Porter des fardeaux

Dans le PSAUME 55, David se sent angoissé et dépassé par les pressions.
Les fardeaux revêtent toutes sortes de formes : émotionnelles, spirituelles et physiques, mais toutes produisent la lassitude.
Nous pouvons nous identifier avec David quand il dit souhaiter avoir des ailes pour s’envoler et trouver le repos (Psaumes 55.7).

Nous traînons certains fardeaux que Dieu ne veut pas nous voir porter.
Nous languissons sous la culpabilité, même après avoir confessé notre péché, et nous nous inquiétons de l’avenir.
Nous ressentons aussi un peu d’amertume et de rancœur, parce que la vie est injuste.
Or, le Seigneur ne nous aidera pas à supporter ce qu’il nous a invités à lui remettre.
Il arrive cependant que Dieu nous confie certaines charges.
Il nous remet des responsabilités qui peuvent nous accabler, et il permet parfois des problèmes relationnels. De telles difficultés, si elles persistent, peuvent nous dérober notre vitalité et finir par nous excéder.
Rappelons‑nous que le Seigneur a approuvé toutes nos circonstances avant qu’elles nous parviennent. Ce qui nous pèse nous donne l’occasion de dépendre de lui.
Dieu n’a jamais voulu que ses enfants assument leurs fardeaux sans son aide.
Il nous convie à les lui présenter (Psaumes 55.23) et promet de nous soutenir.
Nous décharger sur Dieu de tous nos soucis signifie que nous les plaçons entre ses mains.
Nous ne sommes plus libres alors de manipuler les circonstances pour arriver à nos fins, mais la liberté que Christ nous offre nous délivre du poids que nous ressentons.
Il soutient et garde dans sa paix celui qui se confie en lui.

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