Echapper à la jônée[1]
Vendredi 24 juin 1836
La veille de la Saint-Jean, à Aubigny-sur-Nère, chaque famille fournissait des fagots que les hommes empilaient le long d'une perche plantée au sommet de la colline la plus haute, à la tombée de la nuit. La jônée, ainsi érigée, rappelait le père-feu des gaulois, allumé sur la montagne de la guerre en l'honneur du dieu Bélénos brillant et brûlant, qui marquait le passage au solstice d'été. Autrefois, lors de cette fête, les druides accomplissaient un rituel, consistant à faire passer leur bétail au travers de la fumée, tout en récitant des incantations, pour le purifier et le protéger des épidémies. Plus tard, le feu rituel de la Saint-Jean lui fut en partie associé, car à cette occasion, même si c'était le curé qui allumait la jônée, les rondes et les sauts vigoureux des danseurs au-dessus de la grande flambée étaient porteurs de grandes superstitions. Dans le village berrichon, le feu était allumé le soir du 24 juin. Et à peine les branchages commençaient-ils à crépiter que jeunes et vieux se prenaient par la main et se mettaient à danser autour du feu. Les jeunes filles se prêtaient d'autant plus à ce divertissement que si elles parvenaient à tourner neuf fois autour des flammes sans s'arrêter, elles croyaient se marier dans l'année. Ainsi, tandis que la joyeuse farandole virevoltait fiévreusement, les jeunes hommes ne ralentissaient la cadence que pour activer l'ardeur du brasier, ou pour traverser courageusement la flambée. Ce rituel était considéré comme une sorte de purification chassant les maladies et portant bonheur à ceux qui l'accomplissaient, la hauteur des sauts étant censée annoncer la hauteur des récoltes à engranger. Au petit matin, lorsque le feu était presque éteint, les parents et leur progéniture enjambaient à leur tour les braises fumantes, afin que cela leur porte chance tout le long de l’année.
Enfant, Montaine appréciait cette soirée festive, pleine de joies et de ferveur collective, mais depuis qu'elle en avait compris la teneur et lu dans la bible que Dieu désapprouvait ces pratiques idolâtres[2], elle abhorrait ces croyances païennes infiltrées dans tout le Berry. Après tout, ces coutumes n'étaient-elles pas une lointaine commémoration des cultes barbares offerts aux dieux Baal ou Moloch ? Et la jônée n'était-elle pas une pâle imitation de leurs immenses statues d'airain dotées de bras incandescents, sur lesquels on déposait du bétail et des enfants en offrandes ? Combien de cruels et effroyables holocaustes les anciens peuples avaient-ils offerts, en brûlant vives, leurs victimes enfermées dans des cercueils d'osier[3] ? Certes, les années passant, les hommes avaient quelque peu adouci leurs mœurs, et au siècle dernier, on avait remplacé ces atroces exécutions en autodafés de chats et de renards[4]. Mais cette coutume n'en déplaisait pas moins à la jeune bergère ; car même lorsque le grand feu était éteint, tous ceux qui avaient participé à la fête ne rentraient chez eux qu'après avoir dévotement recueilli quelques tisons fumants qu'ils trempaient dans de l'eau bénite. Ces camichons[5] de la Saint-Jean étaient censés les protéger du malheur et particulièrement de la foudre, tout comme les cendres de la cosse de Nau recueillies au solstice d'hiver. À la limite, Montaine préférait la coutume d'autres villages, où les jeunes filles allaient cueillir des bouquets de primevères et s'amusaient à les lancer en l'air en chantant "Grand soulé, Ch'tit soulé[6] !" Cet usage n'était pas sans lui rappeler un jeu populaire bien plus viril, apprécié en Berry, qu'on appelait "la soule". Il consistait à opposer deux équipes qui se disputaient une vessie de porc remplie de paille, qu’il fallait déposer dans le but adverse. Incontestablement, la chaleur et le soleil, peu présents dans le ciel berrichon, étaient vénérés de tant de façons qu'il était difficile d'en démasquer toutes ses représentations. Plongée dans ses réflexions matinales, Montaine pensait que les hommes étaient depuis toujours animés du désir d'être émerveillés ; mais que, dans leur folie, ils s'étaient mis à adorer la nature avec son soleil ou ses feux. Le sentiment de l'éternité, que l'Eternel avait mis dans le cœur des hommes, les remplissait d'aspirations profondes, mais ils ne savaient pas vers quoi tendre, tant qu'ils n'avaient pas contemplé la trinité divine incomparable.
- Dieu nous as créés pour lui et notre cœur s'agite tant qu'il ne se repose pas en lui[7], en conclut la jeune bergère, à voix haute.
- Ce qui est tragique, c'est de voir le monde tourner le dos à l'extraordinaire beauté de Dieu, et projeter ainsi une ombre sur la terre qu'il prend pour un dieu[8] ! renchérit Pierre qui l'avait rejointe dans la bergerie et avait prêté l'oreille à son intime confession.
- Comment échapperons-nous, cette fois-ci, à la jônée ? le questionna-t-elle, consciente que ses parents voudraient qu'ils se joignent aux festivités et y participent activement.
- Inutile d'argumenter ! C'est dans le calme et la confiance que sera notre force[9] ! l'exhorta son frère d'un ton apaisant.
- Si tu l'dis ! lui répondit la jeune bergère, pleine d'espoir. J'a fini d'tirer los berbis. Tu prends l'siau d'lait ? J’va faire paître les oueilles[10] , tout en prenant plaisir en l'Eternel !
- T'as raison ! La prière est un exercice du cœur et pas seulement des lèvres et des genoux. Elle consiste à répandre son âme devant Dieu et à se remuer soi-même pour se saisir de Dieu[11], ajouta-t-il plein de confiance. Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, et notre visage ne se couvre pas de honte[12] !
Sans se laisser vaincre par ses craintes, la jeune bergère saisit son bâton de corme, et par quelques huchements, elle rassembla son troupeau, avant de quitter la propriété familiale. Après avoir traversé un long bosquet de trembles et d'aulnes glutineux, elle se posa comme une sentinelle près d'un petit pont de pierres moussues, sous lequel bouillonnait un ruisseau rafraîchissant. Puis scrutant l'horizon, elle suivit des yeux le sentier qui remontait le long du cours d’eau par une pente douce, jusqu’au moulin des Chollet, entouré de ses champs. Au loin, elle devinait la silhouette de Jean Victor, et son cœur se mit à battre la chamade.
L'été, contrairement aux autres saisons, en quelque endroit qu'elle soit dans cette campagne, même quand elle se croyait seule, elle se sentait souvent le point de mire de deux yeux enfoncés sous un bonnet de coton : celui d'un journalier quittant sa houe, ou celui d'un vigneron relevant son dos voûté de ses ceps prometteurs, les yeux d'une petite gardienne de chèvres, de vaches ou de moutons, ou ceux mêmes d'un jeune pâtour grimpé dans un saule pour l'espionner. Cherchant la quiétude, elle longea un mur sombre, enveloppé d'une multitude de plantes grimpantes, et d'arbres qui n’avaient pas connu la hache depuis au moins cinquante ans. Elle décida de passer l'après-midi de ce côté de la forêt qui semblait abandonné. Elle aimait y contempler les troncs des chênes parés de lianes, et les boules de gui qui pendaient dans la canopée, comme de majestueux lustres au plafond d'un palais. Le temps paraissait suspendu alors qu'elle admirait les lierres gigantesques, les chèvrefeuilles et les églantiers qui formaient d'innombrables arabesques sauvages, décorant les lieux comme un jardin princier. Mais là, rien n'était rangé ni peigné, car le râteau n'était jamais passé. Ici, l’ornière était pleine d’eau et la grenouille y faisait grandir tranquillement ses têtards, les fleurs indomptées poussaient allègrement, et la bruyère était déjà aussi belle que celle qui ornait la cheminée familiale, en janvier. Le mystère du solstice d'été l'enivrait, en lui inspirant une ardente adoration envers le créateur. Les odeurs de sous-bois mouillé, les senteurs des mousses, des champignons, des saules, des baumes et du serpolet… tout l'invitait à délecter son âme, friande de poésie bucolique. Les eaux vertes d’une mare, la corole arrondie des nymphéas rosés, toutes ces couleurs agrestes[13] portaient la signature du Dieu glorieux.
Dans ces étroits sentiers, des pétales d'églantines s’étaient accrochées à la toison des brebis qui broutaient sous un bosquet de trembles et de bouleaux aux troncs argentés.
- Si je pouvais apercevoir une biche, mon cœur en serait comblé ! se dit Montaine, en fredonnant le Psaume 42.
À peine, eut-elle détaché ses yeux des cieux, qu'une horde de chevaux sauvages traversa calmement le sentier, d'un pas majestueux. Subjuguée, elle resta bouche bée, observant les animaux imposants dépasser son troupeau impassible et discipliné.
- Il ne faut pas minimiser ce que Dieu peut faire, pensa-t-elle. Je demande à croiser une biche, et le Seigneur me montre dix brennoux[14] qui sortent de nulle part ! Que peut bien signifier ceci ? Dans la bible, le cheval n'est jamais un animal de trait ou d'agrément, mais une bête de guerre… Alors, Seigneur, rends-moi forte et victorieuse au sein de tous les combats !
Bouleversée par le passage de cette cohorte altière, elle s'assit un instant tout près de son troupeau ; et s'appuyant sur un passage des saintes écritures, elle fit cette prière :
- Qui est le Dieu puissant si ce n'est celui qui est, Adonaï ? Qui est un roc sinon Elohîms ? Dieu plein de force, tu me remplis de vaillance ; tu me donnes ta cuirasse, tu me ceins de force, de courage et de vigueur. Tu m'armes de ta puissance et me donne ta force pour ceinture. Tu me traces un chemin parfait. Tu me conduis sur la voie droite, tu aplanis mes sentiers, tu me donnes ton intégrité pour chemin. Tu rends mes pieds agiles et légers, semblables à ceux des biches, tu m'élèves, m'affermis, m'établis sur la cime des montagnes, en sécurité. Tu me donnes l’agilité pour attaquer et poursuivre l’ennemi et la ténacité pour maintenir mes positions conquises. Tu exerces mes mains pour m'apprendre la guerre, la victoire dans le combat, et mes bras tendent l'arc d'airain. Ton bouclier est ma victoire, mon salut et ma délivrance. Ta droite est là qui me soutient et me fortifie. Je suis forte et je grandis par ta grâce ; ton humilité me fait croître, car tu t’es abaissé à me tendre la main pour me relever, et tes réponses à mes prières m'édifient. Avec toi, sûrement, j'avance car tu donnes de l'aisance et de la sécurité à mes pas. Tu élargis le champ de mes activités et mes jambes ne fléchissent pas.[15]
Puis, fortifiée par cette fervente proclamation, elle décida de rentrer le troupeau de solognots à la bergerie, avant que les préparatifs de la Saint-Jean ne commencent. Pendant qu'elle était en chemin, elle entendit le carillon de l'église sonner deux fois, alors elle hâta le pas.
- Qui peut bien avoir passé de la vie à trépas[16] ? s'inquiéta-t-elle, avant de croiser l'attelage du père Chollet, dans lequel ses parents et son frère Pierre étaient montés.
La charrette s'arrêta brusquement à sa hauteur et Jean-Baptiste cria :
- Tante Marie-Anne a défunté ! On va al veillée ! Garde los ch'tis jusqu'à nout' retour[17] !
La sœur de Jean-Baptiste venait de quitter cette terre, un an après son mari, alors qu'elle n'était âgée que de 47 ans. Que ce soit du côté maternel ou paternel, tous les adultes de cette famille étaient morts avant d'atteindre leur cinquantième année, et leurs enfants n'avaient pas survécu. À part tante Marie-Anne, son époux Laurent, et leur fils François qui venait de se marier avec Marie Derouet, Montaine n'avait jamais connu d’autres membres de sa famille. En de pareilles circonstances, elle comprit bien vite, que pour la famille Gaugue les festivités de la Saint-Jean seraient remplacées par une triste veillée.
Avant d'allumer la jônée, le prêtre était venu en hâte auprès de la mourante, accompagné d'un enfant de chœur. Celui-ci avait agité sa clochette tout le long du chemin, pour prévenir la population que le curé venait apporter les derniers sacrements à l'une de leurs concitoyennes ; et chacun s'était signé sur son passage[18]. À la ferme Henry, quand tante Marie-Anne avait expiré, les travaux des journaliers s'étaient interrompus, l’aiguille de l’horloge avait été bloquée à l’heure du décès, on avait annoncé aux bêtes que madame Henry n’était plus, et on avait clos les volets. La toilette mortuaire effectuée, des voisines avaient enveloppé la fermière dans un linceul cousu. Puis, Jean-Baptiste, Anne Jully et Pierre étaient venus, avant que les villageois commencent à défiler dans la maison. Le curé avait informé qu'on la veillerait jusqu'au lundi ; après quoi on la mettrait dans un cercueil, en prenant bien soin de sortir son corps les pieds en premier, à l’inverse de la naissance. Puis viendrait le temps de la procession et de la cérémonie religieuse, auxquelles se rendraient tous les Albiniens. En attendant, Montaine se dépêcha de rentrer à la maison pour s'occuper de ses petits frères et sœurs, confuse que ce soit la mort de sa tante qui lui épargne la fête de la jônée.
- Quand qu'j'ai su, j'en suis point revenu ! s'écria Etienne en voyant sa sœur arriver. Ça fait seulement trois jours qu'eul François est marié !
- Voui, murmura Montaine affligée, o dirait qu'elle a attendu qu'il s'mette à son coin avant de défunter[19].
Après avoir trait ses brebis, Montaine rassembla ses frères et sœurs autour de l'épaisse table de chêne et distribua à chacun une coquelle de lait. Pour leur changer les idées, elle tira de la poche de son tablier un petit livret et décida de leur lire une histoire :
- Par une nuit étoilée, un homme riche roulait, confortablement installé dans son carrosse, dont les lanternes étaient allumées. Il se sentait en sécurité, et ne craignait aucun obstacle. Comme il portait la lumière avec lui, il ne faisait pas sombre tout près de lui. Mais justement parce que ses lanternes étaient allumées, et que leur lueur était proche de lui, il ne pouvait pas apercevoir les étoiles. Alors que le pauvre paysan, dans son chariot sans lumière, voyait briller les étoiles de tout leur éclat, dans l'obscurité de la voûte céleste. C'est ainsi que certains, séduits, mènent leur existence. Ou bien, ils se privent de la vision céleste, trop occupés qu'ils sont par les choses de la vie, ou bien leur prospérité et leur abondance agissent comme des lanternes allumées, et leur environnement immédiat est tellement agréable, tellement confortable que leur vue est faussée, et qu'ils ne voient pas les étoiles[20].
- C'est pas une vraie histoire ! se plaignit Louis qui aurait préféré écouter le conte du petit Poucet ou celui du chat botté[21].
- Te racontes ça, à cause que nous n’irons pas à la jônée ? demanda Marie, qui suspectait sa sœur de vouloir les mettre en garde contre les festivités chères aux cœurs des albiniens.
- Retins-te à quatre la Marie[22]! la menaça Etienne. Qui donc que t’as à reugner comme ça ? Al nous cause d'la tante… Hein Montaine ? Al étains ben une vraie râpe-cul d'oueille la mé Henry ?
- Chut ! tu vas ramassé oune boune tatouille, si tu continues à causer mal[23] ! le reprit la jeune bergère. Cette histoire veut dire que nous devons trouver notre plaisir en Dieu. Les hommes opulents et affairés, qui s'entourent de toutes les lumières du confort temporel, ou ceux qui sont occupés à prendre soin d'eux-mêmes, se privent de la joie indescriptible et absolue du Tout-Puissant.
- La joie absolue ! se moqua Marie qui doutait qu'elle puisse exister.
- La joie infinie, c'est adorer Dieu qui porte tes soucis et tes chagrins comme s'ils n'étaient rien ! conclut Montaine en clouant ainsi le bec de sa petite sœur. Et préférer les étoiles aux lumières de ce monde, c'est choisir de faire de Dieu ses délices, tout simplement[24] !
[1] Feu de la Saint Jean. Le terme "jônée" vient de Janus le dieu romain du passage des portes.
[2] D'après Deutéronome 18.10 à 12 "Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel."
[3] Référence au culte gaulois dédié à Bélénos.
[4] Sous le règne de Louis XIV, on brûlait des dizaines de chats ou de renards dans le feu de la Saint-Jean. À l'origine, l'autodafé est une exécution au supplice du feu sous l'inquisition.
[5] En berrichon : Tisons.
[6] En berrichon : "Grand soleil ! Petit soleil !"
[7] Citation de Saint Augustin, philosophe et théologien chrétien romain du Ve siècle.
[8] D'après une citation de John Piper.
[9] D'après Ésaïe 30.15.
[10]En berrichon : Si tu le dis ! J'ai fini de traire les brebis. Tu prends le seau de lait ? Je vais faire paître les moutons tout en prenant plaisir en l'Éternel.
[11] Citation de Charles Simeon, prédicateur anglais du XIXe siècle.
[12] D'après le Psaume 34.5.
[13] Champêtres.
[14] Petits chevaux rustiques, disparus aujourd'hui, qui étaient élevés en plein air toute l'année, et chevauchés par des enfants lors de courses locales.
[15] D'après le Psaume 18.31 à 37.
[16] Le trépas signifie la mort. À cette époque, le curé, informé du décès de l'un de ses paroissiens, faisait aussi répandre la nouvelle par la sonnerie des cloches de l'église : 3 coups pour les hommes, 2 coups pour les femmes, 1 pour les enfants.
[17]En berrichon : Tante Marie-Anne est morte ! On va à la veillée funèbre. Garde les petits jusqu'à notre retour.
[18]Les derniers sacrements dont il est ici question sont : l'extrême onction, la confession et l'eucharistie. Les gens faisaient le signe de croix en entendant la clochette annonçant la mort d'un des leurs. Ils pensaient que ce geste les protégeait de la mort.
[19] En berrichon : qu'il ait emménagé chez lui avant de mourir.
[20] Parabole de Sören Kierkegaard, philosophe luthérien du XIXe siècle.
[21] Contes de Charles Perrault édités en 1697.
[22] En berrichon : Fais un gros effort pour ne pas être désagréable, Marie ! Qu'est-ce que tu as à être en colère ? Elle nous parle de la tante… Hein Montaine ? Elle était bien avare au point de gratter l’arrière-train de ses brebis pour en récupérer la crotte, la mère Henry ?
[23] En berrichon : Tu vas prendre une volée si tu continues à mal parler.
[24] Citation de Vernard Eller, auteur protestant du XXe siècle.
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