Un trouble de la répartition du calcium est une vérité première.
Ou même si le taux du calcium est normal, les cellules ne le prélèvent pas comme elle devraient le faire.
Elle atteint les femmes en majorité.
Les Américains utilisent le terme de « syndrome d’hyperventilation » puisqu’une personne en crise respire mal et très vite.
Les symptômes varient d’une personne à l’autre : simple fatigue, tremblements des paupières, troubles digestifs, bouffées de chaleur, malaises divers…
Une dysharmonie
Un état très insaisissable apparaît, une brisure du corps, de l’esprit.
Tout le système nerveux et musculaire de l’organisme est hyperexcitable aux moindres alertes.
C’est l’angoisse dans toute sa signification. La dysharmonie du corps et de l’esprit.
Les symptômes les plus caractéristiques sont : des crispations musculaires, des fourmillements, une fatigue sans raison particulière.
Et de surcroît viennent des crises de larmes, des angoisses, avec une impression de boule à la gorge, des troubles respiratoires, des palpitations, des crispations au niveau de l’estomac.
Les spasmophiles sont le plus souvent des femmes ou des jeunes filles sentimentales, qui ont tendance à intérioriser (tempérament INFJ - ISFJ- INFP- ISFP - elles taisent leurs émotions et leur corps parle à leur place) et des personnes hypersensibles surtout à la période de l'adolescence et de la ménopause où les hormones sont en plein bouleversement.
La spasmophilie peut rester latente pendant des années, l' un ou l'autre des symptômes se manifeste de temps à autre, et puis tout à coup, un stress, du surmenage, un bouleversement hormonal .... pourra faire apparaître une crise.
Dr Schwob, spécialiste de la spasmophilie, -auteur de "les 100 visages de la spasmophilie, Hachette" dit que lors de certains passages difficiles de la vie, on peut avoir un état brutal de dysharmonie de l’organisme, qui se situe au niveau du système nerveux végétatif. Celui-ci en prend tout le choc. Le système nerveux central, notre pensée, notre réflexion, notre intelligence fonctionnent. Notre système nerveux végétatif que nous ne contrôlons pas, mais qui dirige notre tension artérielle, notre pouls, notre température, notre fréquence respiratoire, s’emballe, et d’un seul coup c’est le déséquilibre. Les hormones de stress se bousculent. Là commence la spasmophilie.
Une réaction en chaîne
Le spasmophile pourrait donc être comparé à une balance qui réagirait au gramme près alors qu’il lui suffirait de réagir au kilo près.
Notre cerveau est une centrale qui recueille les informations et va donner des ordres coordonnés.
Si le cerveau reçoit trop d’informations, cette centrale se mettra à mal fonctionner, à ne plus faire un tri bien clair, bien net, et à renvoyer des messages désordonnés dans le corps.
Il y a une sorte d’auto-stress, d’où la fameuse chute de magnésium liée à la spasmophilie -le stress entraîne un déficit en magnésium-.
Le désordre apparaît au niveau du système neuro-végétatif, et les hormones de stress se mettent donc à se bousculer…
Une sorte de chaîne en boucle s’entretient, ce qui est une des grandes caractéristiques de cet état. L’adrénaline, hormone de vigilance, est sécrétée de façon exagérée.
Dans cet état excessif, cette hormone devient parasite et pathologique. Tout devient « hyper », en fait. La surabondance d’oxygène liée à l’hyper-respiration superficielle provoque une alcalose dans le sang, une baisse de l’acidité normale.
Trop de sang afflue sur les organes – et de surcroît il s’agit de sang de mauvaise qualité- et annule leurs possibilités de défense.
Le taux de calcium chute. Il y a hyper-excitabilité neuromusculaire. Tout est en place pour la crise.
On n’est pas spasmophile, on « fait » de la spasmophilie.
Ce n’est pas une maladie, mais un syndrome, une affection caractérisée par plusieurs signes.
Dr Schwob dit que nous ne sommes pas spasmophiles comme nous pourrions être diabétiques, nous ne sommes pas d’un tempérament spasmophile, mais nous sommes prédisposés à faire des épisodes de spasmophilie.
Le terrain est là, propice, mais la dysharmonie ne surviendra qu’à la suite d’événements précis : chocs, surcharges de tout, examens, voire croissance trop rapide de l’adolescent.
Les surprises de la vie, les déraillements des choses logiques, les fatigues accumulées, sont des facteurs déclenchants.
Les symptômes d’un mal être
La spasmophilie peut rester latente pendant des années, l’ un ou l’autre des symptômes se manifeste de temps à autre, et puis tout à coup, un stress particulier, du surmenage, elle devient alors ce que l’on appelle décompensée.
C’est la crise, tous les symptômes sont au rendez-vous avec l’impression que l’on va mourir dans les minutes qui suivent.
La tétanie est le paroxysme de la spasmophilie.
Là les crampes conduisent à une tétanisation des membres et de la mâchoire, et il peut même y avoir une perte de connaissance.
La personne spasmophile souffre autant du manque de compréhension rencontré parmi le corps médical que des troubles indéfinissables de ce syndrome.
Elle suffoque tout à coup, ressent une boule au fond de la gorge, un nœud à l’estomac, a des vertiges, des palpitations, des fourmillements, mal au ventre, sent ses mains trembler ou se raidir, a la tête vide, ne peut plus penser ou alors pense qu’elle a perdu la raison et que de toute façon elle va mourir dans les instants qui suivent, elle vit un parfait mal-être.
Certains spasmophiles non identifiés finissent par se terrer chez eux.parce qu’ils ne savent plus où ils en sont de leur vie.
Les femmes d’abord
De façon générale, les femmes sont plus concernées par la spasmophilie que les hommes, surtout dans nos pays industrialisés. Femme au travail et femme au foyer, être parfaite partout...
Dans les pays où les femmes sont au champ à longueur de journée, elles ont certainement d’autres maladies, mais elles ne connaissent pas cette maladie-là, ce syndrome-là..
Le système prémenstruel est également un moment critique. Beaucoup de femmes peuvent être très dérangées, au moment de leurs règles, par des bouleversements hormonaux.
Dans les jours qui précèdent, une baisse brutale des oestrogènes se produit, alors que la progestérone descend progressivement.
Ce déséquilibre va entraîner des perturbations multiples, sanguines, psychologiques.
Et l’on retrouve alors les signes de la spasmophilie, les mêmes hormones en déséquilibre, les mêmes malaises, le même état de mal-être.
Les céphalées dont se plaignent les femmes à ces moments-là peuvent être des signes de spasmophilie.
Au moment de la ménopause, où un nouvel équilibre hormonal est en cours, la spasmophilie guette de la même façon
Spasmophilie d’automne
C’est la saison de prédilection de la spasmophilie.
Les arbres perdent leurs feuilles, nous aussi nous perdons nos feuilles.
Il y a beaucoup de nervosité dans l’air, tout se bouscule, même les êtres humains, pourquoi les hormones de stress ne se bousculeraient-elle pas?
Les spasmophiles sont très sensibles à l’ambiance.
C’est à ce moment-là que la spasmophilie peut se décompenser. La baisse de lumière fait le reste. Chute de la sérotonine - qui fait office de médiateur de l’activité du système nerveux central- ce qui rend plus dépressif.
L’équinoxe de printemps –mars- est un moment où les défenses immunitaires de l’organisme ont été usées par l’hiver, il y a une période de faiblesse, de fragilité, et donc de risques de spasmophilie.
On retrouvera des crises aigues, qui peuvent être renforcées par des phénomènes d’allergie.
Mais l’équinoxe d’automne –septembre- est un équinoxe d’anticipation car l’hiver arrive.
En plus, Il y a la fin des vacances, la rentrée des classes, la reprise du travail, c’est la rentrée en tout. On reprend ses problèmes là on les a laissés le temps d’une trêve, et ils ne sont pas résolus.
Le signe de Chvostek
Comment savoir si l’on est spasmophile ?
Puisque certaines troubles indicatifs de la spasmophilie peuvent être liés à d’autres pathologies : problèmes cardiaques, thyroïdiens, neurologiques, dépression, il est d’autant plus important de consulter et d’investiguer.
En cabinet, si votre médecin vous soupçonne d’être spasmophile, il recherchera ce que l’on appelle le signe de Chvostek.
Il procédera à un test en vous percutant la joue avec un marteau à réflexe sur le trajet du nerf facial, allant du lobe de l’oreille à la commissure des lèvres. Vous garderez les lèvres entre ouverte.
En état de spasmophilie, votre système nerveux est excitable, la lèvre du côté du marteau réflexe se relèvera sans que vous en ayez conscience.
Si vous réagissez à ce test alors que vous ne présentez aucun malaise, vous êtes en terrain favorable, le moindre choc émotionnel pourra faire apparaître une crise.
Que faire en état de crise ?
Avant tout, essayer de se relaxer.
Si l’on est seul, téléphoner à une personne amie ou à son médecin.
Le simple fait de pouvoir parler à quelqu’un pendant deux minutes pourra aider.
Si une autre personne est présente, elle pourra appliquer des compresses chaudes sur la gorge, tapoter visage et thorax de la personne en crise.
Un comprimé de calcium effervescent peut être pris sans danger, autant pour son action correctrice du sang que pour son action sédative.
A défaut, un yaourt géant ou un grand verre de lait .
Et, si possible, une ampoule de magnésium, en oligo élément,.ou Magnesia Phos en 5 ch, trois granules, pour aider à bien repartir.
Dès que possible, faire une friction de la plante des pieds avec de l’huile essentielle de mandarine.
Pour ou contre le sac en plastique, dont on a beaucoup parlé ?
Puisque la crise de spasmophilie s’accompagne d’une surabondance d’oxygène dans le sang, on recourt fréquemment à ce sac en plastique, dans lequel le malade respirera son propre gaz carbonique, ce qui fait effectivement baisser son taux d’oxygène.
Mais on peut ne pas être partisan de cette méthode. La personne en crise se sentira plus isolée, alors qu’elle a au contraire besoin de communication.
Mieux vaut recourir à une seconde méthode : calmer la respiration en se bouchant le nez.
Résister le plus longtemps possible, recommencer 2 à 3 fois.
Cela fait baisser le taux d’oxygène dans le sang, met le cœur au repos.
Au bout de quelques minutes, les impressions de vertige, les palpitations, les fourmillements se calment.
Homéopathe à St Cyr sur mer
Comment se soigner
L’homéopathieL’homéopathie est une médecine de terrain, de prévention, elle sera en première ligne du traitement de fond de la spasmophilie, puisqu’elle ne se contente pas de traiter les symptômes apparents, mais qu’elle s’occupe du malade d’une façon globale.
Ignatia semble en parfait accord avec les symptômes de spasmophilie.
Il est donné le plus souvent en 9 ch pour cet état-là, 3 granules 2 fois par jour, et de préférence aux heures Ignatia : 11h et 18 heures.
Ce remède correspond à une personne ayant des sensations d’étouffement, une hypersensibilité, aussi bien nerveuse qu’ émotive, une impression fréquente de boule dans la gorge. Emotivité exagérée. Mélancolie et tristesse, tendance à se chagriner en silence. Spasmes des paupières. Bourdonnements d’oreilles par le bruit et la musique. Humeur changeante...
Il y a aussi Cocculus, dans les premières urgences en 9 ch. : trois granules de cinq minutes en cinq minutes, puis de quart d’heure en quart d’heure, suivant l’évolution des choses.
Cocculus a dans ses symptômes : une faiblesse extrême, paralytique, s’accompagnant d’un état nauséeux et de vertiges. Une faiblesse mentale, le malade répond lentement, a de la difficulté à s’exprimer et à parler Triste et extrêmement irritable, il ne peut supporter le moindre bruit, la moindre contradiction, la moindre secousse, le moindre mouvement. Tête vide avec faiblesse extrême des muscles du cou, telle que le malade ne peut maintenir la tête droite et doit la soutenir et l’appuyer.
Nous sommes dans les excès insurmontables, les extrêmes de la spasmophilie.
L’aromathérapie: se soigner comme on respire
Une première façon de soigner sa spasmophilie peut être tout simplement de respirer une huile essentielle, la lavande, par exemple, antispasmodique puissant, décontractant musculaire.
Autre usage, les onctions, qui donnent de grands résultats.
Une huile essentielle fait le tour de l’organisme entre 20 et 45 minutes, puis elle est éliminée après avoir atteint les endroits où elle doit aller.
Masser les points où se situent les crampes, les spasmes, et penser aux creux des poignets, du coude, penser à la nuque, ne pas oublier le bout des doigts lorsqu’il y a danger de crise.
La plante des pieds est un merveilleux moyen de faire pénétrer les huiles.
On ne les utilisera jamais pures, mais diluées dans de l’huile végétale, à raison de 5 ml d’huile. L’huile de sésame sera un parfait véhicule pour les huiles essentielles.
La mandarine : antispasmodique, relaxante, hypnotique léger, très indiquée pour la spasmophilie, parfaite pour utiliser sous la plante des pieds. Mais attention, pas de soleil ensuite, car elle est photo sensibilisante.
La lavande : anti spasmodique puissante, décontractante sur un plan musculaire, calmante, sédative, hypotensive.
L’angélique : sédative, répond à l’anxiété et aux troubles abdominaux
Le basilic et l’estragon : deux puissants antispasmodiques qui, tous deux, portent dans leurs indications « spasmophilie ». Ils correspondent à une situation déjà nettement plus établie.
La verveine citronnée : si l’impression de dépression domine.
A titre préventif : après la douche ou le bain, onction de lavande sur la plante des pieds et sur le plexus solaire.
Therascience |
Les éléments indispensables : oligo-éléments
Le magnésium reste l’allié numéro un du spasmophile, puisqu’il favorise la décontraction musculaire. Il permet de lutter contre l’asthme, donc augmente les capacités respiratoires.
Le déficit favorise l’oppression, et peut donner le départ des premiers signes de spasmophilie : crises de larmes, tremblements des paupières, crispations.
Le zinc intervient dans le fonctionnement de certaines hormones –insuline- qui contribuent à régler l’utilisation des sucres, et stimulent donc le fonctionnement du système de défense de l’organisme.
Le sélénium stimule le système immunitaire et joue un rôle de protection du système cardio-vasculaire.
L’iode régularise la thyroïde. Celle-ci produit une hormone, la thyroxine, qui joue un rôle important dans la désintoxication de l’organisme et la circulation du sang. Et la thyroïde joue un rôle fondamental dans le fonctionnement des neurotransmetteurs.
Le lithium est sédatif et a une action bénéfique sur l’humeur.
Le manganèse, associé au cobalt, est un grand réducteur de spasmes et de douleurs diffuses.
Le cuivre, l’or et l’argent agissent sur les états dépressifs.
Alimentation
Privilégiez les aliments riches en calcium et magnésium et une alimentation alcaline.
Pour en savoir plus ...
Et en bonus un petit message de D. Morissette à propos de l'anxiété
« Ne vous inquiéter de rien ! » Plus facile à dire qu’à faire dans ces temps particulièrement difficiles ! Alors, comment mettre en pratique un conseil qui semble impossible devant des problèmes qui semblent insurmontables ?
Le conseil de Jésus semble irréaliste. Il nous dit de ne pas nous inquiéter. Mais soyons honnêtes! Nous nous en faisons trop souvent pour tout et pour rien. Le sens de l’inquiétude dont fait mention ce texte n’adresse pas tant toutes les petites préoccupations qui jalonnent nos journées, mais davantage nos sources d’anxiété. Vous conviendrez qu’il y a une différence d’intensité entre être inquiet et être anxieux. On a appelé le XXe siècle, le siècle de l’anxiété. Pouvons-nous dire que les choses se sont améliorées dans le présent siècle ? Évidemment non.
Il semble qu’en ce moment même les bases stables de nos sociétés soient ébranlées par cette pandémie mondiale.
- Qu’est-ce qui va nous arriver?
- Quel est l’avenir qui se dessine pour chacun de nous?
- Qu’adviendra-t’il de nos emplois? De l’économie?
- Combien de temps cela va durer?
Mais, lorsque l’on s’arrête sur les paroles de Jésus, nous découvrons des alternatives pour nous aider à mieux faire face à tout ce qui nous inquiète et nous rend anxieux. Prenez le temps de revoir l’article « 5 raisons de ne pas s’inquiéter » pour comprendre l’inutilité de nos inquiétudes.
Voici donc 5 petits conseils tirés des enseignements de Jésus sur les inquiétudes (Matt. 6/24-34) :
1- Regardez à la création et à la nature : Dieu prend soin de sa création !
« Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers… Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. » [Mat 6:26-28]L’effervescence et le stress de la vie moderne nous amènent à perdre de vue certaines des réalités que je qualifie de « spirituelles ». Nous nous retrouvons trop souvent dans une course effrénée où le stress nous submerge. Nous n’avons pas beaucoup le temps ou nous ne prenons pas le temps pour nous arrêter et faire le point. Dans ce texte, c’est comme si Jésus nous disait : « Ho!, stop ! Arrêtez-vous un peu… » Il ajoute : « Regardez… Considérez… » Et il nous ramène ainsi à la nature et à la beauté de la création. Il est fascinant d’observer que la nature n’est pas du tout stressée et, au contraire, d’elle émane la paix et l’harmonie.
Bien souvent, dans mes voyages, je suis exposé à la beauté de la nature et de ses paysages. Je pense à l’île de la Réunion où j’étais il y quelques mois. Cette île est magnifique et étonnante dans sa diversité : son volcan, sa nature luxuriante, ses cirques naturels et à ses couchers de soleil qui semblent fondre dans l’océan indien. Je pense au Canada, à ses forêts immenses, à la multitude de ses lacs et à ses saisons bien démarquées. À chaque fois, je rends gloire à Dieu pour sa création et la nature.
Pourquoi toute cette beauté ? Cette diversité ? Lorsque j’étais en Martinique, quelqu’un m’a dit qu’il y avait 120 variétés de bananes dans cette île. Pour valider cette information, j’ai fait quelques recherches pour découvrir qu’il y aurait plus de 1000 variétés à travers le monde. Tout cela pourquoi ? En fait, tout cela pour qui ? POUR NOUS.
Le Dieu créateur nous offre la nature comme lieu de détente et de pause. Lorsque l’on s’y arrête, notre esprit se calme et nos perceptions se renouvellent et nous remettons tout dans une juste perspective.
Nous avons besoin de trouver Dieu. Il ne peut pas être trouvé dans le bruit et l’agitation. Dieu est l’ami du silence. Regardez comme la nature, les arbres, les fleurs, l’herbe croissent en silence. Regardez les étoiles, la lune, le soleil. Ils bougent en silence. Nous avons besoin de silence pour toucher des âmes. — Mère Thérèsa2- Réalisez votre place dans la création : Dieu se soucie de vous !
« Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? » [Mat 6:26]Malgré la splendeur et la beauté de la création, ce que Dieu considère de plus précieux dans toute sa création, c’est vous et moi. Il est difficile d’être pleinement conscient de notre valeur aux yeux de Dieu. Dieu n’a pas envoyé son Fils pour les oiseaux, les animaux et le reste de sa création, mais pour nous. Nous sommes le summum de sa création et sa priorité suprême. Malheureusement, lorsque nous nous inquiétons, nous perdons de vue son souci pour nous, parce que nous avons tendance à nous retourner sur nous-mêmes et à plonger la tête dans ce qui nous angoisse au point de perdre de vue ce que nous sommes pour Lui et qu’Il est là pour nous. Dieu se soucie de vous !
3- Reconnaissez qui est Dieu et ce qu’il désire : Dieu prend soin de vous !
Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les non-croyants qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. [Mat 6:31-32]Le christianisme se différencie des autres religions sur plusieurs aspects. Dans la plupart des autres religions, l’homme est à la recherche de Dieu par des efforts et des moyens de l’apaiser ou de le satisfaire afin d’éviter une certaine infortune. Dans le christianisme, Dieu est la recherche de l’homme et du moyen de le sauver et de le bénir. Voilà pourquoi, Jésus rassure son auditoire en mentionnant que si Dieu prend soin des oiseaux ou revêt l’herbe des champs à combien plus forte raison, prendra-t-il soin de chacun d’eux. Dieu nous rassure donc quant à son désir de répondre à nos besoins. Évidemment, il y a une profonde différence entre besoin et désir. Illusoire est l’idée de croire que Dieu répondra à tous nos caprices. Ne vous laissez donc pas envouter par tous ceux qui prêchent un évangile magique qui vous promet d’être riche. Une large part de déception chez beaucoup de croyants réside justement dans les attentes irréalistes que certains ont semé en eux.
Cependant, ayez pleine confiance que Dieu saura assurer une réponse satisfaisante à vos besoins réels. Il ne vous laissera pas tomber. Ne doutez pas de lui, ni de son amour, ni de son souci pour vous. Je vous le dis avec l’assurance et la conviction de quelqu’un qui marche avec lui depuis plus de 45 ans.
« La foi, ce n’est pas de croire que Dieu va nous donner tout ce que nous voulons, mais la certitude qu’il va faire tout ce qu’il faut pour combler nos besoins. »4- Revenez aux vraies priorités de la vie [6-33]
Cherchez plutôt le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne crains point, petit troupeau ; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume.Il est facile de nous dévier de nos priorités en particulier à notre époque. Nous sommes sollicités de toutes parts par un flot d’informations. Celles-ci nous submergent à un point tel que nous ne savons souvent plus où donner de la tête.
Avez-vous observé les enfants ? Ils ne s’inquiètent pas. Ils ne se disent pas : « J’espère que mes parents vont me nourrir aujourd’hui. » Ils vivent dans une certaine insouciance me direz-vous. Effectivement, meurent-ils de faim pour autant ? Bien sûr que non puisque des parents attentionnés veillent sur eux. Comme Dieu avec nous.
Au lieu de nous inquiéter, Jésus nous encourage à chercher le royaume de Dieu. Cela signifie qu’au lieu de se préoccuper des choses matérielles, il faut se concentrer sur les choses spirituelles. Il dit. « Cherchez plutôt ». Au lieu de vous inquiéter… cherchez plutôt! Il s’agit de déployer notre énergie à la bonne place. Au lieu de la gaspiller sur les inquiétudes qui ne changent rien, il faut canaliser nos efforts sur des priorités qui importent.
5- Revoyez votre conception du futur [6 : 34]
« Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. »Jésus dit : « Le lendemain aura soin de lui-même. » Drôle d’expression n’est-ce pas ? Le lendemain n’est pas une personne. Comment peut-il prendre soin de lui-même ? En fait, le futur ou l’avenir fait partie de la conception que nous avons, nous les humains, du temps. Comme le passé et le présent. Avant toute chose, ce sont des notions. Le dictionnaire décrit le futur comme l’ensemble des possibilités qui n’existent pas encore. Demain n’est pas là ! Vous et moi n’avons aucun pouvoir face à ce qui peut arriver demain. On peut présumer, imaginer, élaborer des scénarios possibles ou probables. Mais c’est tout.
Le problème est que dans les temps d’incertitude ou de crise, nous élaborons des scénarios pessimistes, parfois catastrophiques. Ceux-ci ne font qu’amplifier nos craintes et nourrir nos doutes. Ce sur quoi nous avons un certain contrôle est le temps présent. Voilà pourquoi Jésus a dit : « À chaque jour suffit sa peine ! ». Consacrons nos énergies à bien vivre aujourd’hui. Ne passons pas à côté du présent par crainte du futur !
« Vivez dans le présent, souvenez-vous du passé et ne craignez pas l’avenir, car il n’existe pas. Il n’y a que maintenant qui importe ! »