jeudi 31 août 2017

La mesure de notre croissance spirituelle

2 PIERRE 3.17-18

Partout dans le monde, des gens vont à l’église, prient et écoutent des prédications, mais sans jamais grandir sur le plan spirituel.
Il est commun pour les croyants de présumer que la vie chrétienne se résume à ces activités.
Ils sont en mesure de cocher des cases sur une liste, mais ils n’entretiennent pas de relation avec Jésus.
Dans votre marche avec Christ, y a‑t‑il des preuves de vos progrès?
Avant de s’épanouir spirituellement, il faut être sauvé.
Cela se passe dès que Dieu fait de nous de nouvelles créatures, qu’il nous purifie de nos injustices et nous adopte au sein de sa famille.
 Alors, nous pouvons commencer à croître, mais il est aussi possible de stagner.
Plusieurs indices nous révèlent la qualité de notre relation avec Christ.
D’abord, les chrétiens qui grandissent devraient vouloir toujours mieux connaître Jésus, le pain de vie (Jean 6.35). Ensuite, les croyants qui vivent près du Sauveur discernent mieux le péché.
Les faux enseignements et les raisonnements erronés deviennent plus apparents à ceux qui ont emmagasiné la vérité dans leur esprit. Enfin, le cercle de leur affection devrait continuellement s’élargir. À la longue, le Saint‑Esprit leur permet de se préoccuper de personnes qu’ils ne remarquaient pas ou qu’ils acceptaient avec difficulté auparavant.
Avez‑vous soif de Dieu?
Êtes‑vous plus conscient du péché?
Votre amour n’est‑il réservé qu’à ceux qui satisfont vos normes personnelles ou bien vous souciez‑vous des gens grincheux?
Ce sont des questions importantes à considérer lorsqu'on évalue sa croissance spirituelle.

Magazine en Contact

Les prémisses du printemps spirituel


Mon cœur était un peu troublé, je ne comprenais pas pourquoi Dieu m'avait parlé du printemps et que je ne voyais pas cette saison arriver ; je doutais presque d'en faire partie puisque d'autres en voyaient les prémisses. Ridicule, comme on peut se laisser aller au doute. Une discussion hier avec la femme de mon pasteur allait me mettre sur la piste, dans la voie de la raison et face aux prémisses de cette nouvelle saison.
Aujourd'hui encore j'ai ressenti un besoin de me précipiter dans la présence du Seigneur et de lui déverser tout ce qui m'alourdit, mes doutes, mes hontes, mes incompréhensions et aussi lui demander pardon, car il ne change pas, il ne m'a jamais abandonné, il ne le fera jamais !
Après ce moment où je lui ai posé tant de questions et me disant en moi-même : Tu as posé trop de questions, comment va-t-il pouvoir y répondre, tu aurais du procéder différemment..." Ah, quelle surprise merveilleuse ! Je me suis sentie pousser à ouvrir un livre que j'avais pris il y a peu à mon église. C'est comme si ce livre avait était écrit spécialement pour moi. Incroyable de pages en pages, il répondait aux questions que je venais de poser dans la prière. Cet ouvrage m'a encouragée, il m'a fortifiée, a donné des solutions à mes problèmes et j'y ai trouvé l'exemple de femmes vivant les mêmes questionnements et parfois les mêmes difficultés que moi.
Le titre de ce livre est : "Notes matinales" de Renée de Benoit, c'est un vieux livre de 1900, et pourtant en 2017, il me parle sans aucune poussière. Gloire à Dieu !
Le cœur apaisé, je partage cet extrait avec vous :
"Je crois que tu es tout-puissant, capable de faire toutes choses, capable de me sauver de tout ce que je crains.
Je crois que tu es infiniment bon, infiniment sage, sachant parfaitement ce qui est bien pour moi et pour ceux que j'aime.
Je crois que tu m'aimes mieux que tous ceux qui m'aiment ici-bas, que tu veux rendre ma vie aussi riche, aussi bonne qu'elle peut l'être.
Je crois que ton désir est de me rendre capable de recevoir et ensuite de donner tout ce que le cœur de l'homme peut concevoir."
En 1912, elle écrit :" Nous avons été sanctifiés par le sang de Christ. Cela est fait et accompli. Mais la transition entre notre vie passée et cette nouvelle vie de sainteté est un peu comme ce qui se passe entre l'hiver et le printemps. Hier, c'était le premier jour du printemps. Tout le monde le savait et le croyait, malgré la pluie et le retour du froid. L'hiver ne disparaît pas tout d'un coup, c'est peu à peu qu'il cède la place aux beaux jours. Il y a aussi des chutes, des retours en arrière, les premiers temps, qui vous font penser que jamais l'été ne viendra. Cependant vous avez la certitude intérieure que le printemps est là et qu'il s'épanouira certainement.
Pour nous les chrétiens, nous avons l'intime conviction que le sacrifice du Christ est accompli et qu'il a apporté la sanctification. Elle se manifestera dans notre vie extérieure en son temps et, suivant les lois de Dieu, rayonnera comme l'été après le printemps. "
Tout ceci, frères et sœurs pour vous exhorter, quand vous n'avez pas de mot assez fort pour lui dire tout votre amour, quand vous vous sentez minable face à son amour démesuré, quand vous soupirez après la nouvelle saison dans votre vie.
Dieu répond et garde votre cœur dans la paix que l'on trouve seulement dans ses bras !
Soyez bénis.
Lia Laget

 
Lien avec les articles :

L'expression de la foi


MARC 11.20‑24
Si vous avez prié pour une chose et que, malgré le temps qui s’égrène, toujours rien n’arrive, vous commencerez à vous demander si Dieu vous a même entendu.
Avez‑vous déjà pensé des choses du genre : Que se passe‑t‑il, Seigneur? Tu as promis d’exaucer ceux qui te priaient avec foi!
Réfléchissez à une occasion où vous avez présenté votre requête à Dieu sans qu’il semble vous l’avoir accordée.
Que lui avez‑vous demandé?
Qu’avez‑vous dit aux autres?
Qu’avez‑vous fait à ce sujet?
L’une des raisons les plus communes pour lesquelles nous connaissons une situation de crise quant à notre foi est que nos paroles ne concordent pas avec nos actions.
Nous nous disons que nous prions notre Père, que nous cherchons sa volonté, que nous lui demandons d’intervenir, mais en réalité, nous ne faisons que nous plaindre à lui.
Nous lui disons : « Seigneur, j’ai vraiment raté mon coup »; « Je ne mérite pas cela »; « Comment est‑ce arrivé? » ou même : « Comment as‑tu pu laisser cette chose se passer? »
Nous nous lamentons sur la situation, nous complaisant dans notre douleur, puis nous demandons à Dieu de tout régler.
Est‑ce là une prière qui honore Dieu?
En Marc 11.24, Jésus affirme que si nous demandons une chose, nous devrions croire que nous l’avons déjà reçue.
Cette mesure de foi ne se manifeste pas par nos jérémiades, mais par nos louanges.
Dieu désire que nous criions vers lui et que nous nous déchargions sur lui de tous nos soucis (1 Pierre 5.7), mais nous devons nous y prendre de telle sorte que nous nous concentrons sur sa gloire et non sur nous‑mêmes.

Magazine en Contact

Regimber contre les aiguillons


                                       « Il te serait dur de regimber contre les aiguillons »

Le Seigneur utilise une expression connue en orient : « Regimber contre les aiguillons ».
Quand les bœufs étaient sous le joug, ils étaient « aiguillonnés » par un long bâton mince et pointu pour les pousser à avancer.
Irrités par la piqûre, ils repoussaient quelquefois l’instrument de leur tourment (c’est-à-dire ils regimbaient contre lui), ce qui naturellement ne faisait qu’aggraver ce tourment.
Un aiguillon est formé d’un long et solide bâton auquel on fixe une fine pointe de fer.
Un laboureur, par exemple, s’en servira pour stimuler sa bête devenue nonchalante, pour la ramener dans le bon chemin, ou pour tracer un sillon bien droit.
L’aiguillon blesse ; la plaie produite est douloureuse.
Si, au lieu de se soumettre, on cherche à résister aux ordres du guide, celui-ci doit insister et la souffrance s’accentue.
Le Seigneur se sert pour notre bien de diverses sortes « d’aiguillons », parfaitement adaptés aux besoins de l’heure.
Il en use pour parler au cœur et à la conscience des siens (Osée 2 : 14).
Soumettons-nous aux impulsions de Sa main d’amour (Ps. 32 : 8 ; Act. 16 : 6-9).
Ne l’obligeons pas à user envers nous de moyens plus coercitifs (Ps. 32 : 9).
Regimber, c’est résister, se montrer récalcitrant.
Prenons garde à ne pas nous rebeller contre la volonté du Seigneur. Ne regimbons pas devant une épreuve envoyée pour notre bien (Lam. 3 : 37-38) : « Mon fils, ne méprise pas la discipline du Seigneur, et ne te décourage pas quand tu es repris par lui ; car celui que le Seigneur aime, il le discipline, et il fouette tout fils qu’il agrée » (Héb. 12 : 5-6).
Jacob affirmait : « Toutes ces choses sont contre moi » (Gen. 42 : 36). 
Quelle erreur ! Il finira sa course en adorant, appuyé sur le bout de son bâton (Héb. 11 : 21). 
Ne disons pas, comme Elie : « Je suis resté, moi seul » (1 Rois 19 : 4, 10). 
Ce prophète avait-il oublié, devant les menaces de Jésabel, la présence continuelle de Dieu à ses côtés ? L’Eternel doit reprendre aussi Jonas et lui dire : « Fais-tu bien de t’irriter ? », mais celui-ci réplique qu’il a raison de s’obstiner au lieu de s’incliner devant l’Eternel (Jon. 4 : 9). 
Chassons, avec l’aide du Saint Esprit, les racines d’amertume de nos cœurs ; elles ont le même effet qu’un poison (Héb. 12 : 15).
Il ne faut pas oublier que l’aisance et le confort dans notre vie peuvent aboutir également à nous détourner du Seigneur. 

Dieu se sert de ce verbe « regimber » pour caractériser l’attitude d’Israël qui a toujours été l’objet des soins fidèles de l’Eternel, mais qui a, peu à peu, il s’est « engraissé » et il a « regimbé » : « Il a abandonné le Dieu qui l’a fait, et il a méprisé le Rocher de son salut » (Deut. 32 : 15). 
Nos cœurs, naturellement ingrats peuvent nous conduire à de tels égarements !"

Citations


"Dieu peut sans difficulté soulager l'épreuve de notre foi et éteindre le feu du creuset avant qu'il atteigne le point de fusion ; mais il ne le fait pas, car il sait pertinemment que la séparation de l'or et de ses scories ne peut se faire autrement." Xavier Lavie

"L'homme est la seule créature de Dieu capable d'éprouver de l'ennui. Aucun être vivant, à part l'homme, ne peut se lasser de lui-même et de son entourage.
C'est très significatif, car le Créateur n'a rien fait au hasard, et s'il a donné aux hommes la capacité de s'ennuyer, c'est qu'il l'a voulu.
L'ennui est un des plus sûrs moyens de mesurer votre vide intérieur. Avec la précision d'un thermomètre, il vous indique jusqu'où va votre désert spirituel.
Celui qui s'ennuie vraiment vit et travaille dans le néant.
Or la nature a horreur du vide.
En règle infaillible et universelle, tout vide doit être comblé.
Voilà donc où nous en sommes aujourd'hui. Nous avons essayé de remplir notre vide intérieur par la science et la culture, par une vie meilleure et les plaisirs, par toutes sortes de choses dont nous avions envie, mais qui n'ont pas réussi à combler le vide.
Pourquoi sommes-nous ainsi ?
Parce que le Créateur nous a créés pour lui, et que nous n'aurons jamais de paix ni de satisfaction tant que nous ne serons pas en communion avec lui."
Billy Graham

"Continuez à prier mais soyez reconnaissant que les réponses de Dieu sont plus sages que vos prières!" William Culbertson

"A la fin, la louange ne peut jamais être une représentation, quelque chose que vous prétendez ou mettez en place. Cela doit être quelque chose qui déborde de votre cœur. La louange, c'est avoir un contact personnel avec Dieu, se rapprocher de Dieu." Matt Redman

"Si notre relation avec le Seigneur s’approfondit, nous voudrons lui obéir. Nous pourrons dire comme le psalmiste : « Combien j’aime ta loi! Elle est tout le jour l’objet de ma méditation » (Psaumes 119.97). Ce désir émane de notre amour pour notre Père, et non de la crainte. De même, quand nous péchons, nous en sommes attristés et nous nous en repentons." Anonyme

"Nous ne devons pas assimiler systématiquement nos désirs avec la volonté de Dieu." Xavier LAVIE

"Tout ce qui se passe dans une communauté spirituelle est à l’inverse de l’ordre qui règne dans le monde. Ce qui touche les autres, c’est notre faiblesse et non notre compétence. Ce sont nos malheurs et non nos bonheurs qui renversent les barrières de la peur et de la honte qui nous séparent. Ce sont nos échecs avoués et non nos succès montés en épingle qui nous unissent dans l’espérance. " Larry Crabb

"On parle souvent de notre foi comme moyen de salut, de résolutions de problèmes, de réalisations personnelles, de rétablissement dans notre santé...Mais, il est toujours bon de préciser qu'il s'agit de notre foi en Christ. En effet, la foi pour être efficace doit être adressée au Dieu véritable.
Ainsi, notre foi n'est jamais la cause de nos bénédictions, c'est Dieu.
Notre foi, à elle seule, ne nous sauve pas, mais elle nous donne accès au salut de Dieu. Elle ne résout pas nos problèmes, mais nous donne accès à l'activité divine en vue de la résolution de nos problèmes. Elle ne nous permet pas de nous réaliser personnellement, mais nous donne accès aux réalisations de Dieu en nous. Elle ne nous guérie pas, mais nous donne accès à la guérison divine.
Dans Romains 10.17, Paul dit que "la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ".
Nous comprenons que la foi est la réponse à la révélation de Dieu, qui nous positionne vis à vis de Dieu, afin de nous prédisposer à recevoir les bénéfices de son activité.
Romains 5.1-2 "Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu." Xavier LAVIE

"Au moment de son plus grand combat à Gethsémané, Jésus nous demande de veiller. « Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre: Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi ! Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. » (Mt 26,40-41). Notre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera (1 P 5,9). Le chrétien est un lutteur. Il doit faire face à l’Adversaire en lui opposant la résistance de la prière, notamment dans la nuit, dont les ténèbres sont le symbole du monde périssable. « Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. » ( Mt 24, 43)" Myriam J.


"Le consumérisme est la forme la plus visible et peut-être la plus commune de notre idolâtrie. Tim Keller définit une idole comme: « […] tout ce qui remplace les biens que Dieu seul peut donner. » Le mensonge du « je veux tout et tout de suite » nous ment en nous disant que nous avons besoin d’une chose à tel point que notre vie ne vaut rien sans elle.
Vouloir combler un manque avec un objet, c’est oublier que nous ne serons jamais satisfaits par ce que nous possédons et que ce que nous possédons finira toujours par nous posséder. Une seule chose est nécessaire: Dieu. Rien ni personne d’autre ne peut nous combler.
Lorsque vient la tentation, affirmons que seul Dieu peut nous combler." Matthieu Giralt

Dorothée de Gaza au VIe s. écrit : « Je l’ai dit souvent, autre chose est de déraciner une plante qu’on arrache d’un seul coup, autre chose de déraciner un grand arbre […]. Il faut donc beaucoup de vigilance, de zèle et de crainte pour ne point tomber dans une mauvaise habitude. »

"Nous faire douter des paroles de Dieu fait partie de la stratégie du malin. Sans appui sur l’Écriture, nos choix s’orienteront en écoutant notre recherche du plaisir en particulier, notre chair en générale. Si on n’écoute pas Dieu, on peut être certain qu’on écoute quand même quelqu’un. Nous-même, le tentateur, le monde… Remettre en doute les paroles de Dieu, c’est reconnaitre qu’il n’est pas maitre absolu de notre vie." Matthieu Giralt

"Les gens confondent souvent les mots empathie et sympathie. L'empathie signifie «la capacité de comprendre et de partager les sentiments d'un autre, comme si ils étaient nôtres», alors que la sympathie est un sentiment de pitié et de tristesse passager pour le malheur de quelqu'un d'autre. L'adversité aide le développement de l'empathie et de l'amour. Même l'empathie d'une seule personne peut faire la différence" anonyme



mardi 29 août 2017

Conseils aux époux



Pendant les longs mois de maladie qui viennent de passer, (novembre à juillet 2017) Xavier a souffert avec moi dans son corps et son âme ; il s’est rapproché de moi comme jamais, m’encourageant et m’exhortant chaque jour, afin que je ne sombre pas dans le désespoir et la tristesse. Il a porté à bout de bras notre foyer, me remplaçant dans les tâches quotidiennes, tout en poursuivant son ministère dans l’église avec l’aide précieuse des frères.
Sa patience, sa persévérance et son amour ont grandi à travers la souffrance qui l’a lui aussi sanctifié et lui a fait réviser ses priorités. Le fruit de l'Esprit grandissant et mûrissant en lui, j’ai vu Christ me porter à travers lui. Et c’est ensemble que nous avons remporté la victoire dans la prière et les efforts quotidiens.
Je n’aurais pas pu imaginer un jour avoir un époux comme lui. Dieu m’a fait ce cadeau et à travers cette épreuve, il l’a transformé, sanctifié, rempli d'amour, de courage et de force ; il m’a montré combien mon mari m’aime comme Christ aime son église.
Dieu nous a rapprochés l’un de l’autre. Il nous a unis comme jamais auparavant (même si cela fait 34 ans que nous sommes ensemble) ; il a fait de nous cette entité pégasienne, alliance d’un cheval blanc et d’un aigle royal selon une vision que j'avais reçue en 2009.
Homothumadon s’est accompli pour nous : avec passion et à l’unisson !
Sophie Lavie



Selon Paul, l’alliance entre Christ et son Église est le modèle de l’alliance du mariage chrétien. Ainsi, le mariage doit refléter la relation entre Christ et l’Église.
Ainsi, le mari chrétien devrait être le meilleur des maris qui soit. Je crains d’avoir beaucoup de progrès à faire…

Voici 3 responsabilités du mari envers sa femme tirées d’Ephésiens 5.25-33.
Ce texte nous conduira aussi à reconsidérer Christ comme notre modèle et notre secours, il est aussi notre but.

1. Aimer sa femme comme Jésus l’aime
Ce qui caractérise l’amour de Christ c’est le sacrifice. Son modèle d’amour nous chalenge donc au plus haut point!
Par le mariage, il nous donne l’occasion de vivre l’aimer dans sa plus grande dimension.

Ce que cela implique:
  • Apprendre à aimer sa femme fidèlement, à lui pardonner inconditionnellement.
  • Son amour pour elle ne doit pas dépendre de ce qu’elle devrait être, ou lui offrir. Il l’aime telle qu’elle est.
  • Comme l’Eglise peut compter sur Jésus, l’épouse doit pouvoir compter sur son mari. Elle doit être assurée qu’il est prêt à tout pour elle. On ne se mari pas pour être servi, mais pour servir, pour aimer le premier.
  • Une épouse ne doit jamais douter de combien elle est précieuse pour son mari. Elle doit pouvoir tenir pour indéfectible son amour qu’il lui démontre quotidiennement: paroles, actes.
  • Elle ne doit jamais se sentir mise en concurrence avec une autre, comparée ou dénigrée. Elle est la seule qui siège dans son coeur. Il n’est intime avec aucune autre femme que la sienne.
  • Dans ses relations avec les autres femmes, le mari ne doit pas laisser la moindre ambiguïté, ni chose cachée.
Ce que cela exclu:
  • L’infidélité, la moquerie, les mots blessants, la dévalorisation, l’ignorance, le mépris…
  • La parole ne demande jamais au mari de soumettre son épouse, il leur demande de les aimer. Christ n’a pas utilisé son autorité pour asservir l’Eglise et l’écraser, au contraire, il s’est sacrifié pour elle afin qu’elle devienne tout ce qu’il désire ardemment pour elle.
2. Préparer sa femme à sa rencontre avec Jésus
Pourquoi sommes-nous mariés? Pour préparer notre femme au noces de l’Agneau. Dieu nous le rappelle par la plume de Paul (Ephésiens 5.26-27).
Il semble que l’apôtre utilise une image tirée d’Ezéchiel 16.1-14.
Dans la Bible, la relation entre Dieu et Israël est plusieurs fois comparée à un mariage (par exemple Os 2).
Le prophète, Dieu compare Jérusalem à une femme que Dieu se prépare comme fiancée, en la lavant, l’habillant et la préparant pour le mariage.
Dans le contexte d’Éphésiens, Paul cite cet exemple pour nous rappeler que notre épouse doit être préparée pour sa rencontre avec son Seigneur, son véritable époux, celui à qui elle appartient déjà.

Ce que cela implique:
  • S’engager à tout faire pour les progrès spirituel de son épouse.
  • Être son pasteur, veiller à ce qu’elle baigne dans les Écritures et l’obéissance à Dieu.
  • Assurer un environnement sain en lui montrant son propre besoin de grâce et d’intimité avec le Seigneur. Être le premier à demander pardon, se repentir, faire grâce.
  • Prier fidèlement avec elle et pour elle, afin que sa préoccupation pastorale à son égard soit une évidence.
  • Ayant les deux derniers points à l’esprit, le mari doit avoir le courage spirituel de reprendre son épouse s’il la voit s’éloigner de Dieu afin de la conduire avec douceur à la repentance.
Ce que cela exclu:
  • Lui demander de pécher. Quelqu’en soit la raison.
  • L’exposer à l’impureté, l’immoralité, ou toute perversion au sein de la vie du foyer.
  • La détourner de Christ en voulant voulant prendre la première place dans son coeur.
3. Prendre soin de sa femme comme de soi-même
Ceci est l’application du deuxième plus grand commandement au couple (Ephésiens 5.28-30).
Le cadre d’Éden que cite Paul nous rappelle les intentions premières et immuables de Dieu:
Adam ne faisait qu’une seule chaire avec Eve. Christ fait tout pour s’occuper des besoins de son corps, l’Eglise. Le mari doit donc traiter son épouse comme son propre corps.

Ce que cela implique:
  • Poser ces questions régulièrement: De quoi as-tu besoin en ce moment? Comment puis-je te soulager? As-tu besoin de temps, de repos ? Qu’est—ce qui te fais du soucis?
  • La servir avec humilité: Les taches ingrates ne sont pas réservées à la femme dans la Bible. L’époux chrétien ne s’abruti pas devant sa télé pendant que son épouse plie le linge, prépare à manger, passe l’aspirateur, éduque les enfants, etc. Quand il est présent un mari sert et montre l’exemple comme Jésus l’a fait.
  • Respecter et honorer son corps et sa sexualité: lui manifester de la tendresse, lui faire l’amour avec amour, veiller sur son équilibre physique, émotionnel, psychologique…
  • Pourvoir à un cadre de vie: L’époux doit faire tout ce qui est dans ses moyens pour veiller à ce que son épouse (et ses enfants) ne manquent de rien.
Ce que cela exclu:
  • Faire passer ses intérêts matériels avant les siens.
  • Faire du matérialisme une idole
  • Vivre pour son propre confort et non le sien.
  • Toute forme de violence, physique ou verbale
  • Toute forme de critique blessante sur son physique
Conclusion: Christ modèle, secours et but du mari
Christ n’est pas seulement notre modèle, il est aussi notre secours: Il est celui qui nous rempli de son amour pour que nous puissions le déverser sur notre épouse.
Par lui nous pouvons restaurer les liens abîmés et tenter de retrouver la joie du mariage tel que Dieu l’a créé.
L’inverse est vrai aussi: en dehors de Jésus lui-même , aucun espoir pour moi d’être un mari selon le coeur de Dieu pour ma femme.
Nous devons donc avoir une grande intimité avec Christ pour nous laisser transformer à son image dans nos pensées, nos paroles et nos actes.
Christ n’est pas seulement notre modèle et notre secours, il est aussi notre but. N’oublions pas que Jésus était célibataire, que Paul l’était aussi. Le But du mariage est d’être une illustration de la relation entre Christ et son Eglise. Mais il n’est qu’une illustration, pas la finalité. Ce qu’il reflète est ce qu’il y a de plus beau: les noces de l’Agneau, la finalité ultime, la seule réalité qui pourra nous rendre parfaitement heureux.

mercredi 23 août 2017

Citations

 "Parce que Dieu est immuable, son amour envers toi l'est aussi. Dieu t’aimait hier, il t’aime aujourd'hui et il t’aimera encore demain et cela ne dépend pas de toi mais de lui seul ! Réaliser cette vérité devrait te permettre de vivre ta foi sans la pression de devoir faire pour être aimé de Dieu, car un chrétien ne fait pas les choses pour être aimé de Dieu, mais uniquement parce qu'il est aimé de Dieu." Xavier LAVIE

"Il n'y a pas plus grande découverte que de voir Dieu comme l'auteur de votre destin." Ravi Zacharias

"Tu n'as pas besoin de plus de temps pour changer, tu as besoin de plus de Dieu". Anonyme

"Le stress, c'est quand tu as une connexion trop haut débit avec les choses du monde et trop bas débit avec les choses de Dieu." Xavier LAVIE

"Séparées de l'expérience spirituelle qui les fondent, les valeurs sont comme des fleurs coupées dans un vase." Paul Ricoeur

"Ne recherchez pas une méthodologie spirituelle vous promettant la garantie du succès. Recherchez plutôt la communion avec le Seigneur et l'obéissance à sa Parole car la Bible n'annonce pas quelles sont les clefs du succès, mais elle réclame simplement que nous vivions la vie de disciple."
 Xavier LAVIE


"Le point tournant dans notre vie est quand on arrête de chercher le Dieu que nous voulons et qu’on commence à rechercher le Dieu qui est." Patrick Morley 


"J'avais l'habitude de demander à Dieu de m'aider. Puis j'ai demandé si je pouvais peut-être l'aider.
J'ai fini en Lui demandant de faire son œuvre en moi." Hudson Taylor

 "Dieu peut sans difficulté soulager l'épreuve de notre foi et éteindre le feu du creuset avant qu'il atteigne le point de fusion ; mais il ne le fait pas, car il sait pertinemment que la séparation de l'or et de ses scories ne peut se faire autrement." Xavier Lavie

"L'homme est la seule créature de Dieu capable d'éprouver de l'ennui. Aucun être vivant, à part l'homme, ne peut se lasser de lui-même et de son entourage. C'est très significatif, car le Créateur n'a rien fait au hasard, et s'il a donné aux hommes la capacité de s'ennuyer, c'est qu'il l'a voulu. L'ennui est un des plus sûrs moyens de mesurer votre vide intérieur. Avec la précision d'un thermomètre, il vous indique jusqu'où va votre désert spirituel. Celui qui s'ennuie vraiment vit et travaille dans le néant. Or la nature a horreur du vide. En règle infaillible et universelle, tout vide doit être comblé.
Voilà donc où nous en sommes aujourd'hui. Nous avons essayé de remplir notre vide intérieur par la science et la culture, par une vie meilleure et les plaisirs, par toutes sortes de choses dont nous avions envie, mais qui n'ont pas réussi à combler le vide. Pourquoi sommes-nous ainsi ? Parce que le Créateur nous a créés pour lui, et que nous n'aurons jamais de paix ni de satisfaction tant que nous ne serons pas en communion avec lui." Billy Graham

 

Jésus au sein de la trinité céleste


Suivre Jésus - Leçon 1 - 03 Septembre 2017 avec Sophie et Camille

Jeu de coordination à 3 : attacher 3 enfants ensemble avec une corde (mains contre mais et pieds contre pieds) et ils doivent faire un parcours ainsi.

      
Dessin à 3 : Donner à chaque groupe de 3 enfants  une feuille de papier blanc et leur demander de dessiner la tête d’un bonhomme et son cou. Faîtes les plier le papier sur la tête pour la cacher, tout en laissant dépasser l’extrémité du cou. Chacun passe son dessin à son voisin et dessine le buste du bonhomme et ainsi de suite jusqu’aux pieds. A la fin, chacun ouvre le dessin qu’il a en face de lui.



Questions : Connaissez-vous Jésus ? Qui est-il ?

1.      Jésus est le fils de Dieu ou le fils de Joseph ?

2.      Jésus a vécu au ciel avant de vivre sur la terre ou il a d'abord vécu  sur la terre avant d'aller au ciel ?

3.      Jésus (sauveur) s'appelle aussi Emmanuel ou Gabriel ?

4.      Jésus a créé la terre avec Dieu ou Dieu a créé la terre tout seul ?

5.      Jésus a créé les animaux et les plantes avec le Saint Esprit ou avec Dieu ? (les 3 ensemble)

6.      Jésus est Divin ou humain ? (divin puis humain)

7.      Jésus a toujours existé ou c'est Dieu qui l'a créé ?





 Leçon
 
Questions :


La bible nous dit que le Père est Dieu, que Jésus est Dieu et que le Saint-Esprit est Dieu, mais aussi qu'il n'y a qu'un seul Dieu. Difficile à comprendre non ?

Comment on peut être à la fois un et trois ?


Dieu est tellement plus grand que nous qu'il est normal que nous ne puissions tout comprendre à son sujet. 



Je vous ai apporté un objet qui peut vous aider à comprendre que Dieu est à la fois un et trois.





Un « hand spinner » est composé d'un axe central autour duquel se déploient trois bras, chacun étant lesté de la même façon pour garantir l'équilibre. Dès que la toupie commence à tourner sur elle-même, une force vient renforcer son équilibre, si bien qu'on peut la faire tenir aisément sur un doigt aussi longtemps qu'elle reste en mouvement. (Démonstration)


Le  « hand spinner » rappelle un schéma très simple, de forme triangulaire, qui explique comment le Père, le Fils et le saint Esprit peuvent être trois personnes distinctes tout en étant un seul Dieu.










Il n'y a donc pas trois dieux différents mais un seul Être, au sein duquel coexistent trois personnes dans un mouvement incessant d'amour que la théologie chrétienne a d'ailleurs appelé périchôrèsis, que l'on peut traduire par « rotation ou danse ».

Chacune des personnes divines se concentre sur les autres. 

Aucune n'exige que les autres tournent autour d'elle. 

Chacune encercle volontairement les deux autres dans un climat d'amour, de joie et d'adoration. 

Chaque personne de la trinité aime, adore, célèbre avec  joie les autres. 

Cela créé une danse éternelle de réjouissance et d'amour, pleine de vie et d'énergie.

Dieu est essentiellement et éternellement l'amour interpersonnel.

La réalité ultime est une communauté de personnes qui se connaissent et s'aiment mutuellement.

Notre monde a été créé par une union de personnes en une, une union liée par un amour éternel. Nous avons été créés pour vivre un amour réciproque, désintéressé, tourné vers les autres.

Dieu est pleinement heureux dans cette trinité et il n'avait pas besoin de nous créer, mais il l'a fait pour nous faire partager cet amour et pour que nous aussi nous aimions les autres comme il nous aime.

En Dieu, se trouvent 3 personnes qui se vouent mutuellement un amour joyeux et porteur de gloire. Réfléchissez à cette situation en la mettant à notre niveau.

Imaginez que vous admirez une personne plus que toute autre au monde. (Qui est-elle?)

Vous êtes prêt à faire n'importe quoi pour elle.

Imaginez que vous apprenez que cette personne éprouve pour vous un amour infini.

Vous entamez alors une relation d'amitié qui durera toute la vie ou si les circonstances sont différentes, vous démarrez une relation amoureuse qui aboutira à un mariage.

Cela parait paradisiaque ? Ça l'est en effet, car cela provient du paradis ; c'est ce que Dieu connait en lui-même, avec une profondeur et une intensité infinies et inimaginables.

Voilà pourquoi Dieu est pleinement heureux : au cœur de son être, il est tourné vers l'autre, il ne cherche pas sa gloire, mais la gloire des autres.

Dieu veut nous donner la joie en nous apprenant à aimer comme lui il nous aime !

Son bonheur infini, n'est pas issu de l'égocentrisme (expliquer) mais d'un amour désintéressé, orienté vers l'autre. Et le seul moyen pour nous, qui avons été créés à son image, d'éprouver la même joie, c'est d'axer notre vie tout entière sur lui et non sur nous-mêmes.

Le but ultime de la création est une union d'amour entre Dieu et des créatures aimantes.

Nous avons été créés pour entrer dans le mouvement de Dieu, pour partager son amour.

Si nous centrons notre vie sur lui, en le servant sans rechercher notre propre intérêt, uniquement par égard pour qui il est, pour sa beauté, et sa gloire, nous entrerons dans la danse, et partagerons la joie et l'amour dans lesquels il vit.

Nous n'avons donc pas été conçus uniquement pour croire en Dieu d'une manière générale, ni pour avoir une vague spiritualité ou inspiration. Nous avons été faits pour axer notre vie sur lui, pour que le but et la passion de notre vie soient de le connaitre, de le servir, de l'aimer et de lui ressembler. 

Ce bonheur croissant se poursuivra éternellement, augmentant dans des proportions inimaginables. 

L'univers se comprend comme une danse d'êtres, liés par des énergies tout en étant distincts les uns des autres, à la manière des planètes qui décrivent une orbite autour des étoiles, à la manière des marées et des saisons, comme les atomes d'une molécule, les tons d'un accord….

L'amour qui caractérise la vie intérieure de la trinité est inscrit dans tout cela. 

La création est une danse !



Lily Bellule et Hippo-Tamtam

  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...