vendredi 6 octobre 2017

Le silence de Dieu


JEAN 11.1‑27
Avez‑vous déjà eu l’impression que Dieu faisait la sourde oreille à vos supplications?
Vous lui avez demandé quel chemin suivre, vous êtes malade ou vous vivez des problèmes familiaux, et vos prières semblent ne produire aucun résultat.
Comment réagissez‑vous au Seigneur quand vous croyez qu’il ne vous écoute pas?
Profitez‑vous de cette expérience pour en apprendre quelque chose ou en déduisez‑vous qu’il vous ignore?
On peut lui répondre de diverses façons : par la déception (Dieu m’a laissé tomber); le découragement (Je devrais cesser de prier); la confusion (Où donc est passé Dieu?); la culpabilité (J’ai fait quelque chose de mal); la colère (Dieu est infidèle!); et la crainte (Dieu m’a abandonné).

Dans JEAN 11.1‑27, le Seigneur paraît indifférent au sort d’une personne qu’il aimait pourtant. En apprenant que son ami était à l’article de la mort, il a attendu deux jours avant de se rendre à son chevet !
Ses disciples, ainsi que Marie et Marthe, les sœurs du défunt, ont dû se demander pourquoi Jésus semblait insensible à leur malheur. Ils ont malgré tout continué de lui faire confiance, et leur foi en a été fortifiée.
Quand nous n’arrivons pas à entendre Dieu, cela ne signifie pas qu’il dort, qu’il ne sait pas ce que nous vivons ou qu’il va nous refuser notre requête.
Il désire cependant entretenir une relation intime avec nous, qui ne dépend pas de son exaucement de nos prières.
Nous devons l’aimer simplement parce qu’il est Dieu.
Réfléchissez à la raison pour laquelle vous aimez le Seigneur, et demandez‑lui de vous accorder un amour inconditionnel pour lui.

Dieu a parfois choisi de garder le silence envers une personne ou l’humanité entière. David a crié à l’Éternel sans pourtant obtenir de réponse (Psaumes 22.3). Job a dû aussi croire que Dieu l’avait abandonné. Enfin, durant la période transitoire de 400 ans entre l’Ancien et le Nouveau Testament, il semble que l’Éternel n’ait envoyé aucun prophète à Israël.
La réponse du Seigneur ne nous parvient pas toujours quand nous l’attendons. Nous sommes parfois tellement préoccupés par nos circonstances et nos propres intérêts que nous n’arrivons pas à discerner sa voix.
Il existe toutefois d’autres raisons pour son silence :
1. Il veut attirer notre attention.
Nous ne pouvons nous attendre à ce que Dieu nous exauce simplement parce que nous avons eu recours à lui. Il souhaite possiblement nous rappeler qu’il est aux commandes.
2. Nous vivons dans le péché.
Quand nous confessons notre péché, Dieu peut nous parler. En persévérant à faire le mal, nous lui disons que sa volonté nous importe peu.
3. Nous ne sommes pas prêts.
Si nous en faisons à notre tête et que nous sommes désobéissants, Dieu attend peut‑être que nous nous décidions à le suivre.
4. Il nous apprend la confiance.
Quand nous n’aimons Dieu que lorsque nous avons l’impression qu’il nous écoute, notre relation avec lui est basée sur nos sentiments plutôt que sur la foi.
5. Il nous enseigne à distinguer sa voix des autres.
Si Dieu nous parle doucement, nous l’écoutons plus attentivement et apprenons à mieux reconnaître sa voix.
Quelle que soit notre situation, nous pouvons être assurés d’une chose : Dieu garde toujours le silence pour notre bien.

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par Sophie Lavie et Fémi Scala


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