Luc 23.34
" Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. "
Face au péché ambiant, à l'attitude corrompue des gens de ce monde mais aussi de certains chrétiens qui nous déçoivent, nous pourrions devenir amères, nous décourager et être dégoûtés.
Pourtant Dieu ne nous appelle pas à vivre en ermites, loin des pécheurs.
Jean 17.15 "Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal."
Dieu ne nous appelle pas non plus à juger le monde, et à essayer de le redresser, non il nous appelle à d'abord ôter la poutre de notre œil, avant de vouloir ôter la paille dans celui des autres.
Dieu nous appelle à reprendre nos frères et sœurs en Christ avec amour et douceur.
Luc 17.3 "Prenez garde à vous-mêmes. Si ton frère a péché, reprends-le; et, s’il se repent, pardonne-lui."
Nous ne sommes pas appelés à colporter les péchés et les maladresses ou erreurs de nos frères et sœurs; nous sommes appelés à les aider à se sanctifier par nos conseils fermes mais pleins d'amour et de douceur.
Nous ne sommes pas appelés à les condamner, mais à les appeler à se purifier.
Et s'ils ne se repentent pas et recommencent, que devons-nous faire ?
Matthieu 18.16-17 "Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Eglise; et s’il refuse aussi d’écouter l’Eglise, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain."
Le but de cette punition sévère n’est pourtant pas de détruire l’âme des fautifs, mais plutôt d’amener ceux-ci à la repentance.
Celui qui ne se repent pas n'est pas pardonné par Dieu et se coupe ainsi de la communion divine.
Par là même il se coupe aussi de la communion fraternelle qui n'est qu'une conséquence de la communion de chacun avec Dieu. (c'est le principe de la Koinonia)
Par contre, si ce frère nous a offensé nous ne devons pas garder cette offense dans notre cœur au risque de devenir amère et pécheur à notre tour.
Si la personne qui a péché ne souhaite pas se repentir, c'est son problème ; l'offensé quand à lui, doit pardonner cette offense.
Après avoir enseigné ses disciples à prier, Jésus les a immédiatement mis en garde contre la rancune.
Il a affirmé que le Père ne pardonnerait pas à ceux qui retiennent le pardon.
Comprenons bien l’exhortation de Jésus.
Le pardon découle plus de la volonté que des sentiments.
Il arrive souvent que les gens n’aient pas envie d’être miséricordieux envers ceux qui les ont offensés.
La rancune se transforme cependant en lourd fardeau.
Le Seigneur sait qu’il vaut mieux pardonner, même lorsque c’est difficile de le faire.
Impossible de s’occuper d’un péché à moins d’adopter la perspective divine.
Assumons donc toute la responsabilité de notre ressentiment et reconnaissons avoir enfreint la Parole. Demandons à Dieu de nous accorder sa miséricorde et de nous débarrasser de notre aigreur et de notre rancœur.
En allant de l’avant, prenons l’habitude de prier pour ceux qui nous ont blessés.
Si Dieu nous dirige à le faire, demandons-leur pardon de notre mauvaise attitude.
Un esprit amer et rancunier ne convient pas à notre identité en Christ.
En outre, il est malsain de ruminer la colère.
Voilà pourquoi l’Écriture souligne l’importance du pardon.
Choisissons d’être libérés de notre fardeau; Jésus a promis de nous affranchir si nous lui confessons nos péchés (Jean 8.36).
Sophie Lavie
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