L'enterrement de vie de célibataire apparait pour les hommes vers le XVIIIe siècle et se résumait très souvent à un passage en maison close dans un état d'ébriété avancé. La cérémonie consistait en effet en un repas entre amis dans l’auberge du village (ou du village voisin si l’on craignait d’être reconnu après des débordements). C’était le « dîner d’adieu » : beuverie, vaisselle cassée, tapage nocturne. Puis, l’homme profitait d’une ultime fois des services d’une autre femme, le plus souvent dans des maisons closes, avant de retrouver sa belle…
L'enterrement de vie de jeune fille s'est développé plus tardivement, à partir des années 1970 avec le mouvement de libération de la femme (MLF), et a pris de l'ampleur plus récemment. Les filles jouissant d’une même liberté sexuelle que les garçons, alors elles pouvaient célébrer elles aussi la fin du vagabondage amoureux avant de s’engager. C’était inutile autrefois car la jeune fille était supposée être vierge en passant de la maison familiale à celle de son mari.
Le charivari* (mot signifiant : mal de tête) est une forme similaire de l'enterrement de vie de célibataire : on en trouve des témoignages dès le XIVe siècle. C'est une démarche symbolique des membres d'une communauté villageoise, une démonstration empreinte de violence morale et parfois physique visant à sanctionner des personnes ayant enfreint les valeurs morales et (ou) les traditions de cette communauté.
Le terme désigne aussi bien le défilé en lui-même qu'un bruit discordant généré par de nombreuses personnes, du tapage ou encore du bruit accompagné de désordre.
Dans ce dernier cas, on parle aussi de chahut. Il se tient à l'occasion d'un mariage jugé mal assorti (c'est notamment le cas des charivaris organisés lors du mariage d'un homme âgé avec une jeune femme) ou d'un remariage (notamment quand un veuf ou une veuve se remarie trop vite après le décès de son premier conjoint : il s'agit alors d'un rite funéraire dans lequel le bruit est le seul moyen d'expression du défunt).
Le charivari pouvait durer très longtemps, tant que les personnes mises en cause n'acceptaient pas de verser une sorte de rançon, comme au minimum offrir à boire aux participants, et souvent de « courir l'âne » : les conjoints devaient enfourcher un âne, la femme dans le bon sens, l'homme à l'envers, tourné vers le derrière et tenant en main la queue de l'animal, en général au moment du carnaval, au milieu de la foule qui les conspuait.
Ces rituels effectués, le calme revenait. Si les personnes incriminées refusaient de « courir l'âne », ils étaient remplacés par des comparses qui jouaient leur rôle, mais en ce cas c'est leur position au sein de la communauté qui était gravement compromise. Les autorités interdisaient la pratique du charivari qui troublait l'ordre public.
En tant que chrétien, quelle attitude adopter ?
Le livre de Romains nous donne une réponse assez claire à ce sujet:
Romains12.2 "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait."
En effet, en tant que chrétiens, nous ne devrions pas nous habituer aux tendances du monde et se laisser influencer. Nous devons plutôt être des modèles. Le Saint-Esprit en nous, est Là pour nous guider et nous éclairer. C’est Lui qui va renouveler notre intelligence et notre système de pensées.
Comme évoqué plus haut, le concept d’enterrement de vie de célibataire a une connotation morbide et macabre. En tant qu’Enfants du Royaume, nous sommes appelés à la vie. Le Seigneur Jésus est venu nous la donner en abondance.
A proprement parlé, les enterrements de vie des célibataires n’ont pas de fondement biblique, c’est une tradition instituée par l’homme. Très souvent, les pratiques exercées incitent à une certaine forme d’immoralité. Or la bible nous encourage à penser et à agir autrement.
Nous devons apprendre à ne pas nous laisser modeler par le monde et le mimer. Nous sommes libres en Jésus-Christ. Ne nous sentons pas obligés de faire comme tout le monde pour ne pas paraître ringards.
Dans Matthieu 5, Jésus nous interpelle et dit que nous sommes le sel de la terre et la lumière du monde. Ainsi, nous ne devons pas perdre notre saveur et devenir fades. Si nos lampes sont éteintes ou cachées, comment pourrons-nous apporter la lumière et la vérité dans ces derniers temps ?
Matthieu 5.16 "Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux."
En tant que chrétiens, nous avons une ligne de conduite à tenir. Gardons à l’esprit que nous devons porter un bon témoignage de nos vies et non nous conformer au monde dans lequel nous vivons.
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