Susan's log - Day 28 - Prier pour la guérison

Jean 11:4  "Cette maladie n’est point à la mort;  

mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit  glorifié par elle."

La maladie peut glorifier Dieu, car elle lui donne l'occasion de manifester sa puissance de guérison.
Mais comment peut-il être glorifié par une maladie qui se prolonge?
Quand nous sommes guéris par Dieu, nous sommes les témoins de sa puissance autant que de sa gloire.
Le Seigneur Jésus n'a jamais dépeint la maladie comme une bénédiction que ses disciples devaient supporter jusqu'à leur mort.
Il n'a jamais donné à entendre qu'elle était une expression de l'amour du Père.
Il appelle ses disciples à se charger de leur croix, mais il ne permet pas au malade de le rester longtemps.
Il dit aux siens qu'ils devront souffrir pour lui, mais il ne leur dit jamais qu'ils devront être malades pour lui.
Le Seigneur prédit que nous aurons des tribulations dans le monde, mais il ne regarde pas la maladie comme une tribulation.
Le Seigneur a souffert sur cette terre mais il n'a jamais été malade.
De plus chaque fois, qu'il a été en contact avec une personne malade, il l'a guérie.
Nous devons faire une différence entre le péché et la maladie.

Psaumes 34/20-21: " Le malheur atteint souvent le juste, mais l’Eternel l’en délivre  toujours."
Jacques 5/14-15: " Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise,  et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du  Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et  s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné."

Dieu ne désire pas que les siens soient malades longtemps.
Aucun châtiment n'est permanent. Une fois que la cause a été liquidée, il en est de même pour le châtiment. A strictement parlé, les croyants ne sont pas jugés comme les incroyants peuvent l'être.

Hébreux 12/11 à 13: " Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et  non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi  exercés un fruit paisible de justice. Fortifiez donc vos mains languissantes Et vos genoux affaiblis; et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux  ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse."

Une longue maladie n'est pas la volonté de Dieu.
La pensée de Dieu est celle donnée par l'apôtre Jean dans 3 Jean 1/ 2: " Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne  santé, comme prospère l’état de ton âme."

Il n'est pas dans l'intention de Dieu que ses enfants soient malades toute leur vie, incapables de le servir activement.
Il souhaite les voir en bonne santé corporelle, comme c'est le cas pour leur âme.
Celui qui croit que Dieu guérit à contrecœur ne connait pas la volonté de Dieu.
Le ministère terrestre du Seigneur Jésus comportait la guérison de tous les malades.
Comment pouvons-nous prétendre arbitrairement que maintenant il a changé d'attitude?
La volonté de Dieu est incompatible avec la maladie.
L'objectif de Dieu c'est que sa volonté soit faite sur la terre comme elle est faite aux cieux.
Y a-t-il des malades dans les cieux? Non!
Quelle faute sérieuse pour les chrétiens quand, après avoir demandé la guérison et avoir perdu tout espoir, ils prononcent ces paroles: "Que la volonté de Dieu soit faite" comme si la volonté de Dieu était de ne pas les guérir!
Lorsqu'il permet quelques fois qu'ils soient malades pour leur bien, son dessein arrêté pour toujours, pour son peuple, c'est la santé!
Si nous étions au clair sur la source de la maladie, nous serions doublement persuadés de chercher la guérison.
Tous ceux qui étaient malades "étaient sous l'empire du diable". (Actes 10/38)
La femme courbée était "liée par Satan". (Luc 13/16)
L'écharde qui harcelait Paul et l'affaiblissait était "un ange de Satan". (2 Corinthiens 12/7)
La maladie a pour origine le diable.
Dieu permet à Satan d'attaquer ses enfants parce qu'il y a dans leur vie, certaines défaillances, qu'il veut corriger.

S'ils refusent d'abandonner ce que Dieu leur a ordonné de quitter, et laissent ainsi la maladie poursuivre son cours dans leur vie, c'est comme s'ils avaient refusé l'ordre des choses instituées par Dieu et ouvert ainsi la porte à la maladie.

Ce faisant ils se livrent volontairement à l'oppression de Satan.
Réalisant que la maladie vient du diable, nous devons lui résister et ne pas l'accueillir.

Le fils de Dieu est venu nous affranchir, pas pour nous voir liés.

Dieu désire le bien de ses enfants, mais certains demeurent malades à cause de leur incrédulité ou de leur manque de vie de prière.

Matthieu 8/13: "Qu'il te soit fait selon ta foi."
Si les enfants de Dieu consentent à la maladie et lui font bon accueil, alors le Seigneur ne peut rien d'autre que de leur accorder ce qu'ils demandent.
Dieu traite souvent les siens d'après ce qu'ils sont capables de recevoir.
Ce serait pour lui une plus grande joie de les guérir, mais parce que la prière de la foi est absente, ce précieux don n'est pas la part de tous.
Désirer être guéri est différent d'avoir la foi pour être guéri.
Dieu ne guérit pas selon nos désirs mais selon notre foi.
Beaucoup sont infirmes, non par nécessité, mais par manque de force pour s'emparer de la promesse divine.
Il importe bien de saisir ceci: la bénédiction spirituelle, que nous recevons dans notre guérison, est de beaucoup supérieure à celle que nous recevons dans la maladie.
Si nous nous reposons sur Dieu pour notre guérison, alors naturellement une fois rétablis, nous continuerons à marcher dans la sainteté, afin de préserver notre santé.
En nous rendant la santé, le Seigneur prend possession de notre corps.
Il y a une joie ineffable à nouer avec lui une relation nouvelle, et à faire avec lui une expérience plus avancée, non pas à cause de la guérison d'une maladie, mais à cause d'un nouveau contact de vie.
Dans une circonstance comme celle-là, les chrétiens glorifient le Seigneur beaucoup plus que dans leur maladie.
Les enfants de Dieu devraient donc prendre position et rechercher activement la guérison.

Ecouter d'abord ce que Dieu a à leur dire par la maladie, ensuite se conformer avec simplicité de cœur à ce qui leur a été révélé et confier leur corps au Seigneur tout à nouveau.

D'après "L'homme spirituel" Watchmann Nee