jeudi 28 juin 2018

No competition


Avez-vous un esprit de compétition ?
Cette tendance à se comparer les uns les autres n'est pas bonne !
Elle créée en effet des tensions, des rivalités, des jugements et finalement de l'isolement...
Au contraire, nous devons prendre conscience que chacun a besoin de la grâce divine et que cette grâce est un don !

  • Personne n'est à la hauteur de ce que Dieu réclame.
  • C'est Dieu qui donne à chacun la volonté et la capacité d'accomplir ses desseins.
  • C'est Dieu qui nous a donné un cadre de vie par sa parole 
  • C'est lui encore qui nous a envoyé son Esprit pour nous guider et nous diriger individellement et ensemble.
Nous tendons tous vers un même but, mais les méthodes employées par Dieu pour nous y faire parvenir peuvent varier selon la direction de l'Esprit.
Même si nous suivons le même chemin et le même but final, nos voies peuvent diverger.
Dieu ne nous demande pas de marcher dans les traces exactes les uns des autres.

L'esprit de compétition est une marque d'orgueil, cachant peut être même un besoin désespéré de l'approbation et de la reconnaissance des autres...
Ne recherchez pas l'approbation des autres mais celle de Dieu !

Philippiens 4:8  "Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. "

D'autres parts, Dieu ne vous demande pas de vous glorifier de vos succès et de vos forces mais de vos faiblesses !

 2 Corinthiens 12:9  "Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi."

Jardin du Mugel à la Ciotat
Pour illustrer cette leçon d'humilité et le fait qu'il ne faut pas se comparer aux autres, voici un extrait du Royaume du Trine - Tome 1 - 
Dans ce chapitre 12, le roi Howd donne à Nymphéa une petite leçon de botanique spirituelle 😉


"Bras dessus, bras dessous, ils partirent donc à sa découverte par de petits sentiers qui serpentaient au pied des falaises. Ils se promenèrent d'abord dans un jardin de plantes aromatiques, tracé en éventail et présentant des carrés de cerfeuil, de menthe, d’estragon, d’origan et d’oseille. Puis ils prirent du repos dans des allées ombragées. Et enfin, ils arrivèrent dans un écrin végétal recelant de merveilleuses richesses botaniques et de plantes tropicales très rares. Bien que le grand Berger s'extasiât, Nymphéa voyait bien que quelque chose clochait. S'étonnant du manque de perspicacité de son Berger, elle lui fit remarquer :
       - Je suis désolée, mais les plantes et les arbres de ce jardin ne sont pas si beaux que tu le dis…
       - Ah oui ? fit-il, feignant de ne pas s'apercevoir de l'état des végétaux.
       - Mais tu ne vois donc rien ? s'irrita-t-elle, en constatant qu'il se moquait d'elle.
       - Que reproches-tu à ce jardin ? lui demanda-t-il enfin.
       - Il a dû être magnifique, mais ne vois-tu pas que ses arbres et ses fleurs sont complètement desséchés et fanés ?
       - Ah ! Tu l'as remarqué ? dit-il en riant.
       - Là, tu me fais marcher… Pourquoi m'as-tu emmenée ici ?
       - Pour te donner une leçon de nature…
       - Je t'écoute, le défia-t-elle, en plantant ses yeux pers dans son regard infini.
       - Crois-tu que ces plantes peuvent parler ? Nous pourrions leur demander ce qui leur est arrivé…
       - Avec toi, tout est possible… fit Nymphéa en se réjouissant d'avoir part à ses prodiges.

       Le grand Berger la conduisit alors vers un arbre à mouchoirs autrefois majestueux et plein de vie. Il l'interrogea pour savoir ce qui s'était passé et l'arbre tout triste lui répondit :
       - J'ai regardé le figuier et je me suis dit que jamais je ne produirai les fruits succulents qu'il porte, alors je me suis découragé et j'ai commencé à sécher.

       - Allons donc voir ce figuier ! fit le Berger en entraînant Nymphéa à sa suite.
       Chagrinée, elle constata que lui aussi se desséchait. Le Berger interrogea l'arbre qui était sensé porter de si bons fruits et celui-ci répondit :
       - En regardant les roses et en sentant leur parfum, je me suis dit que jamais je ne serai aussi beau et agréable et je me suis mis à sécher.

       Comme les roses elles-mêmes étaient en train de dépérir, il alla leur parler et elles lui dirent :
       - Comme c'est dommage que nous n'ayons pas l'âge du châtaignier qui est là-bas et que nos feuilles ne se colorent pas à l'automne. Dans ces conditions, à quoi bon vivre et produire des fleurs ? Nous nous sommes donc mises à nous dessécher.

 
       Le Berger et sa protégée poursuivirent leur exploration, lorsque soudain, Nymphéa aperçut une magnifique belle petite fleur toute à fait épanouie. Elle ressemblait à un simple pompon rose qui se dressait majestueusement au milieu d'un parterre tout flétri. Comprenant qu'elle parvenait au dénouement de leur périple botanique, Nymphéa sourit et courut vers elle  :
       - Comment se fait-il que tu sois encore vivante, petite pivoine, alors qu'un vent de décrépitude a anéanti tout ce jardin ?
       - J'ai failli moi aussi me dessécher, car au début je me désolais. Je me disais que jamais je n'aurai l'originalité de l'arbre à mouchoirs qui porte d'étranges fleurs semblables à des pochettes de soie blanche ni le raffinement et le parfum des roses ; jamais je ne porterai de figues délicieuses et parfumées ni même de châtaignes brunes et luisantes. Dans mon désespoir, j'ai alors commencé à dépérir ; mais j'ai réfléchi et je me suis dit : si le Roi Howd qui est si riche, si puissant et si sage avait voulu quelque chose d'autre à ma place, il l'aurait planté. Si donc, il m'a plantée, c'est qu'il me voulait telle que je suis. Et à partir de ce moment, j'ai décidé de ne plus envier les autres ni de les critiquer mais d'être la plus belle possible pour lui !
       - J'ai compris la leçon ! s'exclama Nymphéa en contemplant la petite pivoine délicieusement colorée et pleine de vie."

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