mercredi 5 octobre 2016

Je peux tout fuir sauf...


Je peux fuir beaucoup de choses dans la vie.
Je peux fuir mes responsabilités, je peux fuir une relation qui me gêne, je peux fuir un passé trop lourd, je peux fuir un lieu qui me déplaît, je peux même me fuir moi-même en pratiquant le déni de certaines choses me concernant,..., (la liste n'est pas exhaustive).
Mais, je ne peux pas fuir Dieu...!
Son omniprésence me force à ne pas pouvoir le fuir car cela serait un non-sens.
Où que j'aille, Dieu s'y trouve, aussi il m'est impossible de me défaire de lui.
Je peux certes le bouder, faire comme s'il n'existait pas, m'efforcer de l'oublier ou construire un schéma de pensées qui tente d'en faire l'abstraction, tout cela est vain.
Cela me fait penser à un poisson qui tenterait de vivre sans l'eau qui l'entoure.
Il ne peut la fuir sans porter atteinte à sa vie qui dépend entièrement d'elle.
Il peut se cacher dans le trou d'un roche sous-marine, il peut penser que l'eau n'existe pas, il peut croire pouvoir sans passer mais tout en lui prouve le contraire....!
Plutôt que de fuir un Dieu omniprésent par des tentatives vaines et insensées, pourquoi ne pas accepter son existence, la totale dépendance à sa personne et accorder ses pensées et sa vie sur lui?
Quand notre vie prend conscience de l’existence de Dieu, elle prend alors son véritable sens.
Car vivre en occultant la réalité de Dieu c'est marcher à l'opposé de notre humanité.
La vie d'une créature prend sens dans l'acte créateur de celui qui l'a créée.
Vivre en dehors de cette réalité, c'est se penser n'être que le fruit du hasard.
Rien n'est moins destructeur à la construction de soi.
Alors plutôt que de fuir Dieu, pourquoi ne pas le rejoindre là où vous êtes car là il est...!
David nous témoigne de cette vérité au Psaumes 139.7-12 "où irais-je loin de ton esprit, et où fuirais-je loin de ta face?
Si je monte aux cieux, tu y es; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà.
Si je prends les ailes de l’aurore, et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira.
Si je dis: au moins les ténèbres me couvriront, la nuit devient lumière autour de moi; même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, la nuit brille comme le jour, et les ténèbres comme la lumière."
 
Xavier LAVIE

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