mercredi 2 août 2017

IJN



La douche
 La douche peut se transformer en aérosol à germes qui seront inhalés lors de la toilette.
Les trous de la pomme de douche se comportent comme des petites cavernes chaudes et humides, propices au développement rapide des germes.
Pour éviter des toux chroniques, pensez à nettoyer régulièrement le pommeau, à en dissoudre le calcaire et à le changer en cas d’usure avancée pour que la douche garde sa fonction première : la propreté.
Il faut évidemment nettoyer le filtre à la base du pommeau, dans du vinaigre blanc.
Cette action a un double effet : elle le nettoie d’une part et le débouche d’autre part.
Faites couler une minute l’eau chaude avant de vous mettre dessous, ce qui permet de purger les germes résiduels. 

Ce réflexe est d’autant plus utile lorsque vous utilisez une douche qui n’a pas servi depuis longtemps, comme dans les maisons de vacances, par exemple.


Le gant de toilette pas toujours net.
Le gant de toilette est à la France ce que le bidet est à l’Italie : une tradition qu’aucun autre peuple n’envie.Il frotte et a tendance à irriter la peau et surtout c'est un nid à champignons et bactéries !
Il est préférable de se laver avec les mains sous la douche ou avec une éponge konjac.
Utilisée depuis plusieurs siècles au Japon puis plus généralement en Asie pour ses différentes propriétés médicinales, « l'Amorphophalus Konjac » est une plante de la famille des Araceae dont la racine est utilisée depuis longtemps pour la fabrication de l'éponge dite Konjac. 
100% naturelles et végétales, les fibres de l'éponge Konjac possèdent des qualités exceptionnelles pour le nettoyage et le démaquillage du visage (et du corps). 
Extrêmement douce tout en gardant des propriétés micro-exfoliantes et circulatoires, l'éponge Konjac masse votre visage et tonifie naturellement les couches supérieures de l'épiderme, apportant éclat et douceur à la peau lors de son utilisation quotidienne soir et matin.
L'éponge Konjac bouleverse et « révolutionne » le nettoyage du visage. 
Elle peut être utilisée seule, simplement avec de l'eau claire pour un nettoyage ultra doux (elle possède des propriétés naturellement antibactériennes et purifiantes). 
Il est également possible d'utiliser l'éponge konjac avec un savon doux ou un lait si vous souhaitez l'utiliser pour le démaquillage du maquillage waterproof.


Adaptée à tous les types de peaux, elle est à la fois recommandée pour les peaux grasses et mixtes (elle élimine facilement impuretés et excès de sébum) et les peaux très sensibles (elle ne déséquilibre pas le pH de la peau et peut s'utiliser sans savon).
Votre visage retrouve éclat et fraicheur ! L'éponge Konjac est en plus extrêmement agréable à utiliser.

Durée d'utilisation d'une éponge : 1 à 3 mois en fonction de l'utilisation (changez d'éponge lorsqu'elle commence à changer d'aspect ou qu'elle commence à se décomposer).


Brossage de dents
La brosse à dents est l’outil essentiel pour assurer une bonne hygiène dentaire.
Il est important de bien la rincer après usage et de la laisser sécher à l’air libre.
Après une grippe, une angine, une rhinopharyngite ou un épisode herpétique, il est fortement recommandé de la jeter.
Dans le cas contraire, le risque qu’elle continue à étaler des microbes au fil des jours est grand, ce qui entretiendra une infection que vous traînerez pendant des semaines.
Se laver les dents n’est pas seulement bon pour l’haleine, mais également impératif pour conserver une bonne santé.
Lavez-vous donc les dents après chaque repas, d’autant plus que cela diminue les envies de grignotage et contribue à mieux contrôler le poids : en effet, vous hésiterez un peu plus à vous salir les dents et la saveur mentholée agira comme un léger coupe-faim.

Dentifrice naturel : l'huile de coco avec une goutte d'huile essentielle de menthe poivrée et de temps en temps se laver les dents avec du bicarbonate de soude...


Gargarisme
Les Japonais ont la bonne habitude de ponctuer le lavage des dents par un gargarisme.
Cette pratique permet de baisser de 40 % les infections ORL et respiratoires et de soulager les maux de gorges. Le professeur Satomura a réalisé au Japon une étude qui a porté sur 387 volontaires âgés de 18 à 65 ans.
Il a comparé pendant 60 jours les effets du gargarisme sur les volontaires le pratiquant par rapport à un groupe qui n’en faisait pas.
Les résultats ont clairement démontré que le premier groupe faisait moins d’infections ORL et respiratoires que le second. 
En effet, le gargarisme quotidien permet de faire le « grand ménage » de la gorge, de se débarrasser des microbes. 
En cas d’angine ou de rhinopharyngite, il participe à l’élimination des bactéries et des virus.
Quelques conseils pratiques néanmoins pour un bon gargarisme : l’idéal est d’utiliser un verre propre, rempli d’un peu d’eau – froide ou tiède –, et d’y ajouter une demi-cuillère de bicarbonate de soude pour une action antiseptique. 

Afin d’améliorer le goût, il est possible d’y ajouter une goutte d’huile essentielle de menthe poivrée.
La technique est simple : une fois l’eau en bouche et pour bien nettoyer la gorge, basculez la tête en arrière sans avaler. 

Ne mettez qu’une petite quantité d’eau au début pour vous habituer à cette pratique et éviter ainsi tout risque de suffocation. Enfin, je conseille d’essayer de prononcer le mot « aaaarrrrhhhh » pendant le gargarisme.
La sensation est immédiate : la gorge est dégagée, les sécrétions gênantes sont évacuées dans le lavabo. Voilà une solution simple et radicale pour tout ceux qui ne savent pas cracher. 

La voie est libre, la voix est claire, et le risque d’infection diminue sans médicament !

 
Apprendre à se moucher
Le concept du mouchoir en papier est apparu au XIXe siècle, et le produit est commercialisé depuis 1924.
Le mouchoir en papier n'a pas que des atouts. On peut lui reprocher d'être :
  • plus coûteux que le mouchoir en tissu (1 € les 5 étuis de 10) ;
  • irritable en cas d'usage intensif ;
  • facilement déchiffrable s'il est de piètre qualité ;
  • peu écologique : il génère des déchets ;
  • allergisant lorsqu'il est blanchi au chlore ;
  • non respectueux de l'environnement car il implique l'abattage de milliers d'arbres lorsqu'il n'est pas constitué de papier recyclé ;
  • polluant selon les procédés de fabrication.
Le mouchoir en tissu présente certains points négatifs, à savoir :
  • Il n'est pas hygiénique.
  • Il favorise le développement de microbes et la transmission des virus.
  • Il nécessite un lavage à haute température : un mode de lavage énergivore et qui, de plus, ne convient ni à la soie, ni au lin.
Bon à savoir : mieux vaut limiter l'usage d'un mouchoir en papier imprégné d'une lotion car celle-ci est susceptible d'irriter la peau, voire la muqueuse nasale des personnes les plus sensibles.
Il en existe sans agent blanchissant et écolo.

Un mouchoir en papier doit toujours être à usage unique car les microbes se multiplient vite dans cette atmosphère humide.
Un second mouchage correspond à une instillation de bactéries et virus à hautes doses, de quoi rendre vraiment malade.
Il est essentiel de se moucher toujours une narine à la fois en appuyant avec le pouce sur l’aile du nez pour boucher un côté, puis l’autre.
Ne pratiquez pas ce geste trop vigoureusement, mais au contraire de façon douce, quitte à le réitérer plusieurs fois.
Le risque d’un mouchage trop énergique est la création d’une surpression qui propulserait les microbes vers les sinus et les oreilles.
Il existe en effet une voie de communication entre le rhinopharynx et l’oreille moyenne, appelée la trompe d’Eustache, par laquelle des germes peuvent se propager pour créer des otites.
Les rhumes restent contagieux pendant environ cinq jours, c’est pourquoi il faut aussi veiller à se laver les mains après s’être mouché.
Au même titre que vous vous lavez les dents chaque matin, je vous suggère de débuter la journée en vous mouchant bien.
La muqueuse nasale étant chargée du filtrage de l’air, c’est une bonne chose de nettoyer ainsi ses « filtres du nez ».
Enfin, il est utile d’évacuer les « crottes de nez », car elles concentrent les poussières, la fumée de cigarette et celle des gaz d’échappements respirées dans la journée.
C’est un geste détox quotidien à ne pas oublier – mais à pratiquer discrètement ! – pour une bonne écologie personnelle.

Tongs
Une étude américaine a dévoilé que les tongs sont de véritables réservoirs à microbes : 18 000 bactéries en moyenne par paire, dont des staphylocoques dorés, des germes fécaux.
Au contact des trottoirs, les pieds nus peuvent ainsi devenir de véritables pistes d’atterrissage à germes.
Si vous ne prenez pas la précaution de bien vous laver les pieds avant d’aller au lit, vous y transporterez une véritable ménagerie !
Les tongs sont également à nettoyer soigneusement, au risque d’y retrouver chaque jour les germes qui auront proliféré pendant la nuit. 
Pour se développer, ces derniers n’ont besoin que de temps et d’humidité.
Savonnez, rincez et séchez vos tongs en plastique avant de les porter à nouveau.
En dehors des problèmes d’hygiène, les tongs provoquent d’autres types de désagréments. 

Les orteils doivent s’agripper à la semelle pour que les pieds restent stables. 
Cette position n’est pas physiologique et génère des tendinites fréquentes. 
De plus, marcher quotidiennement avec des tongs peut créer des microfissures des os et aboutir à ce que l’on qualifie de « fractures de fatigue ». 
Enfin, porter ce type de nu-pieds conduit à effectuer de petites enjambées avec des talons qui s’enfoncent dans le sol, ce qui peut entraîner des douleurs dorsales. 
Si vraiment vous ne pouvez pas vous en passer, choisissez-les avec une semelle épaisse (il ne faut pas pouvoir les plier) et réservez-les seulement pour aller de votre chaise longue au bord de la piscine… Mais surtout pas en ville !

N’oubliez pas non plus d’effectuer une toilette très régulière, voire quotidienne, des objets que vous manipulez à longueur de journée, comme les portables, les lunettes, les stylos, les télécommandes de télévision, de garage, les clés, les claviers d’ordinateur, les poignées de porte du réfrigérateur, du four, du lave-vaisselle. Une bonne hygiène passe par une série de petits gestes qui limitent réellement le risque d’infections microbiennes.
Par mesure écologique, utilisez des chiffons micro-fibres de bonne qualité plutôt que du papier essuie-tout.
Pour fabriquer votre propre produit multi-usage, mettez des pelures d'agrumes dans un bocal en verre et versez de l'alcool à 70° par dessus.
Laissez macérer deux semaines puis filtrez et versez dans une bouteille spray.


Votre réfrigérateur fonctionne comme un coffre-fort à microbes. 
Il doit être lavé deux fois par mois avec de l’eau vinaigrée, car des germes redoutables comme les listeria se développent en atmosphère froide et humide, dès 4 °C.


L’aspirateur fonctionne comme un bioaérosol et dissémine des moisissures et des bactéries dans la pièce. 
Ce point est important pour les personnes sujettes aux allergies et qui pensent se débarrasser des allergènes comme les acariens alors qu’elles les inhalent en quantité en faisant le ménage. 
Pour éviter ces désagréments, je recommande de choisir un aspirateur de bonne qualité et de le poser sur les coins très poussiéreux au lieu d’agiter la poussière par des mouvements de va-et-vient. L’appareil a aussi le droit à sa toilette : régulièrement, pensez à nettoyer la cuve et à changer les sacs ainsi que les filtres. Vous pouvez mettre des clous de girofle au niveau de ces derniers. 
Cela purifie en parfumant l’atmosphère. Il est conseillé d’aérer la pièce une fois le ménage terminé.


Une étude américaine a montré que les éponges de cuisine étaient 200 000 fois plus contaminées que la lunette des toilettes ! 
A la place on peut se fabriquer une lavette maison avec de vieux collants.
Le torchon possède de nombreux points communs avec l’éponge. 
Il est fréquemment contaminé du fait qu’il est en contact avec toutes sortes de surfaces et reste ensuite humide toute la journée. 
Il faut laver les torchons en tissu le plus souvent possible mais surtout ne pas les ranger encore humides dans le placard. Laissez-les sécher bien dépliés à l’air libre jusqu’au prochain usage.



Pour lutter contre les mauvaises odeurs du réfrigérateur, utilisez des grains de café qui, placés dans un récipient, absorbent les odeurs désagréables.
De nombreux autres aliments peuvent être utiles, comme par exemple la peau de banane retournée, qui entretient le cuir et enlève les taches, le ketchup pour nettoyer les objets en cuivre, le demi-pamplemousse coupé de moitié avec du sel pour frotter les dépôts de calcaire ou encore la mayonnaise sur un chiffon pour entretenir le bois et le faire briller…
Surtout, n’oubliez pas deux produits indispensables pour faire le ménage à faible coût : le vinaigre blanc, qui a des propriétés nettoyantes, désinfectantes et détartrantes, et le bicarbonate de soude, qui blanchit, détache et enlève le calcaire, entre autres... ainsi que le savon de Marseille et le savon noir.



Pensez à votre four à micro-ondes comme si c’était une boîte sale dans laquelle vous placeriez vos aliments.
C’est ce qui se passe si vous ne le nettoyez jamais.
Au fil des cuissons, des débris de nourriture se déposent, formant des nids à microbes qui peuvent coloniser les produits frais.
Dans d’autres cas, ce sont des miettes de croûtes brûlées qui dégagent des fumées cancérigènes sur les aliments.
De même, certains produits ménagers chimiques comportent le risque d’émettre des vapeurs nocives s’ils n’ont pas été assez rincés.
Je propose une méthode efficace pour la toilette du four à micro-ondes.
Pressez un citron, mettez-le dans une assiette à dessert et placez-le dans le four à micro-ondes à fond pendant une minute.
Ouvrez ensuite la porte et frottez avec un torchon pour finir le nettoyage.
Le four est ainsi propre et sain.


Petit mémo pour le ménage
Laver ses draps : au minimum une fois par semaine. Lien pour la lessive maison.
Laver ses lavabos, évier, pomme de douche : quotidiennement.
Laver son lave-vaisselle : tous les mois.
Nettoyer ses lunettes : quotidiennement.
Laver sa machine à laver : une à deux fois par an et utiliser 1/3 de verre de vinaigre blanc contre le calcaire et comme adoucissant.
Laver son matelas : tous les six mois.
Laver sa moquette : tous les trois mois.
Nettoyer son ordinateur : quotidiennement.
Laver ses oreillers : tous les six mois.
Laver son réfrigérateur : deux fois par mois.
Nettoyer son téléphone portable : quotidiennement.
Laver ses toilettes : au minimum deux à trois fois par semaine. 
Lien pour produits WC maison.
Nettoyer les vitres : une fois par mois minimum - Lien pour produit vitres maison. 

Lien pour 30 produits d'IJN écolos faits maison 

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