mardi 25 mai 2021

Le Saint Esprit comme un vent

 
 
La semaine dernière, nous avons vu que le Saint Esprit était une personne de la trinité divine. Le Saint Esprit est puissant mais il n'est pas une puissance ; il est une personne divine, spirituelle, éternelle, pure, omnisciente, omniprésente...

Quand le Saint Esprit est descendu sur Jésus, après son baptême d'eau, Dieu a dit : "Voici mon Fils bien-aimé, celui qui fait toute ma joie." Et Dieu a choisi de rendre le Saint Esprit visible sous la forme d'un animal symbole de spiritualité et d'amour pour exprimer sa joie et son affection envers son Fils. Ainsi le Saint Esprit est apparu sous la forme d'une colombe. Mais ce n'est pas pour ça que le Saint Esprit est une colombe !

Dans d'autres versets de la bible, le Saint Esprit apparait sous la forme d'un vent ou d'un souffle. (Ruwach en hébreu), mais ce n'est pas pour cela que le Saint Esprit est un vent.

Si on dit que tu es doux comme un agneau, rusé comme un renard ou blanc comme la neige, cela ne signifie pas que tu es un agneau, un renard ou de la neige ; c'est juste une comparaison, un symbole...

Jeu :

Le symbole de l'amour c'est :

  • une étoile
  • un cœur
  • un cercle
Le symbole de la paix c'est :
  • une colombe
  • une feuille d'arbre
  • un triangle
Le symbole des chrétiens c'est :
  • une colombe
  • une étoile
  • une croix

Jésus avait promis à ses disciples que le Saint Esprit viendrait, lorsqu'il serait reparti auprès de Dieu. Il n'a pas laissé ses disciples tout seuls, sans aide. 
Il a promis que le Saint Esprit que le Père enverra de sa part, les enseignera et les aidera à comprendre sa volonté. Il a dit que le Saint Esprit allait leur remettre en mémoire tout ce qu'il leur avait déjà dit.


Après sa résurrection et avant son ascension, "Jésus souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint Esprit."Jean 20.22

Comme Dieu avait soufflé dans les narines d'Adam pour lui donner vie (dans le livre de la Genèse), Jésus souffla sur ses disciples pour leur donner le Saint Esprit et donc une vie nouvelle. Ce souffle était le symbole d'une nouvelle naissance. 

Quand les chrétiens reçoivent le Saint Esprit, ils naissent de nouveau. Le Saint Esprit vient habiter en eux. Leur corps devient comme une maison où habite le Saint Esprit.

1 Corinthiens 3.16  "Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?"

Puis le jour de la Pentecôte, le Saint Esprit vint encore sous la forme d'un vent : "Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis." Actes 2.2.

  

Sur l'ordre de Jésus, les disciples s'étaient réunis dans une maison, tous ensemble, et ils attendaient le Saint Esprit promis. Et tout à coup, un vent fort comme une tempête entra dans la maison en faisant beaucoup de bruit. Et ce vent remplit la maison. Et juste après, les disciples se sont mis à parler dans de nouvelles langues.  Ils avaient déjà reçu l’Esprit le dimanche de la résurrection de Jésus, mais à la Pentecôte, ils furent remplis de cet Esprit ; ils reçurent les dons du Saint-Esprit et furent revêtus de sa puissance.

Quand on reçoit le Saint Esprit, on nait de nouveau.

Quand on est rempli du Saint Esprit, on reçoit sa puissance et ses dons (cadeaux) : ces cadeaux sont le parler en langues, l'interprétation de ces langues, la prophétie, la foi, la guérison, les miracles, le discernement des esprits, les paroles de sagesse et les paroles de connaissance.

Pour aller prêcher la Parole de Dieu et annoncer la Bonne nouvelle partout, les disciples avaient besoin de cette puissance et des dons miraculeux pour les aider. Cette puissance, s'est manifestée sous la forme d'un vent impétueux pour montrer sa force.

Dans l'évangile de Jean, Jésus a aussi dit : "Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit." Jean 3.8

Comment vois-tu qu'il y a du vent dehors ?

Sais-tu d'où vient le vent et où il va ?

Jésus a encore comparé le Saint Esprit au vent parce que comme le vent, personne ne peut savoir (à part Dieu et Jésus) où va nous mener le Saint Esprit et ce qu'il va faire. Le Saint Esprit agit comme Dieu veut et non comme nous nous voulons. Mais tous ceux qui sont nés de l’Esprit, entendent la voix de l’Esprit et ils doivent lui obéir, se laisser conduire par lui. 

Cette voix est comme un murmure doux et léger, alors nous devons être bien attentifs pour l'entendre... Plus nous serons attentifs et l'entendrons plus notre oreille sera capable de l'entendre !

Veux-tu connaître ce souffle de vie ? Ce souffle puissant et impétueux comme un fort mistral ? Ce murmure doux et léger comme une petite bise ? 

Prie le Seigneur pour le recevoir et attends-toi à lui avec confiance !

 
Réunion des Aiglons du 30 mai 2021 

vendredi 21 mai 2021

Jean 1.1 à 14

 

1 Aux origines, avant que rien n’existe, le Fils, expression de Dieu, était là. Il était face à face avec Dieu, étant lui- même Dieu.
2  De toute éternité donc, il était là, face à face avec Dieu.
3  Tout ce qui existe a été créé par lui; absolument rien n’a pris naissance sans lui.
4  La vie résidait en lui. Cette vie est la lumière de tout le genre humain.
5 La lumière rayonne vers les ténèbres, mais les ténèbres ne l’ont pas acceptée.
6  Un homme parut, envoyé par Dieu; il s’appelait Jean (Baptiste).
7  Il est venu pour être un témoin, pour dire la vérité au sujet de la lumière, afin d’amener tous les hommes à la foi.
8  Il n’était pas lui-même la lumière, il avait seulement pour mission de rendre témoignage à la lumière.
9  C’est le Christ qui était la lumière véritable venant dans ce monde, celle qui éclaire tout être humain.
10  En fait, il était déjà dans le monde, puisque le monde à été créé par lui, et pourtant, le monde ne l’a pas reconnu.
11  Il est venu chez lui, et les siens ont refusé de l’accueillir.
12  Quelques-uns, cependant, l’ont accueilli, ils ont cru en lui, ils ont placé leur confiance dans ce qu’il était; à tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu.
13  Peu importe leur race et leur sang, puisque ce n’est pas par une naissance naturelle qu’ils le sont devenus, sous l’impulsion d’un désir instinctif ou par une initiative d’homme: c’est Dieu lui-même qui les a fait naître.
14  Le Fils, expression de Dieu, s’est incarné, il est devenu homme et a vécu parmi nous. Oui, nous avons contemplé sa splendeur glorieuse, une splendeur que seul le Fils unique envoyé par son Père pouvait posséder. Tout en lui n’était que grâce et vérité.

 

Ce qui nous a interpellées dans ce passage c'est la quantité de fois où on trouve le verbe être ; cela nous a rappelé combien de fois dans l'ancien testament Dieu s'est présenté comme le "Je suis". Cela nous a montré l'osmose entre le Père et le fils au sein de la création, mais aussi au sein de la Trinité. Rien n'a échappé à Christ lors de la création et rien ne lui échappe encore aujourd'hui...

 Verset 1

Les quatorze premiers versets sont une introduction à l'évangile de Jean, dans le but de laisser de côté toute controverse sur la nature divine de Jésus. Jean fait un bref rappel dans les trois premiers versets, de ce qui est rapporté dans la Genèse, et il affirme que celui qui s’est ensuite manifesté comme le Christ existait avant que la création commence, qu’il était présent avec Dieu, qu’il était divin,  qu’il était la Parole et que toutes choses ont été faites par lui, ou à travers lui. Le premier chapitre de la Genèse nous aide à comprendre le sens de ce passage. Dieu démontre en effet sa puissance créative à travers la Parole, et à travers la même parole il manifeste sa volonté. Dieu a créé, et il parle aux hommes au travers de sa Parole. Comme nous exprimons nos pensées par des mots, de la même manière Dieu révèle sa volonté par sa Parole, et quand la Parole est faite chair, pour enseigner les hommes, nous la reconnaissons en Jésus-Christ.

Verset 2

Jean répète dans ce verset ce qu’il a dit de la préexistence éternelle de la Parole et de son rapport avec Dieu, pour préparer ce qu’il va exposer au sujet du rôle de la Parole dans la création du monde.

Verset 3

Dans le grec, il est plutôt écrit : "toutes choses sont devenues (ginomai) par elle et pas une des choses qui sont là n’est devenue sans elle".  Le verbe devenir trois fois répété, en grec, forme un contraste avec les "était" de Jean 1.1-2. En déclarant que toutes choses ont été créées par la Parole, il importait à l’apôtre d’exclure toute exception. Il fait ici allusion aux premiers mots de la Genèse. Mais nous retrouvons ces principes dans les épitres. 

Colossiens 1.16 "En lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui."

Hébreux 1.2 "Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde..."

Psaumes 33.6 "Les cieux ont été faits par la parole de l’Eternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche."

Si les apôtres appliquent les mêmes termes tantôt au Père, tantôt au Fils, c’est que le Fils n’agit que dans une parfaite communion de volonté et d’amour avec le Père.

Verset 4

Jésus est Logos (Parole) et Zoé (Vie). Dans le texte original, le mot vie est sans article. L’absence de l’article montre qu’il s’agit de la vie au sens le plus indéterminé : toute vie était dans la Parole et en découlait comme de sa source. Cf. Jean 5.26 et 1Jean 5.11 
Mais la vie, dont la Parole est la source, devient lumière pour les créatures intelligentes et morales : la vie était la lumière des hommes. Après avoir décrit la Parole en elle-même, dans son rapport avec Dieu et dans son rapport avec le monde, Jean nous la montre dans sa relation avec notre humanité.
Le mot profond et très riche de lumière n’est pas une notion toute intellectuelle: la raison, ni une notion purement morale : la sainteté ou le salut. Lorsque Jean écrit : "Dieu est lumière et il n’y a point en lui de ténèbres" dans 1Jean 1.5, ou que Jésus dit "Je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres" dans Jean 8.12, ce terme de lumière, opposé à celui de ténèbres, désigne à la fois la perfection morale et la clarté qu’elle communique à l’entendement. Pour l’homme qui la reçoit, la lumière est la vérité divine qui illumine son âme et y répand la connaissance de Dieu par la Parole. Mais cette connaissance n’est jamais purement intellectuelle ; elle est inséparable de la vie morale qu’elle crée et entretient dans le coeur; elle grandit ou diminue et s’éteint avec elle. C’est ce qui ressort du rapport que Jean établit entre la vie et la lumière. D’abord la vie, et par elle la lumière, tel est l’ordre du royaume de Dieu et de l’expérience chrétienne.
Mais quand est ce que la vie était ainsi réellement la lumière des hommes ? Ces verbes au passé "était la vie, était la lumière", n’expriment pas une simple possibilité et ne servent pas seulement à caractériser l’état normal, ils désignent un moment déterminé de la durée et nous transportent au lendemain de la création, au matin lumineux et pur de l’existence humaine, où l’homme créé à l’image de Dieu, en communion avec lui, recevait de lui la vie et la lumière. Le péché n’avait point encore répandu dans son âme les ténèbres qui résisteront à la clarté d’en haut.

Verset 5

Malgré l’apparition des ténèbres qui ont envahi l’humanité, la lumière n’a point cessé de projeter ses rayons salutaires elle persiste à éclairer cette humanité devenue ténèbres : mais, par suite de l’obscurcissement moral, l’humanité résiste à l’action de la lumière: les ténèbres ne l’ont point reçue. Il ne faut point limiter, avec plusieurs interprètes, cette action de la lumière aux révélations accordées au peuple juif dans l’ancienne Alliance, car le verbe au présent, luit, éclaire, ne conviendrait pas pour désigner un fait appartenant tout entier au passé. Jean parle d’une manière générale des rayons de lumière dont la parole éternelle continue à éclairer le monde, même dans son état de chute, en tout temps et partout.
Les moyens naturels de cette illumination sont, d’une part, la contemplation des œuvres de Dieu dans la création (Romains 1.20) et, d’autre part, les avertissements de la conscience, cette loi écrite dans les cœurs (Romains 2.14-15). Ces moyens avec le secours de la Parole éternelle qui les emploie, suffiraient pour ramener les hommes à Dieu, s’ils étaient dans un état normal ; ils suffisent du moins pour les rendre inexcusables de résister aux sollicitations de cette lumière.
Quoiqu’il y ait des degrés divers dans l’obscurcissement de l’intelligence et du cœur, (Éphésiens 4.18) tous, même les meilleurs, sont restés plus ou moins sous l’influence de ces ténèbres au sein desquelles luit la lumière. (Jean 1.10-11) Si cette explication est la première qui se présente à l’esprit et demeure la plus naturelle, il ne faut pas exclure-tant la déclaration de l’apôtre est générale-la venue de Jésus-Christ en ce monde dont il va être question.

Verset 6

Après avoir dit ce qu’était la Parole divine, créatrice, vie et lumière des hommes, et comment elle n’a point été reçue à cause des ténèbres qui règnent dans le monde, l’évangéliste poursuit son exposition, en nous transportant au moment le plus tragique de cette lutte de la lumière avec les ténèbres: précédée et annoncée par le solennel témoignage de Jean, la Parole vient au sein du peuple qui avait été préparé pour la recevoir; elle est repoussée par lui, mais elle se constitue un nouveau peuple, formé de ceux qui reçoivent d’elle par la foi le pouvoir de devenir enfants de Dieu. L’expression envoyé de Dieu rappelle la prophétie de Malachie 3.1 et 4.5, d’où elle est tirée. Cet homme qui parut (en grec "ginomai"qui devint), indique un fait historique un événement.

Verset 7

Rien ne se fait sans Dieu ; il envoie des hommes prêcher, il prépare les cœurs à recevoir sa Parole et créé la foi ! (Jean 15.5) Jean le Baptiste était prophète et témoin oculaire, réceptacle de la révélation divine. Le but du témoignage de Jean était que tous croient (à la lumière). Telle était l’intention de Dieu dans sa miséricorde ; et le témoignage de Jean était assez clair, assez puissant, pour que cette intention eût été réalisée en tous, si la plupart n’eussent été retenus loin de la foi par l’endurcissement de leurs cœurs. Cependant plusieurs crurent, et les plus éminents disciples de Jean devinrent disciples de Jésus. 

Verset 8

Jean précise que Jean le Baptiste n'était pas la lumière car plusieurs croyaient qu'il était le Messie attendu.

Verset 9

 La Parole, cette lumière à laquelle Jean devait rendre témoignage,  était la véritable lumière qui éclaire tout homme. Le mot véritable, expression caractéristique du quatrième évangile, ne désigne pas proprement ce qui est vrai par opposition à ce qui est faux, mais plutôt la qualité d’une chose qui répond parfaitement à son idée et qui en réalise l’essence. (Jean 4.23 et 6.32 et 7.28 et 15.1 ainsi que 1Jean 5.20)
La Parole est appelée la véritable lumière par contraste avec la lumière que répandait Jean-Baptiste et qui n’était qu’un reflet de la véritable lumière manifestée en Christ. Cette lumière divine éclaire (il faut remarquer le verbe au présent) tout homme. Il s’agit de cette illumination universelle et intérieure que la Parole éternelle procure à l’homme créé à l’image de Dieu et par laquelle celui-ci est amené à sentir le besoin d’un Sauveur et à le reconnaître quand il lui est présenté.

A ce propos, Calvin a écrit : "L’évangéliste s’arrête principalement sur ce point, de montrer par l’effet, qu’un chacun de nous sent en soi que Christ est la lumière … Cette lumière a répandu de ses rayons généralement sur tout le genre humain. Car nous savons que les hommes ont ceci de singulier pardessus les autres animaux, qu’ils sont doués de raison et intelligence, qu’ils portent la différence entre le bien et le mal engravée en leur conscience. Mais … qu’il nous souvienne qu’il est ici seulement parlé de la commune lumière de nature, qui est chose beaucoup moindre que le don de la foi: car il n’y a homme, quel qu’il soit, qui avec toute la subtilité et vivacité de son entendement puisse pénétrer jusque au Royaume de Dieu … D’avantage qu’il nous souvienne que la lumière de raison, laquelle Dieu avait mise es hommes, a été tellement obscurcie par le péché qu’à grand peine voit on reluire quelques petites étincelles, et encore ces bien petites étincelles sont tantôt étouffées."

Verset 10

Jean répète encore ici, sans se lasser, deux faits d’une portée immense: d’abord que Jésus-Christ était dans le monde ; puis que le monde a été fait par lui ;  et cela, afin de montrer dans ces deux faits, deux raisons qui auraient dû porter les hommes à croire en Jésus. Ils auraient pu croire, puisqu’il était la lumière interne qui cherchait à les éclairer, et ils auraient dû croire, puisque, crées par lui et à son image, ils n’avaient qu’à reconnaître leur parenté intellectuelle et morale avec lui; et à conclure qu’ils étaient faits pour lui.
"Christ n’a jamais été tellement absent du monde que cependant les hommes étant éveillés par ses rayons, ne dussent lever leurs yeux vers lui." Calvin
Au lieu de cela, l’évangéliste constate avec tristesse que le monde ne l’a point connu, tellement il était aveuglé par les ténèbres du péché.

Verset 11

Le contraste tragique entre l’action miséricordieuse de Dieu et l’incrédulité obstinée des hommes apparaît surtout dans le fait qu’énonce ce verset. Il est venu chez soi (la version grecque dit : dans son chez soi).
Par ces mots l’évangéliste proclame d’une manière générale le grand événement de l’apparition personnelle et visible de la Parole en Jésus-Christ. Il se réserve de nous dire bientôt comment s’est accompli ce prodige de l’amour divin. Malgré tout, les siens ne l’ont point accueilli. Ce dernier terme est plus expressif encore que les précédents: pas reçu, (Jean 1.5) pas connu. En effet, bien loin d’avoir été accueillie, la Parole vivante et personnelle fut rejetée, méprisée, crucifiée.
Les siens ne se réduit pas aux juifs seulement mais aux hommes qu'il a créés.

Verset 12

Jusqu’ici l’évangéliste, en nous retraçant l’histoire de la Parole éternelle, n’a eu à signaler que l’aveuglement et l’incrédulité de ceux qui l’ont méconnue, rejetée. Maintenant il passe, par un mais significatif, au côté lumineux du sujet, à la foi de ceux qui, en recevant le Sauveur, sont devenus, par lui, enfants de Dieu. A tous ceux qui l’ont reçu; c’est là l’opposé direct du fait signalé dans Jean 1.5,10,11. Et, afin qu’il ne reste aucun doute sur ce que l’apôtre entend par recevoir le Sauveur, il s’explique en ajoutant: à ceux qui croient en son nom. La foi, une confiance intime du coeur en Celui qui s’offre à nous comme Sauveur tel est le moyen de nous unir à lui, de l’embrasser, de le posséder avec toutes les richesses de sa grâce. Croire en son nom, c’est, au fond, croire en lui, mais Jean emploie ce terme parce que, dans le style de l’Ecriture, qui est celui de la vérité, le nom exprime l’essence intime et réelle d’un être. (Matthieu 6.9, Jean 3.18,1Jean 3.23)
A ceux qui croient en lui, le Sauveur communique une grâce immense : le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Il est difficile de rendre en français le sens complet du mot grec que nous traduisons par pouvoir. Ce n’est point le "droit," car ce mot est déplacé quand il s’agit d’une grâce divine, ce n’est point non plus la "dignité," ni le "privilège," ni la "prérogative;" ce serait plutôt "l’autorité," la "compétence," en ajoutant à cette notion l’idée d’une force morale communiquée à l’homme par Dieu, et résultant de la position nouvelle dans laquelle le croyant est placé par sa foi: c’est ce que nous appelons le pouvoir. Jésus donne à ses disciples autorité sur les esprits impurs, c’est-à-dire évidemment "le pouvoir de les chasser et de guérir toute maladie." (Matthieu 10.1 et Marc 3.15) Le Sauveur seul peut donner à de pauvres pécheurs, qui sont "par nature enfants de colère," (Éphésiens 2.3) le pouvoir de devenir des enfants de Dieu; seul il peut les enrichir .

Verset 13

 L’apôtre exprime tout d’abord avec insistance la pensée qu’aucune filiation humaine, aucun effort de la nature corrompue de l’homme ou même de sa volonté ne peut engendrer des enfants de Dieu. "Ce qui est né de la chair est chair." (Jean 3.6) Pour devenir enfant de Dieu, il faut être né (en grec : engendré) de Dieu. Ce n’est pas là seulement une image, ces termes caractérisent dans toute sa réalité la transformation morale que l’Ecriture appelle régénération, nouvelle naissance, création nouvelle, et que Dieu lui-même opère par la puissance de son Esprit. (Jean 3.5 - Jacques 1.18 - 1Pierre 1.23 - 1Jean 5.1 - 2Corinthiens 5.17)

 Verset 14

La Parole est devenue chair. La chair désigne, comme partout dans l’Ecriture, la nature humaine, l’homme tout entier, dans l’état de faiblesse, d’infirmité, de souffrance et de mortalité auquel il se trouve réduit par suite du péché. L’on ne doit pas exclure cette idée de faiblesse quand on définit la chair qu’a revêtue le Sauveur. Cette chair infirme ne le faisait pas participer au péché des hommes; elle le rendait seulement accessible à la tentation. (Hébreux 4.15 et Romains 8.3)
La déclaration de Jean signifie donc que la Parole éternelle est devenue pleinement homme en Jésus et que le Fils de Dieu, comme tous les enfants des hommes, a "participé à la chair et au sang" (Hébreux 2.14) que lui, "qui était en forme de Dieu, se dépouilla lui-même, prenant une forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes." (Philippiens 2.6-8)
Cette incarnation du Fils de Dieu, né au sein de notre humanité, afin de la sauver en la pénétrant d’une vie nouvelle, est, aux yeux de l'apôtre, le fondement de la foi chrétienne ; à la position qu’il prend en présence de ce fait, on peut reconnaître si un homme est de Dieu ou s’il porte en lui l’esprit de l’antéchrist. (1Jean 4.2-3 et 2Jean 1.7)

Nous devrions aussi être caractérisés par ces deux caractéristiques que sont la grâce et la vérité, nous avons besoin d'affermir notre foi et de croître dans l'amour, de dépendre toujours de Christ sans prendre d'initiatives personnelles pour mieux ressembler à notre créateur et Seigneur.

Duo de prière et de méditation biblique du 21 mai 2021 - Fémi et Sophie



jeudi 20 mai 2021

Repas de mai (sans sucre - sans gluten - sans lactose)

 


Lundi :

Entrée : artichaut/crème de soja

Plat : Quiche aux feuilles de blettes (lardons + œufs + crème soja + râpé de chèvre + ciboulette) avec une salade de mâche

Dîner : Gaspacho de concombre à la menthe et tartine à l'houmous

Mardi :

Entrée : Asperges/mayonnaise allégée

Plat : Riz Basmati semi-complet + épinards  + crevettes (ail et persil)

Dîner : Potage de carottes au cumin et tartine au confit d'oignons

Mercredi :

Entrée : Salade de concombre mimosa

Plat : Spaghetti de quinoa au curcuma + cébettes et tomates cerises + herbes de Provence + ail

Dîner : Velouté de courgettes et tartine au caviar d'aubergine

Jeudi :

Entrée : Betterave crue râpée 

Plat : Ragoût de fenouil à la sauce tomate + agneau au curcuma

Dîner : Velouté d'asperges et socca au poivron grillé

Vendredi :

Entrée : Laitue

Plat : Fèves et poisson à l'estragon

Dîner : Velouté de petits pois ou de fonds d'artichauts et tartine au tzatziki

Samedi :

Entrée : Radis croc en sel

Plat : Taboulé de petit épeautre (concombre/tomate/radis/ciboulette...) œufs durs

Dîner : Soupe à l'oseille et tartine à la tapenade

 

Dimanche :

Entrée : Carottes râpées

Plat : Poulet rôti et gratin de courgettes au cumin

Dessert : Fraises ou clafouti aux cerises 

Dîner : Velouté de cresson et tartine au guacamole


Pour les petits déjeuners :

Tartines "Le pain des fleurs" beurrées et Thé vert

ou Porridge de flocons d'avoine aux noix de cajou + pollen + cannelle et Thé blanc

ou fromage blanc de brebis au millet et Thé rouge

ou flocons de riz + noix de coco râpée + lait de coco

ou croque madame au guacamole et concombre et tisane de menthe

Boire : 

Vittel ou St Yorre ou Vichy Célestin ou Rozanna ou Badoit ou Quézac

Tisanes de badiane ou anis vert ou graines de fenouil ou menthe

mardi 18 mai 2021

Aloé Vera

Comment utiliser l’aloe vera pour soulager un bobo

Un coup de soleil, une brûlure, une petite coupure, une piqûre d’insecte, un vilain bouton ? L’aloe vera apaise, hydrate et cicatrise. Pour l’utiliser, on applique simplement la substance à même la peau, avec un tronçon de tige ou le gel prélevé. À répéter plusieurs fois par jour jusqu’à guérison.

Comment utiliser l’aloe vera en cure detox ?

Apparemment, l’aloe vera ferait aussi du bien de l’intérieur, on aurait donc tort d’en priver notre organisme… sauf que le goût, lui, n’est pas franchement au rendez-vous. Pour profiter de ses propriétés purifiantes, détoxifiantes, digestives et antioxydantes, on se contente d’une cuillère à café cachée dans un jus ou un smoothie, qui atténueront l’amertume. Pour récupérer le gel présent dans les feuilles, il suffit simplement de couper la peau à l’aide d’un couteau. Attention à ne pas récupérer l’aloïne, cette matière jaune collée à la feuille qui coule lorsque cette dernière est tranchée. Ce latex est irritant pour les intestins. Mieux vaut le consommer cru et rapidement après extraction. Le gel s'incorpore soit directement dans un liquide froid (jus, smoothie, gaspacho ou autre), soit dans une préparation chaude. Concernant les recettes chaudes, on l’incorpore en fin de cuisson ou juste avant de servir, le but étant d'éviter de le chauffer trop longtemps ou au-delà de 40 °C. Sinon, les enzymes qu’il contient seront endommagées.

Comment utiliser l’aloe vera pour le soin de la peau

En soin après-solaire, soin pour peaux acnéiques ou même en démaquillant, le gel d’aloe vera peut s’utiliser pur sur le visage… à condition de ne souffrir d’eczéma, sous peine de déclencher une crise. Pour les peaux sèches, on en ajoute une noisette directement dans la crème, histoire de booster l’hydratation. Besoin d’un masque purifiant ? Du gel d’aloe vera, le jus d’un citron, 10 minutes de pose et le tour est joué.

Comment utiliser l’aloe vera pour la santé des cheveux

Côté capillaire, l’aloe vera nourrit, répare, assainit, protège et booste la pousse des cheveux. Pour les cheveux très abîmés, on mixe le gel avec du lait de coco ou un yaourt, on applique le soin sur toute la chevelure et on laisse poser une vingtaine de minutes comme un soin, avant de rincer. Sur des cheveux moins fragilisés, on le mixe avec un peu d’eau et on l’utilise en après-shampoing avec un temps de pose plus court.

Quant à assainir le cuir chevelu ou accélérer la pousse, on masse le crâne directement avec du gel pur. Autre option ? On l’utilise comme un gel pour fixer la coiffure (avec une micro-noisette de gel pour éviter l’effet carton) ou en vaporisateur dilué avec de l’eau pour discipliner les frisottis.

 



lundi 17 mai 2021

Le Saint Esprit comme une colombe

Après avoir longuement étudié qui est Dieu et qui est Jésus, nous allons maintenant commencer à étudier qui est le Saint Esprit.

A ton avis qui est-il ?

  • L'Esprit de Dieu
  • Une force venant de Dieu
  • Une personne de la Trinité
  • Une colombe 

Le Saint-Esprit est la troisième personne de la Trinité !

 Vrai ou faux ?

  • Il est soumis à Dieu et à Jésus. V
  • Il est, comme son nom l'indique, un esprit et il est saint, c'est à dire pur et à part du reste de la création, il est unique en son genre. V
  • C'est une puissance que Dieu donne à chaque croyant. F
  • Il est éternel. V
  • Il est omniscient (il sait tout). V
  • Il est omniprésent (partout). Il vit dans le corps de chaque croyant né de nouveau.  V
  • Ce n'est pas un être humain mais un ange. F

 Le Saint Esprit est puissant mais il n'est pas une puissance ; il est une personne divine, spirituelle, éternelle, pure, omnisciente, omniprésente...

 Il n'est pas une colombe, mais il a été comparé à une colombe.

Et toi si on devait te comparer à un animal lequel serait-il ? Et pourquoi ?  

A quel animal Jésus a-t-il aussi été comparé et pourquoi ?

 


 

 

Un aiglon ?

 

 


 

Un agneau ?


 

Un cheval ? 

 

 


 

Un lion ? 

 

 

 

 

 

 

Jésus a été comparé à un agneau et un lion ; mais il n'est ni un agneau ni un lion ! 

Le Saint Esprit a été comparé à une colombe, quand il :

  • Est venu dans la crèche se percher sur la tête de l'âne, quand Jésus est né ?
  •  A combattu le diable dans le désert pour défendre Jésus ?
  • Est venu sur Jésus juste après son baptême ?
 Lis la réponse dans l'évangile de Matthieu 3.16 !
 

Pourquoi avoir comparé le Saint-Esprit à une colombe ?

Ce qu'il faut déjà savoir, c'est qu'au proche orient, 3000 ans avant JC, la colombe était déjà un symbole d'amour et de spiritualité. Et quand le Saint Esprit est descendu sur Jésus, Dieu a dit : "Voici mon Fils bien-aimé, celui qui fait toute ma joie." Dieu a donc choisi un animal symbole de spiritualité et d'amour pour exprimer sa joie et son affection envers son Fils.



 
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Il faut aussi savoir que la colombe est le seul oiseau qui n'a pas de fiel (le liquide qu'on appelle aussi bile et qui remonte quand on vomit ; c'est un liquide amer qui symbolise la rancune).

La colombe est un oiseau blanc qui n'a pas d'amertume en lui. 

Et toi as-tu de la rancune ? Voudrais-tu que le Saint-Esprit l'enlève de ton cœur et la remplace par le pardon et l'amour ?

Le pamplemousse, le chocolat noir ou le café sont aussi amers.
 

La colombe est aussi un symbole de pureté et de simplicité.

Quand Jésus dit dans Matthieu 10/16: "Soyez simples comme les colombes" cela voulait dire : soyez purs, ne faites pas semblant comme les hypocrites, que votre cœur ne contienne pas un mélange de bien et de mal !  

Veux-tu avoir un cœur aussi pur que la colombe ?

Si le Saint Esprit vient habiter dans ton cœur, il y fera un grand nettoyage, tout au long de ta vie...

C'est aussi un oiseau réputé pour sa fidélité.

La colombe ne change pas de compagnon durant toute sa vie.

D'ailleurs nous pouvons observer sa fidélité dans l'histoire de l'arche de Noé Genèse 8/9: " La colombe ne trouva aucun lieu pour poser la plante de son pied, et elle revint à lui dans l’arche."

Si le corbeau ne sembla jamais revenir vers l'arche, la fidèle colombe envoyée à deux reprises au-dessus des eaux, revint chaque fois vers Noé. Et toi es-tu fidèle comme elle ?

  En plus, la colombe est réputée comme étant un oiseau rapide pour fuir le mal. A l'inverse des oiseaux de proie qui ont des serres affilées  et des becs puissants pour dépouiller leurs victimes, la colombe est un oiseau sans défense, qui ne trouve son salut que dans ses ailes rapides. A son image, nous devrions être remplis de douceur et ne pas nous défendre becs et griffes comme des rapaces. Nous devrions prendre les ailes de la foi, pour nous élever dans les hauteurs et échapper à la méchanceté de ce monde corrompu.

Et toi es-tu du genre à te battre ou à fuir les bagarres ?

C'est d'ailleurs ce que demande le roi David au Psaumes 55/6 "Oh ! Si j’avais les ailes de la colombe, je m’envolerais, et je trouverais le repos..."

La bible dit que la colombe gémit :

Ésaïe 38/14 "Je gémissais comme la colombe ; mes yeux s’élevaient languissants vers le ciel." 

Le terme hébreu "hagah" utilisé pour décrire ces gémissements veut aussi dire: "méditer, dire, penser, parler ou soupirer".

La colombe ne gémit pas pour se plaindre comme quand on est  insatisfaits, mais son gémissement est son moyen de parler, de méditer ou de soupirer. Son langage est doux et léger, comme un murmure ou un soupir. Elle n'a pas un cri perçant et fort comme certains autres oiseaux, mais elle est douce !

Es-tu du genre à crier beaucoup et à te plaindre ou es-tu plein (e ) de douceur ?

Comprends-tu maintenant pourquoi le Saint Esprit est descendu sur Jésus sous la forme d'une colombe ? 

Pour résumer : 

La colombe est douce, elle fuit le mal, elle est fidèle, elle a un cœur pur et simple, elle n'est pas rancunière, elle n'attaque pas, elle est symbole d'amour et de spiritualité : toutes ces vertus définissent le Saint Esprit.

             Joue au baptême de Jésus et à l'arche de Noé avec tes playmobils


Leçon des aiglons du 23 mai 2021



 

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