Timothée
5.14 "Je
veux donc que les jeunes femmes se marient, qu’elles aient des enfants,
qu’elles dirigent leur maison (qu'elles soient des maitresses de maison, des
gérantes des affaires familiales), qu’elles ne donnent à l’adversaire aucune
occasion de médire."
Et
Tite 2.5 d'ajouter que les jeunes
femmes doivent apprendre à veiller sur leur maison.
"oikouros" souvent
traduit par "soins domestiques" signifie davantage que des travaux
ménagers mais une vocation de gardienne de la maison sous tous ses aspects.
Pourtant
lorsqu'il faut remplir la case : activité professionnelle dans un
questionnaire, beaucoup de femmes au foyer peuvent se sentir dévalorisées, tant
leur statut n'est pas reconnu en France et dans de nombreux pays.
Seulement,
les mères au foyer, qui sont chrétiennes, ne devraient pas tenir compte de
l'avis du monde qui les environne, mais de celui de Dieu qui les a appelées à
cette noble vocation.
Elles
devraient être fières de leur fonction et conscientes de tout ce qu'elle
englobe.
Car
en restant au foyer pour élever leurs enfants, elles ne gâchent ni leur temps
ni leurs capacités et sont bien loin d'être oisives.
Une récente étude a évalué
l'activité de mère au foyer en tenant compte de
toutes les activités effectuées à l'intérieur et à l'extérieur de la maison.
Une liste détaillée a ainsi été dressée avec leur
fréquence de réalisation et un salaire horaire correspondant, tout en déduisant
les activités menées par le père.
Elle affirme que si dans les faits, l'activité de maman au foyer ne rapporte que très peu et permet surtout de faire de précieuses et nombreuses économies, mais leur paie si elles étaient rémunérées serait plus que conséquente.
Elle affirme que si dans les faits, l'activité de maman au foyer ne rapporte que très peu et permet surtout de faire de précieuses et nombreuses économies, mais leur paie si elles étaient rémunérées serait plus que conséquente.
L'étude mentionne ainsi 3
heures d'aide-ménagère et 2 heures de cours particuliers par semaine, à moitié
partagées avec le père ; 14 heures hebdomadaires en tant que chauffeur, la
préparation de trois repas sur quatre et plusieurs activités exercées une ou
deux fois par mois : "personal shopper", chef pâtissier,
nutritionniste ou encore coach de vie. Bien entendu, ces durées sont une
moyenne indicative variant suivant le nombre d'enfants, l'implication du père
et d'autres éléments. Mais il en ressort que, en étant payées suivant les prix
du marché, les mamans au foyer toucheraient... 6 400 euros nets par mois !
Jusque
dans les années 50, être mère au foyer était considéré comme le plus naturel du
monde, mais les choses ont changé en grande partie à cause de l'idéologie
féministe qui a imprégné notre société, et il y a bien longtemps que le statut
de mère au foyer n'est plus populaire.
Dès
lors, ce mouvement infuse dans les esprits des femmes qu'elles seraient plus
heureuses et plus épanouies si elles laissaient leur foyer et leurs enfants
pour aller travailler à l'extérieur.
Dans
la mesure où les femmes ont des scrupules ou ressentent de la culpabilité à
laisser leurs bébés à des crèches ou à des nourrices, on les assure que ce
genre de sentiment leur sont imposées par la société sexiste.
On
leur dit qu'une mère ne doit pas plus qu'un père avoir ce genre d'inquiétude et
qu'elle doit placer son travail avant sa famille.
Le
mouvement féministe a été si convaincant que le nombre de mères qui travaillent
n'a cessé d'augmenter depuis les années 1970.
Ainsi
dans les années 1990, près de 80% de l’ensemble des femmes âgées de 25 à 49 ans
étaient actives contre à peine 50% d’entre elles, dans les années 1970.
Avant,
la femme arrêtait souvent son travail pour s'occuper de l'éducation de ses
enfants, puis éventuellement, reprenait son activité après quelques années.
Aujourd'hui,
les femmes s'arrêtent moins souvent à cause des enfants et préfèrent continuer
leur carrière pour parvenir à une mobilité sociale et professionnelle
ascendante avec un haut niveau de rémunération si possible.
Dans
les années 90, 90% des femmes sans enfants étaient actives, mais aussi 84,5%
des mères d’un enfant, 80,5% des mères de deux enfants et 54,7% des mères de
trois enfants et plus.
Difficile
donc de marcher à contre courant de cette marée humaine de femmes actives,
influencées par l'idéologie féminine, avides de pouvoirs et d'argent.
Le
mépris envers les femmes au foyer fait entièrement partie du message des
féministes, c'est pourquoi peu de femmes, même parmi les chrétiennes, défendent
ce statut.
Le
travail à la maison est en effet considéré comme peu prestigieux, et les femmes
au foyer comme casanières et incompétentes.
Pourtant,
renoncer aux honneurs de la vie d'entreprise, à son plan de carrière, à son
salaire, à ses bonus, aux applaudissements de la société pour rester à la
maison et s'investir sérieusement et généreusement dans la vie de son époux et
de ses enfants n'a rien de déshonorant ou d'avilissant, au contraire.
Ces
femmes d'intérieur ont entièrement leur part dans la société, même si elles ne
sont ni rémunérées ni reconnues pour leur contribution.
Ce
sont des femmes visionnaires et courageuses qui dans l'ombre et l'abnégation de
leurs propres intérêts participent pleinement au bien de leur famille, et en
conséquence de la société, car la gestion d'une maison n'est pas moins
respectable que n'importe quel autre travail !
Dorothy
Patterson démontre à quel point la société actuelle peut paraitre insensée, en
écrivant ceci : "La plupart des gens estiment acceptable d'être femme de ménage à
condition que vous ne vous occupiez pas de votre propre maison ; faire preuve
d'attention et de dévouement à l'égard d'un homme est également louable s'il
s'agit de votre patron et non de votre mari ; vous occuper d'enfants peut être
considéré comme un acte héroïque si les enfants en question sont ceux de
quelqu'un d'autre et non les vôtres."
Si
le mouvement féministe a réussi à dénigrer le rôle de la femme au foyer et à
propulser cette dernière sur le marché du travail, il n'a néanmoins pas su lui
garantir le bonheur ni l'épanouissement.
Les
femmes d'aujourd'hui profitent de libertés et d'opportunités jamais connues
auparavant, et pourtant elles ne semblent pas plus satisfaites que leurs
aïeules.
Dans
les années 60, les femmes disaient qu'elles étaient malheureuses et avaient le
sentiment d'étouffer. Une immense transformation sociale a eu lieu entre cette
période et aujourd'hui, mais a-t-elle rendu les femmes plus heureuses ?
Non,
les femmes actuelles sont encore plus malheureuses, anxieuses et déçues.
Le
féminisme n'a pas apporté les résultats escomptés, même s'il est complètement intégré
aux valeurs du courant majoritaire de la société.
A
tel point que la majorité des femmes l'a adopté et mis en pratique même par
celles qui ne se considèrent pas féministes.
Ce
n'est absolument pas surprenant ; nous pouvons nous attendre à ce que les
femmes qui ne connaissent pas la vérité de l'évangile soient désorientées et
induites en erreur à propos de leur identité et de leur vocation. Mais ce qui
est surprenant et navrant c'est de voir que de nombreuses chrétiennes ont été
séduites par la doctrine féministe.
Un
nombre non négligeable d'épouses et de mères chrétiennes a en effet rejoint les
femmes de notre société dans l'exode massif de leur maison.
Nous
respirons depuis des décennies l'air toxique du féminisme et son poison nous a
tous potentiellement affectés en ce qui concerne la gestion de la maison.
C'est
pourquoi nous devons revenir à la bible pour redécouvrir ce que Dieu exige et
prier pour accepter ses commandements et les changements nécessaires que nous
devons effectuer.
La
bible indique que le lieu principal où doivent travailler les épouses et les mères
est leur maison, leur foyer, leur famille.
La
femme vertueuse décrite dans le Proverbe
31, ne déroge pas de ce principe, puisque sa principale sphère de travail
est aussi sa maison.
Les
hommes ont clairement la responsabilité de pourvoir aux besoins de leur famille
(1 Timothée 5.8) tandis que les
femmes ont celle de s'occuper de la maison.
Cependant
la bible ne dit pas que les épouses et les mères ne sont pas autorisées à
travailler en dehors des murs de leur maison.
Elle
ne les empêche pas non plus de toucher un salaire pour leur travail, mais
cependant les femmes ne doivent jamais négliger leur famille et leur maison.
La
femme du Proverbe 31 est l'un de ces
modèles ; au cours de sa vie, elle a poursuivi de nombreuses activités hors de
sa demeure ; elle a travaillé parmi les pauvres, elle a voyagé, a acheté des
terres, planté des vignes, cousu des vêtements et des ceintures pour les
vendre, elle a fait du commerce, mais sa motivation première, son principal
objectif était de servir sa famille et son foyer.
L'attention
que portait cette femme à sa maison est la norme que Dieu place devant nous.
Le
travail à la maison doit rester une priorité assidue et incessante dans notre
vie.
C'est
facile de faire de son lieu de travail ou d'études la priorité de son
existence, cependant l'appel de faire de son foyer une priorité concerne toutes
les femmes quelque soient l'étape de leur vie.
Dès
qu'elle se marie une femme peut découvrir des moyens de faire de son lieu de
résidence un foyer chaleureux pour y accueillir et prendre soin de sa famille
et ses amis.
C'est
aussi un lieu privilégier pour se perfectionner dans divers domaines, et
devenir tour à tour : femme de ménage et gouvernante, blanchisseuse, lingère et
couturière, secrétaire, administratrice, acheteuse, gérante et économe,
serveuse, chef de cuisine et plongeuse, diététicienne, auxiliaire de
puériculture et aide soignante, auxiliaire de vie scolaire, éducatrice pour
jeunes enfants, pédagogue et psychomotricienne, chauffeur, jardinière,
décoratrice d'intérieure…
Selon
les problèmes rencontrés au fil des années, ainsi que les centres d'intérêts et
la vocation des membres de sa famille, une femme est amenée à s'intéresser à de
nombreux sujets et à les développer pour aider les membres de sa famille et partager
des moments de qualité avec eux.
Une
femme au foyer qui veut se donner les moyens de se perfectionner dans tous les
domaines qui touchent sa maison et sa famille n'a pas le temps de s'ennuyer.
Elle
doit toujours vouloir faire de son foyer un lieu de repos, de paix et d'ordre,
un refuge où se reflète le caractère de Dieu à travers ses paroles, ses actions
et ses talents.
La
vie d'une femme passe par différentes étapes et pendant certaines de ces
périodes des activités extérieures n'altèrent pas la qualité de la vie de
famille.
Ainsi,
une femme dont les enfants sont adultes et ont quitté la maison dispose à
l'évidence de beaucoup plus de temps qu'une mère de jeunes enfants.
Néanmoins
si elle réfléchit aux occasions qui s'offrent à elle, en dehors de la maison,
elle doit d'abord considérer les conséquences sur son foyer et évaluer ses
motivations.
Quelles
raisons motivent les opportunités rencontrées ?
Sont-elles
égoïstes ? Honorent-elles Dieu ?
Cet
engagement aidera-t-il son époux ?
Va-t-il
améliorer et enrichir la vie de la famille ?
Va-t-il
faire obstacle à son rôle de gardienne du foyer ?
Ce
type de questions aide à peser le pour et le contre et à prendre de sages
décisions, car une femme ne doit jamais perdre de vue ses obligations
primordiales vis-à-vis de son foyer.
Ceci
dit, il faut admettre qu'il y a des épouses et des mères qui traversent des
périodes difficiles et qui n'ont pas
d'autre choix que travailler à l'extérieur, parce qu'elles sont seules pour
élever leurs enfants ou ont un mari invalide ou malade…
Il
y a une différence entre travailler par ambition égoïste et travailler par
nécessité.
Une
femme qui travaille à l'extérieur doit considérer celui-ci comme une seconde
vocation et non comme une priorité.
Elle
doit s'appuyer sur Dieu pour accomplir ses différentes tâches et puiser en lui
les forces dont elle a besoin chaque jour.
Dieu
est fidèle pour répondre à ses requêtes car c'est sa volonté que la femme
réponde à son appel, à la vocation qui est la sienne.
Psaumes 28.7 "L’Eternel est ma force et mon bouclier
; en lui mon cœur se confie, et je suis secouru."
C'est
l'épouse qui a la charge des affaires domestiques.
Tite 2.4-5 " Je veux que les
jeunes femmes apprennent
à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux
soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris, afin que la parole de Dieu
ne soit pas blasphémée."
1 Timothée 5.14 " Je veux donc que les jeunes se
marient, qu’elles aient des enfants, qu’elles dirigent leur maison, qu’elles ne
donnent à l’adversaire aucune occasion de médire."
En
langage plus moderne, on pourrait traduire "diriger sa maison" par
"être manager de son foyer".
Une
fois de plus, la femme du Proverbe 31 constitue un modèle.
Elle
avait sous son contrôle toutes les responsabilités de sa maison et le faisait
avec une application attentive et complète.
Elle
aidait son mari, s'occupait des enfants, effectuait les tâches ménagères,
supervisait le travail de ses servantes, gérait des terres, investissait de
l'argent, faisait du commerce et de l'artisanat… sa sphère d'interventions était très étendue.
Elle
avait créé un monde dans lequel son mari pouvait accomplir les tâches que Dieu
lui avait confiées sans se préoccuper des affaires domestiques et nous devrions
aspirer à faire de même.
Mais
cette responsabilité ne doit jamais devenir une tentation d'usurper l'autorité
de l'époux.
La
façon dont une femme gère les affaires domestiques doit avoir l'entière
approbation de son mari.
Ce
pouvoir, qui est accordé à la femme, exclut l'idée de co-responsabilité si
populaire de nos jours. La charge des affaires du foyer revient à la femme qui
ne doit pas attendre de son époux une participation égale à la sienne.
Cela
ne veut pas dire que le mari ne doit jamais aider son épouse à la maison ; à
certains moments il est légitime d'attendre son assistance, en particulier
lorsque le couple a de jeunes enfants ou si l'épouse est souffrante.
Mais
la femme doit consolider son rôle de maitresse de maison, car c'est Dieu lui a
confié cette mission. Cet appel de Dieu ne doit pas être considéré comme un
fardeau, mais plutôt comme une source d'épanouissement et de joie.
Si
vous êtes plutôt négligente et désorganisée, et que ce rôle d'épouse ne semble
pas être fait pour vous, dites-vous que Dieu vous a doté de toutes les
compétences nécessaires à la gestion de votre maison.
Sans
lui, c'est sûr que vous ne serez jamais à la hauteur, mais Dieu pourvoit
toujours au temps, à l'énergie et aux capacités pour accomplir la tâche à
laquelle il nous appelle, pour sa gloire.
La
vocation de maitresse de maison nécessite une formation continue pour se
perfectionner et acquérir de nouvelles compétences.
Les
femmes devraient aborder leur activité de maitresse de maison avec le même
sérieux et la même vision de l'excellence que toute autre profession.
Elles
ne devraient jamais s'imaginer que leur formation est terminée et qu'elles ont
atteint le maximum de ce qu'elles pouvaient faire, en se contentant d'un
résultat médiocre ou correct.
Elles
peuvent s'instruire en lisant de nombreux ouvrages (livres, tutoriels ou
articles sur internet), elles peuvent bénéficier des conseils de leurs amies ou
sœurs de l'église…
Gérer
une maison n'est pas un travail sans perspective qui exige peu de compétences
et offre peu de défis à relever.
Dorothy
Patterson a écrit : "La vie d'une
femme d'intérieur, d'une épouse et d'une mère à plein temps n'est pas une terre
desséchée qui détruit toutes les compétences, mais une oasis où débordent les
opportunités. Ce n'est pas une triste cellule où sont enfermés les talents et
les compétences, mais un formidable activeur qui permet de canaliser la
créativité et l'énergie pour aboutir à un travail plein de sens."
Pour
recruter un cadre dirigeant, il est essentiel d'établir un profil de poste.
La
bible fournit ce genre de description pour la fonction de maitresse de maison.
Elle
est étonnamment simple :
La
femme doit être une aide pour son mari Genèse
1.26-31.
L'homme
a besoin d'aide et la femme a besoin d'aider ; Dieu a créé le mariage pour que
le travail sur la terre soit partagé par des compagnons complémentaires.
Le
mari ne peut accomplir sa tâche seul. Il a besoin d'une compagne qui lui
convienne pour mener à bien le travail auquel Dieu l'a appelé.
La
femme est appelée à contribuer à ce travail par les soins qu'elle apporte à son
mari.
L'homme
est axé sur la tâche et la femme est axée sur son mari.
Lorsque
la femme comprend que son principal objectif, en tant que maitresse de maison,
est d'être fixée sur son mari, ses responsabilités s'en trouvent
clarifiées.
Elle
doit pouvoir facilement déterminer ce qu'elle doit faire et comment le faire,
en se demandant qu'est ce qui aidera le plus son mari.
La
réponse à cette question est généralement simple, mais les femmes ne se posent
pas cette question assez souvent et cherchent parfois davantage à servir leurs
propres intérêts que ceux de leur mari.
Jongler
avec un trop grand nombre d'activités ou oublier de consulter son mari avant de
prendre des initiatives professionnelles ou d'aider autrui n'est pas sage.
Toute
tentative d'auto promotion est mauvaise.
Orienter
sa vie vers son époux ne profite pas seulement à lui, mais à l'épouse aussi.
En
adaptant son mode de vie de manière à assister son époux, la femme a un
programme gérable.
Sinon
elle peut se sentir tiraillée par des demandes de sa famille, de ses amies, de
son église, de l'école de ses enfants, voire de sa commune, sans parler de ses
propres désirs ; elle peut vouloir faire plaisir à chacun et finir ses journées
frustrée et éreintée.
En
revanche, si elle organise sa vie en fonction de l'aide à apporter à son époux,
tous les autres besoins trouvent la place qui leur revient dans son agenda.
Et
il faut parfois savoir dire NON aux personnes qui réclament de l'attention.
Se
conformer aux préférences de son mari aide à mettre fin aux comparaisons
pécheresses.
Le
but de chaque femme est de mieux en mieux assister son mari et non de
ressembler ou de se mesurer aux autres femmes.
Pourquoi
ne pas demander fréquemment à votre mari quel est le meilleur moyen de l'aider et
de diriger votre maison à sa convenance ?
L'attitude
et l'humeur de la maitresse de maison détermine très souvent l'atmosphère qui y
règne, c'est pourquoi la femme doit œuvrer avec joie et créer un environnement
où son mari, ses enfants et les autres personnes invitées se sentiront bien.
La
bible présente la femme du Proverbe 31
comme quelqu'un qui travaille d'une main joyeuse et qui se rit de l'avenir. (Verset 13 et 25)
Vos
rires remplissent-ils votre maison réjouissant ainsi les autres membres de la
famille ?
Faites-vous
notre travail avec plaisir ?
Etes-vous
de bonne humeur et désireuse de servir votre famille ou êtes-vous déprimée et
toujours en train de crier ?
Proverbes 17.1 "Mieux vaut un morceau de pain sec,
avec la paix, qu’une maison pleine de viandes, avec des querelles."
La
tenue d'une maison comporte un bon nombre de tâches ordinaires et répétitives accomplies
dans l'ombre. Ainsi, le temps passé à servir et les sacrifices ressentis sont
considérables.
Entre
récurer les WC et faire une tournée de linge, les femmes peuvent perdre la
signification de leur vocation. Elles regardent autour d'elles et voient que
beaucoup de personnes sont engagées dans un travail important qui pourrait les
intéresser et leur motivation faiblit !
Ce
dont elles ont besoin, c'est d'une perspective biblique, car dans le monde de
Dieu gérer une maison est une activité noble.
En
étant maitresse de maison, nous pouvons rendre l'évangile attractif aux yeux
des non croyants. Notre maison peut en effet être une vitrine pour l'évangile.
Quand
des spectateurs nous voient épanouie dans notre rôle de femme au foyer et quand
ils observent la qualité exceptionnelle de la vie de famille produite par nos
efforts leur curiosité s'en trouve attisée. L'envie de découvrir notre secret
les tenaille peut être.
Notre
maison peut aussi être le lieu où s'exerce un ministère capital, c'est un
endroit stratégique à partir duquel nous pouvons toucher ceux qui ne
connaissent pas encore le Christ et prendre soin des jeunes disciples.
Le
foyer est l'un des postes de sauvetage des âmes des plus importants au monde.
On
dit d'ailleurs que les petits pains à la cannelle de madame Edith Schaeffer ont
attiré autant d'âmes à Christ que les sermons de son mari !
Quand
on prend conscience des fruits exceptionnels que produit le travail à la maison
nous nous sentons encouragées à reproduire une demeure qui représente un coin
de Paradis, un oasis radieux, où il est impossible de ne pas sentir la présence
de Dieu.
Notre
intérieur n'a pas besoin de ressembler à une page de magasine de décoration,
quelle que soit sa taille, son style et l'importance de nos revenus, il doit
être chaleureux et offrir un moment de détente à tous ceux qui en franchissent
le seuil.
Notre
maison doit être un abri agréable pour notre mari et nos enfants, un refuge où
d'autres chrétiens trouvent attention et hospitalité et un lieu à partir duquel
nous allons annoncer l'évangile à nos familles, à nos amis et à nos voisins.
Que
le seigneur nous aide à créer ce genre de foyer où ceux qui y entreront,
trouveront qu'il est impossible de ne pas penser à Dieu.