Romains 15:5 "Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d’être bien d’accord entre vous, selon Jésus-Christ..."
Hier nous avons médité sur le Dieu de la persévérance et aujourd'hui nous aborderons le Dieu de la consolation.
Le terme grec utilisé ici pour "consolation" est "paraklesis" et il signifie aussi rafraîchissement, soulagement, réconfort, exhortation et encouragement.
La consolation ne vous semble-t-elle pas également essentielle à la poursuite de votre route ?
N'avez-vous jamais besoin d'être consolés, encouragés, réconfortés ou rafraîchis ?
La méditation des écritures et la prière nous mettent en contact direct avec Dieu qui est notre consolateur suprême.
La méditation assidue de sa parole et notre contact direct et personnel avec lui nous accordent patience, persévérance, encouragements et consolations ; et toutes ces choses nous apportent à leur tour l'espérance. Cette espérance joyeuse et confiante nous donne des ailes, elle nous remplit de confiance et de joie !
Nous
pourrions comparer notre vie sans Dieu à celle des
chenilles qui se traînent péniblement sur la terre. Mais dans sa faveur, Dieu nous donne des ailes afin que nous soyons capables de nous élever
au-dessus des réalités terrestres et d'entrer dans sa dimension extraordinaire grâce à sa parole et à la prière.
Êtes-vous conscients d'avoir reçu ces ailes ou continuez-vous à vous traîner
péniblement comme une chenille?
Que penseriez-vous d'un papillon qui rampe à
terre, alors qu'il possède deux magnifiques ailes prêtes à le faire décoller ?
Dieu veut faire de nous des êtres remplis de persévérance, de courage et
d'espoir.
Il veut nous faire évoluer dans la joie de la victoire et dans la
confiance.
La consolation quand la tristesse veut nous accabler, l'encouragement pour aller plus loin, le réconfort dont nous avons besoin lorsque la vie est dure, le rafraichissement nécessaire lorsque nous passons par le feu du creuset ou le désert brûlant, sont à notre portée à chaque instant grâce à Dieu, à Jésus et au Saint Esprit.
Dieu est consolateur, comme le dit Paul dans 2 Corinthiens 1:3 "Béni soit Dieu, le père de notre seigneur Jésus-Christ, le père des miséricordes et le dieu de toute consolation..."
Jésus est consolateur comme le dit 2 Corinthiens 1:5 "De même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ."
Et le Saint Esprit est consolateur comme le dit Jésus dans Jean 14:16 "Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous..."
Témoignage personnel:
Mon père, âgé de 70 ans, était en bonne santé et il a soudainement eu une crise cardiaque le 23 septembre2013.
Il est décédé 48h plus tard...
A l'instant même où il est mort, j'ai senti un vêtement de tristesse et d'angoisses m'être ôté;
La paix de Dieu qui surpasse tout bon sens m'a envahie, ainsi que sa consolation et sa force.
Dieu est fidèle dans ses promesses, ce qu'il dit, il l'accomplit.
Voilà le texte que j'ai écrit pour son inhumation:
"Des racines et des ailes" :
Vous avez certainement tous entendu cette expression, ne serait-ce parce que c'est le titre d'une émission de télé.
Mais l'expression totale vient d'un proverbe juif qui dit: "On ne peut que donner deux choses à ses enfants: des racines et des ailes."
Quand ma mère m'a demandée de dire quelque chose pour l'inhumation de mon père, j'ai tout de suite pensé à cette expression…
Nous avons tous, effectivement, des racines qui nous rattachent aux lieux de notre enfance, à nos parents, à notre famille… des racines qui nous lient les uns aux autres parce que nous avons vécu ensemble des mêmes choses qui créent en nous des souvenirs indélébiles.
Je n'ai pas attendu que mon père meurt pour réfléchir aux genres de racines qu'il avait pu me léguer…
Lorsque j'ai écrit mon premier livre en 2010, j'avais commencé les premières pages en disant:
" Dès qu'elle fut capable de mettre un pied devant l'autre, la petite fille s'aventura avec curiosité et légèreté dans les chemins herbeux, à la découverte de la nature maritime et champêtre qui l'entourait. Sur les traces géantes de son papa, main dans la main, ou assise dans une brouette moelleuse chargée d’herbes fraîches, elle apprit à apprécier la nature et à lui ouvrir tous ses sens. C’est ainsi qu’elle fit ses premiers pas, en observant les escargots gluants, en effleurant les champignons glissants et en se piquant aux pissenlits dentés. Barbouillée de mûres écrasées, elle se faisait bousculer par les truites arc-en-ciel et dansait parmi les papillons frêles, comme une petite naïade virevoltante au cœur des graminées échevelées et détrempées…"
J'ai entendu dire que s'il n'avait pas été technico commercial, mon père aurait aimé être paysagiste, et c'est cette image de lui qui me reste le plus: un homme de la nature…
Parce que bien que sa carrière professionnelle ait pris une grande place, elle est toujours restée pour moi la partie invisible de sa vie.
Ce que j'ai vu et ce que j'aime me souvenir c'est un homme aimant la nature…
Un homme né dans les champs, près d'un fleuve, un homme d'eau et de terre qui a su partager sa passion de la mer, et des fruits de la terre à ceux qui lui étaient proches.
Dans mes plus loin souvenirs, il y a des paysages de mer ou de rivières, des parties de pêche, des ballades à marées basses pour ramasser des fruits de mer, des oursinades, des cueillettes de champignons des prés ou de forêts, des cueillettes de pissenlits, de mûres, de framboises ou de noisettes …
Que ce soit en Normandie, en Bretagne ou en Corse, la plupart d'entre nous peuvent avoir ce genre de souvenirs avec lui.
Nos pères nous laissent tous des racines, ils nous communiquent tous consciemment ou inconsciemment des fondements sur lesquels ils ont eux-mêmes bâti leur vie.
Mon père m'a communiqué son amour de la nature, de la campagne, des cours d'eau et de la mer; mon père est en quelque sorte né dans un jardin, mort dans un jardin et m'a communiqué son amour des jardins!
Mais il a su aussi me communiquer son ouverture vers le monde, sa curiosité de découvrir d'autres peuples, d'autres cultures lointaines…
Et c'est là que nous en arrivons aux ailes… des ailes pour décoller, pour savoir prendre son envol, pour aussi savoir être libres, pour sortir de l'enfance, pour se créer d'autres souvenirs ailleurs, pour prendre du recul face aux évènements parfois cruels de la vie.
C'est vrai qu'en tant qu'être humain nous n'avons pas d'ailes comme les oiseaux et il nous bien souvent difficile de penser que l'on puisse s'élever au-delà des circonstances qui nous terrassent.
Mais si notre corps n'a pas d'ailes, notre âme en a…
Si nous sommes enfermés dans cette pièce, notre âme elle peut s'échapper dans des souvenirs plus heureux et paisibles et surtout dans un futur restaurateur fait de projets multiples…
La vie sur cette terre s'arrête pour l'un, mais elle continue pour les autres.
Je prie pour que les mauvais souvenirs s'effacent dans le cœur de ma mère et de mes sœurs et que les bons souvenirs les remplacent à jamais.
Je prie pour que personne n'oublie ses racines et ses ailes pour trouver le bon équilibre qui rend l'homme heureux, pour prendre courage et aller de l'avant.
Nous avons tous quelque chose à transmettre aux autres, à nos enfants et petits enfants, pour alimenter leurs racines et leur donner des ailes…
Et enfin pour terminer je citerai un extrait du Psaumes 23 souvent utilisé dans les films où l'on voit un enterrement:
" Même si je marche dans la vallée de l’ombre de mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton, voilà mon réconfort."
L'ombre de la mort est près de nous, le deuil est comparé à une vallée profonde mais celui qui la traverse en s'appuyant sur Dieu est vivement réconforté.
J'ai, il y a peu, fait de nombreuses randonnées en montagne avec mon mari et nous avons pu faire la différence entre marcher dans des sentiers pentus (que ce soit en descente ou en montée) avec ou sans bâton. S'appuyer sur un bâton et même deux, fait énormément de différence!
J'ai choisi de m'appuyer sur ce bâton inébranlable qu'est Dieu et je peux vous assurer qu'il m'est d'un infini réconfort pour marcher dans la vallée de l'ombre de la mort…
La consolation quand la tristesse veut nous accabler, l'encouragement pour aller plus loin, le réconfort dont nous avons besoin lorsque la vie est dure, le rafraichissement nécessaire lorsque nous passons par le feu du creuset ou le désert brûlant, sont à notre portée à chaque instant grâce à Dieu, à Jésus et au Saint Esprit.
Dieu est consolateur, comme le dit Paul dans 2 Corinthiens 1:3 "Béni soit Dieu, le père de notre seigneur Jésus-Christ, le père des miséricordes et le dieu de toute consolation..."
Jésus est consolateur comme le dit 2 Corinthiens 1:5 "De même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ."
Et le Saint Esprit est consolateur comme le dit Jésus dans Jean 14:16 "Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous..."
Témoignage personnel:
Mon père, âgé de 70 ans, était en bonne santé et il a soudainement eu une crise cardiaque le 23 septembre2013.
Il est décédé 48h plus tard...
A l'instant même où il est mort, j'ai senti un vêtement de tristesse et d'angoisses m'être ôté;
La paix de Dieu qui surpasse tout bon sens m'a envahie, ainsi que sa consolation et sa force.
Dieu est fidèle dans ses promesses, ce qu'il dit, il l'accomplit.
Voilà le texte que j'ai écrit pour son inhumation:
"Des racines et des ailes" :
Vous avez certainement tous entendu cette expression, ne serait-ce parce que c'est le titre d'une émission de télé.
Mais l'expression totale vient d'un proverbe juif qui dit: "On ne peut que donner deux choses à ses enfants: des racines et des ailes."
Quand ma mère m'a demandée de dire quelque chose pour l'inhumation de mon père, j'ai tout de suite pensé à cette expression…
Nous avons tous, effectivement, des racines qui nous rattachent aux lieux de notre enfance, à nos parents, à notre famille… des racines qui nous lient les uns aux autres parce que nous avons vécu ensemble des mêmes choses qui créent en nous des souvenirs indélébiles.
Je n'ai pas attendu que mon père meurt pour réfléchir aux genres de racines qu'il avait pu me léguer…
Lorsque j'ai écrit mon premier livre en 2010, j'avais commencé les premières pages en disant:
" Dès qu'elle fut capable de mettre un pied devant l'autre, la petite fille s'aventura avec curiosité et légèreté dans les chemins herbeux, à la découverte de la nature maritime et champêtre qui l'entourait. Sur les traces géantes de son papa, main dans la main, ou assise dans une brouette moelleuse chargée d’herbes fraîches, elle apprit à apprécier la nature et à lui ouvrir tous ses sens. C’est ainsi qu’elle fit ses premiers pas, en observant les escargots gluants, en effleurant les champignons glissants et en se piquant aux pissenlits dentés. Barbouillée de mûres écrasées, elle se faisait bousculer par les truites arc-en-ciel et dansait parmi les papillons frêles, comme une petite naïade virevoltante au cœur des graminées échevelées et détrempées…"
J'ai entendu dire que s'il n'avait pas été technico commercial, mon père aurait aimé être paysagiste, et c'est cette image de lui qui me reste le plus: un homme de la nature…
Parce que bien que sa carrière professionnelle ait pris une grande place, elle est toujours restée pour moi la partie invisible de sa vie.
Ce que j'ai vu et ce que j'aime me souvenir c'est un homme aimant la nature…
Un homme né dans les champs, près d'un fleuve, un homme d'eau et de terre qui a su partager sa passion de la mer, et des fruits de la terre à ceux qui lui étaient proches.
Dans mes plus loin souvenirs, il y a des paysages de mer ou de rivières, des parties de pêche, des ballades à marées basses pour ramasser des fruits de mer, des oursinades, des cueillettes de champignons des prés ou de forêts, des cueillettes de pissenlits, de mûres, de framboises ou de noisettes …
Que ce soit en Normandie, en Bretagne ou en Corse, la plupart d'entre nous peuvent avoir ce genre de souvenirs avec lui.
Nos pères nous laissent tous des racines, ils nous communiquent tous consciemment ou inconsciemment des fondements sur lesquels ils ont eux-mêmes bâti leur vie.
Mon père m'a communiqué son amour de la nature, de la campagne, des cours d'eau et de la mer; mon père est en quelque sorte né dans un jardin, mort dans un jardin et m'a communiqué son amour des jardins!
Mais il a su aussi me communiquer son ouverture vers le monde, sa curiosité de découvrir d'autres peuples, d'autres cultures lointaines…
Et c'est là que nous en arrivons aux ailes… des ailes pour décoller, pour savoir prendre son envol, pour aussi savoir être libres, pour sortir de l'enfance, pour se créer d'autres souvenirs ailleurs, pour prendre du recul face aux évènements parfois cruels de la vie.
C'est vrai qu'en tant qu'être humain nous n'avons pas d'ailes comme les oiseaux et il nous bien souvent difficile de penser que l'on puisse s'élever au-delà des circonstances qui nous terrassent.
Mais si notre corps n'a pas d'ailes, notre âme en a…
Si nous sommes enfermés dans cette pièce, notre âme elle peut s'échapper dans des souvenirs plus heureux et paisibles et surtout dans un futur restaurateur fait de projets multiples…
La vie sur cette terre s'arrête pour l'un, mais elle continue pour les autres.
Je prie pour que les mauvais souvenirs s'effacent dans le cœur de ma mère et de mes sœurs et que les bons souvenirs les remplacent à jamais.
Je prie pour que personne n'oublie ses racines et ses ailes pour trouver le bon équilibre qui rend l'homme heureux, pour prendre courage et aller de l'avant.
Nous avons tous quelque chose à transmettre aux autres, à nos enfants et petits enfants, pour alimenter leurs racines et leur donner des ailes…
Et enfin pour terminer je citerai un extrait du Psaumes 23 souvent utilisé dans les films où l'on voit un enterrement:
" Même si je marche dans la vallée de l’ombre de mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton, voilà mon réconfort."
L'ombre de la mort est près de nous, le deuil est comparé à une vallée profonde mais celui qui la traverse en s'appuyant sur Dieu est vivement réconforté.
J'ai, il y a peu, fait de nombreuses randonnées en montagne avec mon mari et nous avons pu faire la différence entre marcher dans des sentiers pentus (que ce soit en descente ou en montée) avec ou sans bâton. S'appuyer sur un bâton et même deux, fait énormément de différence!
J'ai choisi de m'appuyer sur ce bâton inébranlable qu'est Dieu et je peux vous assurer qu'il m'est d'un infini réconfort pour marcher dans la vallée de l'ombre de la mort…
Sophie Lavie
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