Peu de gens le savent, mais chanter représente un véritable sport, qui mobilise pas moins de 300 muscles !
Des chercheurs ont étudié le bénéfice du chant sur la santé et les résultats sont encourageants. Chanter constitue une coupure au sein du quotidien, permet de changer d’état d’esprit et donne un nouvel élan.
Une sensation de bien-être et de sérénité se diffuse alors qui se poursuit encore
après la performance.
D’ailleurs, le chant libère de petites quantités d’endorphine, que vous connaissez bien désormais. Fredonner sous une douche froide, c’est bénéficier d’une double dose d’endorphines pour
démarrer la journée dans une forme olympique.
Pour chanter, il est important de se tenir droit, de bien respirer et de monter sa voix crescendo.
Les cordes vocales ont un niveau de tension lié à notre degré de nervosité ou de stress.
Il suffit d’écouter la voix d’une personne anxieuse pour comprendre à quel point son timbre trahit son état émotionnel intérieur.
Le chant procure une véritable détente des cordes vocales, un peu comme si vous leur administriez un massage doux.
La pratique régulière du chant augmente en outre la confiance en soi.
Elle permet de mieux gérer ses émotions et de s’ouvrir aux autres.
Enfin, le fait de travailler sa respiration profonde, pour mieux moduler sa voix, s’apparente à certains exercices de yoga.
Il n’existe pas à ce jour de médicament pour dynamiser l’immunité.
Cependant, tous les moyens sont bons pour gagner en performance !
À ce titre, les travaux d’une équipe scientifique allemande sont passionnants.
Les chercheurs ont analysé le taux des défenses immunitaires des membres d’une chorale avant et après leur interprétation du Requiem de Mozart.
Les résultats ont montré une augmentation des défenses immunitaires et des hormones améliorant l’humeur.
Il existe donc des incidences physiologiques positives, mais aussi des effets psychologiques bénéfiques liés au fait de chanter dans une chorale, qui renforce le lien social.
D’autres recherches sur le chant ont établi qu’il diminuait les ronflements.
La faiblesse du voile du palais et de la partie supérieure de la gorge intervient comme l’un des facteurs favorisant le ronflement.
Or chanter oblige à mieux respirer, ce qui majore les apports en oxygène dans tout le corps et augmente la capacité respiratoire.
Quand on sait que si l’on dépliait au sol la surface de nos poumons, celle-ci représenterait l’équivalent d’un terrain de tennis, on comprend à quel point le fait de bien respirer est essentiel pour la santé.
Maintenir une note ou augmenter le ton correspond aussi à un excellent exercice des muscles abdominaux. C’est une façon plus joyeuse de se constituer une bonne ceinture abdominale que de faire des pompes !
Extraits de "Prendre en main votre santé " du Dr Saldman
Siffler en allant travailler, sous sa douche ou en se regardant dans le miroir le matin fait un bien fou au corps et à l’esprit. Il suffit de trente secondes pour que les bienfaits se produisent.
Vous émettez un son qui stimule
votre cerveau en envoyant un signal de joie sur une fréquence déclic : vous déclenchez une vague de bien-être pour commencer la journée du bon pied.
Vous pouvez choisir une petite chanson, une musique dont vous sifflez les premiers accords.
Elle agira comme votre hymne national et boostera votre énergie vitale.
Vous chasserez ainsi par ce souffle les idées noires et le stress.
Siffler fait partie des petits gestes quotidiens qui ont une action bénéfique, tout comme le fait de chanter s’avère une bouffée d’oxygène pour le moral.
Le sifflement fait également travailler le souffle et la respiration et oblige à bien respirer.
Le simple fait de prendre de bonnes respirations produit un sentiment de bien-être.
Si l’on dépliait la surface des poumons, celle-ci représenterait l’équivalent d’un terrain de tennis : on comprend à quel point le
fait de bien respirer est essentiel pour la santé.
Extrait de "Votre santé sans risque" du Dr Frédéric Saldmann
La respiration joue un rôle essentiel dans la phonation. Elle se décompose en 2 temps :
- L’inspiration est créée par une contraction du diaphragme et des muscles intercostaux qui entraîne une dilatation de la cage thoracique : les poumons se remplissent d’air par le nez et/ou la bouche, via la trachée.
- L’expiration est créée par un relâchement du diaphragme. L’air expulsé des poumons va alors venir s’accumuler sous les cordes vocales et de ce fait, augmenter la pression qui provoquera leur ouverture/fermeture : c’est ce que l’on appelle la vibration des cordes vocales. C’est à partir de ces vibrations que le son se créer.
Il existe 2 types de respiration :
- La respiration thoracique : c’est une respiration inconsciente, nerveuse et contractée. Les poumons ne sont pas utilisés correctement car ils ne sont remplit qu’à 30%. Cette respiration n’est pas agréable et même angoissante. Elle ne permet pas de se libérer correctement des tensions ; elle en provoque même, car elle se transforme bien souvent en oppression au niveau de la poitrine et en crises d’angoisse.
- La respiration abdominale : c’est une respiration volontaire, naturelle et relaxante.
C’est d’ailleurs la respiration des bébés quand ils dorment.
Le bien-être qu’elle procure s’explique physiquement par les mouvements de contraction et décontraction des muscles du diaphragme et par une grande amplitude des poumons.
Avec cette respiration, on peut diminuer le stress de façon significative en assurant une meilleure maitrise des émotions, mais aussi mieux oxygéner notre organisme, réguler le rythme cardiaque et stimuler la production d’endorphines.
Contrairement
à ce qu’on pourrait penser, la respiration thoracique n’est pas à
éviter.
Pour qu’elle devienne bénéfique, il suffit de l’associer à la respiration abdominale.
En effet, c’est en combinant les deux méthodes que l’on obtient la respiration parfaite.
Pour qu’elle devienne bénéfique, il suffit de l’associer à la respiration abdominale.
En effet, c’est en combinant les deux méthodes que l’on obtient la respiration parfaite.
Très
concrètement, il ne s’agit pas de chercher à corriger sa respiration,
mais simplement se laisser aller et respirer profondément. Dites-vous
bien que si vous êtes vivant, c’est que vous savez respirer !