Jean 8.32 Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.
En connaissant Jésus qui est la vérité, nos yeux s'ouvrent peu à peu sur la réalité qui nous entoure,
et en voici une effrayante au sujet de comptines que l'on a chanté en boucle dans notre enfance
et que malheureusement on a aussi appris à nos enfants et petits enfants...
Écrites pour certaines il y a plusieurs siècles, les comptines que l'on apprend innocemment à nos plus jeunes enfants n’ont pas toujours revêtu le sens qu’on leur connaît aujourd’hui.
En fait "Il court, il court le furet" relève de la contrepèterie, et le gentil furet qui court devient tout de suite moins mignon, lorsqu’il prend des allures de… curé qui fourre !
Cette chanson aurait été composée pendant la régence de Philippe d’Orléans, au début du règne de Louis XV. A l’époque, le principal conseiller du régent était le curé Dubois qui se serait fait un nom en rabattant de nouvelles maîtresses à son patron, non sans les essayer au préalable.
« Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés, la belle que voilà, ira les ramasser… »
Si ce premier couplet ne prête a priori pas à confusion, il faut remonter au XVIIIe siècle pour en percevoir la signification profonde.
Les lauriers auxquels fait référence la chanson sont ceux du Parc de Versailles.
Au-delà de leur qualité ornementale, ces arbres auraient eu le mérite de cacher des parties de jambes en l’air, que la morale catholique ne pouvait alors approuver.
Maitresse du roi louis XIV, la pieuse Madame de Maintenon les aurait d’ailleurs fait couper par pudibonderie.
Dans la comptine "Au clair de la lune", c’est l’expression « on bat le briquet », dans le deuxième couplet de cette comptine, qui doit mettre la puce à l’oreille et nous pousser à ranger cette comptine dans la catégorie des chansons libertines.
A l’époque des Lumières, « battre le briquet » n’avait d’autre signification que celle de s’envoyer en l’air.
Alors imaginez ce que Pierrot va faire chez la voisine quand sa "chandelle est morte faute de feu" !
Quant à l’aimable lubin qui frappe chez la brune, sachez que le terme désignait à l’époque un moine dépravé.
Si la luxure fait les belles heures des meilleures comptines pour enfant, la violence gratuite et la torture sanguinaire ont aussi une place de choix dans ces chants soit disant destinés aux enfants .
C'est le cas de la comptine de "Jean Petit qui danse".
Ce pauvre Jean avait dû accomplir quelques méfaits et avait été arrêté puis torturé à mort sur la place publique, histoire de dissuader d’éventuelles nouvelles vocations.
Alors oui, quand on lui brise le doigt, Jean Petit se met à danser. Mais de douleur. Quand on lui écrase la main, il recommence à s’agiter. Quand son bras vole en éclat, quand on lui ratatine le ventre, ou les pieds… il "danse" de nouveau !
Et une souris verte ? La comptine nous paraissait déjà un peu barbare quand c'était une souris qu'on trempait dans l'huile, dans l'eau, mais nous serons encore plus choqués de savoir que cette souris était en fait un pauvre soldat vendéen (vêtu de vert) capturé par les Républicains et lamentablement torturé.
Sans parler de "La mère Michèle" qui en fait n'avait pas perdu son animal de compagnie mais sa virginité, ou "A la pêche aux moules" qui parle de viol collectif et "Ne pleure pas Jeannette" qui évoque une jeune fille pleurant l'arrestation de son bien aimé qui va être pendu...
Alors que chanter avec nos bambins ?
Je vous propose des chants sains et saints des fabricants de joie "Minicell"
Extrait "Marche, marche, marche".
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