vendredi 31 mai 2019

Savoir aimer 16 - L'amour persévère



Lorsqu'un enfant nait, le miracle de la vie émeut généralement profondément ses parents et ceux qui les entourent.
L'amour jaillissant de cette nouvelle naissance donne souvent l'énergie nécessaire à la maman pour qu'elle assume son nouveau rôle et il est rarement utile de devoir la persuader d'aimer son enfant, tant l'affection émerveillée la submerge.   
Physiologiquement, Dieu a tout prévu puisqu'après la naissance de son bébé, un cocktail d'hormones appelées hormone de l'amour et hormone maternelle (ocytocine, endorphine et prolactine) submerge la maman au regard, au toucher et à la tétée de son bébé.
Ces hormones la rendent plus calme et lui permettent de s’identifier instinctivement  à son enfant pour le comprendre et pour satisfaire ses besoins.
Le nourrisson et sa mère forment une dyade c’est-à-dire un duo formant une unité complémentaire.

De la même façon, un homme et une femme qui se sentent attirés l'un par l'autre produisent inconsciemment des hormones qui les submergent de bonheur. (Endorphine et ocytocine).
Juste le fait de se regarder ou de se toucher les remplit d'émotions positives telles que l'amour et la joie,  un sentiment d’attachement, de générosité, d’empathie et de confiance,

Mais beaucoup disent que le conte de fée prend fin rapidement, juste après la lune de miel pour les jeunes couples, dès les premières nuits sans sommeil pour les jeunes mamans…

On pourrait dire que Dieu a fait sa part en nous créant avec la capacité à aimer intensément mais que le péché a fait de tels dégâts dans nos cœurs que nous ne sommes plus en mesure de persévérer dans cet amour originel…
C'est ainsi que les rêves idylliques se transforment bien trop souvent en cauchemars !
Alors l'adorable bambin fait figure de monstre hurlant et insatiable, le prince charmant se transforme en crapaud et la princesse en marâtre acariâtre.  

Que s'est-il produit ? Pourquoi la joie et l'enthousiasme ont-ils disparu ? Est-ce inévitable ?

Ces situations ne sont pas sensées être celles que l'on devrait connaitre !
Dieu n'a jamais voulu que l'amour des uns et des autres se refroidisse.

Jésus l'a expliqué dans Matthieu 24.12-13, l'amour de nombreuses personnes se refroidit parce que l'iniquité augmente.

Qu'est-ce que cela signifie ?

Jésus donne ici une image de l'amour qui se rafraichit comme un vent qui devient froid (refroidir = psucho) quand on méprise la loi de Dieu et qu'on la transgresse.

Le remède à ce fléau, c'est de persévérer dans l'obéissance et la foi jusqu'au bout.
Car l'amour n'est pas un choix mais une nécessité vitale.
Persévérer dans l'amour est le seul moyen d'être sauvé.

Mais qu'est-ce que l'amour ?

Depuis plusieurs mois nous avons longuement médité sur l'amour agape que l'apôtre Paul a décrit avec de nombreux détails dans son épitre aux Corinthiens 12 et 13 et que l'apôtre Jean a aussi glorieusement célèbré dans sa première épitre.
Vous l'avez bien compris, cet amour passionné, inconditionnel et sacrificiel ne peut durer s'il n'est pas alimenté par la source de l'amour qu'est Dieu.
C'est seulement parce que Dieu nous a aimés le premier, que nous avons reçu cette forme d'amour supérieur aux autres.
Cet amour qui nous rend capable de tout supporter avec patience et persévérance sans nous irriter, qui nous rend bons, doux et aimables, humbles et  honnêtes ; qui nous satisfait pleinement au point où nous ne sommes ni envieux ni égoïstes. Un amour qui ne compte pas et excuse tout, qui espère contre toute espérance et qui est éternel !

Mais notre soif de cet amour si grand et si puissant est une telle quête, un but si noble que nous pouvons hélas passer à côté d'autres formes de l'amour tout aussi importantes.

Connaissez-vous les autres formes d'amour ?
Pensez-vous qu'ils peuvent être négligés ou qu'ils sont contenus dans l'amour agape ?
Non, ils ne doivent pas être négligés, sous peine de nous déséquilibrer dans notre amour et ils ne sont pas totalement immergés dans l'amour agape ; ils lui sont plutôt complémentaires…

1. D'autres formes d'amour

Dans la comédie musicale "un violon sur le toit", le personnage principal demande à son épouse :
"Est-ce que tu m'aimes ?"
En réponse, elle lui rappelle que depuis 25 ans elle lave son linge, prépare ses repas, nettoie sa maison, lui a donné des enfants, trait les vaches…
Et elle poursuit en disant : "Depuis 25 ans je vis avec lui, je me dispute avec lui, je meurs de faim avec lui ! Depuis 25 ans mon lit est le sien, si ça ce n'est pas de l'amour qu'est-ce que c'est ?"

C'est une bonne question. Qu'est-ce que l'amour ? De quels amours parle cette femme ?

Elle parle de l'amour Agape inconditionnel et sacrificiel, mais elle a oublié Phileo décrivant le lien tendre et affectueux, amical et confiant … Malgré le temps passé aux côtés de son mari et de tous les sacrifices et les peines qu'elle a enduré fidèlement pour lui et avec lui, elle a oublié de lui montré de la tendre affection. Elle a oublié Phileo !

Pourtant l'amour Phileo et ces autres formes Philoteknos ou  philostorgos unissant des parents à leurs enfants, Philandros unissant une femme à son mari, ou Philadelphos unissant des chrétiens entre eux est présent 26 fois dans le nouveau testament.

Ne sommes-nous pas souvent négligents envers cette forme d'amour ?
Ne nous laissons-nous pas tellement  préoccuper par nos devoirs et nos responsabilités conjugales, parentales, professionnelles ou spirituelles que nous en arrivons à négliger l'affection, la tendresse, l'amitié, la complicité au sein de nos relations ?

Nous sommes tellement absorbés à servir les autres que nous négligeons le plaisir d'être à leurs côtés.
Nous sommes tellement concentrés sur les tâches à accomplir que nous oublions les personnes pour qui nous les faisons, nous devenons aveugles à leurs attentes réelles et à leurs états d'âmes.
Nous oublions d'encourager les autres et de leur montrer que nous nous soucions d'eux vraiment, tant nous sommes occupés à nos tâches et à notre travail quotidien.
Ainsi certains en oublient même Dieu alors qu'ils sont pleinement plongés dans leur service pour Lui !

Ce fut le cas de Marthe quand elle s'est plainte à Jésus parce qu'elle se sentait submergée de travail :

Luc 10.40- 42 " Marthe est très occupée par tout ce qu’il faut préparer. Elle vient auprès de Jésus et elle lui dit : Seigneur, ma soeur me laisse seule pour tout préparer, cela ne te fait rien ? Dis–lui donc de m’aider ! Le Seigneur lui répond : « Marthe, Marthe, tu es inquiète et tu as du souci pour beaucoup de choses, mais une seule est nécessaire. Marie a choisi ce qui est vraiment bon, et personne ne lui enlèvera cela."

Comme Marthe, nous ne prenons pas plaisir à servir les autres parce que nous oublions qui nous servons. Au lieu d'aimer Jésus, sa sœur et tous les autres convives, Marthe s'est concentrée sur l'ampleur de sa tâche et sur la fatigue que cela lui procurait.
Son cœur égocentrique avait négligé de mettre en avant l'amour pour ceux qu'elle servait.

Par amour un père, une mère, un époux, une épouse, un disciple de Christ dépasse ses limites et se fait violence avec détermination et abnégation, mais il doit prendre garde de ne pas oublier l'amour Phileo! Ils se lèvent tôt, ils se couchent tard et se démènent pour accomplir leurs tâches pour Dieu ou leur famille (Psaumes 127), mais cet amour sacrificiel Agape ne doit pas les empêcher de concevoir de la tendresse et de l'affection envers ceux qui les entoure, sinon malgré tous leurs efforts, leur amour bien que réel et sincère semblera froid et distant.

Si l'apôtre Paul a détaillé l'amour agape pour décrire l'amour ultime que nous devons déployer au sein de toutes nos relations, il n'en a néanmoins pas oublié l'amour Phileo lorsqu'il recommande aux femmes d'aimer leur mari et leurs enfants dans Tite 2.4, aux disciples d'aimer leurs parents dans Matthieu 10.37,  ou lorsqu'il dit dans Romains 12.10 " Par amour fraternel (philadelphia), soyez pleins d’affection (philostosgos) les uns pour les autres."

 Si nous devons aimer (agape) notre prochain parce qu'il est comme nous-mêmes, cela ne nous dispense pas d'aimer aussi avec affection et tendresse ceux qui nous sont proches d'un amour Phileo.

Notons que la bible mentionne particulièrement le terme Phileo en rapport de l'amour que la femme doit apporter à son mari, alors qu'elle utilise le terme Agape en rapport de l'amour que l'homme doit porter à sa femme.
Cela ne signifie pas que les uns et les autres sont appelés à aimer d'une façon différente.
Si cela est mentionné ainsi, c'est plutôt parce que les femmes sont plus aptes à sacrifier leur vie et à en oublier l'affection, alors que les hommes sont moins enclins à aimer avec abnégation.
Les femmes peuvent servir leur mari et leurs enfants par devoir, sans éprouver de tendresse pour eux.
Seulement la bible leur demande plus qu'une vie d'abnégation remplie de tâches ménagères, elle leur commande d'aimer leur mari et leurs enfants avec tendresse et affection.
Et il n'y a pas de clause suspensive. Il n'est pas écrit : si leur mari est attaché à Dieu ou si il le mérite…
D'autre part le mari doit aimer son épouse comme Christ a aimé l'Eglise, au point de sacrifier sa vie pour elle ! Et il n'y a pas de restriction à ce commandement : c'est un amour inconditionnel !

Honorer l'évangile c'est mettre en pratique ses commandements.
"Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements et ses commandements ne sont pas pénibles." 1 Jean 5.3 
Dieu ne nous demande pas de nous fier aux circonstances et à nos sentiments fluctuants mais à nous appuyer sur sa parole pour obéir à sa volonté.

2. Résistez aux refroidissements
Comme nous l'avons lu tout à l'heure, l'apôtre Paul nous informe que dans les derniers temps, l'amour du plus grand nombre se refroidira à cause du mépris et de la transgression de la parole de Dieu.
Il affirme en même temps que seuls ceux qui persévèreront dans l'amour seront sauvés !
Cet avertissement n'est donc pas anodin!
Pas étonnant, puisque les commandements d'aimer Dieu et notre prochain résument en eux seuls toute la loi et les prophètes.

Alors comment faire pour résister aux vents contraires qui viendraient paralyser notre amour et l'amoindrir au risque de nous faire spirituellement mourir ?

L'un de ces vents froids pourrait être : le ressentiment, les plaintes et l'apitoiement sur soi.
Puisque les fonctions d'époux, de parents et de frères et sœurs en Christ exigent des sacrifices constants, la tentation de céder au ressentiment, de se plaindre et de s'apitoyer sur son sort existe réellement. Mais réagir de cette façon témoignerait de notre égoïsme et éteindrait rapidement l'amour que nous portons à ceux qui nous entourent.
Le mariage, la parentalité et la vie de disciples au sein d'une église locale ne doivent pas devenir un devoir effectué sans plaisir, et encore moins une corvée.
Obnubilée par les sacrifices, nous pouvons oublier d'apprécier les plaisirs quotidiens et perdre notre amour et notre joie.
Mais Dieu nous met face à un choix : considérer avec amertume les difficultés et les obligations liées à nos fonctions et persister dans l'égoïsme, ou rechercher la grâce de Dieu et recevoir son aide pour nous consacrer joyeusement à ceux qui nous entourent.

Un autre de ces vents froids pourrait être la lassitude.
Si nous avons perdu la joie d'être mariés, parents ou disciples de Jésus, nous ne pouvons retrouver force et joie que dans la présence de Dieu.
En lui seul, nous pouvons retrouver l'énergie nécessaire pour accomplir nos fonctions, c'est pourquoi nous devons prendre l'habitude de nous ressourcer en lui quotidiennement.
En cas de lassitude, se retirer plus longtemps pour prier et méditer la bible apporte d'extraordinaires bénéfices.
[En tant que chef de famille, l'époux doit veiller à la spiritualité de son épouse et de ses enfants et les aider à grandir dans les voies de Dieu. Il doit les encourager à vivre en communion avec Dieu et à méditer efficacement la bible. ]

Jésus lui-même nous a laissé un exemple pour que nous prenions ce temps avec Dieu.
Quand la foule se pressait vers lui pour lui soumettre ses besoins, Jésus savait se retirer dans les déserts ou sur le sommet des collines pour prier.

Luc 5.15-16 "Sa renommée se répandait de plus en plus; et de grandes foules s’assemblèrent pour l’entendre et pour être guéries de leurs infirmités ; mais lui, se tenait retiré dans les déserts et priait."

Si comme Jésus, nous sommes souvent assaillis par une foule de demandes, nous devons considérer ce qu'il a fait. Il s'est retiré dans un lieu isolé pour prier.
Si Jésus avait fréquemment besoin de s'isoler pour prier et pour recevoir l'aide et la force de son père, à combien plus fortes raisons nous avons besoin de tels moments !

Un autre de ces vents froids pourrait être la complaisance.
Notre amour Phileo plein de tendresse et d'affection ne doit jamais virer à la complaisance.
C’est-à-dire que nous ne devons jamais faire de compromis et nous détourner de la voie de Dieu pour faire plaisir à ceux qui nous entourent.
Nous ne devons pas capituler devant les caprices de nos époux, de nos enfants ou de nos amis, même s'ils sont insistants.
Notre désir d'être aimés et approuvés ne doit pas nous amener à faire des compromis avec la parole et la volonté de Dieu.

Proverbe 29.25 "La crainte des hommes tend un piège, mais qui se confie en l’Éternel est élevé dans une haute retraite."

Nous ne devons pas nous soucier abusivement de ce que les autres pensent de nous, ni nous sentir coupables si nous refusons d'accéder à leurs folies.
Nous ne devons pas chercher exagérément à obtenir l'approbation des autres ni craindre intensément leur rejet, mais plutôt craindre celui de Dieu.

Conclusion
La tendre affection de l'amour Phileo n'exige pas d'avoir beaucoup d'argent, de grands biens ou d'être un géni créatif.
Elle consiste à accomplir des gestes apparemment anodins, tels que la fidélité dans la prière, les gestes d'affection et les encouragements et elles ont énormément d'importance. (Cf. les langages de l'amour)
Notre premier objectif, le but suprême de l'amour "Phileo" n'est pas de devenir des théologiens brillants ou des chrétiens épanouis dans ce monde, mais des disciples sanctifiés (mis à part pour Dieu) et préparés à marcher sainement sur la voie droite de Dieu.
Vivre l'amour Phileo nous permet de mettre la parole de Dieu en pratique dans une bonne orthodoxie, une orthopraxie et une orthopathie saines.

Jean 13.35  "A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres."

Et même si cet amour tendre et affectueux ne suffit pas à convaincre ceux qui nous entourent parce qu'il faut une intervention du Saint Esprit pour les faire naitre de nouveau, nous devons faire attention à l'incidence de notre témoignage sur leur âme ; car notre amour est néanmoins un instrument de bénédiction entre les mains de Dieu. Veillons donc attentivement à ne pas nous laisser refroidir par les vents frais de ce monde et à demeurer dans l'amour de Dieu jusqu'à la fin.
1 Jean 4.16  "Nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui."

Sophie Lavie - Vendredi 31 mai 2019

Actes 22.6 à16


Actes 22.6 à 16 (PDV) "J’étais en route et j’approchais de Damas. Tout à coup, vers midi, une grande lumière venant du ciel a brillé autour de moi. Je suis tombé par terre et j’ai entendu une voix qui me disait : “Saul, Saul, pourquoi est–ce que tu me fais souffrir ?” J’ai demandé : “Seigneur, qui es–tu ?” La voix m’a répondu : “Je suis Jésus de Nazareth, c’est moi que tu fais souffrir.” Ceux qui étaient avec moi voyaient la lumière, mais ils n’entendaient pas celui qui me parlait. J’ai demandé : “Seigneur, qu’est–ce que je dois faire ?” Le Seigneur m’a répondu : “Relève–toi, va à Damas, et là, on te dira tout ce que tu dois faire.” J’étais devenu aveugle à cause de cette lumière si brillante. Alors ceux qui m’accompagnaient m’ont pris par la main et ils m’ont conduit à Damas. « Là, il y avait un homme appelé Ananias. Il était fidèle à Dieu et à la loi de Moïse. Tous les Juifs qui habitent Damas disaient du bien de lui. Ananias est venu me trouver et il m’a dit : “Saul, mon frère, retrouve la vue !” Et au même moment, j’ai vu Ananias clairement. Il m’a dit aussi : “Le Dieu de nos ancêtres t’a choisi d’avance pour que tu connaisses ce qui lui plaît. Il t’a choisi pour que tu voies Jésus, le Juste, et que tu entendes sa voix. En effet, tu dois être son témoin, devant le monde entier. Tu annonceras ce que tu as vu et entendu. Et maintenant, pourquoi attendre ? Viens, reçois le baptême et le pardon de tes péchés en faisant appel à son nom !”

Ces versets sont le récit de la conversion de l'apôtre Paul.
Dieu a soudainement arrêté Saul dans sa course, l'empêchant par là même de mener ses projets à termes. Projets qui consistaient à arrêter les chrétiens pour les mettre en prison et même pour les faire tuer. Il cheminait vers Damas (dont le nom signifie silence du tisserand de toile à sac), mais avant d'entrer dans la ville, Dieu l'arrêta.
Au temps que Dieu fixe, personne ne peut résister à son appel. Peu importe la dureté du coeur, la détermination à marcher à l'opposé de sa volonté et à faire le mal, quand Dieu veut stopper quelqu'un, rien ne peut l'en empêcher.

Celui qui est prédestiné à être sauvé ne pourra résister à l'appel de Dieu.
Romains 8.29  "Ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères."

Romains 8.30  "Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés."

Éphésiens 1.5  "Il nous a prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté"

La grande lumière qui resplendit représente la gloire divine, elle est si puissante que Saul tombe de son cheval (j'oserais dire de son piédestal) et tombe aussi aveugle.
L'intervention divine est soudaine, puissante et glorieuse.
Les yeux de Saul se ferment sur sa réalité avant de s'ouvrir sur celle de Dieu.
Lui seul entend la voix de Jésus, parce qu'il est le seul concerné par ces paroles.
Dieu est capable d'ouvrir ses oreilles à sa voix et de lui fermer les yeux sur le monde qui l'envirronne.
A terre, humilié, Saul se concentre en lui même et sur la voix qu'il entend.
Dieu veut qu'il entre dans Damas, non comme un inquisiteur redouté, mais comme un pauvre aveugle brisé, plein d'angoisses et dépendant des hommes.
C'est la première phase de sa conversion.

Jésus se révèle à Saul en lui posant une question.
"Saul, Saul, pourquoi est–ce que tu me fais souffrir ?"

Ce n'est pas vraiment un reproche, mais surtout un moyen pour Jésus de prouver à Saul qu'à chaque fois qu'il maltraitait un chrétien, c'est Christ lui-même qu'il frappait.
Zacharie 2.8 "Ainsi parle l’Éternel des armées (...) celui qui vous touche touche la prunelle de son œil."
 

Cette parole révèle que l'Eglise est le corps du Christ.
1 Corinthiens 12.27  "Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part."

Saul l'appelle tout de suite Seigneur, titre donné à Dieu et au Messie, même s'il ne sait pas exactement à qui il a affaire.

Jésus se révèle alors comme Jésus de Nazareth, celui qu'il est en train de persécuter en s'attaquant aux chrétiens. Jésus se révèle comme le nazaréen qui a souffert, tout comme les chrétiens souffraient depuis son ascension.

Sans rechigner, douter ou le questionner davantage sur la réalité de ses paroles, Saul abdique et prouve qu'il reconnait instantanément la Seigneurie de Christ en disant : Que dois-je faire ?

A ce moment précis, il passe du persécuteur au statut de disciple, enrôlé sous le joug de son maître.
Il s'abandonne entre ses mains et se laisse conduire aveuglément jusqu'à Damas.

Saul obéit instantanément aux injonctions du Christ qui lui dit de se lever (le terme grec anistemi signifie aussi : Ressuscite, lève-toi d'entre les morts), d'aller et d'écouter l'instruction qui lui sera donnée.
La conversion n'est pas seulement passive. Si Dieu fait sa part, la nôtre est de lui obéir, de nous lever d'entre les morts, de cheminer à sa suite et d'écouter ses instructions en les mettant en pratique.

Jésus envoie Saul vers Ananias.
Ce qui se passe chez Ananias, pendant ce temps, nous est relaté dans Actes 9.11
"À Damas, il y a un disciple appelé Ananias. Le Seigneur se montre à lui et lui dit : « Ananias ! » Ananias répond : « Oui, Seigneur, me voici ! » Le Seigneur lui dit : « Va tout de suite dans la rue Droite, entre dans la maison de Judas, et demande un certain Saul de Tarse. Il est en train de prier, et voici ce que je lui ai montré : un homme appelé Ananias est entré et il a posé les mains sur sa tête pour qu’il retrouve la vue. »  Ananias répond : « Seigneur, j’ai entendu beaucoup de gens parler de cet homme. Je sais tout le mal qu’il a fait à tes disciples, à Jérusalem. Et les chefs des prêtres lui ont donné le pouvoir d’arrêter ici également tous ceux qui font appel à ton nom. »  Mais le Seigneur dit à Ananias : « Va trouver cet homme. Je l’ai choisi et je vais me servir de lui. Il fera connaître mon nom aux peuples étrangers, à leurs rois et aussi au peuple d’Israël. Je lui montrerai moi–même tout ce qu’il doit souffrir à cause de mon nom. »"




 Ananias est un disciple dévoué, ayant un bon témoignage.
Il a été averti par Dieu d'aller à la rencontre de Saul ; Dieu lui a donné son cahier des charges avec précision ; il sait quoi faire et quoi dire ; il sait aussi à quoi Saul est destiné. Il n'hésite pas à obéir à Dieu et à accomplir tout ce qu'il lui a ordonné de faire. Par la foi, en la parole que Dieu lui a adressé, Ananias traite Saul comme un frère et prie pour lui, revêtu de la puissance d'en haut pour accomplir le miracle que Dieu voulait faire. Saul retrouve la vue physique, mais on peut dire aussi spirituelle !

Saul est prédestiné à connaitre la volonté de Dieu, à voir et à entendre  pour être un témoin de ce qu'il aura vu et entendu.

Ananias baptise Saul - c'est la dernière phase de sa conversion. Le baptême étant un symbole du lavage des péchés.

Lien avec un article de John Piper sur la conversion

Prions pour que Dieu nous transforme de gloire en gloire à son image comme il l'a fait pour Saul.
Prions pour avoir obéissance et discernement comme l'a manifesté Ananias dans cet épisode des Actes.

Autres citations :
"La souffrance est le mégaphone de Dieu pour réveiller un monde endormi." C S Lewis

"Dieu murmure dans nos moments de joie mais il tonne dans nos souffrances"

"Beaucoup de chrétiens ne sont pas morts et crucifiés au monde et ils ne connaissent pas bien Dieu et ses promesses ; ils ne sont donc pas résolus à le suivre pleinement comme ils devraient : c'est pourquoi ils sont désemparés et démoralisés quand les afflictions les atteignent." John Bunyam

Fémi et Sophie


lundi 27 mai 2019

Résistance à l'insuline - conseils



La résistance à l'insuline, ou insulino-résistance, décrit une situation où les cellules deviennent moins sensibles à cette hormone. Lorsque les cellules hépatiques, musculaires et adipeuses deviennent résistantes à l'insuline, il y a moins de glucose qui entre dans ces cellules et celui-ci reste dans le sang augmentant le taux de triglycérides et la charge pondérale.
Le syndrome de résistance à l’insuline, ou syndrome polymétabolique réunit un ensemble de signes cliniques et d’anomalies métaboliques qui sont des facteurs de risque cardiovasculaire. Ce syndrome s’observe avec prédilection chez les sujets sédentaires, en excès pondéral, avec répartition androïde-abdominale, du tissu adipeux. Résultat de la rencontre d’une prédisposition génétique individuelle ou ethnique et du mode de vie et d’alimentation occidentalisées, il représente le tronc commun reliant l’environnement à l’éclosion de pathologies telles que le diabète de type 2, le risque coronarien et une stéatose du foie.

Dans ce cas il est fortement conseillé de ne pas dépasser une charge glycémique* de 50 par jour et de ne pas consommer de sucre à partir de 17h.
Il est aussi conseillé de pratiquer une à deux heures de sport par semaine et de la marche 30 minutes par jour minimum.
*Charge Glycémique = ( Indice glucidique x Nombre de glucides d'une portion de 100 ) ÷100
Une charge glycémique inférieure ou égale à 10 est considérée comme basse.
Comprise entre 10 et 19 elle est dite modérée.
Supérieure ou égale à 20, la CG est élevée.


CG pour 100 g = 0 :
Viandes, Poissons, Œufs, beurres, crème de coco et huiles.
Il est conseillé de manger de la viande deux fois par semaine, du poisson trois fois par semaine et des œufs deux fois par semaine.
Concombre 0,2 Courgette 0,4 Radis 0,5 Tofu = 0,3 Poudre d'amandes 0,3 Agar agar 0,7 
Bicarbonate 0

CG pour 100g = 1 :
Amandes, asperges, aubergines, oignons, haricots verts, salades vertes, choux, champignons, tomates, artichauts, brocolis, blettes, endives, épinards, fraises, framboises, poireaux, lait de chèvre, lait d'amandes, crème de soja, amandes, graines de courge, son d'avoine, noix de pécan…
*Attention, même si les produits laitiers se vantent d’un IG/CG bas, leur Index Insulinique (II) est des plus haut, modérez-les !

CG pour 100g  = 2 :
Abricots frais, pamplemousses, prunes, carottes crues, navets, lait d'avoine, noix, noisettes, pistaches, flocons d'avoine, purée de noisettes ou d'amandes…

CG  pour 100 g = 3 :
Ail, soja, mandarine, mûres, myrtilles, nectarine, orange, jus de tomates, lait de coco, purée de sésame (tahin), cacao en poudre

CG pour 100 g = 4 :
Lentilles vertes, pommes, poires, figues fraiches, haricots rouges, oranges pressées, petits pois, melon, pêche

CG pour 100 g = 5 :
Pois cassés, haricots blancs, vermicelle chinois, pastèque, potiron, potimarron, butternut, carottes cuites, avocat.

CG pour 100 g = 6 :
 Kiwi, pain de seigle complet, levure chimique, quinoa, fèves cuites.

CG pour 100 g = 7 :
Jus de pommes naturel, letchis, pâtes complètes, chocolat noir à 70%, pois chiches.

CG pour 100g = 9 :
Pommes de terre vapeur, jus de carottes, jus de pamplemousse, mangue, kaki, boulgour 

CG pour 100g = 10
20 grains de raisin frais, 2 tranches d'ananas, patate douce

CG pour 100g = 12
Riz complet, Riz basmati, levure du boulanger

CG pour 100g = 13
Banane

CG pour 100g = 14
Purée de pommes de terre

CG pour 100g = 15
Sorbet aux fruits

Petit épeautre CG pour 100g = 24 chicorée et chocolat au lait CG pour 100g =24

Farine de châtaignes CG pour 100g = 42 Farine de riz  CG pour 100g = 55 Farine de pois chiche CG pour 100g = 16 Farine de lentilles 18 Farine de lupin CG pour 100g = 1,4

Le sucre blanc ou roux, le miel, le pain blanc, les pâtisseries, les pâtes blanches, le riz blanc, les frittes, les biscuits, les fruits secs (dattes, raisins, figues…), les friandises, la confiture sont à proscrire.

Pour diminuer les taux de LDL-cholestérol et de triglycérides Physiomance gluco 3 est intéressant en accompagnement nutritionnel.

Exemple de petit déjeuner à CG bas
Thé vert ou café nature sans sucre
60 à 100 g de pain 100 % seigle ou épeautre complet ou 3 à 6 crackers au seigle
15 g de beurre fermier
1 œuf coque ou 50 g de jambon ou 50 g viande des Grisons ou 50 g blanc de poulet ou une part de fromage de chèvre ou de brebis (50g ) ou 100 g de faisselle (chèvre ou brebis)
1 compote de fruits sans sucre ajouté ou 1 fruit cru de saison peu sucré (pamplemousse, kiwi, pomme)

Un basique prêt en 10 minutes :  la pâte à tarte
100 g de farine d’épeautre complète T130, 50 g de poudre d’amandes, 7,5 cl d’huile d’olive, 7,5 cl d’eau tiède et 1 c à c de fleur de sel.
Dans un saladier, mélangez les poudres et salez. Faites un puits et versez les liquides. Mélangez jusqu’à former une belle boule de pâte.
Recouvrez le fond d’un moule à tarte d’une feuille de papier sulfurisé et graissez les bords. Abaissez la pâte et déposez-la délicatement dans le moule. Repliez les bords. Piquez le fond de la pâte afin d’éviter qu’elle gonfle à la cuisson.
Cuisez la pâte à blanc 25 à 30 minutes à 180°C.


Ella Hagège

Lily Bellule et Hippo-Tamtam

  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...