“En vérité je vous le dis, si vous avez de la foi comme un grain de
moutarde, vous direz à cette montagne: Transporte-toi d’ici là, et elle se
transportera ; rien ne vous sera impossible” Matthieu 17.20
L’illustration de la montagne donnée par Christ a fasciné et confondu
plus d’un.
On utilisait souvent l’image des montagnes à l’époque de Christ.
La montagne était probablement la chose la plus grande que les gens
connaissaient.
Le symbolisme est similaire quand nous disons que nous avons “une
montagne” de travail, de lessive, de vaisselle ; ou que nous “faisons une
montagne” de quelque chose d’insignifiant.
Parmi les Juifs, le fait d’ “enlever une montagne” était une image bien
connue pour parler des obstacles à surmonter.
Les rabbins utilisaient ces mots en se référant aux barrières,
apparemment insurmontables, à éliminer.
C’est sans doute dans ce sens que
l’expression est employée en Matthieu17.
Christ assurait ainsi ses disciples qu’ils vaincraient toute difficulté
s’ils avaient de la foi comme un grain de moutarde.
Jésus parlait souvent du grain de moutarde, un des plus petits grains, pour
évoquer ce qui est excessivement petit.
Le contraste en Matthieu 17.20 était entre une des plus petites choses connues
de ses auditeurs (un grain de moutarde) et une des plus grandes (une montagne).
Ainsi le Seigneur soulignait la puissance remarquable de la foi.
Cependant, dans son illustration, Christ n’évoquait pas seulement la
taille du grain de moutarde. Le texte parle d’avoir de la foi “comme” un grain
de moutarde.
Ce grain a des qualités qui correspondent à la foi dont nous avons
besoin.
Par exemple :
• Le grain de moutarde est petit, mais existe bien.
• Le grain de moutarde est petit, mais vivant, comme devrait l’être
notre foi (cf. Jc 2.26).
• Le grain de moutarde est petit, mais a un très grand potentiel (cf.
Lc 13.19).
• Le grain de moutarde est petit et faible, mais reçoit volontiers la
force de la terre qui l’entoure.
La grandeur de notre foi n’est de loin pas aussi importante que le
point de mire de notre foi. Paul dit : “Je puis tout…” Philippiens 4.13
Cela ressemble beaucoup à “tout est possible à celui qui croit” Marc
9.23
Cependant, prêtez attention à la fin de la déclaration de Paul : “Je puis
tout par celui qui me fortifie.”
Ce n’est pas notre foi qui nous fortifie, mais c’est plutôt celui en
qui nous croyons qui nous fortifie.
Préoccupons-nous moins de la taille de notre foi et plus de celui en
qui nous croyons.
L’affirmation de Jésus selon laquelle “tout est possible à celui qui
croit” est à examiner en même temps que cette déclaration qu’il fit plus tard :
“à Dieu, tout est possible” Matthieu 19.26
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