vendredi 8 janvier 2016

Remplis-moi !


COMMENT ÊTRE REMPLI DU SAINT-ESPRIT

Être rempli du Saint-Esprit ne signifie pas recevoir une part plus grande du Saint-Esprit, mais lui donner davantage de nous-mêmes.
Plus nous soumettrons notre vie à son autorité, plus nous serons remplis de sa présence.
Il pourra ainsi agir dans notre vie et glorifier Jésus-Christ.
Si nous appartenons à Jésus-Christ par la foi, nous avons déjà reçu le don de son Esprit (Actes 2.38, Romains 8.9, Éphésiens 1.13, Galates 3.2).
Le Saint-Esprit habite dans le chrétien dès l’instant où celui-ci confie la direction de sa vie à Jésus-Christ, au moment de la nouvelle naissance : « Vous savez sûrement que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous. » (I Corinthiens 3.16)
De ce fait, il n’est pas nécessaire d’attendre le don du Saint-Esprit (comme ce fut le cas pour les disciples à la Pentecôte), mais il s’agit de se préparer à être rempli de sa puissance.

Comment cela se passe-t-il?
Il n’y a aucune règle dans ce domaine, le Seigneur étant assez créatif et personnel pour donner à chacun de vivre une expérience différente (tout comme nous avons vécu d’une façon différente notre rencontre avec Jésus-Christ).
Pour l’un, cette découverte de la plénitude du Saint-Esprit se fera lors d’une retraite spirituelle; pour un autre cela se passera en marchant dans une rue très passante (l’évangéliste Dwight L. Moody fit cette expérience); pour d’autres encore, cette certitude naîtra en eux sans même qu’ils sachent à quel moment précis ni comment cela s’est passé.
Toutes ces expériences sont différentes et nous n’avons aucune raison de chercher à imiter l’une ou l’autre; en revanche, il serait opportun de savoir sur quelles bases nous pouvons être remplis de l’Esprit et comment nous y préparer.

PAR LA FOI
« Ainsi, puisque vous avez accepté Jésus-Christ comme Seigneur, vivez dans l’union avec lui. Soyez enracinés en lui, construisez toute votre vie sur lui, soyez toujours plus fermes dans la foi… »
(Colossiens 2.6-7)
Comment sommes-nous devenus chrétiens?
Quelle démarche avons-nous faite pour confier notre vie à Jésus-Christ?
Une démarche de foi.
« Car c’est par la grâce de Dieu que vous avez été sauvés, au moyen de la foi. Ce salut ne vient pas de vous, il est un don de Dieu; il n’est pas le résultat de vos efforts, et ainsi personne ne peut se vanter. »
(Éphésiens 2.8-9)

Comment devons-nous donc vivre maintenant que nous appartenons à Jésus-Christ?
Comment devons-nous expérimenter la plénitude de la vie spirituelle?
Selon Colossiens 2.6-7, de la même façon que nous avons reçu Jésus-Christ, c’est-à-dire par la foi. La Parole de Dieu le confirme à maintes reprises :
« Personne ne peut plaire à Dieu sans la foi. » (Hébreux 11.6)
« J’ai été mis à mort avec le Christ sur la croix, de sorte que ce n’est plus moi qui vis, mais c’est le Christ qui vit en moi. La vie humaine qui est la mienne maintenant, je la vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui a donné sa vie pour moi. » (Galates 2.19-20)
« Si nous sommes unis à Jésus-Christ… ce qui importe, c’est la foi qui agit par l’amour. » (Galates 5.6)

C’est par la foi et la foi seule que, dès l’instant de notre naissance spirituelle jusqu’à celui de notre mort physique, nous recevons de Dieu tout ce qu’il nous réserve.
Ainsi, vous pouvez maintenant être rempli du Saint-Esprit sur la seule base de votre foi.
Nous n’avons pas besoin de supplier Dieu de nous remplir du Saint-Esprit avec des jeûnes, des pleurs, des implorations ou des plaidoyers.
Rien de ce que nous pourrions accomplir ne pourrait nous faire gagner la plénitude du Saint-Esprit : celle-ci ne se gagne pas, elle se reçoit simplement par la foi.

Imaginez un instant que vous possédiez plusieurs milliers d’euros sur votre compte en banque.
Le jour où vous désiriez disposer de cinq cents euros en argent liquide, allez-vous entrer dans la banque en question, poser votre chèque sur le comptoir puis tomber à genoux aux pieds du caissier avec ses paroles : « S’il vous plaît, Monsieur, pourrais-je solliciter de votre faveur la grâce de disposer de cet argent? »
Non, bien sûr! Cet argent vous appartient déjà, c’est pourquoi vous vous présentez en toute confiance au guichet où vous remettez votre chèque.
Quand le caissier aura fait son travail, vous le remercierez poliment et vous poursuivrez votre chemin.
Nous sommes si prompts à supplier Dieu de nous donner ce qui nous appartient déjà par notre héritage spirituel! Il nous suffit de le saisir par la foi.
Nous voudrions que cela se passe au travers d’une expérience émotionnelle particulière : nous rendons-nous compte qu’une telle attitude est une insulte à Dieu, car c’est un refus de lu faire confiance?
Seule notre foi peut plaire à Dieu.

SE PRÉPARER À RECEVOIR LA PLÉNITUDE DU SAINT-ESPRIT
La plénitude du Saint-Esprit ne s’obtient que par la foi et la foi seule.
Cette démarche de foi sera pourtant la conséquence d’une attitude spirituelle que nous allons étudier maintenant.

Le désir de mener une vie agréable à Dieu
« Heureux ceux qui désirent avec ardeur à  vivre comme Dieu le demande, car Dieu le leur accordera pleinement! » (Matthieu 5.6)
Désirez-vous ardemment mener une vie agréable à Dieu?

L’intention de soumettre sa vie à Jésus-Christ
« Frères, puisque Dieu a ainsi manifesté sa bonté pour nous, je vous demande de vous offrir vous-mêmes comme un sacrifice vivant, réservé à Dieu et qui lui est agréable.
C’est là le véritable culte que vous lui devez.
Ne vous conformez pas aux habitudes de ce monde, mais laissez Dieu vous transformer par un changement complet de votre intelligence.
Vous pourrez alors comprendre ce que Dieu veut : ce qui est bien, ce qui lui est agréable et ce qui est parfait. » (Romains 12.1-2)
C’est notre être tout entier que le Saint-Esprit veut remplir. Offrons-lui donc tous les domaines de notre vie. Ne soyons pas dans la crainte, car il nous aime.

La confession de tout péché que le Saint-Esprit nous indique
Rappelez-vous la promesse de Dieu concernant son pardon et sa purification.
« Si nous confessons nos péchés à Dieu, nous pouvons avoir confiance en lui, car il agit de façon juste : il pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout mal. » (I Jean 1.9)
Suis-je prêt à renoncer à toute habitude ou attitude de péché que le Saint-Esprit me montrera?
Ce que le Saint-Esprit désire avant toute autre chose est de nous libérer de l’esclavage du péché (voir Jean 8.34-36).
Qu’est-ce qu’une véritable confession?
Confesser signifie :
  • Reconnaître mes torts véritables devant Dieu, sans prétexte ni excuse, mais tels que Dieu les voit et tels qu’il me les montre par le Saint-Esprit. Je dois préciser ces péchés, reconnaître qu’ils attristent Dieu et interdisent la manifestation de sa puissance en moi.
  • Reconnaître que Dieu m’a déjà pardonné ces péchés par la mort de Jésus-Christ sur la croix. Ce sacrifice est parfait; je ne peux rien y ajouter.
  • Me repentir, c’est-à-dire changer d’attitude vis-à-vis de mes péchés, désirer les abandonner. Par la puissance du Saint-Esprit, un changement aura lieu dans ma conduite, car c’est Dieu que je désire obéir maintenant.
Ne résistez pas à ce que le Saint-Esprit vous montrera et confessez-le en lui demandant la force de ne pas retomber dans ce problème.
Si vous avez fait du tort à un frère ou pris quelque chose qui, en toute justice, ne vous appartient pas, le Saint-Esprit peut vous conduire à le rendre ou à réparer vos torts.
En pareil cas, obéissez-lui sans hésiter ou vous passerez à côté de la bénédiction de Dieu.
Les bénédictions qui résultent de la plénitude de l’Esprit de Dieu sont seulement pour ceux qui désirent lui obéir.
Précisons que les trois éléments que nous venons de voir concernant notre attitude spirituelle nous préparent à recevoir la plénitude du Saint-Esprit, mais ce n’est que par la foi que nous pourrons en être remplis.

LE COMMANDEMENT ET LA PROMESSE
Pouvons-nous être véritablement sûrs que si nous demandons à Dieu avec foi et avec des motivations correctes de nous remplir de son Saint-Esprit, il le fera?
Oui, car la Parole de Dieu contient à ce sujet deux passages-clefs dont l’un est un commandement et l’autre une promesse.

Dieu nous commande d’être remplis du Saint-Esprit
« Ne vous enivrez pas de vin : cela ne peut que vous amener à vivre dans le désordre : mais soyez remplis de l’Esprit-Saint. » (Éphésiens 5.18)
La plénitude du Saint-Esprit n’est pas une option dans la vie chrétienne, mais un commandement.
Si je ne vis pas rempli du Saint-Esprit, alors je vis dans le péché, car je désobéis à Dieu.

Dieu nous promet d’exaucer toute prière conforme à sa volonté
« Voici pourquoi nous avons une pleine assurance devant Dieu : nous savons qu’il nous écoutera si nous demandons quelque chose de conforme à sa volonté.
Ainsi, comme nous savons qu’il nous écoute quand nous lui présentons une demande, nous savons aussi qu’il nous accorde ce que nous lui demandons. » (I Jean 5.14-15)
Est-ce la volonté de Dieu que nous soyons remplis du Saint-Esprit?
 Certes, puisqu’il nous le commande!
Ainsi donc, nous pouvons en toute assurance demander à Dieu de nous remplir du Saint-Esprit et être certains qu’il le fera, non à cause de nos mérites, mais sur le fonctionnement même de sa promesse.
Si vous avez confié la direction de votre vie à Jésus-Christ, le Saint-Esprit demeure déjà en vous : vous n’avez donc pas besoin de l’inviter de nouveau à entrer en vous.
Il l’a déjà fait quand vous êtes devenu chrétien, et Jésus a promis de ne jamais vous abandonner (Jean 10.27-29 et Hébreux 13.5).
Ainsi donc, contrairement au don du Saint-Esprit, qui nous est accordé une fois pour toutes lors de notre nouvelle naissance en tant qu’enfant de Dieu (Actes 2.38-39), la plénitude du Saint-Esprit n’est pas une expérience unique dans la vie chrétienne : nous ne sommes pas définitivement remplis du Saint-Esprit lorsque nous demandons à Dieu de le faire.
La plénitude du Saint-Esprit n’est pas un fait ponctuel, mais plutôt une attitude envers Dieu, qui a besoin d’être sans cesse rafraîchie et renouvelée.
Cette vérité est évidente si l’on regarde de plus près la forme du commandement de Dieu énoncé dans Éphésiens 5.18.
La forme grammaticale du verbe utilisé pour « soyez remplis du Saint-Esprit » est en fait un présent progressif qui implique, en grec, une action continuellement en train de se reproduire.
 Certaines traductions, plus développées, comme celle d’Alfred Kuen dans sa version Parole vivante, essaient de rendre cette importance nuance en écrivant : « Laissez-vous constamment, à nouveau, remplir par le Saint-Esprit et chercher en lui votre plénitude. »
La plénitude du Saint-Esprit est donc une attitude de dépendance et de disponibilité constante à l’égard de Dieu : elle ne sera jamais acquise définitivement, mais sera sans cesse à renouveler, par la foi à l’égard de Dieu, qui nous le commande.

Après cette importante parenthèse, revenons au commandement de Dieu et à sa promesse concernant la plénitude du Saint-Esprit :
Le commandement d’Éphésiens 5.18 a été donné par Dieu pour que tous les chrétiens soient remplis du Saint-Esprit, marchant jour après jour dans sa puissance et sous sa conduite.
De même, la promesse de I Jean 5.14-15 a été écrite pour assurer tous les chrétiens de l’exaucement de leur prière si celle-ci est conforme à la volonté de Dieu.
Ainsi, si vous priez pour être rempli du Saint-Esprit, le Seigneur vous entendra et vous exaucera.
Il vous remplira du Saint-Esprit!

UN SEUL MAÎTRE
Celui qui vit ainsi sous la direction du Saint-Esprit par la foi ne peut avoir qu’un seul maître : Jésus-Christ.
Il devra lui céder toute la place; le Christ ne peut pas vraiment régner sur notre vie si nous essayons, malgré tout, de la diriger dans certains domaines.
Plus nous apprendrons à marcher dans la plénitude du Saint-Esprit, plus nous saurons combien il est important de laisser Dieu intervenir dans tous les aspects de notre vie, spirituels mais aussi physiques, matériels ou émotionnels; et nous verrons alors la liberté et la plénitude que Dieu donne dans chacun de ces aspects.
« L’homme qui veut sauver sa vie la perdra; mais celui qui perdra sa vie pour moi la retrouvera. » (Matthieu 16.24)
« Je vous le déclare, c’est la vérité : un grain de blé reste un seul grain s’il ne tombe pas en terre et ne meurt pas. Mais s’il meurt, il produit beaucoup de grains. Celui qui aime sa vie la perdra, mais celui qui refuse de s’y attacher dans le monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, il doit me suivre; ainsi, mon serviteur sera aussi là où je suis. Mon Père honore celui qui me sert. » (Jean 12.24-26)

NE VOUS FIEZ PAS À VOS ÉMOTIONS
Ne croyez pas qu’il faille absolument passer par une expérience émotionnelle pour être rempli du Saint-Esprit.
Certains l’ont peut-être vécu ainsi, mais il ne s’agit pas d’une norme.
De la même façon que certains confient la direction de leur vie à Jésus-Christ avec beaucoup d’émotion, il se peut que certains chrétiens expérimentent aussi de fortes émotions ou des manifestations extraordinaires lorsqu’ils donnent au Saint-Esprit la totale direction de leur vie.
Pourtant, ne les recherchez pas.
Ce ne sont pas les émotions qui donnent une quelconque valeur à votre démarche, mais seulement la foi!
C’est par la foi que nous plaçons en Dieu et par la foi seule que nous serons remplis du Saint-Esprit, non en raison de notre expérience émotionnelle.
Dieu ne nous remplit pas du Saint-Esprit pour que nous ressentions des émotions, mais pour que notre vie le glorifie et le fasse connaître comme Seigneur et Sauveur du monde à ceux qui nous entourent.
Un dernier conseil : ne cherchez pas à reproduire pour vous-même l’expérience vécue par un autre.
Ce serait offenser Dieu que de le restreindre ainsi à un signe précis; cette attitude signifierait de votre part un manque de foi dans la promesse de Dieu.
Avons-nous besoin d’un signe extérieur pour nous prouver la réalisation d’un fait précis alors que Dieu promet de l’exaucer si nous le demandons avec foi?
Soyons vigilants dans ce domaine : laissons Dieu agir et, quant à nous, vivons simplement par la foi en Dieu et en sa Parole.

DEMANDEZ À DIEU DE VOUS REMPLIR DE SON ESPRIT
Désirez-vous avec ardeur vivre comme Dieu vous le demande? (Matthieu 5.6)
Souhaitez-vous sincèrement marcher dans la plénitude et dans la puissance du Saint-Esprit?
Dans ce cas, je vous invite à prier avec foi à l’instant même.
 Demandez à Dieu de vous remplir de son Esprit.
Ne lui adressez ni supplication, ni plaidoyer. Dites-lui simplement :
« Père bien-aimé, j’ai besoin de toi. Je dirige ma vie sans tenir compte de ta volonté à mon égard, et je reconnais que j’ai ainsi péché contre toi. Je renonce à ce péché et je veux t’obéir. Merci de m’avoir pardonné à travers la mort de ton Fils Jésus-Christ sur la croix. Je désire être rempli de ton Saint-Esprit, être dirigé par lui dès maintenant. Tu me le commandes et tu promets de m’exaucer si je te le demande avec foi. Pour t’exprimer ma confiance, je veux te remercier de m’avoir rempli du Saint-Esprit et de prendre à l’instant même la direction de ma vie. »


Souvenez-vous qu’être rempli du Saint-Esprit est quelque chose qui doit se vivre à chaque instant de votre vie. Dieu vous commande d’être constamment rempli du Saint-Esprit.
Au début de la journée, remerciez-le pour la plénitude du Saint-Esprit, et invitez-le à diriger votre vie à chaque instant.
C’est là notre héritage d’enfant de Dieu.

SOYONS PRÊTS À COMMUNIQUER NOTRE FOI EN JÉSUS-CHRIST
Dieu nous a remplis du Saint-Esprit pour faire de nous les témoins de son Fils Jésus-Christ auprès de tous ceux qui ne le connaissent pas encore. Souvenons-nous des dernières paroles de Jésus à ses disciples : « Vous recevrez une force quand le Saint-Esprit descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins, vous parlerez de moi à Jérusalem, dans toute la région de Judée et de Samarie, et jusqu’au bout du monde. » (Actes 1.8)

Notre pays a un immense besoin aujourd’hui encore de tels témoins, à la vie aussi féconde que celle des chrétiens du premier siècle.
 Demandons à Dieu de déverser en nous cette puissance promise afin que nos vies débordent et manifestent l’amour de Dieu à nos contemporains.
Eux aussi ont tellement besoin de découvrir leur sauveur, la source de vie auprès de qui ils pourront étancher leur soif.
« Le cœur de Jésus fut rempli de pitié pour les foules qu’il voyait, car les gens étaient fatigués et découragés, comme un troupeau qui n’a pas de berger. Il dit alors à ses disciples : Il y a une grande moisson, mais peu d’ouvriers pour la rentrer. » (Matthieu 9.36-37)

« Allez donc auprès des hommes de toutes les nations et faites d’eux mes disciples. » (Matthieu 28.19)

Agape France

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