mercredi 21 mars 2018

Education bienveillante


Citations de Catherine Gueguen :



« Les paroles humiliantes répétées peuvent détruire les neurones dans des structures essentielles du cerveau des enfants. »

« Les liens affectifs influencent à la fois les capacités de mémoire, d’apprentissage, de réflexion, mais aussi les capacités relationnelles, les émotions, les sentiments. »

« Une relation bienveillante, empathique, soutenante permet au cerveau de l’enfant de se développer.»

« L’intellect des enfants est incapable de traiter les longs discours des adultes. »

« Il faut cesser de voir un comportement intentionnel dans les colères des tout-petits. Les « caprices », ça n’existe pas ! »

« Le tout-petit ne peut pas s’apaiser seul. »

« Les parents doivent s’entourer d’un cercle amical et familial lui-même bienveillant. Il faut s’éloigner des personnes toxiques ».

« Entre 1 et 3 ans, si l’enfant se trouve dans des situations très émotionnelles qui le mettent en état d’insécurité, s’il se sent en danger, si des besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits (besoin d’affection, d’attention, de jouer, de calme,…), son cerveau archaïque va le dominer et le conduire à avoir des réactions instinctives d’attaque, de fuite ou de sidération. »

« L’enfant sait spontanément de quelles quantités de nourriture il a besoin. S’il mange moins à un repas, il mangera plus au repas suivant. Faisons-lui confiance."

« Chaque fois que l’enfant reçoit de l’empathie, de l’affection, il sécrète de l’ocytocine, qui le conduit à son tour à être empathique et affectueux. L’empathie se transmet. C’est un cercle vertueux : plus nous recevons d’empathie, plus nous avons un taux élevé d’ocytocine, et plus nous sommes capables d’être empathiques. L’inverse est aussi vrai, moins nous recevons d’empathie, moins nous avons d’ocytocine et moins nous sommes capables d’être empathiques. »

« Il est très facile d’avoir un enfant sage. Il suffit dès tout petit de ne pas l’écouter, de ne pas l’entendre, de ne pas répondre à ses demandes. L’enfant saisit très vite que ce n’est pas la peine d’appeler, car personne ne vient. Il refoule ses émotions, une partie de lui s’éteint. Il ne saura plus qui il est, quels sont ses besoins et ne demandera plus rien. En grandissant, ses parents auront des difficultés à connaitre cet enfant qui s’exprime si peu. Par contre, quand ses parents écoutent leur enfant, l’autorisent à exprimer ses émotions, ses besoins, l’enfant sera « plus difficile » les premiers temps car il manifestera ses émotions : ses peurs, ses tristesses, ses angoisses, ses colères . Il ne les refoulera pas. Mais il saura affirmer aussi son bonheur de vivre, son émerveillement, sa gaieté, sa curiosité. Il sera plein de vie et remplira la maison de sa présence joyeuse. Au fil des années, les parents auront beaucoup plus de facilité et de bonheur à élever cet enfant épanoui, confiant, qui exprime ce qu’il est, ses besoins, ses souhaits et avec qui un dialogue pourra s’établir quand il rencontrera des questionnements ou des difficultés."

« L’enfant ne peut pas gérer ses émotions. Ses tempêtes émotionnelles ne sont pas sous son contrôle. Il est donc inutile de le punir, de lui crier dessus, de le menacer. L’attitude idéale de l’adulte sera d’être empathique, de mettre des mots sur ses émotions et d’apaiser l’enfant par un contact physique, un regard bienveillant et une voix douce."

 

Comprendre les émotions

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