samedi 29 novembre 2014

Citations


"L’adoration guérira notre Église et donc notre pays et donc notre monde. C’est un des mensonges les plus destructifs de Satan de dire que rester assis dans une Église en adorant le Christ est inutile, superflu et nous retire de nos besoins vitaux et nos devoirs contemporains. L’adoration touche chaque personne et chaque chose car elle touche le Créateur, qui touche toutes choses et toutes personnes. Lorsque nous adorons, nous nous unissons à un dynamisme et une puissance infinis. La puissance de construction de l’adoration est plus grande que la puissance de destruction de la bombe atomique, car si l’homme avec son esprit créé peut inventer une arme si puissante que la bombe atomique, combien plus puissante sera l’amour incréé de notre Seigneur ressuscité pour apporter la paix éternelle dans le monde." Peter Kreeft

"Ce que nous faisons aujourd'hui est plus important que ce que nous prévoyons de faire à l'avenir."
Jack Hyles

 
Avec Dieu, tu ne perds jamais ton temps. Au contraire, tu gagnes du temps! Racheter le temps signifie saisir les opportunités que Dieu nous donne pour faire sa volonté.

"La meilleure chose que je peux faire pour vous est de vous aimer." Jack Hyles
 
"Être aimé est la deuxième plus grande bénédiction de la vie. La première et la plus grande bénédiction c'est d'aimer."

"Vous ne saurez jamais vraiment ce qu'est l'amour jusqu'à ce que vous aimiez quelqu'un qui vous déteste."
Jack Hyles


 "Ceux qui aiment et servent le Seigneur Jésus sur la terre se sentiront chez eux au ciel."

 "Celui qui croit en Dieu voit l’invisible, croit l’incroyable et reçoit l’impossible." Alexandre Vinet

"Personne dans ce monde ne peut déclarer être pleinement heureux jusqu'à ce qu'il est répondu à l'objectif pour lequel il a été créé par Dieu."

"Jésus vous rend heureux dans la réalité. Le monde vous rend heureux en vous aidant à vous échapper de la réalité. "

Dieu aime se servir de moyens minuscules pour accomplir de puissants miracles...!
1 Corinthiens 1:27 "Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages;  Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes."  

"La consécration, ce n'est pas d'offrir son appel à Dieu, mais de se séparer de tout autre appel, et de se donner soi-même à Dieu, laissant sa providence nous placer où il veut: en affaires, en droit ou en sciences, en atelier, en politique ou en travaux ménagers. Où que nous soyons, nous devons travailler selon les lois et principes du Royaume de Dieu."
Oswald Chambers


"Le contraire de l'inquiétude ce n'est pas l'insouciance, mais la confiance en Dieu. Le contraire de l'abattement, ce n'est pas l'envie de vivre, mais la dépendance par rapport à Dieu."

"Vivre par la foi c'est croire que Dieu sait ce qui est le mieux pour moi." Jack Hyles   

On ne choisit pas ses frères et sœurs selon la chair aussi nous ne devons choisir nos frères et sœurs selon l'Esprit. Les relations fraternelles doivent dépasser nos copinages, nos attirances, nos amitiés, nos intérêts.
Ces relations se basent sur l'amour de 1Corinthiens 13 et doivent dépasser tous les critères communément appliqués dans les relations humaines de ce monde. C'est l'Esprit de Dieu qui unit les croyants et pas les intérêts communs. Xavier Lavie


 "La grandeur est dans la préparation, et non dans la performance." Jack Hyles
 




mardi 25 novembre 2014

Raconte-moi une histoire


Comme le papillon est attiré par les fleurs, l’être humain est captivé par les histoires.
Le septième art rencontre un prodigieux succès tout simplement parce qu’il a su exploiter cet intérêt.
En fait, tout communicateur devrait savoir conter !

Les prophètes, chargés d’avertir les rois et les peuples, maîtrisaient ce savoir-faire. Leur chance d’être écoutés, et parfois leur survie, en dépendaient!
L’un d’eux, appelé à reprendre un roi meurtrier, lui raconta que l’unique brebis d’un pauvre homme avait été impitoyablement égorgée par son voisin, riche propriétaire.
Ému, le souverain s’est exclamé: «L'homme qui a fait cela mérite la mort !»
Le prophète rétorqua: «Cet homme-là, c’est toi !»
Vous aurez reconnu Nathan reprenant David.
Convaincu de péché, ce dernier s’est humilié.
Comment un récit si simple a-t-il pu toucher un cœur endurci depuis des mois par l’adultère et le meurtre ? David est un berger, issu d’une famille modeste.
De plus, son sens de la justice est bien connu.
Ce récit est donc bien ciblé.

Les histoires sont l’enveloppe délicieusement sucrée qui entoure le médicament, parfois amer mais salutaire de la vérité.
Si la Bible regorge de récits et de paraboles, ce n’est pas par hasard, c’est l’une des méthodes favorites dont Dieu se sert pour nous interpeller.
Comme l’anesthésie endort la douleur du patient et permet au scalpel du chirurgien d’ôter la tumeur, l’histoire permet à l’épée tranchante de la Parole d’opérer dans le vif.

Jésus lui-même n’a-t-il pas utilisé les thèmes de la vie courante pour nous enseigner, se servant du moucheron, de la lampe à huile, de la vigne, du salaire ou de la météo?

Extrait d'un article de Carlo Brugnoli

Citations



Martin Luther a dit à Erasme, humaniste hollandais (1469 - 1536) :
"Vous avez de Dieu une idée trop humaine, et c'est là que la plupart d'entre nous s'égarent. Nous oublions de tenir compte de sa sagesse, de son pouvoir infini dont la réalité est pourtant évidente. Nous sommes faibles et limités et nous nous imaginons que Dieu l'est aussi dans certains domaines. Corrigez votre erreur, dit Dieu, et apprenez à reconnaître la majesté absolue de votre Dieu et Sauveur incomparable."

"La louange vient naturellement quand on compte les bénédictions de Dieu."

"La grandeur est dans la préparation, et non dans la performance." Jack Hyles

"Dieu ne choisit pas ceux qui sont aptes mais équipe ceux qu'il choisit." Xavier LAVIE

"Une église n'a pas nécessairement besoin d'espace pour grandir; elle a juste besoin de la puissance de Dieu."  Jack Hyles

"Si vous faites ce que vous avez toujours fait, vous obtiendrez ce que vous avez toujours obtenu." Jack Hyles

 "La liberté ce n’est pas faire ce que l’on veut, c’est choisir ce que l’on fait. La liberté en Dieu se vit quand le respect des ses règles. C'est uniquement dans ce cadre que je peux m'épanouir."

"Je déclare que je ne connais pas d'état d'âme plus dangereux que d'imaginer que nous sommes nés de nouveau et sanctifiés par le Saint-Esprit, parce que nous avons ramassé quelques sentiments religieux."
JC Ryle


"Dans la Parole de Dieu se trouvent le souffle, la nature et la puissance du Dieu vivant, et son pouvoir agit dans chaque personne qui ose y croire. Il y a la vie à travers cette puissance ! Lorsque nous recevons la Parole par la foi, nous recevons également la nature de Dieu."
Smith Wigglesworth


"Le péché abandonné est l'une des meilleures preuves du péché pardonné." JC RYLE 

"La prière n'est pas faite pour obtenir de Dieu quelque chose contre son gré, mais pour nous approprier ce qu'il a de mieux pour nous." Raoul C. Trench 

"Le péché de l'homme ne commence pas à partir de l'extérieur de lui, mais de l'intérieur. Il ne résulte pas de la mauvaise formation dans les premières années de la vie. Il n'est pas contracté par les mauvaises compagnies et les mauvais exemples, comme certains chrétiens faibles aiment le dire trop souvent. Non!
Il est une maladie de famille, que nous héritons de nos premiers parents, Adam et Ève, et avec laquelle nous sommes nés." JC RYLE
 


 


 

dimanche 23 novembre 2014

Choisis pour porter du fruit



« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi, je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit. »
(Jean 15 : 16)

Pour de nombreux chrétiens sincères, porter du fruit signifie tout simplement amener des âmes à Christ. Mais porter du fruit revêt une signification bien plus large que le seul fait de gagner des âmes.
Le fruit dont parle Jésus est la ressemblance à sa personne. En termes simples, porter du fruit veut dire refléter Jésus. De même, l’expression « beaucoup de fruit » veut dire « ressembler toujours davantage à Christ ».
Lui ressembler toujours davantage est notre objectif dans la vie. Ce doit être au centre de toutes nos activités, de notre style de vie, de nos relations. En fait, tous nos dons et nos appels – notre travail, notre ministère et notre témoignage – doivent découler de ce but central.

Si nous ne ressemblons pas à Christ au fond de nous-mêmes, si nous ne devenons pas semblables à lui de façon notable, alors nous sommes passés à côté du dessein de Dieu pour notre vie.

Voyez-vous, le dessein de Dieu pour moi ne peut pas trouver son accomplissement dans ce que je fais pour Christ. Il ne peut se mesurer à aucune de mes performances, même si je guéris des malades et chasse des démons. Non, le dessein de Dieu se réalise en moi par la seule manière dont je suis transformé à sa ressemblance.

Si vous pénétrez dans une librairie chrétienne, la plupart du temps, vous y trouverez des livres sur la relation d’aide, la façon de triompher de la solitude, de survivre à une dépression, de se réaliser. Mais nous somme dans l’erreur ! Nous ne sommes pas appelés à connaître le succès, à être exempts de tout problème, à être quelqu’un de spécial, à « réussir ». Ils sont nombreux les croyants qui passent à côté du point central de leur vie : porter du fruit dans la ressemblance de Jésus.

Jésus était totalement abandonné au Père et c’était tout ce qui comptait pour lui. Il disait : « Je ne fais rien et ne dis rien si ce n’est ce que mon Père me dit ».
Désirez-vous porter le « beaucoup de fruit », qui résulte d’une ressemblance croissante à Christ ? Grandissez dans votre amour pour les autres, c’est ainsi qu’on lui ressemble de plus en plus.
Porter du fruit se résume à la façon dont nous traitons les autres.
(David Wilkerson)

samedi 22 novembre 2014

Transformation


« Nous tous, qui le visage dévoilé, contemplons comme un miroir  la gloire du Seigneur »
 2 Corinthiens 3:18


Que signifie contempler la gloire du Seigneur ?
Paul évoque ici une adoration consacrée et attentive. Il s’agit d’un temps donné à Dieu simplement pour le contempler.
L’apôtre s’empresse d’ajouter : « C’est pourquoi, ayant ce ministère… »
 (2 Corinthiens 4 : 1). 
Paul est clair : contempler la face de Christ est un ministère auquel nous devons tous nous consacrer.

Le terme grec employé dans ce verset pour contempler est un mot très fort qui ne signifie pas seulement 
« jeter un regard » mais « fixer le regard ». 
Il est synonyme de cette décision : « Je ne changerai pas de position. Avant de faire la moindre chose, je dois me tenir dans la présence de Dieu. »
De nombreux chrétiens interprètent mal cette expression « contempler comme dans un miroir » (3 : 18). 
Ils songent à un miroir qui leur renverrait le visage de Jésus. Ce n’est pas ce que veut dire Paul. 
Il pense à un regard intensément fixé, comme pour chercher à scruter une chose à travers un verre, afin de mieux en distinguer la forme. 
C’est ainsi que nous devons « fixer nos regards », être déterminés à voir la gloire de Dieu sur le visage de Christ. 
Nous devons nous enfermer dans le Lieu Très Saint avec une seule obsession : regarder fixement et vivre une communion d’une telle intensité que nous en serons changés.
Le terme grec employé ici pour changé signifie « métamorphosé, transformé, transfiguré ». 
Quiconque entre souvent dans le Lieu Très Saint et fixe un regard intense sur Christ est métamorphosé. 
Il y a transfiguration. Cette personne est sans cesse changée pour ressembler à et avoir le caractère de Jésus.

Comprenez-vous ce que dit Paul ici ? Il affirme : « Lorsque vous passez du temps à contempler le visage de Christ, il se produit une libération en vue d’une transformation. » 
Cet acte de soumission déclare : « Seigneur, ma volonté est la tienne. Quoi qu’il en coûte, transforme-moi à l’image de Jésus. »
 
David Wilkerson

mardi 18 novembre 2014

L'incompétence

2 Corinthiens 2.15-17

La plupart d’entre nous présument que le sentiment d’incompétence est un ennemi à conquérir plutôt qu’un ami dont profiter. Dans certains cas, un tel sentiment peut nous préparer à faire de grandes choses. C’est ce que l’apôtre Paul a découvert quand il a commencé à prêcher l’Évangile à toute la création. Malgré ses connaissances impressionnantes et ses dons variés, Paul a reconnu ne pas être à la hauteur de la tâche pour servir le Seigneur. En adoptant cette attitude, il a pu se dépasser, puisqu'il s’est alimenté à la source de la puissance surnaturelle.
À maintes reprises, nous ne persévérons pas, car nous cédons à notre sentiment d’incompétence. Nous pouvons nous en servir pour justifier notre décision de nous soustraire à un travail ardu. Nous dirons trop souvent: « J’en suis incapable » ou « Je ne veux pas accepter cette responsabilité » quand Dieu nous demande de servir. Nos excuses sont néanmoins inacceptables parce que le Saint-Esprit nous fournira toute la puissance nécessaire aux tâches que le Seigneur nous confie.
À moins de tirer notre force de la puissance surnaturelle de Dieu, nous échouerons à répétition. Tout d’abord, la joie, la paix et le contentement que Dieu donne à ceux qui lui répondent par la foi pour accomplir « l’impossible » nous échapperont, et nous ne pourrons le voir à l’action. De plus, notre hésitation privera peut-être autrui des bienfaits de nos services.
Vous croyez possiblement que vous n’avez pas grand-chose à offrir, mais si vous êtes un enfant de Dieu, il vous a accordé tout le nécessaire pour le servir.
Ne sous-estimons jamais l’influence d’une personne qui a appris à dépendre de la toute-suffisance du Dieu Tout-Puissant.

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samedi 15 novembre 2014

Dépêche-toi!


"La chose la plus importante que des parents peuvent faire pour leurs enfants c'est de s'aimer." Xavier Lavie

Voici une histoire bouleversante racontée par une maman sur le blog handsfreemama.com ! 
Cette mère de deux jeunes filles nous explique de façon magnifique comment sa cadette lui a donné une vraie leçon de vie.
Lorsque vous vivez une vie effrénée où chaque minute compte, vous avez le sentiment qu’il faut constamment être actif, regarder un écran, ou courir jusqu’à votre prochaine destination. 
Et peu importe comment vous gérez votre temps et votre préoccupation, peu importe le nombre de choses qu’on essaye de faire en même temps, on finir toujours par se dire qu’il n’y a jamais assez d’heures dans une journée. 
Ceci a été ma vie pendant deux années hyperactives. 
Mes gestes et mes pensées étaient contrôlés par des notifications, des sonneries et des agendas qui débordent. 
Et même si mon corps et mon cerveau tout entiers tentaient d’accomplir chaque tâche en temps et en heure, c’était juste impossible. 
Mais il y a six ans, la vie m’a fait cadeau d’une superbe petite fille du genre “je prend mon temps pour tout rien ne presse.”
Quand nous devions quitter la maison vitesse “grand V”, elle prenait bien le temps de choisir un sac et un accessoire.
Quand nous devions aller quelque part en 5 minutes, elle voulait absolument attacher la ceinture de sécurité de son doudou.
Quand nous devions prendre un repas en coup de vent dans en terrasse, elle n’arrêtait pas de parler à une dame qui lui rappelait sa grand-mère.
Quand j’avais enfin 30 minutes de libres pour sortir faire mon footing, elle ne pouvait pas s’empêcher d’aller caresser chaque chien qu’on croisait.
Quand mon premier rendez-vous de la journée était à 6h du matin, elle désirait se réveiller le plus lentement du monde.

Pour moi et ma personnalité trépignante, cet enfant était une chance dont je ne me rendais pas compte. 
Je ne m’en rendais pas compte car lorsqu’on mène une vie à 1000 km/h, on a une vision totalement différente et très limitée de la réalité. 
Tout ce qui n'apparaît pas dans une liste de choses “à faire” nous semble être une perte de temps.
A chaque fois que ma fille me faisait dévier de mon emploi du temps, je me disais “on n’a pas le temps pour ça.” C’était devenu tellement habituel que les deux mots que j’utilisais le plus étaient : “dépêche-toi.”
Mes paroles commençaient par : “Dépêche-toi, on va être en retard”.
Mes paroles finissaient par : “On va tout rater si tu ne te dépêches pas”.
Mes journées commençaient par : “Dépêche-toi de manger ton petit déjeuner”. “Dépêche-toi de t’habiller”.
Mes journées se finissaient par : “Dépêche-toi de te brosser les dents”. “Dépêche-toi d’aller te coucher”.

Et pour autant, ces fameux mots n’augmentaient en rien la rapidité d’exécution de mon enfant, mais je les disais quand même. Malheureusement, je les prononçais peut-être même plus que “je t’aime”...
La vérité blesse, c’est sûr, mais la vérité aide aussi à avancer. Dans mon cas, elle m’a aidé à me rapprocher de la mère que je veux être.
Et puis un jour, alors que nous allions chercher la plus grande à la garderie, tout a changé. Au moment où nous sommes remontées toutes les trois dans la voiture, trouvant que sa petite sœur ne se pressait pas assez, elle lui a dit avec mépris : “tu es tellement lente.” Ses bras croisés et son soupir qui ont suivis m’ont mis la larme à l’œil.
Je venais de prendre conscience de la pression que j’infligeais à une petite fille, simplement curieuse de découvrir et d’apprécier la vie. J’étais un tyran.
C’est à cet instant précis que je me suis rendu compte que le rythme de vie frénétique que je menais était réellement toxique pour mon entourage, tout particulièrement pour mes deux filles.
La voix vacillante, j’ai regardé mon petit bout de chou dans les yeux et je lui ai dit : “je suis désolée de t’avoir obligé à te dépêcher. J’aime quand tu prends ton temps, j’aimerais que tu m’apprennes à le faire. Je veux plus te ressembler.”
Mes deux filles ont été extrêmement surprises de ce que je venais de leur admettre. 
Le visage de ma cadette venait de s’illuminer, comme si elle attendait depuis des années que je prononce cette phrase.
Je l’ai serré dans mes bras et je lui ai dit : “Je promets d’être plus patiente à partir de maintenant.” 
Cette simple promesse l’a faite rayonner comme le soleil, je ne l’avais jamais vu comme ça.
Enlever les mots “dépêche-toi” de mon vocabulaire a été quelque chose d’assez facile. 
En revanche, ça a été beaucoup plus compliqué de trouver la patience que j’avais promis à cet enfant, mon enfant. Afin de rendre les choses plus évidentes, j’ai commencé à lui donner plus de temps pour se préparer avant de sortir, mais cela ne suffisait pas. 
Nous étions toujours en retard et mes vieux démons revenaient dans mon esprit. 
Je parvenais à me rassurer en me disant que ça irait mieux au fur et a mesure des années.
Lorsque ma fille et moi nous promenons ou allons au magasin, je la laissais prendre les devant, donner le tempo, elle faisait les choses à son rythme. 
 Quand elle s’arrêtait pour admirer quelque chose, je m'efforçais de ne pas penser à mon agenda qui me bouffait la vie. Je l’observais profiter de la vie. 
C’était une première, c’était inexplicable et magique.
Son visage me dévoilait des expressions que je n’avais jamais vu auparavant. 
J’étais en admiration devant les petits plis de ses mains potelées et de ses yeux plein de malice lorsqu’elle souriait. 
J’ai vu la façon dont les gens prenaient leur temps pour lui répondre quand elle venait vers eux, quand elle les sollicitait. 
J’ai vu son talent pour déceler les tout petits insectes et les fleurs colorées. 
C’était une observatrice, une vraie. 
Une observatrice qui prenait le temps, qui prenait le temps de se laisser surprendre par la vie. 
J’ai fini par comprendre à quel point sa présence était primordiale pour moi. 
Plus encore, c’était une bénédiction.  

Ma promesse de ralentir la cadence à été faite il y a maintenant trois ans, au même moment où j’ai décidé de me focaliser sur les choses importantes de la vie quotidienne. 
Vivre à vitesse “petit V” me demande toujours beaucoup d’efforts et me donne parfois l’impression de tourner au ralenti. 
Mais mon petit ange me sert de rappel pour ne pas perdre mon objectif de vue et garder le cap.
Voici l’exemple parfait de petites choses qu’elle me dit quotidiennement et qui me font penser que le choix que j’ai fait a été de loin le meilleur de ma vie :
Nous faisions du vélo pendant les vacances, nous nous étions arrêtées pour déguster une de ces glaces dont elle raffole. On s’était installé sur une table en bois dans un parc, ses grands yeux ébahis scrutaient le festin avec une gourmandise jamais vue. Jusqu’à ce que son visage se couvre d’inquiétude, c’est alors qu’elle me lance : “maman, est-ce que je dois me dépêcher ?”. J’ai du retenir mes larmes… Ce moment a été dur. C’était une vraie leçon de vie. La triste vérité que nous essayions tant bien que mal d’oublier m’est revenu en pleine face. C’était la preuve irréfutable que les cicatrices d’une vie effrénée s’estompent mais ne disparaissent pas complètement.
Attendant une réponse, elle me fixait. Pendant un instant, j’ai eu le choix. Soit je me perdais en pensant à toutes les fois où je l’ai pressé, soit je me réjouissais du fait qu’aujourd’hui, je suis en train d’essayer de faire les choses différemment. J’ai choisi de vivre l’instant présent. Pour elle, pour moi, pour nous.
Fière de pouvoir enfin la rendre heureuse, je lui ai répondu avec un large sourire : “tu n’as pas à te presser, prends tout le temps que tu voudras.” Le soulagement pouvait se lire sur son visage, elle pouvait prendre le temps de vivre, et j’apprenais à faire de même.
Nous avons passé tout l’après-midi ensemble, c’était un vrai retour aux sources. Par moment, il y avait de longs silences pendant lesquels nous nous contentions de nous sourire, et d’admirer le paysage. J’avais le sentiment qu’elle allait engloutir sa glace en une seule fois, mais arrivé à la fin de son délice, elle m’a tendu la friandise et m’a dit tout bas : “tiens, je t’ai gardé la dernière bouchée pour toi maman.” Pour tout vous dire, je suis resté sans voix. Jamais une glace m’aura fait autant d’effet. Je lui avait accordé plus de temps et elle me le rendait en me faisant profiter des petits bonheurs que la vie a à nous offrir. Sans m’en rendre compte, je venais de conclure le marché du siècle.

Haute comme trois pommes, ma fille m’avait montré que l’amour est sans limite quand on prend le temps de prendre le temps.
Je ne dirai plus jamais “nous n’avons pas le temps pour ça” car ça revient à dire “nous n’avons pas le temps de vivre.” 
Prendre le temps de se régaler des joies du quotidien, c’est finalement la seule et unique façon de profiter pleinement de sa vie.

Mary Jones



En 1794, dans le Pays de Galles, une petite fille de dix ans, appelée Mary Jones, vivait avec ses parents près d'un petit village. Mary et ses parents allaient à la chapelle du village chaque semaine pour adorer Dieu.
 
Mary désirait tant pouvoir lire la Bible qu’elle en fit un sujet de prière : Seigneur… je t’en supplie, aide-moi à apprendre à lire !

Et voila qu’un jour, ils apprennent qu'on va bientôt ouvrir une école dans le village. Quelle joyeuse nouvelle !

Mary se lève tôt chaque matin, puis, elle marche 3 km jusqu’à l'école du village.

Enfin arrive le jour où le maître d'école, lui fait lire dans la grande Bible galloise.
 
C'est alors que Mary décide qu'elle fera tout son possible pour acheter sa propre Bible. Les Bibles coûtent très cher. Mary sait qu'il lui faudra économiser.

En attendant, Mme Evans qui habite près de chez Mary, l'invite à venir lire sa Bible dans sa ferme. Ainsi, chaque Samedi après-midi, après avoir aidé sa mère aux travaux ménagers, Mary s'en va toute heureuse vers la ferme des Evans pour lire leur Bible.

Mary travaille à tout ce qu'elle peut faire pour gagner de l'argent pour sa Bible.
 
Elle tricote des chaussettes, elle fait pousser des légumes pour les vendre. Elle s'occupe d'une ruche dont elle vend le miel.
 
Mme Evans lui a même donné quelques poules dont elle vend les oeufs. Elle aide aussi les fermiers à récolter leur moisson.
 

Mary travaille beaucoup et met tout son argent de côté pendant six ans.

Enfin ! Un beau jour, elle a la somme voulue !

Mary va alors voir son pasteur qui lui dit que dans la ville voisine, à Bala, M. Charles pourra lui en vendre une mais… il faudra faire 30 km à pieds pour cela !

Loin d'être découragée, Mary se dépêche d'aller chez elle pour tout raconter à ses parents, et, sans trop tarder, elle commence son voyage.

Un tel voyage est très dangereux. Des voleurs guettent souvent les voyageurs sur les routes.
 
Mary se confie à Dieu et prie qu'il la protège.

Elle marche toute la journée et arrive à Bala tard le soir… Elle passe la nuit chez une amie avant de voir M. Charles le lendemain matin.
 
Réveillée tôt et toute excitée elle se rend devant la maison de M. Charles… frappe à sa porte…
 
Après lui avoir dit qui elle est, Mary lui
 
raconte toute son histoire, combien qu’elle a travaillé dur pendant six années pour économiser assez d’argent pour acheter une Bible.

M. Charles est plein de bonté, mais il ne peut rien faire pour Mary. Il a vendu toutes ses Bibles galloises sauf une qu’il garde pour un ami parce qu’il la lui a promis.
 
Mary se sent tellement déçue qu’elle se met à pleurer.

M. Charles lui sourit. Oui, il a aussi une Bible anglaise, et comme son ami peut lire en anglais aussi bien qu’en gallois, il vend la Bible galloise à Mary. 
 
Folle de joie, Mary remercie M. Charles.
 
La Bible serrée fortement dans ses bras, elle commence son long trajet de retour au village. Enfin, Mary a une Bible bien à elle !
 
Depuis, Mary lit sa Bible tous les jours et plus elle grandit, plus elle aime Dieu et sa Parole.

M. Charles est très triste que beaucoup de personnes, comme Mary, ne peuvent acheter de Bibles même s’ils économisent pendant des années… les Bibles sont tellement rares…

Cet événement parla au coeur de M. Charles qui, quatre ans plus tard, présenta à Londres la situation du peuple gallois, en exposant leur besoin en Bibles avec une telle éloquence que le révérend Thomas Hughes, s’écria :
« Il faut certainement créer une société pour subvenir à ce besoin. Mais si nous le faisons pour le pays de Galles, pourquoi ne pas agir ainsi pour la Grande-Bretagne ? Et pourquoi pas pour le reste du monde ? »

C’est ainsi qu’est créée la Société biblique britannique et étrangère dont le premier livre biblique fût l’Evangile de Jean, publié dans la langue des Indiens Mohawk de l’Amérique du Nord.

Encore aujourd’hui, les Sociétés bibliques dans plus de 180 pays à travers le monde travaillent afin que des gens comme Mary Jones puissent acheter une Bible en leur propre langue sans payer trop cher.

jeudi 13 novembre 2014

Citations



"Si Dieu ne te donne pas ce que tu veux c'est sans aucun doute parce qu'il a quelque chose de meilleur pour toi!" Xavier Lavie

"La croix est surchargée des cadeaux de Dieu pour nous. Touchez-en du doigt le bois rugueux, cherchez-y la silhouette de la couronne d'épines, imaginez la longue javeline qui va percer le côté du corps... Peut-être L'entendrez-vous murmurer dans le silence : Ce que J'ai fait, Je l'ai fait pour toi seul..." Max Lucado

"Beaucoup s'attardent sur le fait que le péché consiste à faire le mal, mais peu réalisent que le péché c'est aussi de ne pas faire le bien." Xavier Lavie

"Quel chapitre on pourrait écrire sur les retards de Dieu!
C'est le mystère de l'art d'instruire les esprits humains afin qu'ils acquièrent le meilleur tempérament possible. Que d'examens de conscience, d'analyses de motifs, d'épreuves de la Parole de Dieu, d'exaltations de l'âme.
Toutes ces choses sont associées aux moments difficiles d'attente, qui sont, toutefois, importants sur le plan spirituel." F. B. Meyer

Le royaume de Dieu doit être intérieur avant d'être extérieur.
Il est un royaume des idées et non basé sur la force brutale.
Ce règne doit s'établir dans notre cœur où nous devons lui laisser toute la place car c'est ainsi que ses victoires s'établiront en commençant par l'intérieur avant de pouvoir se faire à l'extérieur.
En résumé, où Dieu règne vraiment, la renonciation doit être une reddition intérieure de l'homme libre mais condamné et non pas seulement la reddition extérieure de l'esclave assujetti.

"Aucune âme ne peut être vraiment au repos jusqu'à ce qu'elle ait renoncé à toute dépendance sur tout le reste et a été contrainte de compter sur le Seigneur seul. Tant que nous nous attendons à d'autres choses, c'est la déception qui nous attend."
Hannah Whitall

Si tu trempes ton vêtement blanc dans la boue, c'est le vêtement qui sera sali et pas la boue qui sera purifiée.
  Xavier Lavie

La religion sans la vrai foi est seulement une lampe sur la porte extérieure d'un palais; elle peut servir à jeter une lueur sur ceux qui sont dehors, tandis que l'habitant à l'intérieur reste assis dans l'obscurité.

"L'Évangile de Dieu n'est pas Dieu qui arrange l’humanité d'une meilleure façon. C'est Dieu pénétrant l’univers des hommes au travers la personne de son divin Fils, qui est l'image parfaite du Père."
John Piper

"Dieu cherche des hommes brisés c'est à dire des hommes qui se sont jugés à la lumière de la croix du Christ. Il cherche des hommes qui sont parvenus à la fin d'eux-mêmes et dont la confiance n'est plus en eux-mêmes, mais uniquement en Dieu. Le temps que cette confiance n'est pas totale, il continuera à les vider de leur orgueil et de leur suffisance pour parvenir, s'ils se laissent faire, à les remplir de cette grâce immérité qui fait de chaque chrétien une personne consciente de sa nécessaire dépendance de Dieu et donc son incapacité à lui plaire par elle-même."
Xavier Lavie

"Quand nous faisons confiance à Dieu pour nous donner la sagesse pour les décisions de demain, il nous guidera à chaque étape dans ce qu'Il veut que nous fassions dans le futur."
Theodore Epp

"Beaucoup de chrétiens estiment leurs difficultés à la lumière de leurs propres ressources et de fait ils n'entreprennent presque rien ou ne parviennent pas toujours aux résultats qu'ils souhaiteraient.
Tous les géants de la foi ont été de hommes faibles qui ont fait de grandes choses pour Dieu, simplement parce qu'ils comptaient sur sa puissance et sur sa présence pour être avec eux.
Nous ne pouvons faire la volonté de Dieu avec ce que nous avons et encore moins avec ce qui nous manque....!
La volonté de Dieu réclame la provision de Dieu.
Négliger cela, c'est s'exposer à manquer de ressources tôt ou tard!"
Xavier Lavie

L'adversité


Deutéronome 4.7
Quand elles doivent affronter les difficultés de la vie, de nombreuses personnes cessent d’avancer, trop craintives ou trop amères pour dépasser l’épreuve.
Elles attendent plutôt que le Seigneur enlève l’obstacle, mais ce n’est pas toujours ainsi qu’il choisit d’agir. Dieu veut toutefois que ses enfants lui fassent confiance afin de traverser l’adversité.

La façon dont quelqu'un réagit au malheur révèle son véritable caractère.
C’est quand ils se trouvent dans des situations pénibles que les enfants de Dieu doivent le plus faire concorder leurs paroles avec leurs actions.
Il est facile d’affirmer : « Je fais confiance au Seigneur » ou « Mon Dieu est fidèle » lorsque la vie est belle. À moins qu’ils reconnaissent la souveraineté de Dieu même dans l’épreuve, ils pourront être tentés de se plaindre et de rechercher la pitié.
Les chrétiens qui s’en remettent à la fidélité et à la suprématie de Dieu se concentreront sur lui; c’est ainsi que leur angoisse et leurs doutes s’estomperont.
Pour vaincre l’adversité, il faut la traverser.
Même si nous ne connaissons pas les desseins divins, il est essentiel de soumettre notre volonté à Dieu quand nous souffrons.
La situation sera certainement désagréable et nous désirerons qu’elle change rapidement. Toutefois, si nous nous soumettons à Dieu, nous lui permettrons de faire mûrir notre foi, de nous conformer à l’image de son Fils et d’atteindre ses objectifs pour nous.
Abdiquer ne semble pas être le moyen d’avancer. En réalité, nous ne faisons que remettre les commandes à Dieu en lui demandant de nous guider là où il le veut. Nous aurons besoin de lui faire grandement confiance, mais nous servons un Dieu qui est digne de notre foi.
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Révélations prophétiques



Il y a de nombreux niveaux de révélation prophétique.
Les premiers niveaux comprennent les "impressions" prophétiques qui sont d'authentiques révélations.
Elles peuvent être étonnamment spécifiques et précises quand elles sont interprétées par des gens qui ont de l'expérience et savent les recevoir.
Néanmoins, c'est à ce niveau-là que les "révélations"  peuvent être affectées par les sentiments, les préjugés et la doctrine de celui qui les reçoit.
Exemples: Actes 11:12 "L’Esprit me dit de partir avec eux sans hésiter. Les six hommes que voici  m’accompagnèrent, et nous entrâmes dans la maison de Corneille."
Actes 11:28 "L’un d’eux, nommé Agabus, se leva, et annonça par l’Esprit qu’il y aurait  une grande famine sur toute la terre. Elle arriva, en effet, sous Claude. "

Des visions peuvent être perçues comme "douces et légères" mais toutefois être très spécifiques et précises, surtout si elles sont reçues et interprétées par ceux qui ont de l'expérience.
Plus les yeux du cœur (ophtalmos humon dianoia = yeux de l'esprit comme faculté de compréhension.
cf Éphésiens 1:18) sont ouverts et plus les visions seront puissantes et utiles.  

Il y a aussi des niveaux de révélation qui se manifestent quand on ressent l'onction de l'Esprit et la présence du Seigneur quand on est en train d'écrire ou de parler de Dieu.
Ces révélations peuvent être prophétiques, ou se décliner sous la forme de don de sagesse ou de connaissance.
A ce niveau on peut encore être influencé par des préjugés, des doctrines ou certains autres facteurs sentimentaux.
C'est pourquoi il faut être humbles et prudents et dire comme l'apôtre Paul dit dans 1 Corinthiens 7:40 "...suivant  mon avis. Et moi aussi, je crois avoir l’Esprit de Dieu."


Certaines visions sont plus claires que de simples impressions, elle se manifestent comme sur un écran de cinéma et il y a alors moins de risques d'interférence humaine.
Exemple dans Actes 16:9 "Pendant la nuit, Paul eut une vision: un Macédonien lui apparut, et lui  fit cette prière: Passe en Macédoine, secours-nous!"

Plus haute encore est l'expérience prophétique accompagnée d'une extase, comme pour Pierre dans Actes 10: 10-16 ou encore quand Paul pria dans le temple dans Actes 22:17.
L'extase est comme un rêve tout éveillé, au lieu de voir l'image seulement comme un écran, la personne se sent dans le film.
Bien qu'elle ait encore conscience du monde qui l'entoure, elle sent aussi les émotions, les sensations tactiles, les odeurs... de sa vision. C'est ce qu'ont expérimenté les prophètes de l'ancien testament comme Ézéchiel, ou même ce qu'a vécu l'apôtre Jean lorsqu'il a reçu la révélation de l'apocalypse.

RJ


Marc 6/4-5 "Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison. Il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il imposa les mains à quelques malades et les guérit."

Jésus fit remarquer qu’ un prophète reçoit généralement un accueil plus chaleureux quand il est loin de sa patrie. Ses parents et ses amis étaient trop familiers avec lui pour apprécier sa personne ou son ministère. « Il n’y a pas d’endroit plus difficile pour servir le Seigneur que sa propre maison. » Les habitants de Nazareth étaient eux-mêmes objet de mépris. La remarque faite un jour par Nathanaël reflétait une attitude populaire: « Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? » Bien que marginalisés et dédaignés, ces gens regardaient Jésus de haut. Quelle belle illustration de l’orgueil et de l’incrédulité du cœur humain ! De telles dispositions intérieures furent un sérieux obstacle au ministère de Jésus dans cette ville. Lui-même étonné de leur incrédulité, Il ne guérit que quelques malades. J.G. Miller met en garde: Une telle incrédulité entraîne de lourdes conséquences pour le mal. Elle obture le canal de la grâce et de la miséricorde au point que seul un mince filet de cette grâce et de cette miséricorde peut atteindre les individus en détresse.

Jésus éprouva donc à nouveau le sentiment d’être incompris, méprisé, solitaire. Beaucoup de ses disciples sont passés par là. Les serviteurs du Seigneur se présentent souvent sous une apparence simple et humble. Sommes-nous capables de voir ce qu’il y a derrière cette apparence, et d’apprécier leur valeur spirituelle ? Nullement ébranlé par le rejet des habitants de Nazareth, le Seigneur parcourut les villages environnants et y enseigna la Parole.

mercredi 12 novembre 2014

Le vrai trésor



  Le vrai trésor
A la recherche de ce qui compte le plus (1ere partie)

Message du dimanche 9 novembre 2014 
Xavier Lavie

Deutéronome 28:12 "L’Eternel t’ouvrira son bon trésor, le ciel, pour envoyer à ton pays la  pluie en son temps et pour bénir tout le travail de tes mains…"

Introduction
Ce verset est extrait de la longue liste des bénédictions accordées par Dieu à son peuple élu, alors qu'il venait d'être libéré de l’Égypte et s'apprêtait à entrer dans le pays que Dieu leur avait promis depuis longtemps. Mais cette promesse divine comme toutes les autres  est conditionnelle, elle dépend du verset 2: "Voici toutes les bénédictions qui se répandront sur toi et qui seront  ton partage, lorsque tu obéiras à la voix de l’Eternel, ton Dieu…"
Quel est le trésor de l'Eternel?
Qui peut en bénéficier et à quelle condition?
Voilà les questions que l'on va se poser aujourd'hui et auxquelles on essayera de répondre.

Anecdote:
L’histoire raconte la légende d'une femme ordinaire, qui portant son petit garçon dans ses bras, passa devant une caverne et entendit une voix mystérieuse venant de l'intérieur lui dire : "Entre et prends tout ce que tu désires, mais n'oublie pas l'essentiel…"
Intriguée, elle entra et la voix reprit: "souviens-toi d’une chose,  quand tu seras sortie, la porte se refermera à tout jamais. Alors, profite de l'opportunité, mais n'oublie pas l'essentiel…"
La femme vit beaucoup de richesses car cette grotte était comme la caverne d’Ali baba. Fascinée par l'or et les bijoux, elle déposa l’enfant à terre et commença à amasser anxieusement, dans son tablier, tout ce qu'elle pouvait.
La voix mystérieuse égrena ensuite le compte à rebours des minutes qui lui restaient pour se servir et sortir.
Alors que les dernières secondes minutes s'écoulaient, la femme, chargée d'or et de pierres précieuses, se précipita hors de la caverne et la porte se referma à jamais...
C'est alors qu'elle prit conscience que son fils était resté à l'intérieur!

Où est votre cœur?
Quels sont vos trésors?
Après quoi courez-vous?

Jésus a dit dans Matthieu 6:19-21 "Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille  ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur."


1. Quel est votre trésor?
Comme vous avez pu le comprendre il existe plusieurs sortes de trésors: ceux propres au monde dans lequel nous vivons qui sont monnayables et éphémères, et d'autre part les trésors divins non négociables et éternels.
Et malheureusement pour ceux qui auraient aimé posséder les deux, la bible nous apprend que ces deux formes de trésors ne peuvent cohabiter dans un cœur!
En effet, l'apôtre Jean a déclaré dans sa première épitre 2:15-17 "N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du  monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté  de Dieu demeure éternellement."
Et Jésus a précisé dans l'évangile de Matthieu 6:24  "Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon."
Les trésors de la terre sont périssables et si nous y mettons notre cœur, nous ne pouvons pas servir Dieu convenablement.
Un vieux cantique écrit par Alain Stamp dit:
On ne pas peut servir deux maîtres sans que l’un d’eux soit trompé.
Un jour, il faut bien l’admettre, un jour, il faut décider.
Décide qui tu veux suivre, à qui tu veux t’attacher, celui par qui tu veux vivre, à qui tu veux tout donner.

C'est le principe des vases communicants: soit on est à 100% pour Jésus, soit à 100% pour le monde mais être à 50-50 pour les deux ne vous apportera aucune victoire, ni bénédiction, que des frustrations!

Fulton Sheen a dit: "Plus grandit en nous le désir du monde et des objets terrestres, moins Dieu a d'attrait pour nous. Nous nous tenons sur la réserve, les poings fermés sur nos quelques sous et perdons ainsi la fortune qu'il nous offre."
De la même façon, je dirais que plus grandit en nous la soif de Dieu et de ses bienfaits, et moins le monde a d'attrait pour nous. Comblés par sa présence et ses bénédictions, nous nous détournons des trésors éphémères.
C'est pourquoi notre Dieu, plein d'amour, nous pose cette question tout le long de notre vie: N'oublierais-tu pas l'essentiel?"

Quel est votre essentiel?
Quel est celui de Dieu?
Est-ce votre travail, vos loisirs, votre confort,
votre compte en banque, vos succès, votre notoriété?
Toutes ces choses Jésus Christ y a renoncé pour que vous connaissiez la vérité sur l'essentiel à conserver, pour que vous marchiez sur le chemin qui vous l'accorde et que vous bénéficiez de la plénitude contenue dans l'essentiel.
Parce qu'en vérité, l'essentiel de Dieu nous suffit!
Si nous sommes remplis de l'essentiel, nous n'avons pas de place pour le superflu.
Si nous avons goûté à l'essentiel de Dieu, nous sommes rassasiés et ne recherchons plus les trésors de ce monde corruptibles et temporaires. 

Si l’appât du gain et des plaisirs matériels nous fascinent tellement c'est que l'essentiel est encore resté de côté.
Si nous épuisons notre temps et nos forces à courir après l'argent, les biens de ce monde et les plaisirs de la chair, c'est que nous avons laissé de côté l'essentiel.

Nous ne devons jamais oublier que la vie passe rapidement; alors lorsque la porte de cette vie se fermera pour nous, les lamentations et les regrets ne serviront à rien.
Nous vivons dans un monde rempli de problèmes, d’angoisses, de corruption, de violence, d’injustices, où l'essentiel est de plus en plus négligé. Nos contemporains sont frustrés, stressés, oppressés de toutes parts, et même si la plupart ont davantage d'argent et de biens que leurs aïeux (électroménager, téléphone, ordinateur…), les cœurs eux sont toujours plus vides et insatisfaits.

Alors quel est ce trésor essentiel qui rend l'homme heureux et le peut le combler?
Au temps où Jésus parcourait le territoire de la Judée, au delà du Jourdain, il a voulu partager ce trésor avec un jeune homme, en échange de ses richesses périssables…
Matthieu 19:21 "Jésus lui dit: Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes,  donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel."

Mais le jeune homme a refusé l'offre du Christ, car sous sa belle apparence respectueuse de la loi et de bonne moralité, ce jeune homme cachait une idole que Christ a révélé : l'amour de l'argent et des biens.
Cet homme, malheureusement préférait ses aises et ses richesses au salut de son âme et au Seigneur lui-même.
L'apôtre Paul a décrit ce genre d'homme dans sa première lettre à Timothée 6:10  lorsqu'il a dit: "L’amour de l’argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments."
C'est pourquoi, après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste.
Votre cœur est-il triste parce que vous refusez de servir Christ à 100%?
Est-il triste parce que vous préférez conserver vos trésors périssables plutôt que de vous saisir par la foi des trésors éternels?

Les bénédictions promises par Jésus ne sont ni terrestres ni éphémères.
Elles sont liées à un Christ glorifié, et ce sont  des trésors inépuisables, conservés pour l’éternité.
Si vous ne percevez pas l'étendue et la valeur de trésor, je dirai avec l'apôtre Paul dans Éphésiens 1:18: "Qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle  est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la  gloire de son héritage qu’il réserve aux saints"

Pourquoi chercher à acquérir un trésor quelconque ici-bas, au risque de voir notre cœur s’y laisser prendre ?

Recherchons plutôt pleinement le trésor que Christ veut nous offrir et si nous l'avons trouvé, et veillons dessus plus que sur toutes autres choses.

Là où le Seigneur n’avait pas un lieu pour reposer sa tête, pourrions-nous rechercher à vivre dans les délices de la terre ?
Combien de temps passons-nous à poursuivre la satisfaction de besoins artificiels que l’Ennemi a réussi à nous présenter comme indispensables ?

L’apôtre Paul nous met en garde, mais il nous indique aussi le remède dans 1 Timothée 6:6-9 "C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous  n’en pouvons rien emporter; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège,  et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes  dans la ruine et la perdition."

Et dans Hébreux 13:5 " Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent; contentez-vous de ce que vous  avez; car Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point, et je ne  t’abandonnerai point."

Le chrétien a des biens meilleurs et permanents, ses besoins sur la terre devraient être vite satisfaits. Bien des vies chrétiennes ont été, sinon ruinées, du moins très appauvries par l’amour de l’argent et l’amitié du monde.

L'apôtre Jacques nous met lui aussi en garde:
Jacques 4:4-10 "Adultères que vous êtes! ne savez-vous pas que l’amour du monde est  inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend  ennemi de Dieu.
Croyez-vous que l’Ecriture parle en vain? C’est avec jalousie que Dieu  chérit l’esprit qu’il a fait habiter en nous. Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente; c’est pourquoi  l’Ecriture dit: Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux  humbles. Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains,  pécheurs; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus. Sentez votre misère; soyez dans le deuil et dans les larmes; que votre  rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera."

L’action sanctifiante de la Parole de Dieu est trop souvent étouffée par la tromperie des richesses et des soucis inhérents à notre matériel. Alors le croyant reste sans fruit pour Dieu, comme l'explique si bien la parabole du terrain rempli d'épines, dans Matthieu 13:22
 " Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la  parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse."

Seule une communion constante avec le Seigneur pourra nous garder de si terribles dangers. Si au lieu de chercher nos propres intérêts, nous avons vraiment ceux de Dieu en vue, il pourvoira à tous nos besoins.
Matthieu 6:33 "Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes choses vous seront données par-dessus."

Tout ce qui paraît nous appartenir, nos capacités, notre temps, nos richesses… sont sa propriété. Faisons-lui donc pleinement confiance!
Le chrétien n'est qu'un dispensateur, c'est-à-dire un intendant ou un gérant des  biens de son Maître; il devrait donc s’appliquer à lui être agréable et fidèle.
S’il est fidèle dans les petites choses, Dieu lui en confiera de plus grandes; il lui confiera son trésor impérissable.

pour connaitre la suite (lien)

Lily Bellule et Hippo-Tamtam

  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...