Dans
son épitre aux Éphésiens 1.23, l'apôtre Paul mentionne que l'Église est la
plénitude de celui qui remplit tout en tous.
Si l’Église est la plénitude de
Christ, c'est dans un sens passif que nous devons le comprendre.
L'Église n’est
pas celle qui remplirait ou complèterait Christ, comme étant son corps ; mais,
au contraire, c’est Christ qui la remplit de sa présence, de sa gloire, de
toutes ses grâces, de sa vie, en un mot de lui-même.
L'Église devient alors la
plénitude visible, dans le sens grec du mot "pleroma", qui porte
aussi l'idée de totalité, d'accomplissement et de perfection.
Ce mot est aussi
utilisé pour parler d'un bateau équipé et attendu, c'est-à-dire, rempli de son
fret, de sa marchandise, de ses marins, de ses rameurs et de ses soldats.
De la
même façon, l'Église est assurément la plénitude de celui qui remplit tout en
tous.
Elle est ce navire rempli, équipé et attendu pour œuvrer au salut du
monde.
En elle se trouvent toute la présence, la puissance, l’action et les
richesses de Dieu.
Et forte de cette image, l'Église a pour mission de
manifester la gloire et les perfections du Seigneur aux yeux de l’univers
entier, sans oublier sa mission de sauvetage et de salut.
Même si Dieu remplit totalement
l'univers de par son omniprésence, l'Eglise doit être le lieu où sa présence
est la plus tangible, la plus palpable.
Mais pour refléter cela, la traduction
Lienard d'Éphésiens 1.23 apporte une autre dimension à ce passage, en disant
que l'Église est : "la plénitude de celui qui n’est complètement parfait
qu’en tous."
Cette traduction ne remet pas en
question la perfection du Seigneur en dehors de son Église, mais nous aide à
comprendre que la plénitude du Christ dans l'Église n'existe qu'à travers
l'unité de tous les croyants, dès l'instant où chacun est lui-même rempli du
Christ par le Saint-Esprit.
Ainsi, la responsabilité de la plénitude du Christ
dans l'Église ne repose pas sur l'institution ou l'organisation ecclésiale mais
sur chaque croyant, sur chaque marin, chaque rameur, chaque soldat de ce grand
navire dans lequel chacun doit être à son poste et accomplir sa tâche.
EXODE 3.10 – 4.17
Quand nous n’atteignons pas ses objectifs, ce n’est pas parce qu’il ne nous a pas fourni l’essentiel pour y arriver, mais à cause d’un obstacle dans notre cœur qui entrave la foi.
Par conséquent, la puissance de Dieu se trouve freinée, et nous ne pouvons devenir la personne qu’il souhaite.
Moïse illustre bien à
quel point les obstacles à la foi peuvent nous arrêter.
Appelé à remplir une des plus grandes missions de l’Écriture, le futur leader a invoqué des raisons pour éviter de l’accomplir.
Les excuses pour désobéir n’ont d’ailleurs pas beaucoup changé depuis l’époque de Moïse et du buisson ardent.
Les chrétiens citent les mêmes que lui : un piètre concept de soi (Exode 3.11,12), une mauvaise connaissance de Dieu (v. 13‑21), des doutes (4.1‑9), un sentiment d’incompétence (v. 10,11) et la crainte de manquer à la tâche (v. 12,13).
Chaque fois que Moïse protestait de nouveau, qu’il n’avait pas la parole facile, qu’il descendait d’un peuple esclave, qu’il était un meurtrier et un fugitif, l’Éternel rejetait fermement ses propos.
Tous les croyants doivent comprendre le fil conducteur des réponses de Dieu, comme Moïse y est enfin arrivé.
Lorsque le Seigneur nous appelle à le servir, notre force, nos compétences et notre sagesse importent peu, puisque c’est lui qui œuvre en nous.
Il ne cherche pas la personne la mieux qualifiée pour l’emploi, mais celle qui est prête à se soumettre à lui. Quand sa puissance se manifeste dans notre faiblesse, il devient évident que seul Dieu aurait pu accomplir les résultats obtenus.
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Appelé à remplir une des plus grandes missions de l’Écriture, le futur leader a invoqué des raisons pour éviter de l’accomplir.
Les excuses pour désobéir n’ont d’ailleurs pas beaucoup changé depuis l’époque de Moïse et du buisson ardent.
Les chrétiens citent les mêmes que lui : un piètre concept de soi (Exode 3.11,12), une mauvaise connaissance de Dieu (v. 13‑21), des doutes (4.1‑9), un sentiment d’incompétence (v. 10,11) et la crainte de manquer à la tâche (v. 12,13).
Chaque fois que Moïse protestait de nouveau, qu’il n’avait pas la parole facile, qu’il descendait d’un peuple esclave, qu’il était un meurtrier et un fugitif, l’Éternel rejetait fermement ses propos.
Tous les croyants doivent comprendre le fil conducteur des réponses de Dieu, comme Moïse y est enfin arrivé.
Lorsque le Seigneur nous appelle à le servir, notre force, nos compétences et notre sagesse importent peu, puisque c’est lui qui œuvre en nous.
Il ne cherche pas la personne la mieux qualifiée pour l’emploi, mais celle qui est prête à se soumettre à lui. Quand sa puissance se manifeste dans notre faiblesse, il devient évident que seul Dieu aurait pu accomplir les résultats obtenus.
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