jeudi 29 novembre 2018

Petite réflexion sur la pleine conscience


La pleine conscience est à la mode : au restaurant, dans des jeux et en thérapie...
Mais en tant que chrétiens pouvons-nous la pratiquer ? 

On nous fait croire que la pleine conscience c’est prendre le temps de s’arrêter de faire, pour être.
Le prétexte c'est que nous sommes sans cesse en train de courir et de faire et que nous sommes l’objet d’une très grande pression.
C'est vrai que si nous ne prenons pas garde à nous créer des espaces protégés, privilégiés, nous risquons de  nous transformer en robots !
Alors on nous dit que la vie en pleine conscience, c’est tout simplement ces moments où l’on s’arrête. Où l’on prend le temps de respirer et de s’apercevoir que l’on est en vie, dans un monde passionnant et que l’idée de la pleine conscience, c’est tout simplement de se rendre plus présent à sa propre vie.

En fait, la pleine conscience (parfois également appelée attention juste, samma-sati en pali, samyak-smriti en sanskrit, ou présence attentive) est une expression dérivée de l’enseignement de Siddhartha Gautama.
Elle désigne la conscience vigilante de ses propres pensées, actions et motivations.
Elle joue un rôle primordial dans le bouddhisme où il est affirmé que la pleine conscience est un facteur essentiel pour la libération (Bodhi ou éveil spirituel).

En Occident, la pleine conscience est utilisée comme une thérapie ayant pour but la réduction du stress et la prévention de rechutes dépressives.

En tant que chrétiens nous ne pouvons pas adhérer à ce genre de pratique, même s'il est bon de ralentir, de s'arrêter dans notre course contre le temps et de profiter de la vie que Dieu nous donne.
Il est d'ailleurs écrit dans Ecclésiaste 9.9  "Jouis de la vie avec la femme que tu aimes, pendant tous les jours de la vie futile que Dieu t’a donnée sous le soleil, pendant tous tes jours futiles ; car c’est ta part dans la vie et dans le travail que tu fais sous le soleil. "

Faire des pauses n'est pas mauvais en soi.
Dieu a même prévu ces temps de repos que nous devons respecter pour notre santé physique, psychologique et spirituelle.
Exode 20.11  "En six jours, j’ai créé le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent. Mais le septième jour, je me suis reposé. C’est pourquoi, moi, le SEIGNEUR, j’ai béni le jour du sabbat : ce jour est réservé pour moi. "

Même s'il est bon de lâcher son ordinateur des yeux, de regarder par la fenêtre et de prendre le temps de respirer. Plutôt que de se focaliser sur notre propre souffle, nous devrions nous focaliser sur celuiqui nous a donné le souffle de vie, c'est à dire Dieu lui-même.
Le temps que nous réservons pour lui nous bénira aussi ; c'est le temps gagnant gagnant par excellence !

On peut prendre conscience de notre respiration et de notre corps, mais à quoi bon rester figés sur nous-mêmes alors que Dieu a beaucoup plus à nous donner.
Au lieu d'observer les pensées qui nous traversent l’esprit, et d'être en circuit fermé sur nous-mêmes, focalisons-nous sur la parole de Dieu et les inspirations de son Esprit.

Lors d’une tâche un peu répétitive, comme ranger ou faire la vaisselle, nos pensées n’accompagnent pas cette action : nous rêvons à autre chose, nous nous repassons une discussion de boulot, une dispute avec notre conjoint… la pleine conscience propose alors de nous arrêter sur ce que nous faisons et ne penser à rien d'autre.
De nombreuses écoles de bouddhisme enseignent "Si je marche, je marche. Si je mange, je mange."

La bible nous enseigne autre chose : c'est la conscience de Christ avec nous partout et nous accompagnant dans tout ce que nous faisons, et cette conscience doit être accompagnée de reconnaissance envers Dieu !!!
Colossiens 3.17 "Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père."

Il est vrai que notre mode de vie actuel nous incite plutôt à vivre à l’extérieur de nous-mêmes, à nous identifier aux autres, à nous exprimer aux autres, à être sans cesse en quête de leur approbation et que le recueillement est en voie d’extinction.
La pleine conscience ajoute que cela finit par appauvrir le rapport que nous avons à nous-même, et puis il est souvent plus facile d’agir que de se poser et de réfléchir à soi.
Mais le chrétien sait qu'il doit prendre du temps pour parler à Dieu (plutôt que de se parler à lui-même).
Il n'a pas à chercher l'approbation des autres mais celle de Dieu, à s'identifier à Christ et non aux autres...
Dans la communion et la communication avec Dieu, le croyant trouve la paix, la joie, les consolations, les conseils, le recadrage... bref tout ce dont il a besoin.
Dieu apporte la sagesse, l'intelligence, l'amour... nécessaires à notre vie de tous les jours.

 
D'autre part, la pleine conscience affirme que trois nourritures sont indispensables à notre esprit : la lenteur, le calme et la continuité.

La bible, elle, affirme que trois nourritures sont indispensables à notre esprit :

Jésus est lui-même notre nourriture ; il l' affirmé dans Jean 6.35  "C’est moi qui suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui met sa foi en moi n’aura jamais soif."


Et il est aussi écrit dans Matthieu 4.4  que l’homme n’a pas seulement besoin de pain pour vivre, mais aussi de toute parole que Dieu prononce.

Et comme Jésus l'a dit dans Jean 4.34 : Notre nourriture, c’est de faire la volonté de celui qui nous a envoyés et d’accomplir son œuvre.
 
Sophie Lavie

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