lundi 23 novembre 2015

L'armure de l'activisme et du matérialisme






Bien que Christ ait donné sa vie comme un agneau innocent pour effacer notre honte et nous revêtir, bien qu'il soit devenu lui-même notre armure pour que nous soyons vainqueurs sur la chair, le péché et Satan, certains chrétiens s'accrochent à leurs feuilles de figuiers et relèguent souvent Christ au placard.
Tout comme on le ferait en préférant nous vêtir de nos vieilles hardes préférées plutôt que de nous habiller de vêtements neufs auxquels nous ne sommes pas habitués.

Pourrions-nous nous examiner nous-mêmes dans le miroir de la Parole de Dieu et vérifier s'il ne reste pas quelques feuilles de figuier accrochés à notre ceinture ?

Ce serait ridicule de s'affubler de panoplies grotesques et illusoires alors que Dieu a pleinement pourvu afin que nous soyons revêtus d'une armure complète et efficace ! (en grec "panoplia Theos" = armure de Dieu).

En quoi êtes-vous déguisé ce matin ?
Auriez-vous conservé une ancienne panoplie plutôt que de vous revêtir de Christ ?



L'armure de l'activisme et du matérialisme.
Un autre traumatisme encore présent dans la mémoire collective des êtres humains est la perte de leur identité. Ne correspondant plus parfaitement à l'image de Dieu, l'être humain peut avoir tendance à faire pour être et retrouver une certaine valeur.
Ce qui fait qu’à la question "qui suis-je ?" s’imposera la réponse "je suis ce que je produis". La logique qui en découle est implacable : si je suis ce que je fais, et que je rate ce que je fais, alors je rate ce que je suis. Pour être, il faut donc que je réussisse ce que j’entreprends.

Les personnes, qui pensent ainsi, ont peur d’être sans valeur.
En cas d’inactivité, une angoisse du vide s’installe en eux, et les pousse à faire quelque chose pour se sentir vivants.
Ce type de personnes passe pour être des travailleurs acharnés, multitâches, toujours surbookées, qui n'ont pas le temps de souffler et qui ont aussi un grand souci de leur image extérieure.
Ce qu'elles possèdent reflètent en effet, à leurs yeux, leurs succès et donc qui elles sont : voiture puissante, propriété imposante, femme et enfants parfaits en tout, diplômes avec mention “très bien”, médailles, trophées, équipement high-tech dernier cri…  Elles sont prisonnières de leur armure, de leur image, de toujours faire plus pour se sentir vivantes et ayant de la valeur.

Elles risquent l'épuisement physique et psychologique, car comme l'a dit Salomon dans Ecclésiaste 2.11  "J’ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j’avais prise à les exécuter ; et voici, tout est vanité et  poursuite du vent, et il n’y a aucun avantage à tirer de ce qu’on fait sous le soleil."

Et comme l'a dit Saint Augustin : "Nous sommes ce que nous sommes aux yeux de Dieu, ni plus ni moins."
Notre valeur est celle que le Christ nous a donnée en mourant sur la croix pour nous.
Nous ne sommes pas ce que nous faisons mais nous devons être pour faire.
Nous devons devenir ce que Dieu veut que nous soyons pour pouvoir faire ce qu'il veut que nous fassions.
Philippiens 2.16 "C’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon  plaisir."

Êtes-vous revêtu de cette armure futile et inutile de l'activisme et du matérialisme ?
Voudriez-vous la déposer aux pieds du Christ afin de vous revêtir de Lui ?

Extrait du message de Xavier Lavie - 22 novembre 2015

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