Née à Tokyo en 1960 de parents missionnaires canadiens, je fus envoyée dans un internat très strict dès l’âge de cinq ans.
Je rentrais à la maison avec des éraflures et des bleus mais je mentais à mes parents sur leur origine.
Je me sentais abandonnée. Je préparais comment je m’échapperais, mais je ne suis jamais passée aux actes.
Allongée sur mon lit, je restais éveillée la nuit et priais pour que quelque chose – n’importe quoi – se passe pour que nous puissions retourner au Canada.
Peu de temps après, mon père tomba gravement malade.
Il fut renvoyé au Canada pour passer des tests et fut admis pour une intervention chirurgicale, il avait un cancer.
Il mourut presque – et je me sentis si coupable.
N’étant alors qu’une enfant, je croyais avoir été à l’origine du cancer de mon père.
Après le rétablissement de mon père, nous avons souvent déménagé.
Je n’eus jamais la chance de me faire des amies intimes et je prenais mes distances émotionnellement de tout mon entourage – en particulier ma mère.
Notre relation devint très tendue – je pensais qu’elle n’avait plus le droit de me dire ce que je devais faire dès lors qu’elle m’avait envoyée à l’école.
Notre père devint notre médiateur mais il tomba bientôt de nouveau malade.
Au bout d’un an, les docteurs trouvèrent une tumeur inopérable à la base de sa colonne vertébrale.
Ma mère commença à suivre une formation d’infirmière psychiatrique afin de s’assurer un travail au cas où mon père mourrait. Je m’occupais de mon père et nous devinrent très proches l’un de l’autre.
D’un autre côté, j’étais souvent livrée à moi-même et donc je m’en remettais à mes amis d’école.
La mère de ma meilleure amie était une sorcière blanche avec laquelle nous avons commencé à apprendre la magie.
Nous nous sentions très adultes et nous nous sommes mis à fumer et à boire régulièrement.
Dès l’âge de quatorze ans, nous séchions l’école pour nous adonner à la drogue.
Puis vint la mort de mon père.
Je ne ressentis que deux choses : un vide incroyable et une folle colère contre Dieu.
Je me suis engagée dans un lent mais certain suicide. J’ai fait deux fugues et j’ai vécu avec un homme qui pratiquait beaucoup les sciences occultes.
Je me sentais prise au piège. Je me mis à lire mes cartes de Tarot 2, 4, voire 6 fois par jour pour savoir ce qui allait m’arriver. À l’âge de 17 ans, croyant que le satanisme me procurerait tout ce que je voulais, j’offris ma vie au diable.
J’ai vécu avec quelques hommes et ma mère commença à me supplier de rentrer à la maison.
C’est ce que je finis par faire. J’ai essayé de vivre différemment, mais j’étais encore perturbée intérieurement.
À dix-huit ans, j’ai rencontré un homme de 18 ans mon aîné qui jouait dans un célèbre groupe de rock.
Nous nous sommes intéressés ensemble à la spiritualité : bouddhisme, hindouisme et le shinto et puis ma propre foi de mon enfance.
Nous avons fini par nous rendre dans une église chrétienne un soir et je me souviens que je suis sortie en courant, complètement paniquée.
J’avais compris que j’y avais trouvé des réponses, mais j’étais effrayée.
Après tout ce que j’avais fait, pourquoi Dieu voudrait-il encore de moi ?
Je me suis envolée pour le Japon et j’ai fait beaucoup d’introspection et j’ai finis par conclure que je devrais mériter d’être à nouveau dans les faveurs de Dieu.
Après mon retour au Canada, j’ai rencontré un homme prénommé Robin.
Nous avons décidé de vivre ensemble.
Nous nous sommes battus pour vivre une vie correcte, mais quoique que nous faisions et quoique nous nous efforcions, nous étions incapables de changer ou de nous faire changer.
Nous avons donc décidé d’aller à l’église.
Un soir, nous avons eu l’impression que nous étions les deux seuls fidèles présents.
L’idée principale de l’orateur était la suivante : vous ne pouvez pas entrer dans les bonnes grâces de Dieu.
Je me souvins tout d’un coup de ce qui s’était passé lors d’un typhon pendant ma deuxième année en internat.
Les arbres s’agitaient, de grandes branches craquaient et je pouvais entendre les vieux arbres énormes ployer et grincer au-dehors.
J’étais terrifiée. Cette nuit-là je me souvins de ce que j’avais entendu au sujet de Jésus, qu’Il nous aimait et que, si je mourrais, Il me prendrait à Lui dans un lieu formidable qui s’appelle le Paradis.
Et bien, on aurait vraiment dit que ma dernière nuit sur terre était arrivée, j’ai donc prié et je Lui ai demandé d’entrer dans ma vie.Je m’endormis, certaine qu’Il était là.
Le lendemain nous nous sommes levées pour constater les dégâts que la tempête avait occasionné et je sus que Dieu nous avait protégées.
J’avais essayé de L’exclure de ma vie, mais Il ne m’avait jamais laissée partir !
Je ne me suis JAMAIS sentie autant maître de ma vie que depuis qu’Il dirige ma vie.
J’ai finalement trouvé un havre de paix et je ne serai plus jamais seule.
J’ai une très bonne relation avec ma mère, elle est ma meilleure amie après mon mari, Robin.
Pour une fois je m’aime et je peux véritablement aimer autrui parce que je sais ce qu’est l’amour. Jésus me l’a montré et Il n’a cessé de me le montrer.
Êtes-vous à la recherche d’un havre de paix, à l’abri des nombreuses tempêtes de la vie ?
En avez-vous assez d’être violemment ballottée par les vents et les vagues des circonstances ?
Le havre de paix existe. Il attend que vous y entriez.
Vous pouvez recevoir Christ dès maintenant par la foi, au moyen de la prière.
Prier, c’est tout simplement parler à Dieu. Dieu connaît votre cœur, et il est plus soucieux de l’attitude de votre cœur que des mots que vous utilisez.
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