Éphésiens 6. 1 à 4« Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre. Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. »
Tout comme les versets précédents concernant la soumission de l’épouse au mari, ces versets, concernant la soumission des enfants aux parents, sont rattachés à Éphésiens 5.21 « soumettez-vous les uns aux autres » qui est une conséquence de la plénitude de l’Esprit, mentionnée au verset 18. Le terme grec traduit par « obéir » signifie aussi se soumettre.
Obéir à ses parents c’est être attentif à leurs ordres et leurs règles et s’y soumettre. À l’âge adulte, on peut écouter leurs conseils et les appliquer s’ils nous paraissent bons ; mais lorsque nous avons quitté le foyer parental, nous sommes responsables de nos décisions. Une femme mariée n’est plus soumise à ses parents mais à son mari. Quand à l’homme il est écrit dans Genèse 2.24 qu’il quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme. Le fait de quitter la cellule familiale entraine non seulement un détachement géographique mais aussi un affranchissement à la soumission parentale.
Des parents peuvent réclamer une obéissance mécanique à leurs enfants lorsqu’ils sont tout petits mais parvenus à un certain âge, les enfants peuvent distinguer la raison qui poussent leurs parents à leur donner tel ou tel ordre. L’éducation parentale doit pousser à cette réflexion et non réclamer une obéissance irréfléchie. Elle doit être le reflet des commandements divins et se fonder sur eux.
Certaines traductions de la bible disent que les enfants doivent obéir à leurs parents « dans le Seigneur », ou « selon le Seigneur ». Cela signifie que les enfants ne sont pas tenus d’obéir à leurs parents si leurs ordres sortent du cadre biblique et l’incitent à pécher. Par exemple si un parent demande à son enfant de mentir, ou de rendre le mal pour le mal, de voler, de médire...
Les enfants peuvent acquérir une obéissance réfléchie s’ils sont éduqués selon les principes bibliques et qu’ils les ont étudiés, mémorisés… Par une éducation chrétienne, les enfants peuvent faire la différence entre le bien et le mal, entre ce qui plait à Dieu ou ce qui le déshonore. C’est d’ailleurs compliqué pour un enfant quand l’un des parent est converti et l’autre non. C’est aussi compliqué pour les enfants qui côtoient des amis et des instituteurs non convertis.
Honorer ses parents, c’est les respecter pour ce qu’ils sont quand nous sommes adultes et c’est aussi leur obéir quand nous sommes enfants. Honorer ses parents se rattache à une promesse de bénédiction : avoir une longue vie. Dans l’ancien testament, un enfant juif qui obéissait à ses parents jouissait d’une longue vie, parce qu’une vie disciplinée et soumise à l’autorité parentale favorisait une bonne santé et une protection, alors qu’une vie de révolte et de témérité se terminait souvent prématurément. Cela peut être encore vrai aujourd’hui, à cause de la délinquance, de la drogue…
Des parents peuvent toutes fois exaspérer leurs enfants et provoquer leur colère en étant trop durs, trop laxistes ou injustes. C’est pourquoi les parents doivent les éduquer en les aimant et en les entourant de tendresse, en les traitant avec justice, en ne les réprimandant pas inutilement et en ne leur imposant pas des principes trop lourds. Ils doivent exercer la discipline envers leurs enfants mais pour leur bien et avec justice et amour. Ils doivent punir leurs enfants qu’après leur avoir montré leur faute et leur avoir expliqué pourquoi ils les punissent. La sanction ne doit jamais être trop dure pour ne pas meurtrir ou endurcir le cœur de l’enfant. Ils ne doivent jamais punir sous le coup de la colère ou dans un mouvement d’impatience. Si le comportement de l’enfant les a déçus ou irrités, ils doivent se calmer avant de le punir.
A l’époque biblique, l’éducation des pères concernait la culture et la moralité. Elle incluait aussi l’exercice et le soin du corps. Pour ce faire, elle utilisait tantôt des ordres et des avertissements, tantôt des réprimandes et des punitions. Elle se faisait chaque jour dans tous les contextes de la vie quotidienne.
Les pères parlaient avec leurs enfants, leur partageaient leurs connaissances sur tous les sujets de la vie, pour les instruire et les conseiller. Les enfants apprenaient tout le long de la journée avec leurs parents. Les fils avec leurs pères et les filles avec leurs mères. Ils apprenaient par l’exemple, les conseils, en étant repris, parfois punis…
Une mauvaise façon de faire serait de dire des choses et de faire soi-même le contraire.
Il ne faut pas non plus que l’éducation ne soit pas adaptée à l’âge et à la sensibilité de l’enfant. Le parent ne doit pas être trop sévère, trop dur, trop laxiste, injuste… il doit au contraire refléter Christ.
Seules les parents remplis de l’Esprit peuvent appliquer ces principes d’éducation. Car il leur faut connaître les principes bibliques, les mettre eux-mêmes en pratique pour être de bons modèles, et avoir toute la sagesse, la patience et l’amour pour réussir l’éducation de leurs enfants. Montrer le fruit de l’Esprit et puiser en Christ assurent la meilleure des pédagogies.
Prière :
· Ô combien nous mesurons la nécessité d’être remplis de l’Esprit pour réussir notre vie familiale, c’est pourquoi Seigneur, remplis-nous de toi
· Nous voulons méditer ta parole pour la connaitre de mieux en mieux et lui obéir
· Nous voulons que le fruit de l’Esprit grandisse dans nos vies
· Nous voulons être des modèles pour nos enfants parce que nous t’avons pour modèle chaque jour
· Donne-nous ta sagesse et renouvelle notre intelligence pour que nous soyons de bons pédagogues
· Bénis nos enfants ; fais-toi connaître à eux ; afin qu’en grandissant ils t’appartiennent.
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