Tite 2.4 " Les jeunes femmes doivent
apprendre à être retenues, c’est-à-dire à se maîtriser, à être tempérées dans
leurs désirs et leurs réactions."
1ère partie
Si
on vous demandait de vous priver de téléphone portable, de réseau internet, de télévision
ou de sucreries, comment réagiriez-vous ?
Parviendriez-vous
à résister à la tentation ?
Vous-êtes
vous jamais fixé des objectifs que vous n'avez pas été capable de poursuivre
au-delà de quelques semaines ou quelques mois ?
L'apôtre Paul nous révèle à travers son épitre aux Romains 7.18-21, qu'il était lui aussi en
proie à ce genre de problème : "Le
bien n’habite pas en moi, je veux dire en moi qui suis faible. Pour moi,
vouloir le bien, c’est possible, mais faire le bien, c’est impossible. En
effet, le bien que je veux, je ne le fais pas, et le mal que je ne veux pas, je
le fais. Si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est pas moi qui agis, mais c’est
le péché qui habite en moi. Ainsi, je découvre cette loi : quand je veux
faire le bien, c’est le mal qui se présente à moi."
Alors
comment venir à bout de cette loi du péché afin que les échecs ne dominent pas
notre vie ?
Introduction
Le
passage de Tite 2.4 nous en donne en
partie la réponse : grâce à la maitrise de soi évoquée dans l'épitre aux Galates 5.22 comme étant un fruit de
l'Esprit.
Les
termes "sophron" ou "egkrateia" sont traduits par :
maitrise de soi, retenue, sobriété, tempérance, sang froid ou même sagesse.
Ces
mots expriment un esprit solide, capable de maitriser ses désirs et ses
impulsions.
La
maitrise de soi nous permet de dire non aux mauvais désirs et de nous accrocher
aux bonnes résolutions. Elle nous rend aussi capable d'atteindre les objectifs
fixés.
La
maitrise de soi n'est pas populaire de nos jours car elle est associée à la
discipline et à l'antithèse du plaisir, pourtant en tant que chrétiennes nous
devons réexaminer cette vertu d'un point de vue biblique.
Car
c'est un sujet tellement important que l'apôtre Paul l'a exigé directement ou
implicitement à tous les groupes de chrétiens à qui il s'est adressé (les
pasteurs Tite 1.8, les épouses Tite 2.4, les vieillards Tite 2.2, les jeunes gens Tite 2.5…).
Si
les écritures exigent que tous les chrétiens parviennent à se contrôler, c'est
parce que cette qualité est accessible à chacun d'eux.
Cette
réalité devrait révolutionner notre conception de la maitrise de soi, car à
chaque fois que Dieu nous donne un commandement, il nous donne aussi les moyens
de les mettre en pratique.
1. Une force supérieure
Comme
tous les fruits de l'Esprit, la maitrise de soi n'est pas instantanée et nous
ne pouvons pas nous contenter de laisser Dieu faire, pour devenir tempérantes
et modérées.
La
maitrise de soi requiert des efforts, même si son développement ne dépend pas
totalement de nous, car nous devons coopérer avec le Saint Esprit.
Philippiens 2.13 "Dieu travaille en vous et il vous rend
capables de vouloir et de faire les actions qui lui plaisent."
Le
Saint Esprit est à l'origine de nos efforts et c'est lui qui nous soutient afin
que nous persévérions dans la bonne voie, mais nous devons agir en plein accord
avec lui.
Nous
devons nous efforcer de maitriser notre vie, mais notre succès n'est assuré que
si nous collaborons avec le Saint Esprit.
Charles
Bridge a écrit : "Il arrive que
l'homme parle de maitrise de soi comme s'il avait lui même les rênes en mains,
mais celui qui est né de l'Esprit et qui a appris à connaitre le fléau de son
propre cœur est amené à voir que la tempérance effective émane de la grâce
divine et non de son propre pouvoir naturel."
Nos
échecs répétés ne nous ont-ils pas enseigné le besoin de faire appel à Dieu ?
Dieu
est toujours prêt à nous venir en aide, chaque fois que nous confessons nos
faiblesses.
1 Jean 1.9 "Si
nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et
pour nous purifier de toute iniquité."
2. Un mur de protection
Autrefois,
il était inconcevable de construire une ville sans murailles de protection.
Une
citée non fortifiée aurait trop facilement été la proie de ses ennemis ou des
bêtes sauvages, c'est pourquoi chaque ville ou village était entouré de solides
murs, rendant ainsi ses habitants moins vulnérables aux attaques.
Le
Proverbe 25.28 dit que l’homme qui
n’est pas maître de lui-même est comme une ville forcée et sans murailles.
A
l'époque où Salomon a écrit ce proverbe, la plupart des villes en Israël
étaient entourées par un mur extérieur de près de 1m50 d'épaisseur et par un
mur intérieur d'un mètre d'épaisseur.
Quand
nous avons à l'esprit l'image qu'avait Salomon en écrivant ce proverbe, nous
comprenons mieux la nécessité de la maitrise de soi et la protection qu'elle
apporte à notre vie.
La
maitrise de soi est notre mur de défense contre les ennemis de notre âme, car
nous sommes confrontés à de puissants adversaires et devons combattre sur
plusieurs fronts :
Ø Le
monde
Ø Le
diable
Ø Et
le plus insidieux : notre être intérieur.
Dieu nous avertit que le
monde nous hait dans Jean 15.19 "Si vous étiez du monde, le monde
aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je
vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait."
Il nous met en garde
contre l'ennemi qui cherche à nous dévorer dans 1Pierre 5.8 et que nos mauvais désirs font la guerre à notre âme. 1 Pierre 2.11
Il nous prévient que nos
désirs sont trompeurs dans Ephésiens
4.22, et qu'ils nous entrainent dans le péché qui nous séduit dans Jacques 1.14.
Les
tentations externes ne seraient pas aussi redoutables si elles ne trouvaient
pas un allié dans nos propres cœurs.
Nous
sommes donc engagées dans un violent combat qui nous amènent à lutter contre le
péché intérieur et les tentations extérieures.
Mais
Dieu nous fournit un moyen de nous protéger, il veut nous entourer d'un mur
capable de résister aux attaques provenant des trois fronts ; ce mur c'est la
maîtrise de soi.
La
première étape de la construction de ce mur de la maitrise de soi consiste à
reconnaitre que nous aimons pécher !
C'est
peut être difficile à admettre mais c'est la vérité.
Si
nous éteignons par trois fois l'alarme de notre réveil, c'est parce que nous
aimons dormir.
Si
nous répondons à notre époux avec méchanceté, c'est parce que nous voulons le
blesser.
Si
nous nous achetons un vêtement trop onéreux pour notre budget, c'est parce que
nous cédons à la convoitise.
Admettre
l'existence de ces mauvais désirs est le point de départ de notre quête de
tempérance.
La
parole de Dieu nous place devant une dure réalité, celle de la satisfaction que
nous tirons du péché. Mais cette satisfaction n'est que momentanée. Lorsque
l'euphorie disparait le péché mène à la mort.
Romains 6.16-23 "Ou bien vous êtes esclaves du péché,
et le péché vous conduit à la mort, ou bien vous êtes serviteurs de Dieu, et
Dieu vous rend justes parce que vous lui obéissez. Remercions Dieu !
Autrefois, vous étiez esclaves du péché. Maintenant, vous avez obéi de tout
votre cœur à l’enseignement donné à tous et que vous avez reçu. Vous avez été
libérés du péché et vous êtes au service de ce qui est juste. J’utilise une
comparaison humaine parce que vous avez du mal à comprendre. Autrefois, comme
des esclaves, vous aviez mis votre corps au service d’une vie immorale et
pleine de désordre, et le résultat, c’était la désobéissance à Dieu. De même,
aujourd’hui, comme des esclaves, mettez votre corps au service de ce qui est
juste, et le résultat, ce sera une vie qui plaît à Dieu. Quand vous étiez
esclaves du péché, faire ce qui est juste ne vous intéressait pas ! Et à
ce moment-là, quelles actions avez-vous faites ? Aujourd’hui, vous en avez
honte, parce que le résultat, c’est la mort. Mais maintenant, vous êtes libérés
du péché et vous êtes devenus les serviteurs de Dieu. Ainsi, vous faites des
actions qui plaisent à Dieu, et le résultat, c’est la vie avec Dieu pour
toujours. Oui, avec le péché, ce qu’on gagne, c’est la mort. Mais avec Dieu, ce
qu’on reçoit gratuitement, c’est la vie avec lui pour toujours, en union avec
le Christ Jésus, notre Seigneur."
Le
péché entraine toujours des situations négatives dans nos vies et dans nos
relations avec les autres.
Nous
avons constamment besoin de la grâce de la maitrise de soi pour éviter d'entrer
dans la spirale destructrice du péché.
3. Quelques ennemis à combattre
Romains 12.1 "Je vous exhorte donc, frères, par les
compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable
à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable."
En
réponse à la miséricorde de Dieu, la seule attitude qui convienne est de
s'abandonner complètement à lui, en commençant par notre corps en menant une
vie nouvelle et sainte.
Elisabeth
Eliot a écrit : "Plus qu'à toute
autre cause, l'échec spirituel est dû au fait de ne pas reconnaitre que ce
corps vivant a un lien avec l'adoration ou le saint sacrifice. Ce corps est
tout simplement le point de départ. Echouer ici, c'est échouer partout ailleurs."
Nous
ne pouvons pas donner notre cœur à Dieu et garder notre corps pour nous.
Si
nous ne disciplinons pas notre corps, notre service pour Dieu s'en ressentira.
L'apôtre
Paul l'a mentionné dans 1 Corinthiens
9.27 (version littérale) "Je
traite durement mon corps comme un boxeur qui entraine son corps rudement et je
le tiens assujetti par une discipline stricte, de peur d’être moi-même
disqualifié, après avoir prêché aux autres."
Il
n'est pas ici question d'ascétisme mais de discipline pour ne pas céder à la
tentation de pécher.
Par
exemple, notre quantité de sommeil qu'elle soit trop importante ou trop faible,
aura une incidence sur notre communion quotidienne avec Dieu et sur notre
capacité à prendre soin de notre famille et de notre maison.
Il
en est de même concernant la nourriture, manger trop ou trop peu, ou manger de
mauvais aliments entrainera des problèmes de santé qui peuvent avoir des
conséquences négatives sur notre relation avec Dieu et notre service pour lui.
La
nourriture et le sommeil sont des dons de Dieu qui nous sont accordés pour le
bon fonctionnement de notre corps et pour notre plaisir.
Cependant,
en raison de nos mauvais penchants, nous pouvons rapidement devenir esclaves de
notre appétit pour l'un ou pour l'autre.
La nourriture
Dans
le Nouveau Testament, Paul a averti les croyants de Corinthe de ne pas se
laisser asservir par quoi que ce soit. 1
Corinthiens 6.12.
Vous
êtes-vous déjà demandé pourquoi vous mangez ?
Il
faut manger pour la gloire de Dieu.
La
plupart du temps, nous mangeons parce que nous avons faim (besoin), mais aussi parce
que la nourriture est un moyen de nous rassurer, de nous remplir, de nous
calmer ou de nous faire plaisir….
La
bible nous dit dans 1 Corinthiens 10.31que
nous devons manger et boire pour la gloire de Dieu.
Ø Comment
mettre ce verset en pratique ?
Tout d'abord il faut recevoir notre nourriture avec action de grâce. 1 Timothée 4.3 à 5.
Tout d'abord il faut recevoir notre nourriture avec action de grâce. 1 Timothée 4.3 à 5.
C'est Dieu qui a créé la nourriture et
nous l'a donnée.
Ø Dieu
veut aussi que nous prenions plaisir à manger, car les aliments sont un don de
celui qui donne avec abondance pour que nous en jouissions. 1 Timothée 6.17.
Si
vous étudiez la vie de Jésus dans les évangiles, vous verrez qu'il appréciait
la nourriture.
Les
pharisiens l'ont même accusé d'être un glouton et un ivrogne.
Ce
n'était évidemment pas le cas, mais cette mention signifie quand même que Jésus
mangeait avec plaisir.
Comme
lui, nous devons prendre notre nourriture avec gratitude et joie, sans pour
autant manger à l'excès.
Il
faut noter que les excès de table mentionnés dans la bible, décrivent
particulièrement les orgies et les beuveries.
Mais
manger pour apaiser nos craintes et nos déprimes ou atténuer le stress est
aussi une mauvaise habitude que nous devons vaincre avec l'aide de Dieu.
C'est
Dieu et non la nourriture qui doit être notre source d'aide et de réconfort.
Les
normes culturelles ne doivent pas non plus influencer notre façon de manger.
La
recherche de la beauté physique est vaine et s'empêcher de manger pour avoir
une silhouette svelte est aussi un péché d'orgueil, d'égocentrisme et de
vanité.
Nous
devons rechercher la gloire de Dieu non la nôtre.
Proverbes 31.30 "La grâce est trompeuse, et la beauté
est vaine ; la femme qui craint l’Eternel est celle qui sera louée."
Nous
ne devons pas suivre les idéaux portés par notre société et ses normes
esthétiques, mais rechercher ce qui a les faveurs de Dieu.
Romains 12.2 "Ne vous conformez pas au siècle
présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin
que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et
parfait."
De
ce fait, nous n'avons pas non plus à suivre les modes actuelles telles que le
veganisme, qui est un mode de vie consistant à ne consommer aucun produit issu
des animaux ou de leur exploitation.
L'adoption
de ce mode de vie découle d'une idéologie qui propose une redéfinition
normative de ce que devraient être les relations des humains aux animaux,
définition qui est contraire à la vision chrétienne du monde.
1 Corinthiens 15.39 "Toute chair n’est pas la même chair;
mais autre est la chair des hommes, autre celle des quadrupèdes, autre celle
des oiseaux, autre celle des poissons."
Cette
idéologie peut prendre la forme de l'antispécisme, un mouvement selon lequel la
même considération morale devrait être accordée aux différentes espèces
animales.
C’est-à-dire
que l'être humain n'est pas supérieur aux animaux, mais qu'il est un animal au
même titre que les autres…
1 Corinthiens 10.25 "Mangez de tout ce qui se vend au
marché, sans vous enquérir de rien par motif de conscience."
Les
chrétiens n'ont pas à se priver de certains aliments par idéologie ; ils n'ont
pas à manger kasher ou halal comme les juifs et les musulmans, ni à se priver
de bœuf comme les hindouistes… Ils peuvent manger du cochon, du lièvre ou des
crustacés…
2eme partie
Le sommeil
Tout
comme l'alimentation, le sommeil est un don de Dieu.
Charles
Spurgeon a écrit : "Même l'océan se
repose entre les marées, la terre se repose pendant les mois d'hiver, et
l'homme doit se reposer ou s'écrouler, éteindre sa lampe ou se laisser
consumer. Nous accomplissons parfois davantage en nous reposant."
Et
Georges MacDonald a écrit : "Le
sommeil est une invention de Dieu pour nous donner l'aide qu'il ne peut pas nous
accorder quand nous sommes conscients et éveillés."
Dieu
nous a conçus avec un besoin de sommeil (environ 7h pour les adultes) car dormir
aide à nous soigner, à éliminer nos courbatures, à réparer nos os, à régénérer
notre système immunitaire et à prendre soin de notre peau. Dormir aide aussi à
calmer notre stress, à nourrir notre créativité, à chercher des solutions à nos
problèmes d’anxiété et à faire le ménage dans nos émotions destructrices.
Psaumes 4.8 "Je me couche et je m’endors en paix,
car toi seul, ô Eternel ! Tu me donnes la sécurité dans ma demeure."
Dormir
peu peut être un signe d'arrogance car si nous dépassons les limites que Dieu
nous a fixées, notre attitude révèle notre indépendance vis-à-vis des concepts
divins.
Cela
peut aussi exprimer de l'anxiété consciente ou inconsciente que nous devons
régler devant Dieu.
Les
soucis et le changement sont en effet deux ennemis du sommeil.
Ne
laissez pas vos ennuis vous accompagner sous la couette.
Éphésiens 4.26 "Si vous vous mettez en colère, ne
péchez point; que le soleil ne se couche pas sur votre colère."
Matthieu 11.28 "Venez à moi, vous tous qui êtes
fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos."
D'autres
peuvent dormir à l'excès et longuement flâner au lit par paresse :
Proverbes 24.33 "Un peu de sommeil, un peu
d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir et la pauvreté te
surprendra, comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes."
Nous
devons faire preuve de discipline, pour nous coucher assez tôt pour être en
forme et avoir assez d'heures de sommeil.
Martin
Pierce a écrit : "J'ai entendu des
femmes se vanter qu'elles étaient du soir parce qu'elles avaient du mal à se
lever le matin, et s'animaient à la tombée du jour. Elles pouvaient rester des
heures à lire ou à regarder la télévision et le lendemain matin, elles étaient
trop fatiguées pour se lever et s'occuper convenablement de leur famille. Ces
femmes ne sont pas du soir ; elles sont paresseuses et égoïstes car elles ne
pensent qu'à se divertir le soir et à se prélasser au lit le matin."
Une jeune épouse qui se lève plus tôt que ses
enfants et son mari ne peut plus être du soir, car elle sera fatiguée en fin de
journée.
Elle
ira donc au lit à une heure raisonnable pour être en forme le lendemain matin
et ne gaspillera plus de temps pour son propre plaisir.
Proverbes 31.15 "Elle se lève lorsqu’il est encore
nuit, et elle donne la nourriture à sa maison Et la tâche à ses
servantes."
L'heure
à laquelle nous lever ou nous coucher dépend du temps de sommeil nécessaire à
notre forme physique et spirituelle.
Les
jeunes mamans qui sont souvent réveillées par leurs enfants en bas âge sont
assurées que cette période fatigante ne durera pas toujours ; d'autre part,
elles doivent aussi prendre soin de leur santé en faisant une sieste pendant la
journée en même temps que leur bébé, ou quand leurs enfants sont à l'école.
Il
n'existe pas une sieste mais deux, dont la durée et les bénéfices diffèrent.
La
première dure environ 20 minutes environ est avant tout relaxante.
Il
s'agit d'un épisode de sommeil lent et léger qui permet de récupérer sans
sombrer dans le sommeil profond. Le cœur ralentit, la respiration également, et
au réveil, les capacités de vigilance et de concentration sont restaurées, tout
comme l'humeur et les performances cérébrales. Cette mini sieste rend donc plus
productif !
L'autre
option est appelée longue sieste.
C'est
un véritable temps de sommeil, d'une durée d'une heure et demie, soit un cycle
de sommeil complet, qui vise à compenser une dette de sommeil.
(1H30 de sieste rattrape 3H sans
sommeil)
Cette
longue sieste a des bénéfices tant physiologiques que cérébraux et pour bien en
profiter il est recommandé de se coucher dans son lit, déshabillé ou en tenue
de nuit.
Nos pensées et nos sentiments exigent
aussi de la maitrise de soi.
Prenez
un moment pour vous souvenir d'un moment :
Ø de
bonheur
Ø de
gratitude
Ø de
satisfaction
Ø d'enthousiasme
Ø d'émerveillement
Imaginez
maintenant que vous viviez toutes ses expériences sans éprouver aucun sentiment.
Quelle
vie insipide et ennuyeuse nous aurions si elle était dépourvue d'émotions !
Les
émotions et les sentiments donnent un sens à tout ce que nous expérimentons,
cependant aussi magnifiques soient-ils, ils n'en demeurent pas moins corrompus
par le péché.
Nos
émotions et nos sentiments nous amènent souvent à penser d'une manière
dysfonctionnelle et différente de ce que Dieu attend de nous.
Voilà
pourquoi nous avons besoin du fruit de l'Esprit, dont fait partie la maitrise
de soi.
Avoir
un comportement exemplaire ne suffit pas devant Dieu, nos pensées et nos
motivations profondes ont, elles aussi, besoin d'être sanctifiées, car tôt ou
tard, nos pensées finiront par se refléter dans nos paroles et nos actes.
Luc 6.45 "L’homme bon tire de bonnes choses du
bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais
trésor; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle."
Savez-vous
que le nombre de pensées qui traversent l'esprit d'un être humain au cours
d'une seule journée est estimé à 10 000 ?
Voilà
pourquoi 2 Corinthiens 10.5, prend
tout son sens : "Nous renversons les
raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et
nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ."
Car
non seulement nos pensées sont très nombreuses, mais en plus, elles ne
s'avouent pas facilement vaincues !
Comment
amener chacune de nos pensées captive à l'obéissance de Christ ?
En
ordonnant à notre âme de s'aligner sur la parole de Dieu, tout comme l'a fait
le roi David au Psaumes 42.5 "Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et
gémis-tu au dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ; Il est
mon salut et mon Dieu."
Si
nous ne sommes pas heureuses, c'est en grande partie parce que nous nous
écoutons au lieu de nous parler. A chaque fois que nous sommes tentées de nous
inquiéter, de douter ou de craindre, nous devons entreprendre de nous parler en
nous souvenant de la parole de Dieu.
Psaumes 94.19 "Quand les pensées s'agitent en foule
au dedans de moi, tes consolations réjouissent mon âme."
C'est
pourquoi quand nos pensées s'agitent, s'affolent ou dérivent loin de la pensée
divine, nous avons besoin de les rejeter en les confessant devant Dieu et
d'écouter la voix du Saint Esprit qui nous rappellera les paroles divines
capables de nous apaiser et de nous ramener sereinement à la raison et dans la
vérité.
Donner
libre cours à notre chagrin ou à notre colère,
nous apitoyer sur notre sort, et sombrer dans le désespoir peut nous
arriver parce que nous sommes humaines.
Nous
n'avons pas à ignorer ou cacher nos sentiments quand ils sont négatifs, mais
nous devons honnêtement les apporter à Dieu afin qu'il change nos pensées et apaise
nos cœurs.
Nos
sentiments et nos émotions ne reflètent pas toujours la vérité, c'est pourquoi
nous avons besoin de Dieu pour faire le tri dans nos cœurs.
Les
circonstances négatives ne sont pas la source de nos mauvais sentiments, cette
source c'est notre cœur pécheur.
Une
seule parole de Dieu peut changer notre cœur au point de transformer nos larmes
en joie, ou nos peurs en paix, alors que les circonstances extérieures n'ont
pas changé.
Notre
vie devrait être caractérisée par la joie.
C.S
Lewis a écrit : "Comme vous le savez,
chaque chrétien a le devoir d'être aussi heureux qu'il le peut. Nous pouvons accomplir ce devoir de bonne
heure en refusant de céder aux sentiments négatifs."
Nous
pouvons connaitre une joie véritable, même au milieu des épreuves, à condition
que nous soumettions notre cœur à la vérité de Dieu.
La
maitrise de soi est ce dont nous avons besoin pour protéger notre cœur du
péché.
Et
un cœur bien protégé produit des sentiments joyeux tels que ceux voulus par
Dieu pour nous.
Conclusion
Savez-vous
qu'il existe une attitude qui, si elle est assidument recherchée, vous aidera à
vous contrôler dans tous les domaines de votre vie ?
Il
s'agit simplement de rencontrer Dieu de manière quotidienne.
Bien
que nous sachions que cette communion intime avec Dieu nous est profitable,
nous la négligeons bien trop souvent au profit d'autres activités.
Charles
Spurgeon a écrit : "Il est plus
facile de servir que d'être en communion."
Cela
peut être particulièrement vrai pour les femmes qui sont épouses et mères de
jeunes enfants parce qu'elles ont la tâche monumentale de nourrir, vêtir,
conduire, laver, soigner, conseiller, encourager, corriger et former plusieurs
personnes à la fois tout en coordonnant leur propre vie.
Il
est alors souvent plus facile en se levant de plonger directement dans les
activités de la journée, car nous sommes tentées de croire que nous n'aurons
jamais le temps de rencontrer Dieu au milieu de notre emploi du temps
surchargé.
Pourtant
nous ne pouvons pas nous permettre de négliger ce temps de qualité avec notre
Dieu, même si cela réclame de notre part une grande discipline.
Si
nous négligeons ce moment divin et laissons de côté notre bible, les problèmes
vont d'autant plus surgir !
Nous
avons besoin quotidiennement d'être guidées, encouragées et fortifiées pour
faire face à toutes les difficultés, toutes les pressions et tensions de nos
journées.
Nous
avons quotidiennement besoin de ce face à face divin, de ressentir sa présence
unique et d'entendre sa voix, car nous dépendons totalement de sa grâce. Sans
lui nous ne pouvons rien faire !
Psaumes 1.1 à 3 "Heureux l’homme qui ne marche pas selon
le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui
ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la
loi de l’Eternel, et qui la médite jour et nuit ! Il est comme un arbre planté
près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage
ne se flétrit point : Tout ce qu’il fait lui réussit."
En
Dieu, nous trouvons la paix au cœur des épreuves, une perspective éternelle au
lieu de la confusion et la force de combattre le péché.
Nous
ne pouvons pas parvenir à la maitrise de soi ni à aucun autre fruit de l'esprit
toutes seules par notre propre volonté et détermination aussi grande soit-elle.
Agir
par nos seuls efforts ne nous amènerait qu'à l'échec et au désespoir.
Dieu
veut nous aider et il a promis d'achever l'œuvre qu'il a commencé dans notre
vie,
(Philippiens 1.6) si
nous acceptons d'être totalement dépendantes de lui.
Cet article contient des extraits du livre (Top)modèle féminin dans un monde féministe