L’anxiété et les troubles anxieux sont plus fréquents qu’on ne pourrait le penser ; ils concernent beaucoup de gens qui ne savent plus comment y remédier.
- Pouls plus rapide
- Tension artérielle plus élevée
- Palpitations
- Vertige
- Bouche sèche
- Douleur dans la poitrine, nausée
- Sensation de suffocation
- Maux de tête
- Transpiration
- Visage devenant blême
- Hyperventilation
Cessons de nous regarder le nombril et de nous replier sur nous-mêmes.
Redressons la tête, regardons à l’Éternel et levons les mains vers Lui !
Redressons la tête, regardons à l’Éternel et levons les mains vers Lui !
Savez-vous que plus de quarante muscles sont inutilement
crispés quand nous sommes anxieux, alors que huit suffisent à éclairer notre visage d’un sourire ?
Psaumes 34.5 "Quand on tourne vers l'Eternel les regards, on est rayonnant de joie, et le visage ne se couvre pas de honte. "
Une des causes essentielles de la
tension nerveuse dont souffrent nos contemporains, c’est le refus du
silence et de la réflexion, c’est l’oubli de la prière.
Le monde se
meurt faute de silence, faute de sagesse.
Je suis certain que le frère
ou la sœur qui passe chaque jour une heure en prière, dans le calme de
sa chambre, vivra détendu, heureux, libre et disposé à l’écoute de la
Parole de Dieu.
Alors, mon frère, ma sœur, qui êtes
lassé de tout et de vous-même, prenez le temps de vous retirer dans
votre chambre; fermez votre porte à clef, étendez-vous et parlez à votre
Père qui vous écoute dans le secret du silence… cela vaudra mieux que
le cabinet du psychiatre et son divan inconfortable!
Le Seigneur Jésus nous donne un conseil dans l'évangile de Matthieu 6.25 "Ne vous
inquiétez pas pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni pour votre
corps, de quoi vous le vêtirez."
Prenez bien garde de ne pas vous soucier d'hier ni de demain, car l'anxiété des hommes concerne leur passé ou leur avenir, rarement leur présent.
Ils regrettent ce qui fut ou appréhendent ce qui sera.
Leur inquiétude ou leurs
regrets les rongent et les voilà qui ruminent leur passé jusqu’à
l’écœurement, ou qu'ils tournent et retournent dans leur imagination "malade" la
journée du lendemain.
Or hier est passé et nos regrets n’y changeront
rien.
Confions-les à Dieu et repentons nous si c'est nécessaire !
Quant à demain, il n’existe
pas encore.
Nous en inquiéter constitue une forme de péché, en tout cas un manque de confiance en Dieu et en son amour.
Maitriser nos lendemains, c’est
vouloir disposer d’un bien qui n’appartient qu’à Dieu.
Matthieu 6.34 "Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine."
Notre lendemain, si nous devons le vivre, ne
sera jamais nourri que de notre aujourd’hui.
Alors, comment le préparer ?
Là encore, Dieu nous l’enseigne dans Hébreux 3.15 "Si aujourd’hui vous entendez ma voix, n’endurcissez pas votre cœur."
Ce jour-ci est le aujourd’hui de Dieu
pour nous.
C’est une occasion unique de nous mettre à l’écoute de la
Parole et d’y répondre par une vie joyeusement consacrée au Seigneur et
enrichie de sa grâce.
Dans une telle communion avec Lui, nous
éprouverons alors cette merveilleuse certitude que nos lendemains,
quoi qu’il arrive, il les a déjà prévus et préparés dans son plan
d’amour pour chacun de nous.
Même si être chrétien ne nous met pas systématiquement à
l’abri du mal, nous devons sans cesse nous rappeler que tout ce
qui nous survient fait partie du plan d’amour de Dieu conçu pour chacun
de nous.
Que s’élèvent des difficultés, nous devons les accueillir comme
venant de la main d’un Père qui nous aime.
Peut-être dépassent-elles notre compréhension ?
Peut-être dépassent-elles notre compréhension ?
Peu importe, il ne nous est pas demandé de tout comprendre,
mais bien de croire que toutes choses concourent au bien de ceux
qui aiment Dieu.
Enfin il est bon de nous souvenir
qu’aucune épreuve ne nous surviendra qui soit au-dessus de nos forces, c’est une promesse de la Parole de Dieu qui ne saurait mentir.
Notre amour et notre confiance en Dieu sont-ils assez forts pour que nous surmontions nos maux?
Que chacun de nous se pose donc ces questions et qu’il se juge lui-même devant le Seigneur afin de n’être point jugé.
Car, c’est pour ne pas s’être jugés que plusieurs sont malades parmi vous (1 Corinthiens 11.30).
En parlant ainsi, l’apôtre Paul prouve qu'il connaissait les étroits rapports entre l’âme et le
corps, l’un traduisant dans ses organes les malaises de l’autre.
La
source de ces malaises?
Lisez la première épître aux Corinthiens : C’est
toujours et encore l’absence d’amour vrai.
Car, comme l'a dit l'apôtre Jean : l’amour parfait bannit
la crainte, que ce soit la crainte de notre propre faiblesse, de
l’humiliation, du qu’en dira-t-on, ou la crainte d’un changement dans nos
chères habitudes toujours un peu égoïstes.
C’est pourquoi Jésus frappe à la porte
de notre être intime avec tant de prévenance.
Il est l’Amour même, car
Dieu est amour.
Il ne saurait nous faire violence, bien qu’Il en ait
tous les droits.
N’est-Il pas le maître des cieux et de la terre?
Or
c’est ce maître-là qui, humblement, sollicite l’hospitalité de notre
cœur en nous incitant à prier...
Il connaît mieux que nous notre grand problème, lui qui nous a
créés pour aimer et être aimés...
Alors nous refuserons-nous à son amour ?
Alors nous refuserons-nous à son amour ?
Parce
qu’il dérange notre orgueil et notre égoïsme...
Si nous ouvrions la porte de notre coeur à Jésus à chaque fois que nous sommes anxieux tout serait changé!
Entre, Seigneur,
fais ta demeure en moi, comble-moi de ta présence sanctifiante qui abat les obstacles ridicules que dresse mon incommensurable vanité!
Et si le doute nous harcèle et que toutes sortes de questions empoisonnent notre existence, sachons que toute la bible est vraie et que Jésus est lui-même la vérité !
Sachons que ce n’est pas notre vocation chrétienne
qui entrave nos progrès mais nos doutes.
Notre foi vient de Dieu mais nos
doutes viennent de nous-mêmes.
Alors voici une prescription adéquate
chaque fois que nous doutons, rappelons-nous ceci : "Au lieu de croire mes doutes et douter de ma foi, je veux croire ma foi
et douter de mes doutes, car mes doutes sont redoutables."
Ballottés par les vagues du doute, comme
les disciples de Matthieu 7, Jésus nous parle par-dessus les vents et
la tempête et son reproche nous parvient comme aux pêcheurs de jadis : "Gens de peu de foi, pourquoi avez-vous douté ?"
Mais malgré ce reproche qui nous interpelle et nous fait comprendre la raison de nos difficultés, Jésus prend autorité sur les éléments déchaînés et
rétablit le calme et la certitude de sa présence dans notre cœur.
Quoi qu'il arrive, rappelons-nous qu'il est là et que rien ne lui échappe !
Et pour finir citons Philippiens 4.4-7 "Réjouissez-vous toujours dans
le Seigneur: je le répète, réjouissez-vous. Que votre bienveillance soit
connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche: ne vous inquiétez de
rien, mais en toutes choses, persévérez dans l’action de grâce,
exposant vos requêtes à Dieu … "
Chantons, louons, bénissons le Seigneur et nous verrons comme la prière de louange libère le cœur!
Les mains levées vers le ciel et les regards fixés sur Jésus, nous ne
pouvons ni nous apitoyer sur notre sort ni nous écrouler, car nous sommes
face à l’Éternel, dans la jubilation et la plénitude de son adorable
présence.
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