vendredi 29 juin 2018

Je ne suis qu'un vase...


Mesdames, quand lâcherez-vous prise en acceptant de ne pas être des super héroïnes "Avengers et compagnie" ?
La bible parle de vous comme de faibles vases (1 Pierre 3.7) ; des vases d'argile fragiles entre les mains du divin potier.
Quand arrêterez-vous de repousser cette idée que vous n'avez pas le droit de vous reposer, de vous délasser et d'être fatiguée ?
Dans l'économie de Dieu la faiblesse n'est pas quelque chose à redouter ou à repousser, mais c'est un atout !
Difficile de l'imaginer dans une société poussant toujours plus les êtres humains à développer leurs forces, mais c'est une réalité divine.
Dieu est fort, plus que vainqueur, il est tout puissant et il veut se glorifier à travers nos faiblesses...

Jonathan Parnell l'a exprimé ainsi : "Quand nous acceptons nos faiblesses, notre paix s'accroit parce que nous réalisons à nouveau que Dieu nous aime par sa grâce et non à cause de notre force. Notre joie ne réside pas dans nos capacités , mais dans l'approbation que Dieu nous donne par Christ, celui qui nous a choisis avant la fondation du monde selon sa volonté et sa grâce."

Dieu nous aime tels que nous sommes, malgré nos fautes, nos manquements et nos faiblesses.
Il nous a appelés alors que nous étions faibles et non selon nos mérites. (1 Corinthiens 1.27 et Romains 5.6)

Si nous devons nous vanter de quelque chose ce sont de nos faiblesses afin que Christ se glorifie dans nos vies.
C'est notre fragilité et non nos forces qui nous poussent à le prier, à lui faire confiance et à l'adorer.
Nous ne sommes néanmoins pas condamnées à ne rien faire, mais à nous appuyer sur son bras puissant comme la bien aimée du cantique des cantiques, pour marcher avec lui et atteindre les buts qu'il nous a fixés.
Non par notre force mais par la sienne !


Peu importent notre infirmité ou notre faiblesse, Dieu nous accordera toujours la grâce suffisante pour accomplir sa volonté. Plus nous sommes faibles, plus sa force sera visible en nous.
Notre place est à genou au pied du trône de la grâce, nous ne devons pas l’oublier !

Je gère... mais dans quel état j'erre ?


"Maman, qu'est-ce qui ne va pas ?"  me demande mon fils en me dévisageant.
Pensive, je lui réponds : "Je pense que j'ai oublié de faire quelque chose ... "
Ces derniers temps le fardeau que je porte me parait de plus en plus lourd, et mon cerveau semble pédaler à vide... Plus la liste des choses à faire s'allonge et moins j'ai d'énergie et de motivations pour les accomplir.
J'ai une vie mouvementée et bien remplie et j'ai toujours peur d'oublier de faire quelque chose.
D'autre part si je ne le fais pas qui d'autre le fera à ma place ?!!!
Alors je tente de tout contrôler...


Voilà les propos de Christina Fox, conseillère familiale, auteure, épouse et mère de deux garçons et ses propos pourraient être les vôtres.

Christina se met la pression et envisage toutes les catastrophes possibles, si elle oublie tout ce qu'elle doit accomplir, à court, à moyen et à long terme.
Depuis qu'elle est maman, elle pense qu'elle doit tout orchestrer, planifier et mettre en place toutes choses dans le moindre détail.
Un mensonge s'est insidieusement introduit dans ses pensées et la pousse dans ses retranchements au point de la faire flancher, disjoncter, exploser !!!
Sournoisement, ce mensonge lui fait oublier que seul Dieu est au contrôle et tient les rênes de son foyer. Ce mensonge engendre des tensions, des pressions, des fardeaux et l'épuisent...
Alors qu'elle croit tout gérer, c'est la peur qui la contrôle et l'oppresse.
Inquiète, stressée, elle cherche constamment des stratagèmes pour relever tous les défis, mais ceux-ci s'additionnent sans cesse au lieu de disparaitre à jamais.
Au lieu de dire "je gère !", elle devrait s'asseoir un instant et réfléchir à cette situation inextricable : "Dans quel état j'erre ?"

Pause réflexive - Prière - SOS : Jesus Save Our Soul !

Allez savoir pourquoi, l'inquiétude semble être un péché acceptable, pourtant Jésus nous demande de déposer nos fardeaux à ses pieds et de lui faire confiance !
La confiance est à l'opposé de l'inquiétude. 
Alors pouvons nous tout relâcher entre ses mains puissantes ?
Pouvons-nous croire que tout dépend de lui et non de nous ?
Pouvons-nous faire le tri dans nos priorités et cesser de nous mettre la pression pour des choses que Dieu ne nous demande même pas ?
Qu'avons-nous à prouver pour nous mettre sous un tel joug ?
A qui cherchons-nous à plaire ?

Pouvons-nous nous souvenir que Christ a tout accompli et que c'est dans ses œuvres que nous devons entrer non dans les nôtres ? Car sans lui nous ne pouvons rien faire de bon ! Nous ne sommes pas à la hauteur !

Notre tâche principale est de centrer notre vie sur lui et de l'aimer par dessus toutes choses ; c'est à dire par dessus nos enfants, notre époux, notre foyer, notre travail...
Nos tâches secondaires c'est d'aimer notre mari, nos enfants et de prendre soin de nos foyers sans pour autant en faire des idoles !

Chaque défi, chaque circonstance difficile, chaque soucis doivent nous pousser dans les bras de notre Dieu, dans la prière, et dans la confiance qu'il nous aidera et pourvoira à tous nos besoins...
Il est Dieu, il est souverain, il gère et grâce à lui nous ne nous poserons plus la question "dans quel état j'erre", car nous sommes entre ses mains et suivons son chemin... 

Luc 8.50 "Ne crains pas, crois seulement".

Lien avec : "Un havre de paix"

Le foyer n'est pas un trésor mais un creuset



Dieu a créé la famille pour être le lieu principal où le discipulat, la redevabilité et la croissance spirituelle sont censés prendre place dans un contexte de relations étroites et authentiques.
Recherchez-vous des relations authentiques? Rentrez chez vous.
Nous sommes relativement certains que vous y trouverez toute l’authenticité dont vous avez besoin, car les personnes que nous sommes à la maison sont les personnes que nous sommes en réalité.
Dieu a créé le couple et la famille pour qu’ils soient les plus intenses et les plus personnelles de nos relations, afin que le pire et le meilleur de notre caractère puissent sortir au milieu des gens que Dieu nous a donnés pour nous aimer inconditionnellement pour le reste de notre vie et pour nous aider à devenir plus semblables à Christ.
La famille en général (et le couple en particulier) est un creuset.
Un creuset est un récipient en céramique dans lequel le métal impur est placé.
Le creuset est ensuite chauffé à bloc, et les impuretés du métal remontent à la surface et peuvent être enlevées.
La seule façon de séparer les impuretés du métal consiste à les chauffer à température très élevée.
De la même manière, seules les relations familiales sont suffisamment chaudes pour faire ressortir le pire de notre caractère!

Nos foyers (étymologiquement, l'endroit où on fait le feu) existent pour Jésus, ainsi notre mariage, nos enfants et même nos biens matériels doivent le glorifier et refléter qui il est.
Mais  nos foyers peuvent insidieusement prendre la place de Dieu, si ce sont nos enfants, nos époux ou nos biens matériels et notre confort qui prennent la place d'honneur dans nos cœurs ...
Nous devons édifier notre maison avec sagesse et amour mais celle-ci ne doit jamais devenir une idole !
Elle le devient lorsque nous nous enorgueillissons de notre intérieur si bien décoré, de notre nid si douillet et confortable, de nos facultés d'organisation, de la bonne instruction que nous donnons à nos enfants, bref si nous avons touché du doigt les limites de la perfection familiale, conjugale ou éducative...
Si notre foyer devient un prétexte de nous comparer à d'autres, s'il engendre des sentiments de supériorité, d'orgueil ou de mépris, c'est qu'il est devenu notre trésor !

Matthieu 6:21  "Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur."

Si notre foyer  détermine notre valeur et qu'il prend la place de Jésus dans notre cœur, il ne faudra pas nous étonner que Dieu jette quelques grains de sable dans le rouage bien huilé de la routine "so perfect" que nous y avons instaurée.

Si nous considérons notre foyer comme un trésor, il exigera de nous une perfection irréalisable, il nous rendra esclave de ses membres et nous imposera de vivre dans l'urgence de leurs exigences.

Si nous donnons la priorité à la propreté de notre maison, au design intérieur ou à l'aspect de notre jardin si joliment fleuri, nous faisons croire à nos enfants que les apparences sont plus importantes que l'attitude de nos cœurs et que les relations interpersonnelles.

Les quelques grains de sable dans le rouage bien huilé de notre routine familiale peuvent se manifester sous la forme d'une maladie, d'un enfant qui se rebelle, d'appareils ménagers qui tombent en panne les uns après les autres, de conflits dans le couple...
Quand le temps nous rattrape et que nous oublions l'essentiel, quand nous ne faisons plus surface et que la maison est sans dessus dessous, ce n'est pas pour nous pousser à la colère ni au découragement, mais pour que nous révisions nos priorités et retournions vers Christ, notre vrai trésor!
Nos échecs doivent nous faire prendre conscience que nous avons besoin de la grâce et de la puissance de Christ pour créer un foyer où Dieu est glorifié.
Quand Jésus est notre trésor, notre foyer est marqué par la grâce, l'amour et une dépendance totale au Saint Esprit.


jeudi 28 juin 2018

Sécure


2 PIERRE 2.1‑3,18‑22
Les dangers spirituels abondent, mais Dieu a accordé aux croyants un « système de sécurité spirituel».
Il a aussi placé au sein de l’Église des bergers fidèles pour la garder des prédateurs spirituels.
Ces derniers sont de faux enseignants qui profitent de l’ignorance des chrétiens immatures.
Ils recherchent également ceux qui sont rongés par la culpabilité et s’efforcent d’endormir leur conscience à l’aide de remèdes inopérants.
Les gens qui fréquentent l’Église sans confesser leurs péchés et les abandonner sont faciles à leurrer. Il en est de même de ceux qui, tout en suivant des pratiques religieuses, ne se sont pas convertis.
Ils pourraient même être baptisés ou être membres de l’Église, mais si le Saint‑Esprit n’habite pas en eux, ils ne pourront discerner la vérité ou vivre avec sainteté.
Heureusement, Dieu a mis à la disposition des chrétiens des moyens pour leur faire éviter ces écueils spirituels.
D’abord, ils doivent saturer leurs pensées de la Parole.
Ce faisant, ils pourront faire la différence entre le vrai et le faux et réagir au mensonge.
Ils seront ainsi fondés et enracinés dans la vérité.
Le Saint‑Esprit qui vit dans les croyants leur fait comprendre l’Écriture, les guide et les rend capables de distinguer la vérité d’avec l’erreur.
Il le leur fait savoir quand ils empruntent un mauvais sentier.
Le Seigneur nous a fourni tout le nécessaire pour nous permettre de déjouer les traquenards, mais notre système de sécurité spirituel ne nous protégera que dans la mesure où nous obéirons à la Parole et au Saint‑Esprit.

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No competition


Avez-vous un esprit de compétition ?
Cette tendance à se comparer les uns les autres n'est pas bonne !
Elle créée en effet des tensions, des rivalités, des jugements et finalement de l'isolement...
Au contraire, nous devons prendre conscience que chacun a besoin de la grâce divine et que cette grâce est un don !

  • Personne n'est à la hauteur de ce que Dieu réclame.
  • C'est Dieu qui donne à chacun la volonté et la capacité d'accomplir ses desseins.
  • C'est Dieu qui nous a donné un cadre de vie par sa parole 
  • C'est lui encore qui nous a envoyé son Esprit pour nous guider et nous diriger individellement et ensemble.
Nous tendons tous vers un même but, mais les méthodes employées par Dieu pour nous y faire parvenir peuvent varier selon la direction de l'Esprit.
Même si nous suivons le même chemin et le même but final, nos voies peuvent diverger.
Dieu ne nous demande pas de marcher dans les traces exactes les uns des autres.

L'esprit de compétition est une marque d'orgueil, cachant peut être même un besoin désespéré de l'approbation et de la reconnaissance des autres...
Ne recherchez pas l'approbation des autres mais celle de Dieu !

Philippiens 4:8  "Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. "

D'autres parts, Dieu ne vous demande pas de vous glorifier de vos succès et de vos forces mais de vos faiblesses !

 2 Corinthiens 12:9  "Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi."

Jardin du Mugel à la Ciotat
Pour illustrer cette leçon d'humilité et le fait qu'il ne faut pas se comparer aux autres, voici un extrait du Royaume du Trine - Tome 1 - 
Dans ce chapitre 12, le roi Howd donne à Nymphéa une petite leçon de botanique spirituelle 😉


"Bras dessus, bras dessous, ils partirent donc à sa découverte par de petits sentiers qui serpentaient au pied des falaises. Ils se promenèrent d'abord dans un jardin de plantes aromatiques, tracé en éventail et présentant des carrés de cerfeuil, de menthe, d’estragon, d’origan et d’oseille. Puis ils prirent du repos dans des allées ombragées. Et enfin, ils arrivèrent dans un écrin végétal recelant de merveilleuses richesses botaniques et de plantes tropicales très rares. Bien que le grand Berger s'extasiât, Nymphéa voyait bien que quelque chose clochait. S'étonnant du manque de perspicacité de son Berger, elle lui fit remarquer :
       - Je suis désolée, mais les plantes et les arbres de ce jardin ne sont pas si beaux que tu le dis…
       - Ah oui ? fit-il, feignant de ne pas s'apercevoir de l'état des végétaux.
       - Mais tu ne vois donc rien ? s'irrita-t-elle, en constatant qu'il se moquait d'elle.
       - Que reproches-tu à ce jardin ? lui demanda-t-il enfin.
       - Il a dû être magnifique, mais ne vois-tu pas que ses arbres et ses fleurs sont complètement desséchés et fanés ?
       - Ah ! Tu l'as remarqué ? dit-il en riant.
       - Là, tu me fais marcher… Pourquoi m'as-tu emmenée ici ?
       - Pour te donner une leçon de nature…
       - Je t'écoute, le défia-t-elle, en plantant ses yeux pers dans son regard infini.
       - Crois-tu que ces plantes peuvent parler ? Nous pourrions leur demander ce qui leur est arrivé…
       - Avec toi, tout est possible… fit Nymphéa en se réjouissant d'avoir part à ses prodiges.

       Le grand Berger la conduisit alors vers un arbre à mouchoirs autrefois majestueux et plein de vie. Il l'interrogea pour savoir ce qui s'était passé et l'arbre tout triste lui répondit :
       - J'ai regardé le figuier et je me suis dit que jamais je ne produirai les fruits succulents qu'il porte, alors je me suis découragé et j'ai commencé à sécher.

       - Allons donc voir ce figuier ! fit le Berger en entraînant Nymphéa à sa suite.
       Chagrinée, elle constata que lui aussi se desséchait. Le Berger interrogea l'arbre qui était sensé porter de si bons fruits et celui-ci répondit :
       - En regardant les roses et en sentant leur parfum, je me suis dit que jamais je ne serai aussi beau et agréable et je me suis mis à sécher.

       Comme les roses elles-mêmes étaient en train de dépérir, il alla leur parler et elles lui dirent :
       - Comme c'est dommage que nous n'ayons pas l'âge du châtaignier qui est là-bas et que nos feuilles ne se colorent pas à l'automne. Dans ces conditions, à quoi bon vivre et produire des fleurs ? Nous nous sommes donc mises à nous dessécher.

 
       Le Berger et sa protégée poursuivirent leur exploration, lorsque soudain, Nymphéa aperçut une magnifique belle petite fleur toute à fait épanouie. Elle ressemblait à un simple pompon rose qui se dressait majestueusement au milieu d'un parterre tout flétri. Comprenant qu'elle parvenait au dénouement de leur périple botanique, Nymphéa sourit et courut vers elle  :
       - Comment se fait-il que tu sois encore vivante, petite pivoine, alors qu'un vent de décrépitude a anéanti tout ce jardin ?
       - J'ai failli moi aussi me dessécher, car au début je me désolais. Je me disais que jamais je n'aurai l'originalité de l'arbre à mouchoirs qui porte d'étranges fleurs semblables à des pochettes de soie blanche ni le raffinement et le parfum des roses ; jamais je ne porterai de figues délicieuses et parfumées ni même de châtaignes brunes et luisantes. Dans mon désespoir, j'ai alors commencé à dépérir ; mais j'ai réfléchi et je me suis dit : si le Roi Howd qui est si riche, si puissant et si sage avait voulu quelque chose d'autre à ma place, il l'aurait planté. Si donc, il m'a plantée, c'est qu'il me voulait telle que je suis. Et à partir de ce moment, j'ai décidé de ne plus envier les autres ni de les critiquer mais d'être la plus belle possible pour lui !
       - J'ai compris la leçon ! s'exclama Nymphéa en contemplant la petite pivoine délicieusement colorée et pleine de vie."

Lily Bellule et Hippo-Tamtam

  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...