dimanche 26 mai 2019

Atelier "Des parents à contre courant" - Plan d'Aups 2019

Samedi 25 mai 2019 à Plan d'Aups - Weekend famille

Atelier "Parents à contre courant"  

"J'ai choisi cet atelier parce que je ne sais pas si je fais bien, si je suis trop sévère ou trop laxiste dans l'éducation que je donne à B et S." FB

J'ai choisi cet atelier parceque mes fils sont ce que j'ai de plus important dans ma vie, mais parfois je me demande si c'est eux ou moi qui a un problème." ZS

"J'ai choisi cet atelier parce que je me demande si à vouloir trop en faire, je n'en fais pas trop. Et je sais que Dieu sait mieux gérer les choses que moi." LP

"J'ai choisi cet atelier parce que je veux élever mon fils dans les voies de Dieu et être la maman que Dieu veut que je sois. Connaitre Dieu me donne une nouvelle vision de la parentalité." MA

"J'ai choisi cet atelier parce que pour moi la famille c'est la base de tout, c'est de là que part la stabilité de notre vie. Je veux être une maman à contre courant et je sais que Dieu me lance ce défi même s'il n'est pas toujours facile à relever." MP

J'ai choisi cet atelier parce que je veux toujours faire des progrès en tant que maman." ND

"J'ai choisi cet atelier parce que j'ai la parentalité à coeur et je recherche des clés pour naviguer à contre courant." YR

"J'ai choisi cet atelier parce que je pense que la famille c'est la base, le point de départ de tous les autres domaines de notre vie." AP

"J'ai choisi cet atelier parce que la famille c'est ce qui m'intéresse le plus dans la vie." JF

"J'ai choisi cet atelier parce que j'aime ce qui est à contre courant et je veux prendre mes responsabilités de père." DF

"J'ai choisi cet atelier parce que la famille c'est très important et parce que je veux prendre mes responsabilités de père et guider mon fils dans le bon chemin." TD

"J'ai choisi cet atelier parce que c'est ma femme qui l'animait." XL
 

Les participants se sont mis en binômes pour réfléchir aux versets 3 à 5 du Psaumes 127 pendant 30 minutes. Le principe était de leur faire découvrir (ou redécouvrir) une méthode de méditation de la bible et de leur donner des outils pour explorer des versets bibliques.
Lien pour le Psaumes 127 et sa méditation. Nous n'avons pas eu le temps de voir cette méditation, car les six binômes nous ont partagé leurs réflexions personnelles sur les versets 3 à 5.
Réflexions notées sur paperboard pour partager ensuite avec les membres des autres ateliers (Chercher la volonté de Dieu - La vision de Dieu sur le travail).


Dans un deuxième temps les binômes ont réfléchi sur différents articles et ont partagé au groupe leurs pensées sur ce qu'ils avaient lu.
Nous avons noté leurs réflexions sur paperboard pour les partager avec les membres des autres ateliers.

Atelier Famille – Des parents à la hauteur
Beaucoup se demandent s'ils sont à la hauteur des tâches que Dieu leur confie...
Une maman est-elle à la hauteur quand son enfant est diagnostiqué dyspraxique ?
Un papa est-il à la hauteur quand il apprend que son poste est supprimé ?
Une monitrice est-elle à la hauteur des enfants qu'on lui confie ?
Un jeune marié est-il à la hauteur des nouvelles responsabilités qui lui incombent ?
Un pasteur est-il à la hauteur pour gérer son église ?

Définitivement NON, nous ne sommes jamais à la hauteur !
Et il ne s'agit pas de l'être !

Ce qui importe c'est de savoir que Dieu l'est... D'y croire et d'en faire l'expérience.
Dieu est à la hauteur de toutes les situations périlleuses, nouvelles, délicates, difficiles... auxquelles on doit faire face.
Dieu est à la hauteur face à tous nos imprévus, à toutes nos faiblesses et à toutes nos lacunes.
Dieu est à la hauteur parce qu'il est au-dessus de toutes choses, voilà ce qui importe !

Nous ne sommes pas à la hauteur, mais Dieu est à la hauteur, alors si nous sommes avec lui et lui avec nous, nous sommes malgré tout à la hauteur!!!

Philippiens 4:13  "Je puis tout par celui qui me fortifie."
Non grâce à mes forces et à mes capacités mais grâce à lui.

Jésus l'a dit dans Jean 15:5  "Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire."

 Tony et Karalee Reinke ont écrit que cinq pains et deux poissons ont nourri une foule de milliers de personnes affamées, qu'un jeune berger a terrassé un géant féroce, qu'un roi adultère et meurtrier est devenu un homme selon le coeur de Dieu, qu'une prostituée est entrée dans la généalogie du Christ, qu'un homme enterré depuis plusieurs jours est sorti de son tombeau vivant, qu'une femme malade depuis des année a été guérie juste en touchant sa tunique, que le vent et la mer se sont calmés à sa voix, que la mort a été vaincue et que la malédiction a été ôtée à jamais, grâce à Lui !

 Nous sommes à la hauteur, parce que nous avons été choisis, adoptés, honorés, pardonnés, rachetés...
par la foi en Dieu et grâce à Christ, nous sommes ressuscités, nous sommes victorieux et remplis de la vie de résurrection.
Par sa toute suffisance, nous pouvons encore vivre aujourd'hui et relever les défis qu'il nous lance, sans paniquer ni nous mettre la pression.
Nous ne serons jamais à la hauteur, mais nous sommes remplis de celui qui le sera toujours, de celui qui veut se glorifier dans nos faiblesses et nous bénir au sein de nos détresses.

Je suis née dans une génération de filles libérées qui rêvaient de faire carrière et de profiter de la vie, plutôt que de se marier et avoir des enfants.
Alors qu'elles couraient après les garçons, les concerts et les boites de nuit, l'esprit enfumé par toutes sortes de substances addictives, je rêvais déjà d'un foyer paisible, d'un mari à aimer et d'un bébé à dorloter… il faut dire que j'étais ce genre de petite fille qui aimait materner son poupon avec toutes sortes d'accessoires de nurserie, et cette adolescente toujours prête à faire du babysitting.

Mais, à cette époque, désirer être une mère au foyer était déjà considéré comme une tare, ou au mieux comme un signe de fainéantise, voire un manque d'ambition…
Élever des enfants devait irrémédiablement passer après les études, les loisirs, les voyages, le confort matériel, l'ambition professionnelle… bref, c'était envisagé comme une corvée inintéressante, épuisante et abrutissante. Il y avait tellement mieux à faire ailleurs ! Il y avait tellement de gens à rencontrer et d'univers à découvrir, que rester au foyer pour éduquer des enfants paraissait la dernière chose à faire. Ces petites créatures pleurnichardes et sales ne faisaient pas le poids, même si elles affichaient une jolie frimousse et que l'horloge biologique de ces dames sonnait l'heure fatidique…

Résultat :  J'ai marché à contre courant de ma génération "anti-famille" et je me suis mariée à 20 ans pour devenir  maman au foyer à 21 ans,  alors que la plupart de mes amies ont eu une vie sentimentale et familiale chaotique et décevante, peu d'enfants et sur le tard... des enfants sans foi ni loi, errant de foyers en foyers, de nourrices en nourrices... des enfants désillusionnés par la vie, méfiants, apeurés, et paralysés dans un monde courant à sa perte...

Certes, la maternité n'est pas un passe-temps et nous ne devons pas désirer un bébé comme on désire un jeune chiot, parce que c'est mignon ! 
Si nous faisons un enfant, ce n'est pas pour nous en occuper négligemment à nos heures perdues et nous en débarrasser la plupart du temps à grands renforts de nounous, de crèches, de centres de loisirs et autres colonies de vacances… La maternité est un appel divin et les mamans chrétiennes doivent porter leur progéniture dans une société qui leur est hostile, au cœur d'une civilisation matérialiste où les enfants sont encore sacrifiés à des idoles (comme Mammon, Dieu de l'argent).
Mes propos sont-ils trop forts ?
Pourtant l'enfant ne passe-t-il pas trop souvent après les vacances et les loisirs : l'écran plat, l'i-phone, internet et tout le confort moderne vanté par les magasines et les émissions de télé, après les repas entre amis, les séances de sport et de détente au spa ?
Estimons-nous la valeur des enfants comme le monde le fait ou comme Dieu le veut ?
Sommes-nous en train de marcher à contre-courant de la culture ambiante ou nous baignons-nous allègrement dedans, sans aucune mauvaise conscience ?
Sommes-nous prêtes à donner notre vie pour nos enfants ou voulons-nous la garder ?
Sommes-nous prêtes à renoncer à nos rêves et à notre soi-disant liberté ou sacrifierons-nous l'essentiel aux dépends de nos ambitions égoïstes ?
Pouvons-nous mourir à ce monde et à nous-mêmes, pouvons-nous laisser derrière nous nos idéaux (qui ne sont que des idoles) et adopter le point de vue de Dieu qui aime les enfants et qui veut que nous les aimions sans compter ? (et il n'est pas ici question d'en faire des enfants rois)
Vos enfants sont-ils plus importants que vous-mêmes ? Arrêtez de vous accrocher à votre confort et cramponnez-vous à la croix ! Vous verrez qu'il y a d'abondantes joies de l'autre côté de la mort à soi...


Atelier Famille – Un champ parmi les champs
Etes-vous idéaliste et toujours insatisfait ? Normal, le cœur de l'homme n'a pas été créé pour vivre sur une terre délabrée, corrompue par le péché... il a été créé pour un Eden magnifique et pur qui pouvait pleinement le combler. Depuis la chute d'Adam, il erre sur cette terre, il erre dans ses rêves et ses pensées à la recherche d'un paradis perdu qui ressemble à un mirage après lequel il court sans jamais pouvoir le saisir.
Ainsi, certains chrétiens portent encore ces stigmates de la chute et courent après des rêves plutôt que d'être contents de l'état dans lequel ils se trouvent ici et maintenant...
Les collégiens rêvent d'être déjà diplômés, les lycéens rêvent de conduire leur première voiture, les jeunes célibataires rêvent de se marier, et une fois que l'adulte a tout ça il repense avec nostalgie à son enfance insouciante... Nous ne sommes jamais satisfaits parce que nous idéalisons toutes formes de réalités et que cette réalité n'est jamais conforme à nos rêves.
A contre courant des coachs de développement personnel et de certaines formes de christianisme qui s'en sont imprégnées, j'oserais vous dire : Vivez dans l'ici et le maintenant pour ne pas passer à côté de votre vie !
Comme le dit si bien Karalee Reinke "Tout le monde veut changer de planète, mais personne ne veut aider maman à faire la vaisselle!"
C'est vrai que lorsque vous êtes mère au foyer, personne ne vous soutient par ses prières, personne ne vous demande une lettre de nouvelle mensuelle, personne n'est ébahi par vos sacrifices et ne cherche à vous soulager dans vos tâches, puissent-elles être épuisantes et hyper contraignantes ! Papa qui vous levez à cinq heures chaque matin pour entrer dans la routine quotidienne d'un travail harassant ou stressant, et qui supportez les sarcasmes d'un chef intransigeant, personne ne prie et ne s'inquiète pour vous alors qu'une église entière prierait pour un missionnaire à l'autre bout de la planète. Il est alors facile de vous décourager, en pensant que ce que vous faites ne compte pas pour grand chose.
Il est facile de se perdre dans le méandre des chaussettes dépareillées, des boutons à recoudre et des nausées du petit matin... Il est facile de confondre ses actes avec sa valeur et de se croire inutile.
C'est pourquoi, il est temps de changer de vision, de replacer les priorités là où elles doivent être et cesser de rêver orgueilleusement à toucher les étoiles alors que notre rôle est ici dans notre foyer, dans notre usine ou à notre bureau, bref à l'endroit où Dieu nous a placés.
Comme l'a dit Jim Elliot : "Il est fou celui qui renonce à ce qu'il ne peut garder pour obtenir ce qu'il ne peut pas perdre."
Votre rôle d'époux et de parents est de sacrifier vos rêves et vos idéaux pour obtenir ce que vous ne pourrez jamais perdre : les âmes éternelles de vos enfants et de vos proches, c'est ça votre champ missionnaire ! Donner votre vie pour l'évangile c'est peut être renoncer à la carrière dont vous rêviez, c'est peut être refuser un travail intéressant qui vous éloignerait des vôtres, c'est sacrifier des grasses matinées, des loisirs, de l'argent ou votre corps pour votre foyer. En tant que parents, en tant qu'époux, en tant qu'employés ou en tant que fidèles dans votre église, croyez que votre place est stratégique et aussi importante que celle d'un missionnaire au bout du monde !   Pourquoi serait-ce moins important d'essuyer un petit nez pour la cinquantième fois ici plutôt qu'ailleurs ? Pourquoi serait-ce plus gratifiant d'éplucher des kilos de pommes de terre dans votre cuisine plutôt que du manioc dans le réfectoire d'un orphelinat ? Pourquoi une nuit blanche à cause de votre enfant malade aurait moins d'importance qu'une autre nuit passée à soigner un enfant au bout du monde dans un hôpital ? Pourquoi sacrifier vos weekends pour votre église aurait moins d'impact que de les sacrifier sur un autre continent ? Nous ne changerons jamais le monde là-bas, si nous ne sommes pas capables de le changer ici. Nous ne pouvons pas dire que nous aimerons ceux que nous ne connaissons pas si nous ne sommes pas capables de supporter ceux qui nous sont proches et que Dieu nous a donnés.



Atelier famille – Amnésie parentale

L'évangile ne se limite pas non plus à des moments paisibles mis à part dans notre lieu secret et à des périodes de profondes réflexions.
Il s'applique aussi quand tout est sans dessus dessous dans la maison et que nos nerfs sont mis à dure épreuve.
Oui Dieu est présent dans ces moments autant que dans ceux de nos douces communions.
L'école de Dieu est en alternance, il nous apprend, il nous conduit et il nous forme à chaque instant.
Il veut que nous mettions en pratique ses enseignements à chaque instant de notre vie et surtout quand nous serions tentés de céder aux pulsions de notre chair irrégénérée !
Oui, comme l'a si bien dit Gloria Fürman, l'amnésie parentale ne décrit pas seulement les moments où nous entrons dans une pièce sans savoir ce que nous sommes venus y faire ! L'amnésie parentale, c'est quand nous oublions demain et l'éternité.
C'est quand nous oublions que nos enfants ne resteront pas toujours des bébés mais qu'ils grandiront et deviendront des adultes...
Et c'est quand nous oublions que nos enfants sont des êtres créés à l'image de Dieu et qu'ils ont une âme éternelle.
Lorsque la banalité du quotidien nous obstrue la perspective éternelle, nous finissons par oublier Dieu et par oublier qui nous sommes et qui sont nos enfants.
Quand nous ne parvenons plus à faire face à aujourd'hui et que notre quotidien semble une continuelle vie d'urgences, nous oublions nos lendemains et de surcroit notre éternité...
Nous avons alors besoin de recul pour retrouver une perspective divine et éternelle !

Si nous ne permettons pas à la parole de Dieu de renouveler nos pensées, l'amnésie parentale risque de nous envelopper pendant longtemps comme une brume occultant la lumière divine et nous clouant au sol dans un profond découragement !
Notre mission en tant que parents ne se résume pas à des tâches matérielles mais à nous souvenir de l'éternité, à regarder au-delà des circonstances, au-delà d'aujourd'hui, au delà de nos tentations de considérer nos enfants ou nos maris (ou femmes) comme des obstacles à notre volonté.
Non voyons nos enfants et nos époux comme des cadeaux de Dieu, utiles entre Ses mains pour nous façonner à Son image et selon Sa volonté !
En vue de l'éternité, saisissons les occasions quotidiennes pour aider ceux qui nous entourent à lever les yeux vers Dieu pour l'admirer, l'adorer et refléter joyeusement son image.
Parfois Dieu utilisera nos enfants pour nous rappeler des perspectives éternelles que nous avons oubliées...


Atelier famille – Les rôles de père et de mère

Le rôle désigne des comportements, des actes ou des attitudes conscientes, volontaires, concrètes, interchangeables et relatifs comme les tâches ménagères ou de pourvoyeurs.
La fonction est à l’inverse des rôles car celle-ci est inconsciente, psychologique (non volontaire), unique, spécifique et absolue (identité sexuée).
Aucune mère, malgré sa bonne volonté, ne peut remplir la fonction paternelle, elle ne peut remplir que sa fonction maternelle.
Au tout début, le nouveau-né est dans une situation de dépendance absolue vis-à-vis de l’entourage.
La mère y  répond par la préoccupation maternelle primaire, c’est-à-dire une capacité à s’identifier à l’enfant pour le comprendre. Au cours de cette période, elle est littéralement en résonance avec les besoins du bébé. Elle éprouve une irrépressible nécessité de les satisfaire. La détresse de son enfant lui est intolérable. Le nourrisson et sa mère forment une dyade, une réunion de deux principes qui se complètent. C’est ce que certaines personnes appellent l’instinct maternel, cette capacité à être en résonance totale avec les besoins du bébé et y répondre instantanément parfois même juste avant qu’il ne soit exprimé.  Ceci est vrai dans le cas de l’allaitement où les mères peuvent parfois sentir la montée de lait, se réveiller juste avant que le bébé ne se réveille. La fonction maternelle est d’abord une fonction de matrice, de source nourricière, d’enveloppe, de réceptacle de vie, de rétention. La mère représente l’abri, la sécurité, la protection, la chaleur, l’affection, la fusion, la compréhension La mère représente l’amour.
Il y a trois fonctions maternelles indispensables au bon développement de l’enfant :
·         La présentation de l’objet : c’est le fait d’être présente, la mère est là tout le temps pour l’enfant
·         Le fait de tenir, de contenir : c’est le fait de donner des repères simples et stables, c’est aider l’enfant à comprendre ce qu’il ressent (faim, soif, besoin d’être changé)
·         La manipulation physique du bébé : les soins lui permettent de prendre conscience qu’il a un limite corporelle, une tête, un tronc avec un ventre, des bras, des jambes…

La transition vers le rôle du père est simple schématiquement, elle réconforte, lui stimule.
Il est intéressant de noter que la naissance de la fonction maternelle est d’ordre biologique (la grossesse) alors que celle du père est un processus symbolique lié à l’environnement. En effet, il y a des hommes pour qui être père est très abstrait, ils vivent la grossesse de loin sans comprendre trop ce qui se passe même si le mental est là et l’entourage pour lui dire « c’est chouette tu vas être papa ! » ils ne comprennent pas trop ce qui arrive.
La fonction du père en est une de séparation, d’expulsion du sein maternel, de distinction, de différenciation. Le père doit éduquer ses enfants dans le sens étymologique du mot "educare": faire sortir, tirer dehors, conduire au-dehors avec soin. J’appuie particulièrement sur le "conduire au-dehors avec soin" car cette notion de soin est importante pour la suite de ce qu’est la fonction paternelle. En effet, la fonction du père est de séparer l’enfant de la mère.  Il doit s’interposer entre la mère et l’enfant pour permettre à l’enfant de développer son identité en dehors de la symbiose maternelle et rappeler à la mère qu’elle est aussi une femme, une amante, un être de plaisir, non seulement un être de devoir généreux. Si la mère représente l’amour fusionnel, le père représente les limites, les frontières, la séparation psychologique et ceci doit être fait avec grand soin et douceur !

5 fonctions paternelles :

·         La protection : protéger les siens et donc pour ce faire être présent physiquement et psychologiquement
·         L’éducation : Le père doit faciliter à ses enfants l’apprentissage du contrôle de soi
·         L’initiation : initier l’enfant aux règles de la société pour vivre avec les autres
·         La séparation : séparer la mère de l’enfant et l’enfant de la mère pour que l’un et l’autre puisse s’épanouir ; la mère en tant que femme et l’enfant en tant qu’adulte
·         La filiation : pour que l’enfant sache qui est son père et qu’il puisse s’inscrire dans une lignée.

On comprendra à la lecture de cet article que la fonction paternelle a été bien bousculé ces dernières années.  Les mères ont pris une partie de ces fonctions par les rôles qu’elles ont joué, peut être parce que les hommes des générations précédentes avaient oublié que leur fonction doit être réalisée avec soin et non autoritarisme.

D'après Donald Winnicott et Marie-Christine Eustache


Sophie Lavie

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