mardi 17 mars 2020

La sécurité de la maîtrise de soi



Tite 2.4 " Les jeunes femmes doivent apprendre à être retenues, c’est-à-dire à se maîtriser, à être tempérées dans leurs désirs et leurs réactions."
1ère partie
Si on vous demandait de vous priver de téléphone portable, de réseau internet, de télévision ou de sucreries, comment réagiriez-vous ?

Parviendriez-vous à résister à la tentation ?

Vous-êtes vous jamais fixé des objectifs que vous n'avez pas été capable de poursuivre au-delà de quelques semaines ou quelques mois ?

L'apôtre Paul nous révèle à travers son épitre aux Romains 7.18-21, qu'il était lui aussi en proie à ce genre de problème : "Le bien n’habite pas en moi, je veux dire en moi qui suis faible. Pour moi, vouloir le bien, c’est possible, mais faire le bien, c’est impossible. En effet, le bien que je veux, je ne le fais pas, et le mal que je ne veux pas, je le fais. Si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est pas moi qui agis, mais c’est le péché qui habite en moi. Ainsi, je découvre cette loi : quand je veux faire le bien, c’est le mal qui se présente à moi."
Alors comment venir à bout de cette loi du péché afin que les échecs ne dominent pas notre vie ?
Introduction
Le passage de Tite 2.4 nous en donne en partie la réponse : grâce à la maitrise de soi évoquée dans l'épitre aux Galates 5.22 comme étant un fruit de l'Esprit.
Les termes "sophron" ou "egkrateia" sont traduits par : maitrise de soi, retenue, sobriété, tempérance, sang froid ou même sagesse.
Ces mots expriment un esprit solide, capable de maitriser ses désirs et ses impulsions.
La maitrise de soi nous permet de dire non aux mauvais désirs et de nous accrocher aux bonnes résolutions. Elle nous rend aussi capable d'atteindre les objectifs fixés.

La maitrise de soi n'est pas populaire de nos jours car elle est associée à la discipline et à l'antithèse du plaisir, pourtant en tant que chrétiennes nous devons réexaminer cette vertu d'un point de vue biblique.
Car c'est un sujet tellement important que l'apôtre Paul l'a exigé directement ou implicitement à tous les groupes de chrétiens à qui il s'est adressé (les pasteurs Tite 1.8, les épouses Tite 2.4, les vieillards Tite 2.2, les jeunes gens Tite 2.5…).
Si les écritures exigent que tous les chrétiens parviennent à se contrôler, c'est parce que cette qualité est accessible à chacun d'eux.
Cette réalité devrait révolutionner notre conception de la maitrise de soi, car à chaque fois que Dieu nous donne un commandement, il nous donne aussi les moyens de les mettre en pratique.

1. Une force supérieure
Comme tous les fruits de l'Esprit, la maitrise de soi n'est pas instantanée et nous ne pouvons pas nous contenter de laisser Dieu faire, pour devenir tempérantes et modérées.
La maitrise de soi requiert des efforts, même si son développement ne dépend pas totalement de nous, car nous devons coopérer avec le Saint Esprit.

Philippiens 2.13 "Dieu travaille en vous et il vous rend capables de vouloir et de faire les actions qui lui plaisent."

Le Saint Esprit est à l'origine de nos efforts et c'est lui qui nous soutient afin que nous persévérions dans la bonne voie, mais nous devons agir en plein accord avec lui.
Nous devons nous efforcer de maitriser notre vie, mais notre succès n'est assuré que si nous collaborons avec le Saint Esprit.

Charles Bridge a écrit : "Il arrive que l'homme parle de maitrise de soi comme s'il avait lui même les rênes en mains, mais celui qui est né de l'Esprit et qui a appris à connaitre le fléau de son propre cœur est amené à voir que la tempérance effective émane de la grâce divine et non de son propre pouvoir naturel."

Nos échecs répétés ne nous ont-ils pas enseigné le besoin de faire appel à Dieu ?

Dieu est toujours prêt à nous venir en aide, chaque fois que nous confessons nos faiblesses.
1 Jean 1.9  "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité."

2. Un mur de protection
Autrefois, il était inconcevable de construire une ville sans murailles de protection.
Une citée non fortifiée aurait trop facilement été la proie de ses ennemis ou des bêtes sauvages, c'est pourquoi chaque ville ou village était entouré de solides murs, rendant ainsi ses habitants moins vulnérables aux attaques.
Le Proverbe 25.28 dit que l’homme qui n’est pas maître de lui-même est comme une ville forcée et sans murailles.
A l'époque où Salomon a écrit ce proverbe, la plupart des villes en Israël étaient entourées par un mur extérieur de près de 1m50 d'épaisseur et par un mur intérieur d'un mètre d'épaisseur.
Quand nous avons à l'esprit l'image qu'avait Salomon en écrivant ce proverbe, nous comprenons mieux la nécessité de la maitrise de soi et la protection qu'elle apporte à notre vie.
La maitrise de soi est notre mur de défense contre les ennemis de notre âme, car nous sommes confrontés à de puissants adversaires et devons combattre sur plusieurs fronts :
Ø  Le monde
Ø  Le diable
Ø  Et le plus insidieux : notre être intérieur.

Dieu nous avertit que le monde nous hait dans Jean 15.19 "Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait."
Il nous met en garde contre l'ennemi qui cherche à nous dévorer dans 1Pierre 5.8 et que nos mauvais désirs font la guerre à notre âme. 1 Pierre 2.11
Il nous prévient que nos désirs sont trompeurs dans Ephésiens 4.22, et qu'ils nous entrainent dans le péché qui nous séduit dans Jacques 1.14.

Les tentations externes ne seraient pas aussi redoutables si elles ne trouvaient pas un allié dans nos propres cœurs.
Nous sommes donc engagées dans un violent combat qui nous amènent à lutter contre le péché intérieur et les tentations extérieures.
Mais Dieu nous fournit un moyen de nous protéger, il veut nous entourer d'un mur capable de résister aux attaques provenant des trois fronts ; ce mur c'est la maîtrise de soi.

La première étape de la construction de ce mur de la maitrise de soi consiste à reconnaitre que nous aimons pécher !
C'est peut être difficile à admettre mais c'est la vérité.
Si nous éteignons par trois fois l'alarme de notre réveil, c'est parce que nous aimons dormir.
Si nous répondons à notre époux avec méchanceté, c'est parce que nous voulons le blesser.
Si nous nous achetons un vêtement trop onéreux pour notre budget, c'est parce que nous cédons à la convoitise.
Admettre l'existence de ces mauvais désirs est le point de départ de notre quête de tempérance.
La parole de Dieu nous place devant une dure réalité, celle de la satisfaction que nous tirons du péché. Mais cette satisfaction n'est que momentanée. Lorsque l'euphorie disparait le péché mène à la mort.
Romains 6.16-23 "Ou bien vous êtes esclaves du péché, et le péché vous conduit à la mort, ou bien vous êtes serviteurs de Dieu, et Dieu vous rend justes parce que vous lui obéissez. Remercions Dieu ! Autrefois, vous étiez esclaves du péché. Maintenant, vous avez obéi de tout votre cœur à l’enseignement donné à tous et que vous avez reçu. Vous avez été libérés du péché et vous êtes au service de ce qui est juste. J’utilise une comparaison humaine parce que vous avez du mal à comprendre. Autrefois, comme des esclaves, vous aviez mis votre corps au service d’une vie immorale et pleine de désordre, et le résultat, c’était la désobéissance à Dieu. De même, aujourd’hui, comme des esclaves, mettez votre corps au service de ce qui est juste, et le résultat, ce sera une vie qui plaît à Dieu. Quand vous étiez esclaves du péché, faire ce qui est juste ne vous intéressait pas ! Et à ce moment-là, quelles actions avez-vous faites ? Aujourd’hui, vous en avez honte, parce que le résultat, c’est la mort. Mais maintenant, vous êtes libérés du péché et vous êtes devenus les serviteurs de Dieu. Ainsi, vous faites des actions qui plaisent à Dieu, et le résultat, c’est la vie avec Dieu pour toujours. Oui, avec le péché, ce qu’on gagne, c’est la mort. Mais avec Dieu, ce qu’on reçoit gratuitement, c’est la vie avec lui pour toujours, en union avec le Christ Jésus, notre Seigneur."

Le péché entraine toujours des situations négatives dans nos vies et dans nos relations avec les autres.
Nous avons constamment besoin de la grâce de la maitrise de soi pour éviter d'entrer dans la spirale destructrice du péché.

3. Quelques ennemis à combattre
Romains 12.1 "Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable."

En réponse à la miséricorde de Dieu, la seule attitude qui convienne est de s'abandonner complètement à lui, en commençant par notre corps en menant une vie nouvelle et sainte.

Elisabeth Eliot a écrit : "Plus qu'à toute autre cause, l'échec spirituel est dû au fait de ne pas reconnaitre que ce corps vivant a un lien avec l'adoration ou le saint sacrifice. Ce corps est tout simplement le point de départ. Echouer ici, c'est échouer partout ailleurs."

Nous ne pouvons pas donner notre cœur à Dieu et garder notre corps pour nous.
Si nous ne disciplinons pas notre corps, notre service pour Dieu s'en ressentira.
L'apôtre Paul l'a mentionné dans 1 Corinthiens 9.27 (version littérale) "Je traite durement mon corps comme un boxeur qui entraine son corps rudement et je le tiens assujetti par une discipline stricte, de peur d’être moi-même disqualifié, après avoir prêché aux autres."

Il n'est pas ici question d'ascétisme mais de discipline pour ne pas céder à la tentation de pécher.
Par exemple, notre quantité de sommeil qu'elle soit trop importante ou trop faible, aura une incidence sur notre communion quotidienne avec Dieu et sur notre capacité à prendre soin de notre famille et de notre maison.
Il en est de même concernant la nourriture, manger trop ou trop peu, ou manger de mauvais aliments entrainera des problèmes de santé qui peuvent avoir des conséquences négatives sur notre relation avec Dieu et notre service pour lui.
La nourriture et le sommeil sont des dons de Dieu qui nous sont accordés pour le bon fonctionnement de notre corps et pour notre plaisir.
Cependant, en raison de nos mauvais penchants, nous pouvons rapidement devenir esclaves de notre appétit pour l'un ou pour l'autre.

La nourriture
Dans le Nouveau Testament, Paul a averti les croyants de Corinthe de ne pas se laisser asservir par quoi que ce soit. 1 Corinthiens 6.12.

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vous mangez ?
Il faut manger pour la gloire de Dieu.
La plupart du temps, nous mangeons parce que nous avons faim (besoin), mais aussi parce que la nourriture est un moyen de nous rassurer, de nous remplir, de nous calmer ou de nous faire plaisir….
La bible nous dit dans 1 Corinthiens 10.31que nous devons manger et boire pour la gloire de Dieu.
Ø  Comment mettre ce verset en pratique ?
Tout d'abord il faut recevoir notre nourriture avec action de grâce. 1 Timothée 4.3 à 5.
C'est Dieu qui a créé la nourriture et nous l'a donnée.
Ø  Dieu veut aussi que nous prenions plaisir à manger, car les aliments sont un don de celui qui donne avec abondance pour que nous en jouissions. 1 Timothée 6.17.

Si vous étudiez la vie de Jésus dans les évangiles, vous verrez qu'il appréciait la nourriture.
Les pharisiens l'ont même accusé d'être un glouton et un ivrogne.
Ce n'était évidemment pas le cas, mais cette mention signifie quand même que Jésus mangeait avec plaisir.
Comme lui, nous devons prendre notre nourriture avec gratitude et joie, sans pour autant manger à l'excès.
Il faut noter que les excès de table mentionnés dans la bible, décrivent particulièrement les orgies et les beuveries.
Mais manger pour apaiser nos craintes et nos déprimes ou atténuer le stress est aussi une mauvaise habitude que nous devons vaincre avec l'aide de Dieu.
C'est Dieu et non la nourriture qui doit être notre source d'aide et de réconfort.

Les normes culturelles ne doivent pas non plus influencer notre façon de manger.
La recherche de la beauté physique est vaine et s'empêcher de manger pour avoir une silhouette svelte est aussi un péché d'orgueil, d'égocentrisme et de vanité.
Nous devons rechercher la gloire de Dieu non la nôtre.
Proverbes 31.30 "La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine ; la femme qui craint l’Eternel est celle qui sera louée."

Nous ne devons pas suivre les idéaux portés par notre société et ses normes esthétiques, mais rechercher ce qui a les faveurs de Dieu.
Romains 12.2 "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait."

De ce fait, nous n'avons pas non plus à suivre les modes actuelles telles que le veganisme, qui est un mode de vie consistant à ne consommer aucun produit issu des animaux ou de leur exploitation.
L'adoption de ce mode de vie découle d'une idéologie qui propose une redéfinition normative de ce que devraient être les relations des humains aux animaux, définition qui est contraire à la vision chrétienne du monde.
1 Corinthiens 15.39 "Toute chair n’est pas la même chair; mais autre est la chair des hommes, autre celle des quadrupèdes, autre celle des oiseaux, autre celle des poissons."

Cette idéologie peut prendre la forme de l'antispécisme, un mouvement selon lequel la même considération morale devrait être accordée aux différentes espèces animales.
C’est-à-dire que l'être humain n'est pas supérieur aux animaux, mais qu'il est un animal au même titre que les autres…
1 Corinthiens 10.25 "Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous enquérir de rien par motif de conscience."
Les chrétiens n'ont pas à se priver de certains aliments par idéologie ; ils n'ont pas à manger kasher ou halal comme les juifs et les musulmans, ni à se priver de bœuf comme les hindouistes… Ils peuvent manger du cochon, du lièvre ou des crustacés…


2eme partie

Le sommeil
Tout comme l'alimentation, le sommeil est un don de Dieu.
Charles Spurgeon a écrit : "Même l'océan se repose entre les marées, la terre se repose pendant les mois d'hiver, et l'homme doit se reposer ou s'écrouler, éteindre sa lampe ou se laisser consumer. Nous accomplissons parfois davantage en nous reposant."

Et Georges MacDonald a écrit : "Le sommeil est une invention de Dieu pour nous donner l'aide qu'il ne peut pas nous accorder quand nous sommes conscients et éveillés."

Dieu nous a conçus avec un besoin de sommeil (environ 7h pour les adultes) car dormir aide à nous soigner, à éliminer nos courbatures, à réparer nos os, à régénérer notre système immunitaire et à prendre soin de notre peau. Dormir aide aussi à calmer notre stress, à nourrir notre créativité, à chercher des solutions à nos problèmes d’anxiété et à faire le ménage dans nos émotions destructrices.
Psaumes 4.8 "Je me couche et je m’endors en paix, car toi seul, ô Eternel ! Tu me donnes la sécurité dans ma demeure."

Dormir peu peut être un signe d'arrogance car si nous dépassons les limites que Dieu nous a fixées, notre attitude révèle notre indépendance vis-à-vis des concepts divins.
Cela peut aussi exprimer de l'anxiété consciente ou inconsciente que nous devons régler devant Dieu.
Les soucis et le changement sont en effet deux ennemis du sommeil.
Ne laissez pas vos ennuis vous accompagner sous la couette.
Éphésiens 4.26 "Si vous vous mettez en colère, ne péchez point; que le soleil ne se couche pas sur votre colère."
Matthieu 11.28 "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos."

D'autres peuvent dormir à l'excès et longuement flâner au lit par paresse :
Proverbes 24.33 "Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes."

Nous devons faire preuve de discipline, pour nous coucher assez tôt pour être en forme et avoir assez d'heures de sommeil.
Martin Pierce a écrit : "J'ai entendu des femmes se vanter qu'elles étaient du soir parce qu'elles avaient du mal à se lever le matin, et s'animaient à la tombée du jour. Elles pouvaient rester des heures à lire ou à regarder la télévision et le lendemain matin, elles étaient trop fatiguées pour se lever et s'occuper convenablement de leur famille. Ces femmes ne sont pas du soir ; elles sont paresseuses et égoïstes car elles ne pensent qu'à se divertir le soir et à se prélasser au lit le matin."

 Une jeune épouse qui se lève plus tôt que ses enfants et son mari ne peut plus être du soir, car elle sera fatiguée en fin de journée.
Elle ira donc au lit à une heure raisonnable pour être en forme le lendemain matin et ne gaspillera plus de temps pour son propre plaisir.
Proverbes 31.15 "Elle se lève lorsqu’il est encore nuit, et elle donne la nourriture à sa maison Et la tâche à ses servantes."

L'heure à laquelle nous lever ou nous coucher dépend du temps de sommeil nécessaire à notre forme physique et spirituelle.
Les jeunes mamans qui sont souvent réveillées par leurs enfants en bas âge sont assurées que cette période fatigante ne durera pas toujours ; d'autre part, elles doivent aussi prendre soin de leur santé en faisant une sieste pendant la journée en même temps que leur bébé, ou quand leurs enfants sont à l'école.

Il n'existe pas une sieste mais deux, dont la durée et les bénéfices diffèrent.
La première dure environ 20 minutes environ est avant tout relaxante.
Il s'agit d'un épisode de sommeil lent et léger qui permet de récupérer sans sombrer dans le sommeil profond. Le cœur ralentit, la respiration également, et au réveil, les capacités de vigilance et de concentration sont restaurées, tout comme l'humeur et les performances cérébrales. Cette mini sieste rend donc plus productif !
L'autre option est appelée longue sieste.
C'est un véritable temps de sommeil, d'une durée d'une heure et demie, soit un cycle de sommeil complet, qui vise à compenser une dette de sommeil.
(1H30 de sieste rattrape 3H sans sommeil)
Cette longue sieste a des bénéfices tant physiologiques que cérébraux et pour bien en profiter il est recommandé de se coucher dans son lit, déshabillé ou en tenue de nuit.



Nos pensées et nos sentiments exigent aussi de la maitrise de soi.
Prenez un moment pour vous souvenir d'un moment :
Ø  de bonheur
Ø  de gratitude
Ø  de satisfaction
Ø  d'enthousiasme
Ø  d'émerveillement
Imaginez maintenant que vous viviez toutes ses expériences sans éprouver aucun sentiment.
Quelle vie insipide et ennuyeuse nous aurions si elle était dépourvue d'émotions !
Les émotions et les sentiments donnent un sens à tout ce que nous expérimentons, cependant aussi magnifiques soient-ils, ils n'en demeurent pas moins corrompus par le péché.
Nos émotions et nos sentiments nous amènent souvent à penser d'une manière dysfonctionnelle et différente de ce que Dieu attend de nous.
Voilà pourquoi nous avons besoin du fruit de l'Esprit, dont fait partie la maitrise de soi.
Avoir un comportement exemplaire ne suffit pas devant Dieu, nos pensées et nos motivations profondes ont, elles aussi, besoin d'être sanctifiées, car tôt ou tard, nos pensées finiront par se refléter dans nos paroles et nos actes.
Luc 6.45 "L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle."

Savez-vous que le nombre de pensées qui traversent l'esprit d'un être humain au cours d'une seule journée est estimé à 10 000 ?

Voilà pourquoi 2 Corinthiens 10.5, prend tout son sens : "Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ."

Car non seulement nos pensées sont très nombreuses, mais en plus, elles ne s'avouent pas facilement vaincues !

Comment amener chacune de nos pensées captive à l'obéissance de Christ ?

En ordonnant à notre âme de s'aligner sur la parole de Dieu, tout comme l'a fait le roi David au Psaumes 42.5 "Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ; Il est mon salut et mon Dieu."

Si nous ne sommes pas heureuses, c'est en grande partie parce que nous nous écoutons au lieu de nous parler. A chaque fois que nous sommes tentées de nous inquiéter, de douter ou de craindre, nous devons entreprendre de nous parler en nous souvenant de la parole de Dieu.

Psaumes 94.19 "Quand les pensées s'agitent en foule au dedans de moi, tes consolations réjouissent mon âme."

C'est pourquoi quand nos pensées s'agitent, s'affolent ou dérivent loin de la pensée divine, nous avons besoin de les rejeter en les confessant devant Dieu et d'écouter la voix du Saint Esprit qui nous rappellera les paroles divines capables de nous apaiser et de nous ramener sereinement à la raison et dans la vérité.

Donner libre cours à notre chagrin ou à notre colère,  nous apitoyer sur notre sort, et sombrer dans le désespoir peut nous arriver parce que nous sommes humaines.
Nous n'avons pas à ignorer ou cacher nos sentiments quand ils sont négatifs, mais nous devons honnêtement les apporter à Dieu afin qu'il change nos pensées et apaise nos cœurs.
Nos sentiments et nos émotions ne reflètent pas toujours la vérité, c'est pourquoi nous avons besoin de Dieu pour faire le tri dans nos cœurs.
Les circonstances négatives ne sont pas la source de nos mauvais sentiments, cette source c'est notre cœur pécheur.
Une seule parole de Dieu peut changer notre cœur au point de transformer nos larmes en joie, ou nos peurs en paix, alors que les circonstances extérieures n'ont pas changé.

Notre vie devrait être caractérisée par la joie.
C.S Lewis a écrit : "Comme vous le savez, chaque chrétien a le devoir d'être aussi heureux qu'il le peut. Nous pouvons accomplir ce devoir de bonne heure en refusant de céder aux sentiments négatifs."

Nous pouvons connaitre une joie véritable, même au milieu des épreuves, à condition que nous soumettions notre cœur à la vérité de Dieu.
La maitrise de soi est ce dont nous avons besoin pour protéger notre cœur du péché.
Et un cœur bien protégé produit des sentiments joyeux tels que ceux voulus par Dieu pour nous.

Conclusion
Savez-vous qu'il existe une attitude qui, si elle est assidument recherchée, vous aidera à vous contrôler dans tous les domaines de votre vie ?

Il s'agit simplement de rencontrer Dieu de manière quotidienne.
Bien que nous sachions que cette communion intime avec Dieu nous est profitable, nous la négligeons bien trop souvent au profit d'autres activités.

Charles Spurgeon a écrit : "Il est plus facile de servir que d'être en communion."

Cela peut être particulièrement vrai pour les femmes qui sont épouses et mères de jeunes enfants parce qu'elles ont la tâche monumentale de nourrir, vêtir, conduire, laver, soigner, conseiller, encourager, corriger et former plusieurs personnes à la fois tout en coordonnant leur propre vie.
Il est alors souvent plus facile en se levant de plonger directement dans les activités de la journée, car nous sommes tentées de croire que nous n'aurons jamais le temps de rencontrer Dieu au milieu de notre emploi du temps surchargé.
Pourtant nous ne pouvons pas nous permettre de négliger ce temps de qualité avec notre Dieu, même si cela réclame de notre part une grande discipline.
Si nous négligeons ce moment divin et laissons de côté notre bible, les problèmes vont d'autant plus surgir !
Nous avons besoin quotidiennement d'être guidées, encouragées et fortifiées pour faire face à toutes les difficultés, toutes les pressions et tensions de nos journées.
Nous avons quotidiennement besoin de ce face à face divin, de ressentir sa présence unique et d'entendre sa voix, car nous dépendons totalement de sa grâce. Sans lui nous ne pouvons rien faire !

Psaumes 1.1 à 3 "Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, et qui la médite jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point : Tout ce qu’il fait lui réussit."

En Dieu, nous trouvons la paix au cœur des épreuves, une perspective éternelle au lieu de la confusion et la force de combattre le péché.
Nous ne pouvons pas parvenir à la maitrise de soi ni à aucun autre fruit de l'esprit toutes seules par notre propre volonté et détermination aussi grande soit-elle.
Agir par nos seuls efforts ne nous amènerait qu'à l'échec et au désespoir.
Dieu veut nous aider et il a promis d'achever l'œuvre qu'il a commencé dans notre vie,
(Philippiens 1.6) si nous acceptons d'être totalement dépendantes de lui.

 Cet article contient des extraits du livre  (Top)modèle féminin dans un monde féministe

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  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...