Nous constatons tristement que les chrétiens sont souvent absents des débats écologistes qui aminent notre société.
C'est sans doute une mauvaise eschatologie qui entraîne un retrait des chrétiens sur ces thématiques environnementales.
Pour beaucoup la terre étant réservée pour le feu, il n'est pas nécessaire d'y attacher une grande importance.
Pourtant la terre n'a -t-elle pas été confiée par Dieu à l'homme?
Dieu n'attend-il pas une bonne gestion de ses ressources?
Pensons-nous réellement que le message chrétien se désintéresse du reste de la création?
Ne serait-ce pas faire le déni du créateur que de se désintéresser du reste de son œuvre?
Francis Schaeffer disait "La communauté chrétienne doit refuser aux hommes le droit de violer notre terre, tout comme nous leurs refusons le droit de violer nos femmes; et elle doit insister pour qu'on accepte un peu moins de profit par le fait de ne pas exploiter la nature."
Les chrétiens insistent sur le salut de l'âme en visant parfois égoïstement aux besoins des hommes tout en oubliant ce qui les entoure.
Pourtant, l'apôtre Paul parle bien de la création comme portant une espérance semblable à la nôtre qui est celle de la délivrance de la puissance de la corruption afin d’accéder à la liberté.
Parce que les chrétiens portent en eux la révélation que la création attend avec un ardent désir, il est temps que les chrétiens se préoccupent aussi de la terre que Dieu a mis sous leurs pieds et tout autour d'eux.
La préoccupation écologiste est un point que nous devons avoir en commun avec le reste de l'humanité puisque nous partageons le même environnement.
Un vision écologiste chrétienne mériterait d'être mise en avant.
Pourquoi ne pas ouvrir le débat...?
Romains 8.18-23 "J’estime d’ailleurs qu’il n’y a aucune commune mesure entre les souffrances de la vie présente et la gloire qui va se révéler en nous. C’est en effet cette révélation des fils de Dieu que la création attend avec un ardent désir. Car la création a été soumise au pouvoir de la fragilité; cela ne s’est pas produit de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise. Il lui a toutefois donné une espérance: c’est que la création elle-même sera délivrée de la puissance de corruption qui l’asservit pour accéder à la liberté que les enfants de Dieu connaîtront dans la gloire.Nous le savons bien, en effet: jusqu'à présent la création tout entière est unie dans un profond gémissement et dans les douleurs d’un enfantement. Elle n’est pas seule à gémir; car nous aussi, qui avons reçu l’Esprit comme avant-goût de la gloire, nous gémissons du fond du cœur, en attendant d’être pleinement établis dans notre condition de fils adoptifs de Dieu quand notre corps sera délivré."
Xavier LAVIE
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