samedi 30 janvier 2016

Servir Dieu ou servir les hommes ?


 
         Marc 3.14 "Il en établit douze, pour les avoir avec Lui, et pour les envoyer prêcher... "

Lors d'une retraite de serviteurs de Dieu, j'ai enseigné à partir de ce passage pour leur démontrer que quel que soit le ministère qu'ils pensaient avoir, que ce soit apôtre, prophète, évangéliste, pasteur ou enseignant, leur premier appel n'était pas du tout d'être avec les gens, mais avec Jésus. 
Comme c'est simple. Douze hommes sont ordonnés, mis à part, choisis. 
 
Pourquoi? Pour prêcher? 
Par la suite, mais pas immédiatement. 
Pour sauver des pécheurs? 
Par la suite, mais pas immédiatement. 
Pour faire des miracles? 
Par la suite, mais pas immédiatement.
     
Le besoin immédiat était simplement pour eux d’ÊTRE AVEC LE SEIGNEUR. 
Ils ont été mis à part pour être avec Lui; le fait qu'ils soient envoyés (apostello) était secondaire. 
Cela allait suivre, mais ce n'était pas la chose la plus importante. 
La chose la plus importante était qu'ils SOIENT AVEC LE SEIGNEUR. 
 
Dans quel domaine le « ministère » a-t-il échoué? 
En faisant passer les gens avant le Seigneur, en rendant le travail du Seigneur plus important que le Seigneur du travail, en étant si occupé avec les prédications et les visites, la préparation des programmes, la gestion de l'église et de mille et une choses qu'il n'y a plus de temps POUR ÊTRE AVEC LE SEIGNEUR.
 
J'ai appris, il y a bien des années, que si je ne suis pas avec Jésus d'une façon continuelle, il importera peu que je sois très occupé par Dieu, que je fasse quantité de choses pour Lui, ou que je sois en mesure d'être une bénédiction pour les autres. 
Comme c'est facile d'être absorbé, obsédé, et consumé par notre petit ministère, notre petit travail, notre petite église, et d'oublier que la vraie raison pour laquelle nous sommes appelés en premier lieu est de servir le Seigneur, pour être avec Lui, pour L'aimer. 
 
Sommes-nous amoureux du Seigneur, ou sommes-nous amoureux de notre travail pour le Seigneur? 
Sommes-nous motivés par le Besoin du Seigneur, ou par le besoin de l'homme? 
Si le Seigneur nous disait de nous mettre de côté pendant une année, de quitter notre ministère, et juste d'être avec Lui, est-ce que cela serait pour nous une grande joie ou arguerions-nous du fait que nous sommes engagés dans un travail si important que nous ne pouvons pas l'arrêter? 
Est-il possible que nous soyons absorbés depuis si longtemps par le travail du Seigneur, que Lui-même n'est plus impliqué dans ce que nous faisons? 
Se pourrait-il que nous travaillions maintenant avec nos propres forces, en notre propre nom, selon la chair et le sang? 
 
Le fruit de notre travail (ou le manque de fruit) donne la réponse. 
Si le fruit spirituel est défini par le nombre de personnes sauvées, d'églises implantées, de sermons prêchés, alors nous pouvons présenter ce genre de fruits et ne jamais y impliquer le Seigneur. 
Mais si le fruit spirituel est amour, joie, paix, patience, gentillesse, bonté, foi, humilité, et maîtrise de soi, alors nous devons être avec Jésus pour produire ce fruit, et aucune quantité de TRAVAIL pour Dieu ne peut compenser le manque de simplement ÊTRE avec lui. 
 
Chip Brogden

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

Lily Bellule et Hippo-Tamtam

  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...