mardi 16 septembre 2014

Pâque


D'après un article de Claire Colvin  
 
Lorsque tu songes à Pâque, penses-tu aux lapins et aux œufs?
Aux poussins et aux paniers?
Peut-être est-ce à une croix ou une église ou à des vêtements de printemps?
Je pense à des maisons centenaires.
Je sais, c’est quoi le rapport?
C’est que pour moi, au cœur de la fête de Pâques, se trouve l’histoire d’une restauration.
 
Cela ne prend que peu pour constater tout ce qui ne va pas dans le monde.
Les places brisées, délabrées, usées sont assez visibles.
Parfois, nous avons l’impression que le monde se trouve en ruines.
C’est pour cela que nous avons besoin de Pâques.
Comme une vieille maison délabrée dans les mains d’un maître charpentier… telle est notre vie entre les mains de Dieu.
Il peut nous restaurer.   
 
C’est facile de voir tout ce qui ne va pas avec le monde et se demander : Où est Dieu?
Nous voyons la souffrance et la douleur, l’injustice et la cruauté.
Si Dieu existe, pourquoi ne vient-il pas tout réparer?
 
Je crois que c’est en fait ce qu’il a fait.
L’histoire de Pâques est une histoire de restauration.
Dans les évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean, nous lisons que même si Jésus a vécu une vie parfaite, il s’est tout de même trouvé condamné.
Nous le voyons comme victime d’un procès inique, innocent, mais tout de même condamné.
 
Nous le voyons mourir, même si en tant que Dieu il aurait pu facilement se libérer de la croix.
Mais il n’a pas agi ainsi.
Il a plutôt offert sa vie en sacrifice.
Il a accepté de payer la sentence que méritait tout le mal que nous avons fait, afin de nous offrir une réconciliation avec son Père.
Le verset le plus connu de la Bible est probablement Jean 3.16 qui parle de l’immensité de l’amour de Dieu pour ce monde.

Une version en anglais, le message, l’interprète ainsi :  
« Dieu n’a pas envoyé son Fils pour nous pointer du doigt et nous dire à quel point nous sommes mauvais. Il est venu nous aider en restaurant le monde. »

J’ai entendu des gens dire que la religion existe pour nous dire tout ce que nous devons faire et nous condamner pour tout ce que nous ne faisons pas.
Peut-être est-ce le fait pour la religion, mais ce n’est pas ce que Jésus est venu faire. Lorsque je lis la Bible, je ne lis pas un acte de condamnation, mais plutôt une lettre d’amour.
Il y a plusieurs années, j’ai vu une carte de souhaits avec ces paroles d’inscrites :
« Combien m’aimes-tu? » ai-je demandé à Jésus.
Les bras étendus sur la croix, il a répondu : « Grand comme ça. »
La Bible nous dit que « Dieu a démontré son amour envers nous en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5.8).

Dieu nous aime tellement qu’il n’a pas attendu que nous venions à lui avec notre besoin. Il s’en est chargé même avant que nous nous rendions compte de notre besoin de lui.
L’histoire ne finit pas là.
Jésus est mort, et trois jours après, il est ressuscité des morts.
Cela semble impossible, n’est-ce pas?
Mais Jésus est bel et bien le Fils de Dieu, et non seulement un bon enseignant, un prophète ou un bon exemple.  
 
Jésus a prouvé son identité divine en ressuscitant d’entre les morts.
C’est grâce à lui que nous pouvons être réconciliés avec Dieu, parce qu’il a payé la sentence du péché afin que nous puissions vivre pardonnés, et non plus séparés de Dieu.

Si tu veux accueillir Dieu en toi, tu peux le faire dès aujourd’hui.
Il suffit de vouloir le pardon, la réconciliation et la restauration qu’il t’offre en Jésus-Christ. Tu peux simplement lui exprimer ce désir par la prière.
La prière, c’est simplement un dialogue avec Dieu.
Tu n’as qu’à l’inviter à venir en toi, te pardonner et faire de toi la personne qu’il désire que tu sois. Il n’y a pas une façon correcte de le faire.

Pour Dieu, ce ne sont pas les paroles qui comptent, mais l’attitude du cœur.
 
Il t’entend. Tu peux t’exprimer un peu comme ceci :  
Jésus, je veux te connaître personnellement. Je sais que je suis pécheur et que j’ai besoin de toi pour être pardonné et restauré. Merci pour ta mort à la croix à ma place, qui a payé la punition que mes péchés méritaient. Je sais que grâce à toi, mon péché est pardonné et je suis réconcilié avec Dieu. Merci pour ton pardon. Merci pour ton amour et pour la vie éternelle que tu me donnes. Je veux que tu diriges ma vie et que tu fasses de moi la personne que tu désires que je sois.


A l'époque des pharaons, les Hébreux vivaient en esclavage en Égypte.
L'exode représente la sortie d'Égypte, la libération du peuple hébreu.
Dans la Torah, Dieu annonce le dixième fléau qui allait frapper les Égyptiens: le sang autour des portes était le signe qui allait lui permettre de reconnaître et d'épargner les Hébreux.
Le sang vous servira de signe, sur les maisons où vous serez. je verrai le sang. Je passerai par-dessus vous et le fléau destructeur ne vous atteindra pas quand je frapperai le pays d'Égypte. Ce jour-là vous servira de mémorial. (Exode 12/13)
Tu ne mangeras pas du pain levé; pendant sept jours, tu mangeras des pains sans levain - du pain de misère, car c'est en hâte que tu es sorti du pays d'Égypte - pour te souvenir tous les jours de ta vie., du jour où tu es sorti du pays d'Égypte. (Deutéronome 16)


La Pâque est donc devenue la célébration de la libération du peuple hébreu.
C'est la traversée de la mer Rouge qui sépare le pays de la servitude de la terre promise. C'est le passage de l'esclavage à la liberté.
 
Les chrétiens célèbrent, à Pâques, la mort et la résurrection de Jésus. Cela s'est passé autour de l'an 30, au moment de la Pâques juive. Sur la croix Jésus Christ s'est substitué à l'agneau pascal et a ôté le péché de tous ceux qui croient en lui.
Jean 1/29: "Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde."
 
Jean 3/16: "Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle."


La tradition païenne associée à la foi chrétienne:
La tradition d'offrir des œufs décorés est bien antérieure au christianisme.   
L'œuf est symbole de vie et de renouveau; c'est l'image d'une vie nouvelle.
Il était tout désigné pour devenir un symbole de Pâques et exprimer le renouveau inauguré par la résurrection.
Comme il était interdit de manger des œufs pendant le carême, on se trouvait à Pâques devant une grande quantité d'œufs. Alors a partir du moyen-âge on a pris l'habitude de s'offrir des œufs décorés. L'œuf de Pâques a donné naissance à beaucoup de coutumes très diverses selon les pays.
   
Ce n'est qu'au XVIIIème siècle, en France, qu'on décide de vider un œuf frais et de le remplir de chocolat. Puis, on a fait des œufs en chocolat. On les cache dans le jardin et les enfants doivent les trouver.
Dans les pays catholiques, ce sont les cloches de Pâques qui les ramènent de Rome. Dans les pays germaniques, c'est le lièvre ou le lapin qui les dépose dans les jardins. 
 
Les cloches de pâques:                                                             
 La tradition du silence des cloches prit naissance lorsque, vers le 7ème siècle, l'Église interdit de sonner les cloches en  signe de deuil entre le Jeudi Saint et le Dimanche de Pâques pour commémorer le temps qui s'écoula entre la mort du Christ et sa résurrection. Les cloches ne sonnent donc pas du Vendredi Saint au Dimanche de Pâques, elles restent muettes pendant la mort du Christ.           
Aux offices, on remplace la clochette par une crécelle. La légende, dans certains pays catholiques et particulièrement en France,  affirme que, le soir du Jeudi saint, elles partent à Rome où le Pape les bénit. Le matin de Pâques, les cloches reviennent en carillonnant pour annoncer la joie de la résurrection du Christ.     A Rome, elles se chargent d’œufs de Pâques qu’elles répandent à leur retour dans les jardins.  
Le lièvre:
C'est une tradition de Pâques d'origine germanique et nordique.  Il était l’animal emblématique de la déesse Astre que les saxons honoraient au printemps et de la déesse de la fertilité et du printemps Ost ara en pays germanique. Elle a donné son nom à Ester (Pâques en anglais) et est resté associé aux fêtes de Pâques. De manière similaire, dans les traditions celtiques et scandinaves, le lièvre était le symbole de la déesse mère.


 

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