samedi 30 mai 2020

Adoration



Jean 7.37 "Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture."
Proverbe 13.14 "L’enseignement du sage est une fontaine de vie, pour faire éviter les pièges de la mort."
Jean 6.63 "C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie."
Jean 14.26 "Le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit."

L'eau que Jésus donne est le Saint Esprit et la parole de vérité. Ils vont de pair.
La parole de la promesse et la puissance de l'Esprit vivifiant, voilà l'eau vive.

Le péché enfoui empêche de voir la lumière, il détruit la sensibilité spirituelle au point que l'homme déchire son âme en lambeaux sans s'en rendre compte.

L'adoration doit être l'expression d'un élan du cœur vital et authentique et elle doit s'appuyer sur une juste perception de Dieu.
L'esprit et la vérité sont ses deux éléments fondamentaux.
L'adoration en esprit diffère de l'adoration formaliste qui est hypocrite, elle ne se résume pas une orthodoxie morte ni à de simples devoirs liturgiques et elle n'est pas non plus un enthousiasme creux ne reposant sur aucune vérité biblique.
L'adoration en vérité réclame une juste conception de Dieu et elle engage nos sentiments autant que notre pensées (cœur et tête).
Elle demande des sentiments forts et un profond amour pour la saine doctrine.
Marc 12.30 "Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force."


La cheminée c'est l'esprit de l'homme renouvelé.
Le combustible c'est une juste vision de la vérité et de Dieu.
Le feu c'est le Saint Esprit.
La chaleur c'est l'adoration qui se manifeste sous la forme d'émotions, de sentiments et de pensées (confessions, acclamations, larmes, chants, actes d'obéissance…).


L'adoration est une façon volontaire de restituer à Dieu l'éclat de sa dignité avec allégresse.
Là où les sentiments pour Dieu sont éteints, l'adoration est morte !
Matthieu 15.8 "Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi."

L'adoration se décline sous différentes formes :
·         Le silence ébloui. Habakuk 2.20 "L’Eternel est dans son saint temple. Que toute la terre fasse silence devant lui !"
·         L'émerveillement. Psaumes 9.1 "Je louerai l’Eternel de tout mon cœur, je raconterai toutes tes merveilles."
·         La crainte respectueuse. Psaumes 2.11 " Servez l’Eternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement."
·         L'humilité. Psaumes 51.19 "Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé : O Dieu ! tu ne dédaignes pas un cœur brisé (déchiré et ouvert) et contrit (humilié)."
·         L'aspiration. Psaumes 42.2-3 "Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant…"
·         La joie. Psaumes 9.2 "Je ferai de toi le sujet de ma joie et de mon allégresse, je chanterai ton nom, Dieu Très-Haut ! "
·         L'espérance. Psaumes 130.5-6 "J’espère en l’Eternel, mon âme espère, et j’attends sa promesse. Mon âme compte sur le Seigneur, plus que les gardes ne comptent sur le matin…"

L'adoration authentique est une fin en soi parce que nous avons été créés pour cela.
Les émotions et les sentiments ne peuvent être calculés, ils sont spontanés et désintéressés.
Nous ne pouvons pas adorer ni honorer Dieu si notre cœur est éloigné de lui.
L'adoration n'est pas anthropocentrique quand nos émotions sont centrées sur Dieu et qu'elles le glorifient.

Dans l'adoration nous nous approchons de Dieu les mains vides, reconnaissants que lui seul peut satisfaire à notre bonheur.
C'est dans sa présence que nous recevons la joie, l'espérance, la gratitude, l'admiration et la crainte respectueuse.

L'adoration commence par une soif de Dieu, un désir, une aspiration et elle se termine par la joie pure qui se décline en admiration, en gratitude et en espérance.

La droiture peut s'exprimer de deux façons différentes. Soit par la pratique spontanée du bien soit par l'aveu spontané et contrit des manquements. La 1ère est la droiture vécue de façon directe et la 2nde de façon indirecte. Mais la droiture exprimée de façon indirecte perd toute vertu lorsqu'elle résulte d'efforts conscients. Quiconque s'efforce délibérément de se désoler ne le sera jamais. Le chagrin ne peut être produit par un effort humain." E.J. Carnell

L'adoration doit conserver l'émerveillement et la crainte respectueuse d'un cœur d'enfant. Elle doit être saturée de plaisir et doit associer le cœur et la tête, les émotions et les pensées, les affections et les réflexions, la doxologie et la théologie.

Nos sentiments envers Dieu doivent s'enraciner dans le roc de la vérité biblique.
La sainte vérité qui accompagne l'adoration est le fruit de la vérité.

Si vous vous approchez de Dieu pour lui offrir le privilège de votre communion au lieu de soupirer après le privilège de partager la sienne, vous vous placez au-dessus de lui, comme si vous étiez son généreux bienfaiteur.

La seule façon, dans le culte, de rendre gloire à la souveraineté de Dieu, c'est de venir à lui parce qu'il y a d'abondantes joies devant sa face, des délices éternelles à sa droite. Le but principal de l'homme est de glorifier Dieu en faisant sans cesse de lui sa joie.

Extraits du livre de John Piper


Régénération puis conversion




Avant d'être sauvés, nous n'étions pas enfants de Dieu (Jean 1.12-13), mais enfants de colère (Éphésiens 2.3, Romains 5.18-20). Avant, nous étions dégénérés, tandis que maintenant, nous sommes régénérés. Cette régénération a pour conséquence que nous sommes en paix avec Dieu (Romains 5.1), recevons une vie nouvelle (Tite 3.5, 2 Corinthiens 5.17) et devenons ses enfants pour toujours (Jean 1.12-13, Galates 3.26). C'est le début du processus de sanctification, par lequel nous devenons ceux que Dieu veut que nous soyons (Romains 8.28-30).

Juste après cette étape initiale vient la conversion (Foi + repentance).
C'est un don de Dieu, un miracle qui s'opère dans la vie des élus juste après leur nouvelle naissance, afin qu'ils se détournent du péché et de l'incrédulité pour se tourner vers Christ.
Dieu fait sa part et le croyant doit aussi faire la sienne de poursuivre sa vie dans la foi et la repentance, même si cette part est possible seulement grâce à l'aide de Dieu.

La confiance dans les promesses de Dieu triomphe de l'anxiété et nous remplit de paix et de joie.

Hébreux 11.6 "Sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent."

La foi qui plait à Dieu se caractérise par la certitude qu'il récompensera celui qui s'approche de lui et cette récompense c'est sa gloire et une communion intime avec Christ. (Hébreux 2.10 ; 3.6 ; 10.34 ; 11.26 ; 12.22-24 et 13.5)

"Les saints hommes de Dieu règlent toujours leurs espérances d’après sa Parole, en sorte qu’ils ne présument jamais plus en leur esprit qu’il ne leur a promis. Là où ils ont un témoignage certain de la volonté divine, là ils s’appuient sur une certitude qui exclut toute hésitation. Ainsi, quand il s’agit du pardon des péchés, du don du Saint-Esprit pour la persévérance, de la résurrection du corps. Telle encore fut la certitude des prophètes concernant les oracles de Dieu. En toutes les autres choses, ils n’espèrent rien que conditionnellement, de sorte qu’ils soumettent tous les événements à la providence de Dieu, à qui ils accordent de voir plus clair qu’eux-mêmes." Jean Calvin

La foi que Dieu agréé implique l'assurance qu'en nous approchant de lui, nous découvrirons le trésor qui satisfera pleinement notre cœur c’est-à-dire ses délices éternels, sa gloire...
Par le miracle de la régénération, Dieu nous ouvre la possibilité de prendre plaisir en Dieu.
Il a ouvert nos yeux sur l'invisible, nous a rendus admiratifs devant sa beauté et a comblé nos cœurs pour que nous ayons toujours soif et faim de contempler sa gloire et de partager sa sainteté.
La foi précède l'émerveillement et la découverte de notre trésor (Christ) précède la foi !
Celui qui est né de nouveau a de nouvelles affections ! Il recherche toujours la lumière et fuit les ténèbres.  La foi ne grandit que dans le cœur qui aspire à Dieu non à ses dons !

La foi qui sauve est la ferme conviction que non seulement le Christ est fiable, mais qu'en plus il est désirable. C'est l'assurance qu'il accomplira ses promesses et que ce qu'il promet est plus désirable que toute autre chose au monde.

La joie en Dieu est tout autant la racine que le fruit de la foi. D'abord on découvre le trésor caché, ensuite on mise tout sur lui et ensuite nous découvrons de nouveaux joyaux inconnus jusqu'alors qui nous procure une joie plus grande encore. Plus nous progressons ainsi de la joie à la foi, de la foi à la joie et plus les deux grandissent, créant de nouvelles affections, de nouvelles aspirations et de nouvelles passions pour le plaisir que procure la présence de Dieu.
Telle est la racine de la conversion : elle créé un croyant qui prend de plus en plus plaisir en Dieu !

                                           Avec des extraits du livre de John Piper

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  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...