lundi 25 février 2019

Le choix d'Esther



1. Introduction
Venir avec un bâton de parole.
S'en servir tout le long de cette leçon, chaque fois qu'un enfant veut parler il doit lever la main et la monitrice lui tend le bâton si elle souhaite qu'il parle. Si l'enfant parle s'en y être invité il est sanctionné sur l'échelle des sanctions.

Aujourd'hui nous allons raconter une histoire de princesses, tout comme on en trouve chez Disney.
·         Pouvez-vous me citer quelques noms de princesses ?
·         Quelle est votre préférée et pourquoi ?
·         A votre avis pourquoi les filles aiment-elles tellement les histoires de Princesses ?
Dans les films Disney les princesses sont des princesses imaginaires qui n'ont pas réellement exister.
·         Sauf 2, saurez-vous deviner lesquelles ?
Réponse : Pocahontas et Mulan.
Aujourd'hui je vais vous raconter l'histoire d'une princesse qui s'appelait Hadassa  mais que le roi a appelé Esther (ce qui signifie étoile).
·         Connaissez-vous l'histoire de Cendrillon ?
2. L'histoire de Hadassa ressemble beaucoup à celle de Cendrillon.
Il était une fois un roi très riche et très sévère qui habitait dans un riche royaume et un palais merveilleux.
Ce roi était si exigeant (sévère et dur) qu'un jour il chassa sa femme parce qu'elle n'avait pas voulu se présenter devant ses invités, lors d'un grand repas de fête.
Fâché, il décida néanmoins de rechercher une autre femme et dit à ses serviteurs : "Parcourez tout le pays et ramenez moi toutes les plus jolies jeunes filles qui vivent dans mon royaume ! Je choisirai parmi elle celle que je préfère et je me marierai avec elle !"
Les serviteurs parcourent tout le royaume et emmenèrent avec eux toutes les plus jolies jeunes filles qu'ils trouvèrent. C'était dans le pays comme un immense concours de beauté (qu'on pourrait comparer à miss France). Ils les ramenèrent au palais royal et prirent soin de toutes ces jeunes filles en leur donnant des bains de lait et de parfum, en brossant soigneusement leurs longues chevelures et en les revêtant des plus belles robes. Puis ils les conduisirent vers le roi qui devait faire son choix.
Dès qu'il aperçut Hadassa, le roi tomba amoureux d'elle.  Il la choisit, l'appela Esther (mon étoile ! peut être parce qu'elle brillait de tout éclat dans sa robe magnifique et que le roi avait des paillettes plein les yeux !).  On ne sait pas mais en tous cas, il l'épousa très vite.
Et alors que les autres jeunes filles repartirent chez elles, Hadassa fut conduite dans un appartement prévu juste pour elle, dans le palais du roi.

·         Mais qui était Hadassa ?
En réalité Hadassa était une jeune orpheline (vérifier qu'ils savent ce que cela signifie).
Autrefois, elle avait vécu avec sa famille en Israël (le pays de Dieu), mais un jour le roi de Babylone avait fait la guerre à son pays.
Ses parents étaient morts et Hadassa s'était retrouvée prisonnière avec beaucoup d'israélites.
Elle avait été emmenée de force à Babylone avec d'autres prisonniers.
Et son vieux cousin Mardochée, seul membre de sa famille prisonnier avec elle, l'avait adoptée pour qu'elle ne se retrouve pas seule dans ce pays qu'elle ne connaissait pas.
Hadassa vivait depuis plusieurs années dans ce pays avec son cousin, lorsqu'un jour les serviteurs du roi la choisirent pour sa beauté et l'emmenèrent au palais.
Hadassa était une jeune fille douce et gentille, qui ne faisait pas cas de sa beauté.
Elle était simple et modeste. C'est pourquoi les servantes du roi l'aimèrent beaucoup et prirent soin d'elle. Grâce à elles, Hadassa pouvait encore parler avec son vieux cousin aux grilles du palais, lorsqu'elle se promenait dans les magnifiques jardins.
Mardochée lui avait dit de ne surtout rien dire au sujet de son identité, (qu'elle était juive) car il craignait qu'à cause de ça elle ne soit pas choisie comme reine.

Hadassa plut tellement au roi qu'il tomba fou amoureux d'elle dès qu'il la vit.
Il l'épousa rapidement et lui donna les plus beaux vêtements et le plus bel appartement du palais afin qu'elle y vive en toute tranquillité et sécurité.
Hadassa était donc devenue la reine Esther.
Mais elle n'avait jamais révélé son secret parce qu'elle avait peur que le roi la chasse, comme il avait autrefois chassé sa première femme.
Elle savait que le roi était dur et sévère, même s'il l'avait choisi et épousé. Elle le craignait.
En plus, depuis son mariage, il n'avait pas eu le temps de la revoir, trop occupé aux affaires de son royaume. Alors Esther attendait seule avec ses servantes dans ses appartements.
Parfois elle rencontrait son vieux cousin qui venait prendre de ses nouvelles aux grilles du palais, en cachette.

Esther ne pouvait pas voir son mari comme elle le souhaitait.
Personne ne pouvait voir le roi si ce n'était pas lui qui l'avait demandé.
S'il voulait voir quelqu'un il lui tendait son sceptre d'or ; s'il refusait de voir quelqu'un il pouvait tuer cette personne…
Ce roi faisait peur !
Mais un jour, le vieux cousin Mardochée apprit à Esther que le roi avait écrit une loi selon laquelle tous les juifs devraient être tués.
En fait cette loi avait été écrite par Haman le premier ministre du roi qui détestait Mardochée.
Haman était très orgueilleux ; il voulait que tout le monde fasse la révérence devant lui ; mais Mardochée ne voulait pas s'agenouiller devant lui. Il voulait seulement s'agenouiller devant son Dieu, le vrai Dieu, le Dieu d'Esther, que Haman et le roi ne connaissaient pas.

Quand Esther apprit la nouvelle, elle eut très peur !
Si tous les juifs allaient être tués, son vieux cousin Mardochée serait tué… tous ses amis aussi seraient tués…
·         Et elle ? Allait-elle échapper au massacre ? Devait-elle encore taire son secret alors que tout son peuple allait être tué ?
·         Qu'auriez-vous fait à sa place ?
·         Dites-vous à vos amis que vous êtes chrétien ? Avez-vous peur de leur dire ? Pourquoi ?
·         Doutez-vous de l'amour de Dieu, le roi des rois ?

Esther était devant un choix terrible ! Se taire et laisser tout son peuple mourir ou aller voir le roi pour réclamer sa bonté envers son peuple.
Si le roi l'aimait tant, peut être sauverait-il tout son peuple du massacre… Esther en doutait.
Le roi semblait l'avoir oubliée puisque depuis son mariage elle ne l'avait plus revu.
En plus, elle ne pouvait aller le voir sans y être invitée.

·         A votre avis, Esther avait-elle assez de courage pour surmonter sa peur d'être tuée avec tous les juifs ? Comment allait-elle faire ?

Elle n'était pas courageuse et avait très peur du roi, mais quand Mardochée lui dit : "Si tu refuses d’intervenir dans les circonstances présentes, les Juifs recevront de l’aide d’ailleurs et ils seront sauvés. Toi, par contre, tu mourras et ce sera la fin de ta famille. Mais qui sait? Peut-être est-ce pour faire face à une telle situation que tu es devenue reine." Esther 4.14 
Elle a comme un déclic et décida d'agir en faveur de son peuple.
Elle a compris une chose, à ce moment là : c'est que le hasard n'existe pas et que Dieu est souverain, il a tout prévu. Il nous a tous créés pour une raison spéciale et avec les talents nécessaires pour accomplir son plan. Rien n'échappe à Dieu, il voit tout et connait tout !
A partir de ce moment Esther va aller au-delà de ses peurs et de ses limites. Plus rien ne l'arrêta ! Elle plaça sa foi en Dieu et elle était convaincue qu'il serait avec elle.
Elle ne s'est pas appuyée sur sa place de reine ni sur sa beauté.
Elle n'avait pas d'orgueil d'être devenue princesse ou d'être la plus belle du pays, elle avait toujours peur de son mari, le roi de Babylone, mais elle se dit que Dieu était bien plus fort que ce méchant roi et que si elle était devenue reine ce n'était pas pour rien.
Elle devait sauver son peuple, elle devait déjouer les méchants plans du vilain premier ministre Haman ! Elle devait aller voir le roi et lui demander de ne pas faire tuer son peuple.
Alors elle pria avec toutes ses servantes et aussi Mardochée.

Et vous quand vous avez peur que faites-vous ? Sur qui vous appuyez-vous ?
Qui vous redonne du courage ?

Sans y être invitée, et au risque de mourir, Esther alla voir le roi.
Dieu, quoique invisible l'accompagnait et la protégeait.
Elle invita le roi à un diner et invita aussi le méchant premier ministre.
Ravi, le roi accepta sa demande et lui promit même de lui offrir tout ce qu'elle voudrait.
Il vint avec son premier ministre au diner préparé par Esther et elle lui expliqua qu'elle était juive et qu'un complot avait été mis en place contre son peuple pour le tuer.
Le roi voulut savoir qui avait comploté ce massacre et Esther montra Haman du doigt.
Quand il connut la vérité, le roi se mit dans une colère folle et décida de faire tuer Haman dès le lendemain.  Et savez-vous qui le remplaça comme premier ministre ? Mardochée !
Ainsi se termine l'histoire d'Esther qui vécut heureuse de nombreuses années avec son peuple dans le royaume du roi de Babylone. Elle n'était pas devenue reine pour rien !!!

Activités
·         Parcours yeux bandés avec obstacles et un ami qui guide pour surmonter les obstacles.
Les obstacles symbolisés par des coussins auront chacun un nom donné par les enfants.
Noms de choses qui leur font peur…
·         Pour un retour au calme, dessiner le visage du roi comme un masque qui fait peur.
Demandez si les enfants connaissent quelqu'un qui a cette tête et qui leur fait peur.

jeudi 21 février 2019

Psaumes 121

Psaumes 121

Cantique des degrés (de Ézéchias)
 J’élève mes yeux vers les montagnes ; d’où viendra mon secours ?
2  Mon secours vient de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre.
3  Il ne permettra pas que ton pied chancelle celui qui te garde ne sommeillera pas.
4  Voici, celui qui garde Israël ne sommeillera pas, et ne dormira pas.
5  L’Éternel est celui qui te garde; l’Éternel est ton ombre, à ta main droite.
6  Le soleil ne te frappera pas de jour, ni la lune de nuit.
7  L’Éternel te gardera de tout mal; il gardera ton âme.
8  L’Éternel gardera ton départ et ton arrivée, dès maintenant et à toujours.

L'auteur cherche un secours et il se tourne vers les montagnes qui entourent Jérusalem, là où se trouvait le temple et donc là où les israélites venaient adorer Dieu.
L'auteur fait partie des enfants de Dieu, des justes. Il ne se tourne pas vers les hauts lieux où sont érigées les idoles païennes.
Psaumes 125.1-2 "Ceux qui se confient en l’Éternel sont comme la montagne de Sion, qui ne chancelle pas, qui demeure à toujours. Jérusalem ! des montagnes sont autour d’elle, et l’Éternel est autour de son peuple, dès maintenant et à toujours."

Et au-delà de ce lieu religieux, c'est à Dieu seul que nous devons regarder comme l'a prophétisé Jérémie.
Jérémie 3.23 "Certainement, c’est en vain qu’on s’attend aux collines, à la multitude des montagnes; certainement, c’est en l’Éternel, notre Dieu, qu’est le salut d’Israël."

Nous pouvons ici repenser au dialogue entre la Samaritaine et Jésus :

Jean 4.19-24 "Maître, je vois que tu es un prophète. Nos ancêtres samaritains ont adoré Dieu sur cette montagne, mais vous, les Juifs, vous dites que l’endroit où l’on doit adorer Dieu est à Jérusalem. Jésus lui répondit: Crois-moi, le moment vient où vous n’adorerez le Père ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. Vous, les Samaritains, vous adorez Dieu sans le connaître; nous, les Juifs, nous l’adorons et le connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais le moment vient, et il est même déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en étant guidés par son Esprit et selon sa vérité; car tels sont les adorateurs que veut le Père."

Comme le démontre ce Psaume, le juste ne manque jamais de secours.
Dieu éternel, créateur immanent prend soin de sa création et la protège.
Il garde ses enfants dans toutes les circonstances (versets 3 à 6), il garde leurs âmes (verset 7) et il garde leurs déplacements (V8).
Il les garde des pieds (verset 3) à la tête (Matthieu 10.30).
Il les garde nuit et jour. Il est leur ombre à leur droite, c'est à dire une ombre protectrice qui agit en toutes heures de la journée.

Ce Psaume commence par une question de Ezéchias aux versets 1 et 2, il se poursuit par une réponse divine au verset 3, puis par une attestation de Ezéchias au verset 4 et enfin par des réponses divines des versets 5 à 8.
C'est un cantique messianique parlant non seulement aux israélites de l'époque d’Ézéchias, mais aussi aux rachetés de tous les temps, c'est à dire à l'Israël de Dieu.

Ce Psaume peut s'associer au Psaume 91.
Il montre la fidélité de Dieu qui garde les siens au delà des circonstances et du temps qui passe, au delà des montagnes qui peuvent se dresser sur leur chemin.

Et prières toutes spéciales pour :
  • Isabelle
  • Noémie
  • Magali et Maelle
  • Josette G
  • Janine M
  • Néri

Fémi et Sophie
 

mercredi 20 février 2019

Matthieu 6.25-32


Méditation au sujet du texte proposé par Xavier mardi 19 février 2019 à l'église...

Matthieu 6.25-32 version littérale amplifiée par les traductions du grec.

"C'est pourquoi je vous dis : ne vous inquiétez pas pour votre existence de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez revêtus. L'âme n'est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement ?
Tournez vos yeux vers les oiseaux du ciel ; parce qu'ils ne  sèment pas ni ne moissonnent, et ils n'amassent pas dans des granges ; et votre père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ?
Et qui de vous, en s'inquiétant peut ajouter à sa taille une seule coudée ?
Et pourquoi vous inquiétez-vous au sujet du vêtement ? Examinez soigneusement comment poussent les lis des champs. Ils ne travaillent pas et ne filent pas.
Mais je vous dis que Salomon lui-même dans toute sa gloire n'a pas été vêtu comme l'un d'eux.
Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ?
Ne vous inquiétez donc pas et ne dites pas : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ?
Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre père céleste sait que vous en avez besoin."


Le titre de ce passage pourrait être : Comment vaincre l'inquiétude.
Cette partie du sermon sur la montagne est dirigée contre les soucis de la vie matérielle.

Elle est la conséquence nécessaire (c’est pourquoi) de l’incompatibilité qu’il y a entre le service de Dieu et celui de Mammon. (verset 24).
La recherche inquiète de notre subsistance comme la possession des richesses nous empêche d’être tout entiers à notre seul Maître.
Son service implique une confiance absolue aussi bien qu’un complet détachement.

Le verbe "Etre en souci" ou "s’inquiéter", que l'on retrouve 3 fois dans ce passage, est la traduction d’un verbe grec qui signifie, par son étymologie, être partagé.
Les inquiétudes qui tirent la pensée en sens contraire de la volonté de Dieu, sont l’effet d’un coeur partagé entre le ciel et la terre et troublé par le doute.
Le remède à ce mal, c’est détourner nos regards de nos besoins et les fixer sur les œuvres de Dieu, pour gagner en confiance..
Le premier motif de confiance, c'est que la vie (psuche), c'est à dire l’âme comme principe de la vie,  est plus que la nourriture qui l’entretient et le corps plus que le vêtement qui le couvre.
Jésus nous appelle à regarder à sa grâce commune concernant la nature dont il prend soin chaque jour et il affirme que ses enfants ont plus de valeur que la nature dans laquelle il les a déposés.

La cause de l'inquiétude est le manque de foi ; ne vous inquiétez donc pas !
Détournez vos yeux de vos soucis, tournez-les vers les oeuvres divines, examinez soigneusement sa grâce commune dans la nature et dans sa parole (où on retrouve l'histoire de Salomon).
La nature et la bible sont des livres ouverts parlant des oeuvres du Dieu fidèle et rempli d'amour pour ses enfants.

Les enfants de Dieu ne devraient réagir charnellement comme les gens qui ne connaissent pas Dieu et ne l'ont pas pour père.
Les païens doivent rechercher ces choses, y mettre leur coeur ou être en souci quand elles leur manquent, parce qu’au lieu du Dieu vivant ils adorent de fausses divinités ou une froide et impitoyable fatalité.
Mais ceux qui connaissent leur Père céleste doivent lui faire confiance !
Il connait leurs besoins cela doit leur suffire pour dissiper leurs inquiétudes. (cf. Psaumes 127)

Ce passage est "pris en sandwich" entre deux phrases essentielles : "Ne vous inquiétez pas" et "Votre père sait".
Jésus nous appelle donc à vivre dans le présent (versets 33-34).
Et l'apôtre Paul d'ajouter dans sa première épitre à Timothée 6.10-12 "L’amour de l’argent est la racine de tous les maux, et quelques–uns, pour s’y être adonnés, se sont égarés loin de la foi et se sont infligé à eux–mêmes bien des tourments. Quant à toi, homme de Dieu, fuis ces choses ; poursuis plutôt la justice, la piété, la foi, l’amour, la persévérance, la douceur. "

Anecdote :
L'inquiétude c'est comme le brouillard, il est peu de chose mais il rend confuse notre vision des choses et nous paralyse. Savez-vous qu'un demi verre d'eau suffit pour envelopper une ville de 2 km2 dans le brouillard ?

Dieu sait de quoi nous avons besoin ; ce n'est pas pour rien que 16 paraboles sur 38 parlent de l'argent et que un verset sur dix dans le nouveau testament en parle.

Ne vous inquiétez pas, Dieu sait et il veille. Dieu sait et il donne à ses biens aimés pendant qu'ils se reposent en lui et sur lui !

Préoccupez vous plutôt du royaume des cieux et de sa justice et toutes choses vous seront données par dessus ! Préoccupez vous de vous nourrir spirituellement du pain de vie et de revêtir Christ !

Sophie



lundi 18 février 2019

Psaumes 127

Psaumes 127

Version littérale amplifiée par les différentes traductions de l'hébreu

Chant de Salomon pour la montée des marches du temple - 8eme marche sur les 14 -

"Si l’Éternel ne bâtit la famille, ceux qui la bâtissent peinent en vain.
Si l’Éternel ne veille pas sur la ville, ceux qui la garde veillent en vain.
En vain vous levez-vous de bonne heure, vous couchez-vous tard et mangez vous le pain de douleur (peinez-vous au labeur), il en donne autant à ses biens aimés pendant leur sommeil.
Les enfants sont la propriété de l’Éternel, le fruit des entrailles est une récompense.
Comme les flèches dans la main d'un guerrier, ainsi sont les enfants de la jeunesse.
Bienheureux l'homme qui en a rempli son carquois.
Il n'aura pas honte quand il parlera à son ennemi à la porte. "

La bénédiction d'une famille comme d'une ville est conditionnelle, elle dépend de l'action de Dieu et de notre obéissance à la parole de Dieu.
Matthieu 7.24"Quiconque entend donc ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à l’homme prudent qui a bâti sa maison sur la roche."
 
Si on se repose sur Dieu et qu'on pratique ses ordonnances, il agit et bénit.
Matthieu 11.28 "Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. "
Psaumes 121.3-4 "Celui qui te garde ne sommeille pas. Non, il ne sommeille ni ne dort..." 

Dieu bâtit, édifie, protège et veille sur nous, mais si nous voulons faire les choses à sa place tout ce que nous faisons est vanité et poursuite du vent.
Ecclésiaste 1.14  "J’ai vu tous les travaux qui se font sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent. "
Le travail de l'homme est maudit depuis la chute en Eden, depuis que l'homme a souhaité ne plus dépendre de Dieu et agir par lui même...
Genèse 3.19 "Tu gagneras ta nourriture en transpirant beaucoup, jusqu’à ta mort."

Sans Dieu qui bâtit et veille, les familles et les villes ne sont qu'agitations, anxiétés et craintes, elles sont des pains de douleur, des objets causant de la peine, de la fatigue et elles deviennent même des idoles. (douleur = 'etseb en hébreu signifie aussi : objet de création devenant une idole)
C'est pourquoi il est aussi écrit dans Proverbes 14.1 "Une femme pleine de sagesse (de prudence et de discernement) bâtit sa famille, mais celle qui est insensée la renverse de ses propres mains."

Dieu donne à ceux qu'il aime, il donne par grâce et par amour ; il donne abondamment à ceux qui se confient en lui et se reposent sur lui, sans qu'ils aient à peiner. Pour eux, la malédiction d'Adam est ôtée. Rien de ce que Dieu fait est vain, alors que tout ce que les hommes font sans Dieu est vain.

Dieu veille sur ses enfants, il les contient dans sa grâce, il les préserve, il prend soin d'eux, il les tient par des cordages d'amour comme une mère tient son enfant par un cordage placé sous ses bras, pour lui apprendre à marcher.

La seconde strophe explique que les enfants sont la propriété de l’Éternel, son héritage ; ils ne sont pas le fruit du travail des hommes mais un don de Dieu. 
Ils sont  un signe de bienveillance divine, ils doivent être considérés comme des bénédictions et non comme des fardeaux.
Ceux qui aiment le Seigneur et qui n’hésitent pas à lui confier leurs projets courent au succès, sans connaître l’échec ou la confusion. 
Dieu est un support réel pour la famille, un grand défenseur. Les jeunes enfants peuvent être élevés dans  la droiture des commandements divins, ils pourront ainsi se préparer à son service; mais s’ils sont livrés au monde, ils sont comme des flèches que l’on ne peut plus maîtriser.
Mais si ces jeunes sont enseignés dans les voies du Seigneur, ils cherchent la sanctification au fil des années, ils ont à l’esprit leurs obligations à l’égard de leurs parents, en les entourant de soin dans leur vieillesse. 
D'autre part, si tous les encouragements terrestres sont incertains, mais le Seigneur, quant à Lui, réconforte et bénit ceux qui le servent; ceux qui sont en quête des âmes perdues contempleront leurs enfants spirituels avec joie et ils auront leur couronne, au jour du Seigneur. .
 
 A l'issue de cette méditation, réfléchissons si certains aspects de nos vies reposent sur la vanité !
La conclusion du livre de l'ecclésiaste nous dit que nous devons craindre Dieu et observer ses ordonnances, c'est là l'essentiel et la raison de notre vie sur la terre.
Épargnons nous les peines, les fatigues et les échecs en laissant Dieu accomplir sa part dans nos vies !

Fémi, Isabelle et Sophie

 

Psaumes 91

Psaumes 91  

Version littérale amplifiée par les divers aspects de l'hébreu : 

" Titre : Celui qui reste caché dans le lieu secret de ‘Elyown (le Très Haut) repose à l'ombre de El Shaddaï (le Tout Puissant). 

Auteur anonyme : Je dis à l’Éternel, mon abri, ma forteresse, 'Elohiym sur qui je me repose, en qui je me confie. Lui qui m'arrache du piège du trappeur, de la peste et de ses ravages.

Réponse du Saint Esprit  : Il t'enveloppera de ses plumes,  et tu te réfugieras sous ses ailes (ou tu trouveras protection sous les pans de son manteau).
Sa fidélité et sa vérité sont un grand bouclier et une cuirasse.
Tu ne redouteras pas les terreurs de la nuit ni la flèche qui vole le jour,
ni les fléaux qui avancent dans les ténèbres ni la maladie qui détruit en plein jour, 
que mille soldats tombent à tes côtés et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint.
De tes yeux tu regarderas et tu verras la rétribution des pécheurs.

Auteur anonyme : Tu es un abri Éternel !

Réponse du Saint Esprit  : Tu fais de 'Elyown  (le Très Haut) ta demeure.
Aucun mal ne t'atteindra. Aucun coup n'approchera de ta maison.
Car il ordonnera à ses anges de te protéger sur le chemin.
Ils te porteront dans le creux de leurs mains afin que ton pied ne heurte pas une pierre.
Tu marcheras sur le lion et le serpent venimeux, tu piétineras le lionceau et le serpent de mer.

Réponse de Dieu : Puisqu'il m'aime je lui répondrai ; je suis avec lui dans la détresse, je l'équiperai (l'armerai), l'honorerai, je le rassasierai de longs jours et lui ferai voir mon secours, la délivrance et la victoire. 



Ce psaume est comme la réponse divine à la prière que fait entendre le psaume précédent. 
Moïse, au désert, a vu tomber par milliers et dix milliers ceux qui l’entouraient; tout fidèle, comme lui, vit au milieu de puissances de destruction sans cesse à l’oeuvre, mais il n’en trouve pas moins auprès de l’Eternel une sécurité parfaite, à la condition d’habiter en permanence dans sa retraite secrète.

Après l’affirmation du premier verset, qui résume à l’avance la pensée du psaume, nous trouvons une série de strophes, de trois versets chacune, où est développé le riche contenu de cette pensée.

Le psaume est anonyme. 
On a supposé, à cause des dangers qu’il énumère, qu’il datait d’un temps de guerre ou de mortalité. 
Il appartient de fait à toutes les époques, car en tout temps le fidèle s’avance, protégé par sa foi, au milieu d’innombrables dangers.
 Dans Ésaïe 55.8-9 il est écrit "Le SEIGNEUR déclare : « Vos pensées ne sont pas mes pensées, mes façons de faire ne sont pas les vôtres. Il y a une grande distance entre mes façons de faire et les vôtres, entre mes pensées et vos pensées. Elle est aussi grande que la distance entre le ciel et la terre."
Notre conception du malheur n'est pas forcément celle de Dieu.
Aucun mal réel ne peut frapper l'enfant de Dieu en dehors de son plan.
Même la flèche et la contagion deviennent des messagers de Dieu et si ce n'est pas le cas, elles sont écartées.
Ainsi l'enfant de Dieu n'est pas épargné de tout, mais il est épargné de tout ce qui finalement ne contribuerait pas à son bien.
La souveraineté de Dieu doit l'empêcher de craindre les difficultés, mais elle doit l'amener à les considérer comme des interpellations divines à changer de voies, à être émondé ou purifié...
Ne rechignons pas contre le sécateur entre les mains de Dieu qui vient émonder notre vie, mais faisons notre part :
  • Celui qui confesse qui est Dieu pour lui, affirme avec assurance sa foi.
  • La réponse de Elohiym fait suite à l'appel filial.
  • Toutes les bénédictions ne dépendent pas seulement de la fidélité Dieu, nous avons notre part à faire :
  1. Demeurer en Dieu
  2. Nous confier en lui
  3. Nous reposer sur lui
  4. Le chercher de tout notre être
  5. Ne pas craindre mais croire seulement
  6. Regarder à lui et à ses œuvres
Si nous accomplissons notre part, nous n'avons rien à craindre ; dans sa fidélité Dieu répond à nos cris et puisqu'il nous aime il vient lui même à notre secours, finit par nous délivrer et se glorifier dans nos vies !Sa parole est la vérité et elle agit comme un grand bouclier nous mettant à l'abri de tous les dangers.


Fémi et Sophie



Psaumes 119.144 à 152



Psaumes 119.144 à 152

Depuis presque trois semaines, nous avons décidé d'ouvrir la boite "souvenirs" de notre duo de prière 2016-2017 et d'approfondir la méditation des versets que nous avions lus à l'époque sur le modèle suivant (lien).  
Nous avons encore été stupéfaites des progrès que Dieu nous avait fait faire depuis deux ans... Ô combien nous étions alors superficielles dans notre lecture de la bible et sommes nous passées à côté de ce que Dieu voulait nous dire. 
Dieu est fidèle mais nous ne prenons pas garde à ce qu'il nous communique, pourtant au bon moment et de la bonne façon !
Nous avions commencé nos duos le 7 novembre 2016 par le Psaumes 119.145 à 152, je me pose encore la question pourquoi avoir pris seulement ces versets, alors que le verset 144 était tellement essentiel à ce que j'allais vivre à partir de ce 7 novembre et ce pendant plus de 18 mois...

Voyons donc cet extrait à partir du verset 144 (version littérale et amplifiée par tous les aspects du texte hébreu) :
"Tes préceptes (tes témoignages) sont éternellement justes, donne moi à comprendre, à faire preuve de discernement pour que je sorte de la maladie, du découragement et de la faiblesse !!!     
 Je crie à toi de tout mon cœur, de toute mon âme et de tout mon esprit. 
Réponds-moi Éternel afin que je garde tes prescriptions. 
Je crie à toi, secours-moi afin que je garde tes témoignages.
Je vais au devant du crépuscule et je crie à toi,  je compte sur ta parole.
Mes yeux devancent les veilles de la nuit pour méditer tes promesses
Écoute mon cri selon ta grâce, ton amour et ta bienveillance ; sors moi de la maladie, du découragement et de la faiblesse selon ta justice.
 Ils s'approchent ceux qui poursuivent de mauvais desseins éloignés de tes instructions,
Tu es proche Éternel et tes commandements sont la vérité  
Depuis longtemps je connais tes témoignages divins fondés pour toujours."

  Un Psaume particulier
Le Psaume 119 diffère de la plupart des Psaumes en ce qu’il n’est pas un chant spontané, mais plutôt un écrit soigneusement structuré et composé. 
C’est un psaume acrostiche, parce que chacune de ses 22 strophes commence par une lettre de l’alphabet hébreu. 
Les psaumes acrostiches, bien que beaucoup plus difficiles à écrire, étaient ainsi plus artistiques et aussi plus faciles à mémoriser. 
Le Psaume 119 est probablement le plus élégant des psaumes acrostiches, en ce que chacune de ses 22 strophes contient 8 versets et chacun de ces 8 versets commence par la même lettre de l’alphabet. Cela donne un total de 176 (= 22 x 8) versets artistiquement disposés.




L'auteur invoque Dieu de tout son coeur, il crie à lui, espère en lui... 
Il fait de Dieu sa priorité, il met son coeur à nu et ne se donne aucun répit pour trouver Dieu.
Ses motivations ne sont pas essentiellement des requêtes égoïstes et matérielles mais un désir ardent de mettre en pratique la parole de Dieu, de la méditer et de la garder précieusement sur son coeur pour demeurer dans la vérité.
Pour obtenir cette grâce, l'auteur est prêt à donner la dîme de son temps à Dieu, à prier chaque matin avant toute autre chose et à méditer la parole de Dieu chaque soir avant de s'endormir.

La parole de Dieu se décline pour lui de diverses manières et elle est pour lui à la fois comme un garde fou, et un fondement éternel et solide, pleine de vérités inébranlables et de promesses pleines d'espoir.

Dans notre culture, il est difficile d’être ému en pensant au mot loi. 
Nous l’associons habituellement à des règles, cependant, les Juifs utilisaient le mot loi ou torah pour désigner l’ensemble de l’enseignement, de l’instruction ou de la révélation de Dieu — ce qui, bien sûr, inclut les lois ou règles formelles données de Dieu, mais beaucoup plus encore. 
Afin d’en saisir toute l’étendue, l’auteur de ce psaume fait usage de 8 mots différents : loi (singulier, torah), lois (pluriel), parole, statuts (ou témoignages), commandements, décrets, préceptes et promesse.

1. La Parole de Dieu est vérité
Une vraie compréhension de la vérité conduit à la liberté. 
Il aime la Parole de Dieu parce que Dieu l’a utilisée pour élargir son cœur.
En tant que chrétiens, nous pouvons vivre sous le lien de pressions sociales ou religieuses visant à nous soumettre à des règles. 
Nous pouvons être liés par nos propres attentes, mais c’est en comprenant correctement la vérité des Écritures que nous serons libérés et pourrons jouir de notre nouvelle vie en Christ.
2. La Parole de Dieu est parfaite
La technologie et les idées humaines ont toujours besoin de révision, de correction ou de mise à jour. Mais la Parole de Dieu est parfaite et ne peut pas être améliorée.
3. La Parole de Dieu est éternelle
Notre foi repose sur la Parole éternelle et immuable de Dieu, une ancre sûre dans un monde temporaire qui évolue.
4. La parole de Dieu est divine
Le psalmiste n’est pas d’abord un amoureux des livres et des écrits, mais quelqu’un qui aime passionnément son grand Dieu. 
Il est attiré non par l’amour des lois et des commandements, mais parce qu’elles sont celles de Dieu. Il est en relation spéciale avec Dieu, il a appris à écouter sa voix au travers des Écritures, car c’est Dieu qui l’enseigne. 
Les Écritures sont toujours le premier moyen que Dieu utilise pour communiquer avec son peuple.
Tirer profit de la Parole de Dieu
On ne peut pas s’empêcher de remarquer l’enthousiasme de l’auteur au sujet de la révélation écrite de Dieu, et cela doit être contagieux.
Nous devrions apprécier la Parole de Dieu comme ce psalmiste !
Il est si humble devant elle. 
Et nous, l’acceptons-nous humblement et avec révérence ou bien la discutons-nous et essayons-nous d’adapter sa claire signification à ce qui nous plaît ou ne nous plaît pas ?
Il s’attend à ce que Dieu lui parle à travers elle.  
Notre attitude au moment d’ouvrir la Parole de Dieu est-elle la même ?
Il cherche à la comprendre et à lui obéir.  
Nous subissons tous dans notre vie différentes pressions sociales, et nous avons tous nos goûts et nos dégoûts… Nous avons besoin d’un cœur sincère et de l’aide de Dieu pour éviter de tirer de mauvaises conclusions des Écritures.
Il passe du temps avec elle. 
Pour l’auteur, la Parole de Dieu n’est pas juste de la nourriture pour des événements spéciaux.
Il prend ses décisions à sa lumière, il s’efforce d’appliquer les principes de la Parole de Dieu à sa vie de tous les jours. 
Laissez-vous la Parole de Dieu répandre sa lumière sur votre sentier ?
Dans quelle mesure influence-t-elle votre processus de décision ?
Fait-elle la différence dans votre vie de famille et dans votre vie professionnelle ?
S’arrêter et réfléchir
L’un des arts perdus de notre société moderne, affairée et orientée vers les résultats, est celui de la contemplation ou de la méditation. 
Nous faisons tant, nous voyons tant — et nous nous arrêtons si peu pour peser la signification de ce que nous vivons. 
Notre culture est celle d’un peuple superficiel. 
Dans l’Écriture, cet homme de Dieu est appelé à réfléchir et considérer, à peser les choses. 

Dans ce psaume, son auteur s’arrête pour réfléchir sur au moins quatre sujets :
  • Il médite la parole de Dieu.
Méditer veut dire tourner et retourner un verset dans nos pensées, en en soulignant les différents mots, tout en nous demandant : « Qu’est-ce que le Seigneur essaie de me dire ? » 
Si nous ne méditons pas les Écritures, nous n’aurons jamais de changement dans notre mode de vie, ni ne développerons de convictions.
  • Il médite sur ses propres voies.
Avez-vous réfléchi à la manière dont vous dépensez actuellement votre temps et votre argent ? 
Avez-vous considéré la manière dont vous influencez l’atmosphère de votre foyer et de votre église? À moins que vous n’en décidiez autrement, votre vie, comme une rivière, s’écoulera dans le sens de la résistance la plus faible.
  • Il médite sur les œuvres de Dieu 
Nous sommes encouragés et enseignés lorsque nous relevons les œuvres de Dieu dans l’Écriture et dans l’histoire.
Prenons-nous la peine de nous arrêter et de réfléchir sur ce que Dieu fait dans nos vies et autour de nous, dans les circonstances normales et exceptionnelles de notre quotidien ?

  • Il médite sur les voies de Dieu.
C’est en réfléchissant sur l’œuvre de Dieu au travers du temps que nous pourrons commencer à appréhender les voies de Dieu, ses itinéraires habituels. 
Nous ne pourrons jamais pleinement comprendre les voies de Dieu, mais nous pouvons y relever des principes.
La séquence correcte
La plupart des processus naturels se déroulent suivant un ordre ou une suite logique. 
Avant de moissonner, il faut semer. Avant d’enseigner, il faut apprendre. 
Nous trouvons aussi des éléments de progression dans ce psaume.
  • Apprendre : Avons-nous le désir de croître dans la connaissance des Écritures ?
  • Obéir et se réjouir : La joie dans la vie chrétienne n’est pas la satisfaction mentale découlant de nombreuses assertions exactes dans notre esprit. Ce n’est pas non plus la satisfaction de savoir que vous avez raison et de prouver aux autres qu’ils ont tort. Non, la joie vient quand nous sentons le plaisir du Seigneur à nous voir vivre les vérités qui ont passé de notre tête dans notre cœur.
  • Enseigner : Ce n’est que lorsque la vérité de Dieu s’est installée avec bonheur dans notre cœur et a été éprouvée par notre obéissance personnelle que nous sommes en mesure de parler de ses préceptes. Ce n’est pas la connaissance qui attire les autres au Seigneur et à sa Parole, mais la connaissance vécue. Oui, les beautés et les grâces de la loi de Dieu ne sont pas réservées à quelques privilégiés. Nous avons la responsabilité de les partager, de les faire connaître autour de nous.
  • Une relation heureuse
Bien que le thème principal du Psaume 119 soit la Parole de Dieu, il ne serait pas correct de dire qu’il a pour sujet la Parole de Dieu. 
Nous avons vu que ce psaume est beaucoup plus riche, en montrant comment Dieu utilise sa Parole pour changer la vie et la destinée du croyant, et comment le croyant utilise la Parole de Dieu pour progresser dans sa vie et connaître son Seigneur. 
Les Écritures sont la clé d’une relation toujours plus étroite avec Dieu. 
Au sein des épreuves et des difficultés, le psalmiste a appris à ressentir la présence de son Seigneur. 
Le Seigneur ne se révèle qu’à ceux qui choisissent de vraiment le rechercher. 
Aimez-vous être avec le Seigneur ? 
Croissez-vous dans son intimité  ? 
Nous sommes des enfants de Dieu, apprenons à jouir de la communion avec notre Père.
« Heureux ceux qui gardent ses préceptes, qui le cherchent de tout leur cœur. »  


 Sophie et Fémi 

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