mardi 17 mars 2020

L'honneur de travailler à la maison


Timothée 5.14  "Je veux donc que les jeunes femmes se marient, qu’elles aient des enfants, qu’elles dirigent leur maison (qu'elles soient des maitresses de maison, des gérantes des affaires familiales), qu’elles ne donnent à l’adversaire aucune occasion de médire."
Et Tite 2.5 d'ajouter que les jeunes femmes doivent apprendre à veiller sur leur maison.
"oikouros" souvent traduit par "soins domestiques" signifie davantage que des travaux ménagers mais une vocation de gardienne de la maison sous tous ses aspects.

Pourtant lorsqu'il faut remplir la case : activité professionnelle dans un questionnaire, beaucoup de femmes au foyer peuvent se sentir dévalorisées, tant leur statut n'est pas reconnu en France et dans de nombreux pays.
Seulement, les mères au foyer, qui sont chrétiennes, ne devraient pas tenir compte de l'avis du monde qui les environne, mais de celui de Dieu qui les a appelées à cette noble vocation.
Elles devraient être fières de leur fonction et conscientes de tout ce qu'elle englobe.
Car en restant au foyer pour élever leurs enfants, elles ne gâchent ni leur temps ni leurs capacités et sont bien loin d'être oisives.

Une récente étude a évalué l'activité de mère au foyer en tenant compte de toutes les activités effectuées à l'intérieur et à l'extérieur de la maison.
Une liste détaillée a ainsi été dressée avec leur fréquence de réalisation et un salaire horaire correspondant, tout en déduisant les activités menées par le père.
Elle affirme que si dans les faits, l'activité de maman au foyer ne rapporte que très peu et permet surtout de faire de précieuses et nombreuses économies, mais leur paie si elles étaient rémunérées serait plus que conséquente.
L'étude mentionne ainsi 3 heures d'aide-ménagère et 2 heures de cours particuliers par semaine, à moitié partagées avec le père ; 14 heures hebdomadaires en tant que chauffeur, la préparation de trois repas sur quatre et plusieurs activités exercées une ou deux fois par mois : "personal shopper", chef pâtissier, nutritionniste ou encore coach de vie. Bien entendu, ces durées sont une moyenne indicative variant suivant le nombre d'enfants, l'implication du père et d'autres éléments. Mais il en ressort que, en étant payées suivant les prix du marché, les mamans au foyer toucheraient... 6 400 euros nets par mois !

Jusque dans les années 50, être mère au foyer était considéré comme le plus naturel du monde, mais les choses ont changé en grande partie à cause de l'idéologie féministe qui a imprégné notre société, et il y a bien longtemps que le statut de mère au foyer n'est plus populaire.
Dès lors, ce mouvement infuse dans les esprits des femmes qu'elles seraient plus heureuses et plus épanouies si elles laissaient leur foyer et leurs enfants pour aller travailler à l'extérieur.
Dans la mesure où les femmes ont des scrupules ou ressentent de la culpabilité à laisser leurs bébés à des crèches ou à des nourrices, on les assure que ce genre de sentiment leur sont imposées par la société sexiste.
On leur dit qu'une mère ne doit pas plus qu'un père avoir ce genre d'inquiétude et qu'elle doit placer son travail avant sa famille.
Le mouvement féministe a été si convaincant que le nombre de mères qui travaillent n'a cessé d'augmenter depuis les années 1970.
Ainsi dans les années 1990, près de 80% de l’ensemble des femmes âgées de 25 à 49 ans étaient actives contre à peine 50% d’entre elles, dans les années 1970.
Avant, la femme arrêtait souvent son travail pour s'occuper de l'éducation de ses enfants, puis éventuellement, reprenait son activité après quelques années.
Aujourd'hui, les femmes s'arrêtent moins souvent à cause des enfants et préfèrent continuer leur carrière pour parvenir à une mobilité sociale et professionnelle ascendante avec un haut niveau de rémunération si possible.
Dans les années 90, 90% des femmes sans enfants étaient actives, mais aussi 84,5% des mères d’un enfant, 80,5% des mères de deux enfants et 54,7% des mères de trois enfants et plus.
Difficile donc de marcher à contre courant de cette marée humaine de femmes actives, influencées par l'idéologie féminine, avides de pouvoirs et d'argent.

Le mépris envers les femmes au foyer fait entièrement partie du message des féministes, c'est pourquoi peu de femmes, même parmi les chrétiennes, défendent ce statut.
Le travail à la maison est en effet considéré comme peu prestigieux, et les femmes au foyer comme casanières et incompétentes.
Pourtant, renoncer aux honneurs de la vie d'entreprise, à son plan de carrière, à son salaire, à ses bonus, aux applaudissements de la société pour rester à la maison et s'investir sérieusement et généreusement dans la vie de son époux et de ses enfants n'a rien de déshonorant ou d'avilissant, au contraire.
Ces femmes d'intérieur ont entièrement leur part dans la société, même si elles ne sont ni rémunérées ni reconnues pour leur contribution.
Ce sont des femmes visionnaires et courageuses qui dans l'ombre et l'abnégation de leurs propres intérêts participent pleinement au bien de leur famille, et en conséquence de la société, car la gestion d'une maison n'est pas moins respectable que n'importe quel autre travail !

Dorothy Patterson démontre à quel point la société actuelle peut paraitre insensée, en écrivant ceci  : "La plupart des gens estiment acceptable d'être femme de ménage à condition que vous ne vous occupiez pas de votre propre maison ; faire preuve d'attention et de dévouement à l'égard d'un homme est également louable s'il s'agit de votre patron et non de votre mari ; vous occuper d'enfants peut être considéré comme un acte héroïque si les enfants en question sont ceux de quelqu'un d'autre et non les vôtres." 

Si le mouvement féministe a réussi à dénigrer le rôle de la femme au foyer et à propulser cette dernière sur le marché du travail, il n'a néanmoins pas su lui garantir le bonheur ni l'épanouissement.
Les femmes d'aujourd'hui profitent de libertés et d'opportunités jamais connues auparavant, et pourtant elles ne semblent pas plus satisfaites que leurs aïeules.
Dans les années 60, les femmes disaient qu'elles étaient malheureuses et avaient le sentiment d'étouffer. Une immense transformation sociale a eu lieu entre cette période et aujourd'hui, mais a-t-elle rendu les femmes plus heureuses ?
Non, les femmes actuelles sont encore plus malheureuses, anxieuses et déçues.
Le féminisme n'a pas apporté les résultats escomptés, même s'il est complètement intégré aux valeurs du courant majoritaire de la société.
A tel point que la majorité des femmes l'a adopté et mis en pratique même par celles qui ne se considèrent pas féministes.
Ce n'est absolument pas surprenant ; nous pouvons nous attendre à ce que les femmes qui ne connaissent pas la vérité de l'évangile soient désorientées et induites en erreur à propos de leur identité et de leur vocation. Mais ce qui est surprenant et navrant c'est de voir que de nombreuses chrétiennes ont été séduites par la doctrine féministe.
Un nombre non négligeable d'épouses et de mères chrétiennes a en effet rejoint les femmes de notre société dans l'exode massif de leur maison.
Nous respirons depuis des décennies l'air toxique du féminisme et son poison nous a tous potentiellement affectés en ce qui concerne la gestion de la maison.
C'est pourquoi nous devons revenir à la bible pour redécouvrir ce que Dieu exige et prier pour accepter ses commandements et les changements nécessaires que nous devons effectuer.

La bible indique que le lieu principal où doivent travailler les épouses et les mères est leur maison, leur foyer, leur famille.
La femme vertueuse décrite dans le Proverbe 31, ne déroge pas de ce principe, puisque sa principale sphère de travail est aussi sa maison.

Les hommes ont clairement la responsabilité de pourvoir aux besoins de leur famille (1 Timothée 5.8) tandis que les femmes ont celle de s'occuper de la maison.
Cependant la bible ne dit pas que les épouses et les mères ne sont pas autorisées à travailler en dehors des murs de leur maison.
Elle ne les empêche pas non plus de toucher un salaire pour leur travail, mais cependant les femmes ne doivent jamais négliger leur famille et leur maison.

La femme du Proverbe 31 est l'un de ces modèles ; au cours de sa vie, elle a poursuivi de nombreuses activités hors de sa demeure ; elle a travaillé parmi les pauvres, elle a voyagé, a acheté des terres, planté des vignes, cousu des vêtements et des ceintures pour les vendre, elle a fait du commerce, mais sa motivation première, son principal objectif était de servir sa famille et son foyer.
L'attention que portait cette femme à sa maison est la norme que Dieu place devant nous.
Le travail à la maison doit rester une priorité assidue et incessante dans notre vie.
C'est facile de faire de son lieu de travail ou d'études la priorité de son existence, cependant l'appel de faire de son foyer une priorité concerne toutes les femmes quelque soient l'étape de leur vie.
Dès qu'elle se marie une femme peut découvrir des moyens de faire de son lieu de résidence un foyer chaleureux pour y accueillir et prendre soin de sa famille et ses amis.
C'est aussi un lieu privilégier pour se perfectionner dans divers domaines, et devenir tour à tour : femme de ménage et gouvernante, blanchisseuse, lingère et couturière, secrétaire, administratrice, acheteuse, gérante et économe, serveuse, chef de cuisine et plongeuse, diététicienne, auxiliaire de puériculture et aide soignante, auxiliaire de vie scolaire, éducatrice pour jeunes enfants, pédagogue et psychomotricienne, chauffeur, jardinière, décoratrice d'intérieure…
Selon les problèmes rencontrés au fil des années, ainsi que les centres d'intérêts et la vocation des membres de sa famille, une femme est amenée à s'intéresser à de nombreux sujets et à les développer pour aider les membres de sa famille et partager des moments de qualité avec eux.
Une femme au foyer qui veut se donner les moyens de se perfectionner dans tous les domaines qui touchent sa maison et sa famille n'a pas le temps de s'ennuyer.
Elle doit toujours vouloir faire de son foyer un lieu de repos, de paix et d'ordre, un refuge où se reflète le caractère de Dieu à travers ses paroles, ses actions et ses talents.

La vie d'une femme passe par différentes étapes et pendant certaines de ces périodes des activités extérieures n'altèrent pas la qualité de la vie de famille.
Ainsi, une femme dont les enfants sont adultes et ont quitté la maison dispose à l'évidence de beaucoup plus de temps qu'une mère de jeunes enfants.
Néanmoins si elle réfléchit aux occasions qui s'offrent à elle, en dehors de la maison, elle doit d'abord considérer les conséquences sur son foyer et évaluer ses motivations.

Quelles raisons motivent les opportunités rencontrées ?
Sont-elles égoïstes ? Honorent-elles Dieu ?
Cet engagement aidera-t-il son époux ?
Va-t-il améliorer et enrichir la vie de la famille ?
Va-t-il faire obstacle à son rôle de gardienne du foyer ?

Ce type de questions aide à peser le pour et le contre et à prendre de sages décisions, car une femme ne doit jamais perdre de vue ses obligations primordiales vis-à-vis de son foyer.

Ceci dit, il faut admettre qu'il y a des épouses et des mères qui traversent des périodes difficiles  et qui n'ont pas d'autre choix que travailler à l'extérieur, parce qu'elles sont seules pour élever leurs enfants ou ont un mari invalide ou malade…
Il y a une différence entre travailler par ambition égoïste et travailler par nécessité.
Une femme qui travaille à l'extérieur doit considérer celui-ci comme une seconde vocation et non comme une priorité.
Elle doit s'appuyer sur Dieu pour accomplir ses différentes tâches et puiser en lui les forces dont elle a besoin chaque jour.
Dieu est fidèle pour répondre à ses requêtes car c'est sa volonté que la femme réponde à son appel, à la vocation qui est la sienne.
Psaumes 28.7 "L’Eternel est ma force et mon bouclier ; en lui mon cœur se confie, et je suis secouru."

C'est l'épouse qui a la charge des affaires domestiques.
Tite 2.4-5 " Je veux que les jeunes femmes apprennent à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris, afin que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée."

1 Timothée 5.14 " Je veux donc que les jeunes se marient, qu’elles aient des enfants, qu’elles dirigent leur maison, qu’elles ne donnent à l’adversaire aucune occasion de médire."

En langage plus moderne, on pourrait traduire "diriger sa maison" par "être manager de son foyer".
Une fois de plus, la femme du Proverbe 31 constitue un modèle.
Elle avait sous son contrôle toutes les responsabilités de sa maison et le faisait avec une application attentive et complète.
Elle aidait son mari, s'occupait des enfants, effectuait les tâches ménagères, supervisait le travail de ses servantes, gérait des terres, investissait de l'argent, faisait du commerce et de l'artisanat…  sa sphère d'interventions était très étendue.
Elle avait créé un monde dans lequel son mari pouvait accomplir les tâches que Dieu lui avait confiées sans se préoccuper des affaires domestiques et nous devrions aspirer à faire de même.
Mais cette responsabilité ne doit jamais devenir une tentation d'usurper l'autorité de l'époux.
La façon dont une femme gère les affaires domestiques doit avoir l'entière approbation de son mari.
Ce pouvoir, qui est accordé à la femme, exclut l'idée de co-responsabilité si populaire de nos jours. La charge des affaires du foyer revient à la femme qui ne doit pas attendre de son époux une participation égale à la sienne.
Cela ne veut pas dire que le mari ne doit jamais aider son épouse à la maison ; à certains moments il est légitime d'attendre son assistance, en particulier lorsque le couple a de jeunes enfants ou si l'épouse est souffrante.
Mais la femme doit consolider son rôle de maitresse de maison, car c'est Dieu lui a confié cette mission. Cet appel de Dieu ne doit pas être considéré comme un fardeau, mais plutôt comme une source d'épanouissement et de joie.
Si vous êtes plutôt négligente et désorganisée, et que ce rôle d'épouse ne semble pas être fait pour vous, dites-vous que Dieu vous a doté de toutes les compétences nécessaires à la gestion de votre maison.
Sans lui, c'est sûr que vous ne serez jamais à la hauteur, mais Dieu pourvoit toujours au temps, à l'énergie et aux capacités pour accomplir la tâche à laquelle il nous appelle, pour sa gloire.

La vocation de maitresse de maison nécessite une formation continue pour se perfectionner et acquérir de nouvelles compétences.
Les femmes devraient aborder leur activité de maitresse de maison avec le même sérieux et la même vision de l'excellence que toute autre profession.
Elles ne devraient jamais s'imaginer que leur formation est terminée et qu'elles ont atteint le maximum de ce qu'elles pouvaient faire, en se contentant d'un résultat médiocre ou correct.
Elles peuvent s'instruire en lisant de nombreux ouvrages (livres, tutoriels ou articles sur internet), elles peuvent bénéficier des conseils de leurs amies ou sœurs de l'église…
Gérer une maison n'est pas un travail sans perspective qui exige peu de compétences et offre peu de défis à relever.

Dorothy Patterson a écrit : "La vie d'une femme d'intérieur, d'une épouse et d'une mère à plein temps n'est pas une terre desséchée qui détruit toutes les compétences, mais une oasis où débordent les opportunités. Ce n'est pas une triste cellule où sont enfermés les talents et les compétences, mais un formidable activeur qui permet de canaliser la créativité et l'énergie pour aboutir à un travail plein de sens."

Pour recruter un cadre dirigeant, il est essentiel d'établir  un profil de poste.
La bible fournit ce genre de description pour la fonction de maitresse de maison.
Elle est étonnamment simple :
La femme doit être une aide pour son mari Genèse 1.26-31.
L'homme a besoin d'aide et la femme a besoin d'aider ; Dieu a créé le mariage pour que le travail sur la terre soit partagé par des compagnons complémentaires.
Le mari ne peut accomplir sa tâche seul. Il a besoin d'une compagne qui lui convienne pour mener à bien le travail auquel Dieu l'a appelé.
La femme est appelée à contribuer à ce travail par les soins qu'elle apporte à son mari.
L'homme est axé sur la tâche et la femme est axée sur son mari.

Lorsque la femme comprend que son principal objectif, en tant que maitresse de maison, est d'être fixée sur son mari, ses responsabilités s'en trouvent clarifiées. 
Elle doit pouvoir facilement déterminer ce qu'elle doit faire et comment le faire, en se demandant qu'est ce qui aidera le plus son mari.
La réponse à cette question est généralement simple, mais les femmes ne se posent pas cette question assez souvent et cherchent parfois davantage à servir leurs propres intérêts que ceux de leur mari.
Jongler avec un trop grand nombre d'activités ou oublier de consulter son mari avant de prendre des initiatives professionnelles ou d'aider autrui n'est pas sage.
Toute tentative d'auto promotion est mauvaise.

Orienter sa vie vers son époux ne profite pas seulement à lui, mais à l'épouse aussi.
En adaptant son mode de vie de manière à assister son époux, la femme a un programme gérable.
Sinon elle peut se sentir tiraillée par des demandes de sa famille, de ses amies, de son église, de l'école de ses enfants, voire de sa commune, sans parler de ses propres désirs ; elle peut vouloir faire plaisir à chacun et finir ses journées frustrée et éreintée.
En revanche, si elle organise sa vie en fonction de l'aide à apporter à son époux, tous les autres besoins trouvent la place qui leur revient dans son agenda.
Et il faut parfois savoir dire NON aux personnes qui réclament de l'attention.
Se conformer aux préférences de son mari aide à mettre fin aux comparaisons pécheresses.
Le but de chaque femme est de mieux en mieux assister son mari et non de ressembler ou de se mesurer aux autres femmes.

Pourquoi ne pas demander fréquemment à votre mari quel est le meilleur moyen de l'aider et de diriger votre maison à sa convenance ?

L'attitude et l'humeur de la maitresse de maison détermine très souvent l'atmosphère qui y règne, c'est pourquoi la femme doit œuvrer avec joie et créer un environnement où son mari, ses enfants et les autres personnes invitées se sentiront bien.
La bible présente la femme du Proverbe 31 comme quelqu'un qui travaille d'une main joyeuse et qui se rit de l'avenir. (Verset 13 et 25)

Vos rires remplissent-ils votre maison réjouissant ainsi les autres membres de la famille ?
Faites-vous notre travail avec plaisir ?
Etes-vous de bonne humeur et désireuse de servir votre famille ou êtes-vous déprimée et toujours en train de crier ?

Proverbes 17.1 "Mieux vaut un morceau de pain sec, avec la paix, qu’une maison pleine de viandes, avec des querelles."

La tenue d'une maison comporte un bon nombre de tâches ordinaires et répétitives accomplies dans l'ombre. Ainsi, le temps passé à servir et les sacrifices ressentis sont considérables.
Entre récurer les WC et faire une tournée de linge, les femmes peuvent perdre la signification de leur vocation. Elles regardent autour d'elles et voient que beaucoup de personnes sont engagées dans un travail important qui pourrait les intéresser et leur motivation faiblit !
Ce dont elles ont besoin, c'est d'une perspective biblique, car dans le monde de Dieu gérer une maison est une activité noble.

En étant maitresse de maison, nous pouvons rendre l'évangile attractif aux yeux des non croyants. Notre maison peut en effet être une vitrine pour l'évangile.
Quand des spectateurs nous voient épanouie dans notre rôle de femme au foyer et quand ils observent la qualité exceptionnelle de la vie de famille produite par nos efforts leur curiosité s'en trouve attisée. L'envie de découvrir notre secret les tenaille peut être.
Notre maison peut aussi être le lieu où s'exerce un ministère capital, c'est un endroit stratégique à partir duquel nous pouvons toucher ceux qui ne connaissent pas encore le Christ et prendre soin des jeunes disciples.
Le foyer est l'un des postes de sauvetage des âmes des plus importants au monde.
On dit d'ailleurs que les petits pains à la cannelle de madame Edith Schaeffer ont attiré autant d'âmes à Christ que les sermons de son mari !
Quand on prend conscience des fruits exceptionnels que produit le travail à la maison nous nous sentons encouragées à reproduire une demeure qui représente un coin de Paradis, un oasis radieux, où il est impossible de ne pas sentir la présence de Dieu.
Notre intérieur n'a pas besoin de ressembler à une page de magasine de décoration, quelle que soit sa taille, son style et l'importance de nos revenus, il doit être chaleureux et offrir un moment de détente à tous ceux qui en franchissent le seuil.
Notre maison doit être un abri agréable pour notre mari et nos enfants, un refuge où d'autres chrétiens trouvent attention et hospitalité et un lieu à partir duquel nous allons annoncer l'évangile à nos familles, à nos amis et à nos voisins.
Que le seigneur nous aide à créer ce genre de foyer où ceux qui y entreront, trouveront qu'il est impossible de ne pas penser à Dieu.




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