“Et quelles sont tes aspirations maintenant ?”
Le murmure dans mon oreille m’a fait sourire encore plus fort.
C’était le 10 décembre 1982 et c’était notre première sortie avec notre nouveau né.
Notre fille n’avait que 10 jours, mais nous avions affronté le rude hiver du nord-ouest du Canada pour assister à un spectacle de Noël donné dans une petite église missionnaire.
Je savais que le culte ne serait pas une super-production.
L’ « église » n’était qu’une petite salle délabrée.
Les chants seraient chantés a cappella sans même l’accompagnement d’un piano pour donner le ton.
Le « spectacle de Noël » était composé de six à sept enfants revêtus de peignoirs, arborant un turban fait avec un torchon et le décor était un carton recouvert d’étoiles en papier alu.
Mais je regardais tout ce qui se rattachait à Noël avec de nouveaux yeux.
Les étoiles en papier alu étaient plus brillantes qu’un chandelier.
Les chants étaient aussi beaux que s’ils avaient été chantés par des anges.
Et les enfants rendaient l’histoire vivante !
J’étais inondée de reconnaissance.
Je venais juste de recevoir le désir de mon cœur, le précieux cadeau de mon propre enfant.
On nous avait dit que nous ne pourrions pas en avoir.
Et après cinq ans d’efforts infructueux, mon mari et moi essayions de nous résigner à cette réalité.
Cela m’avait été très difficile de dissimuler l’immense tristesse qui m’était presque insupportable.
Personne ne savait à quel point je désirais un bébé.
Mais les évidences étaient là.
Comme j’étais convaincue que Dieu me punissait, je Le haïssais.
L’amertume prenait place dans tous les domaines de ma vie.
Jusqu’au jour où Dieu a ri...
J’étais en route pour rendre visite à une amie, fortement déterminée à ne pas penser à Dieu ou à la religion ou à aucune de ces questions déroutantes que mon mari continuait à me poser.
Mais, même si j’essayais, mon esprit ne trouvait pas de repos.
La question de l’existence de Dieu et de ce qu’Il avait à faire avec moi était toujours présente.
Dans un acte désespéré, je me suis arrêtée à un point de vue qui dominait la rivière Stewart.
La belle vallée de la rivière s’étendait en contre-bas, mais je la voyais à peine.
J’étais si bouleversée que j’ai défié Dieu de faire quelque chose pour me prouver qu’Il était là.
Ensuite, je me suis rendue compte que j’étais stupide, de parler ainsi à un Dieu auquel je ne croyais pas réellement.
A ce moment-là, quelque chose s’est passé que je n’ai jamais été capable de décrire parfaitement.
J’ai entendu un rire, semblable au gloussement d’un grand-père, accompagné de ces mots, « oui tu es stupide mais je t’aime quand même ».
Rien n’était audible, mais c’était tellement réel pour moi, que j’ai cru que je devenais folle.
J’ai appuyé sur la pédale d’accélération, j’ai mis la radio aussi fort que possible et j’ai filé.
La visite chez mon amie s’est avérée essentiellement une discussion sur les choses spirituelles, mais bien avant que je sois revenue à la maison, j’étais bien déterminé à ne pas m’intéresser au christianisme.
En plus, j’avais autre chose en tête.
Je souffrais d’un étrange état grippal qui revenait chaque chaque matin.
Mon amie m’a dit, « pour moi, ça ressemble aux nausées du matin. »
Mais c’était impossible. Les tests le prouvaient.
Un peu plus tard, je me suis réveillée un matin en ayant besoin de me précipiter pour vomir dans les toilettes.
C’était à peu près le 7ème jour de ma « grippe » et tout à coup j'ai réalisé que j’étais réellement enceinte!
L’enfant qui grandissait dans mon utérus était Sa réponse, la preuve de Son amour.
Même si je m'étais montrée stupide, rebelle et que mon coeur était plein de doute et d'amertume, Dieu m'avait prouvé son amour en réalisant le désir le plus cher à mon cœur.
Notre fille est née le 30 novembre 1982 et 10 jours plus tard, Dieu a murmuré à mon oreille: « Et quelles sont tes aspirations maintenant ? »
Oh oui, j’en avais.
J’envisageais le futur avec l’assurance qu’il existe une paix sans mesure, une grâce sans limite et un amour sans condition.
J’envisageais soudainement un bel avenir parce que je croyais à l’histoire de Noël.
Un petit bébé, dont le seul but avait été de mourir pour moi était né à Bethléem.
Je prenais conscience du fait que Christ était encore intimement impliqué dans nos vies sur terre.
Bien que l’église n’ait été qu’une simple salle, que la musique ait été loin d’être parfaite et que les costumes aient été faits maison, l’histoire était exquise car elle était vraie !
Que veut dire Noël pour vous ?
Est-ce que ce n’est qu’une histoire parmi d’autres ?
Cela peut être différent cette année.
Vous pouvez avoir la paix et la plénitude que vous recherchez grâce à une relation plus profonde et plus intime avec Jésus-Christ.
Dieu désire être la force de changement de notre vie.
Il veut nous aider à nous sentir mieux à propos de nous-même, plus assurée face au futur, plus reconnaissante pour nos êtres chers et plus enthousiaste dans notre foi.
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