28. Faisons de Elohîms nos délices
Psaume 34.2 "Je bénirai l’Eternel en tout temps ; sa louange sera toujours dans ma bouche."
Paul Calzada a écrit : "David, pourchassé par des méchants qui lui voulaient du mal, a décidé de louer Dieu et il a expérimenté la puissance de la louange. Il y a quelques années, l’aumônier de l’armée américaine Merlin Carothers a écrit un livre intitulé : De la prison à la louange. Ce livre a encouragé de nombreux chrétiens de diverses confessions alors qu’ils étaient malades, dépressifs, ou blessés. L’auteur a écrit, par la suite, un deuxième livre tout aussi percutant : La puissance de la louange. Dans ces livres, cet aumônier rappelle tout le bouleversement qui peut se produire dans nos vies lorsque nous conservons un esprit de louange, quelles que soient les circonstances que nous traversons. C’est exactement ce que dit le psalmiste : "Je bénirai l’Eternel en tout temps", c’est-à-dire en toutes circonstances. Il est évident que ce n’est pas la panacée pour guérir toutes nos blessures intérieures et pour résoudre tous nos problèmes. C’est l’une des ressources, parmi tant d’autres, que Dieu met à notre disposition. Il ne se laisse jamais enfermer dans une méthode routinière. Afin de nous apporter la guérison intérieure, Dieu dispose, en fonction de nos parcours si différents les uns des autres, de moyens infiniment variés. La louange est l’un de ces moyens. Elle nous permet de détacher nos yeux de nos problèmes pour regarder à Dieu. Alors que nos blessures intérieures nous obligent à regarder vers nous, à fixer notre attention sur nos drames, la louange nous conduit à regarder vers Dieu. Elle nous permet de détacher nos yeux de nos problèmes pour regarder à Dieu. Elle nous conduit à le remercier pour qui il est, pour ses bontés, pour sa fidélité, pour son amour.
En nous souvenant de ses promesses et en le louant pour les grâces du passé, nous lui exprimons notre reconnaissance. J’aime les paroles de ce cantique qui dit : "Quand le vol de la tempête, vient assombrir ton ciel bleu, au lieu de baisser la tête, compte les bienfaits de Dieu…"
L’apôtre Paul nous exhorte à cultiver cette habitude : Éphésiens 5.19 "Entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur."
La grâce de Dieu, immense et infinie, est le socle sur lequel repose l’inspiration de nos louanges. Nous n’avons pas à louer Dieu pour nos blessures intérieures, pour les dégâts causés par elles dans nos vies, mais nous avons à le louer parce qu’il est plus grand que toutes ces blessures qui nous écrasent. Alors que vos blessures vous pèsent et vous empêchent d’avancer, expérimentez-en ce jour la puissance de la louange. Bénissez Dieu pour sa fidélité, son amour, sa présence invisible mais réelle."
Mi-août, trois sœurs de mon église, m'ont envoyé ces trois textes :
"Dieu ne pourvoit pas simplement aux besoins physiques de ses créatures : il veut leur joie, il veut que leur visage soit radieux, il veut que leur corps et leur cœur aussi soient nourris. Jésus a également donné du "vin qui réjouit le cœur de l’homme" (v. 15) il a commencé son ministère en pourvoyant miraculeusement avec un excellent vin pour permettre à une fête de continuer (Jean 2.1-11). Pourquoi faire de cela son premier miracle, sa signature, en quelque sorte ? C’était pour communiquer la teneur de sa mission, qui ne se limiterait pas à assurer le pardon des péchés mais nous permettrait d’accéder à nouveau à une plénitude de vie et nous communiquerait une joie festive. Nous n’avons pas reçu la totalité de ce que Dieu veut pour nous, si nous n’avons pas encore "une huile de joie au lieu du deuil" (Esaïe 61.3). Seigneur, je ne t’honore pas en me contentant de t’obéir. La façon dont je peux te glorifier vraiment, c’est en trouvant ma joie en toi. Aide-moi à me délecter de tout ce que tu es et tout ce que tu as accompli pour moi jusqu’à ce que cela éveille la joie dans mon cœur." Adelphe
"Le jubilé annonce la libération des captifs. Ce temps de confinement a fertilisé la terre des croyants et de ceux qui sont appelés, il annonce un renouveau et brise des chaînes invisibles. Ayons la joie d'y prendre part !" Lia
"Finis le temps de reculer face aux mensonges de l'adversaire, le temps de fuir et de trembler, de faire marche arrière ; il est temps que tu te saisisses de ton arc et de tes flèches et moi de mon épée. J'ai compris aussi que le combat est là pour purifier notre foi et pour augmenter notre dépendance à Dieu." Aemi
Le 14 août 2020, Xavier reçut l'image d'une épée qui circoncisait son cœur ; nous prenons conscience que cela marque l'accomplissement d'une autre promesse que le Seigneur m'avait donnée le 28 octobre 2018 : J'avais vu le lit d'un fleuve à sec, et un berger y marcher avec son troupeau. (J'entendais même le roulis des pierres sous leurs pas). Une bergère marchait derrière le troupeau, fatiguée et dubitative. Le berger s'appuyait sur son bâton et avait les yeux rivés sur ce qui les attendait au bout du chemin : une oasis verdoyante pleine de cours d'eau… J'ai vu le cœur de ce berger et un scalpel divin l'ouvrir ; un fleuve de vie a jailli de son cœur et a coulé jusque dans le lit du fleuve, le remplissant à hauteur de ses chevilles. Un feu brûlait dans son cœur, une chaleur, une bienveillance, un courage et une détermination qui le motivait à aller de l'avant. Et soudain, des dizaines de personnes dévalèrent les collines (à droite et à gauche de cet oued) en courant et se joignirent au troupeau. Quand elles arrivaient dans l'oued, elles se transformaient en brebis ou en aide du berger.
D'autre part, ce soir du 14 août 2020, Dieu nous a rappelé que nous demeurons en lui et lui en nous. Nous devons être comme une éponge naturelle saturée d'eau de mer, et pas seulement nous contenter d'être imprégnés d'eau au bord d'une baignoire. L'eau doit être dedans et dehors pour que l'éponge vive pleinement sa vie d'éponge de mer ! Ainsi même si nous avons la sensation d'être un misérable vase face à un océan, nous pouvons être remplis et immergés dans cet océan.
A ce propos, connaissez-vous la recette des cornichons du poète grec et médecin Nicandre de Colophon (200 av JC) ?
Il parle en effet d’une recette pour faire des conserves au vinaigre, et ceci est utile parce qu’il emploie les deux mots "bapto" et "baptizo". Il indique qu’afin de faire des conserves au vinaigre, le légume devait d’abord "être plongé" (bapto) dans l’eau bouillante et ensuite immergé (baptizo) dans la solution au vinaigre. Les deux verbes indiquent comment plonger des légumes dans une solution, mais le premier est provisoire, alors que le second produit un changement permanent. Dans le Nouveau Testament, c'est le mot "baptizo" qui est utilisé pour parler du baptême, alors plus qu'un symbole accompli une fois, cet acte indique le départ d'une union et d'une identification avec Christ qui doit être permanente.
Jean 15.4 "Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi."
"Le Père, le fils et l'Esprit sont chacun centrés sur les autres, dans l'adoration et le service. Et puisqu'ils partagent cet amour qui glorifie, Dieu est profondément et infiniment heureux. Réfléchissez à cela : si vous trouvez quelqu'un que vous adorez, quelqu'un pour qui vous feriez n'importe quoi et que vous découvrez que cette personne partage vos sentiments, n'est-ce pas génial ? C'est tout simplement sublime ! C'est ce que Dieu se plait à faire depuis toute éternité. Le père, le fils et l'Esprit déversent de l'amour, de la joie et de l'adoration l'un sur l'autre, chacun dans le service de l'autre. Chacun cherche la gloire de l'autre. Au lieu d'être centrés sur eux-mêmes le Père, le Fils et l'Esprit se caractérisent dans leur essence même par un amour mutuel qui se donne. Aucun membre de la trinité n'impose aux autres de graviter autour de lui. Au contraire, chacun gravite et tourne volontairement autour des autres. Si c'est la réalité suprême, si c'est à cela que ressemble le Dieu qui a créé l'univers, alors cette vérité jaillit et explose d'implications glorieuses qui devraient transformer nos vies. Puisque ce monde a été créé par un Dieu trinitaire, alors le sens de la vie consiste en des relations d'amour. Le Dieu trinitaire connaissait déjà l'amour et l'adoration qui apportent la joie avant la création de notre monde, il vivait dans la trinité, un amour bien plus pur et plus puissant que toute forme d'amour que nous, les êtres humains, ne pourrions jamais lui donner. Pourquoi donc nous a-t-il crées ? Il n'y a qu'une seule réponse : Il ne nous a pas créés pour recevoir de la joie, mais pour la donner. Il nous a créés pour nous inviter à entrer dans la danse, pour nous dire : Si vous me glorifiez, si vous centrez votre vie entière sur moi, si vous me trouvez intrinsèquement beau, alors vous entrerez dans cette danse pour laquelle vous avez été créés. Vous n'avez pas été créés simplement pour croire que j'existe, ou pour avoir une spiritualité quelconque, pour prier et trouver un brin d'inspiration lorsque la vie est difficile. Vous avez été créés pour centrer toute votre vie sur moi, pour tout rapporter à votre relation avec moi. Pour me servir sans condition. C'est là où vous trouverez la joie." Timothy Keller
Et cela me rappelle un passage du tome 2 du "Royaume du Trine" : "…son amour nous a subjugués, au point où nous n'avons fait qu'un seul esprit avec lui. L'idée paraît aussi étrange qu'impossible, mais pourtant, nous étions en communion totale avec lui, unis à lui en une entité unique et indescriptible. Nous étions remplis de sa plénitude ! expliqua Olivier.
- Comment c'est possible ? demanda Zamir désorienté.
- Permets-moi d'illustrer cette expérience extraordinaire en te posant une question : si tu devais verser une tasse d'eau dans l'océan, dirais-tu que l'océan s'en trouve dilué ?
- Non ! s'exclama le jeune garçon, je dirais que la tasse d'eau a totalement été absorbée et qu'elle s'est perdue dans l'océan.
- C'est ce qui s'est produit avec le Prince. Quand nous nous sommes unis à lui, nous avons été revêtus de lui. Nous avons perdu notre identité dans l'océan de sa grandeur, de sorte que nous pouvions dire : ce n'est plus moi qui vis, c'est lui qui vit en moi. Nous étions un avec lui et notre identité s'est glorieusement perdue dans l'immensité de sa majesté et de sa splendeur, conclut Olivier."
Questions
Selon Paul Calzada à quoi amène la louange ?
Relevez les différents encouragements envoyés par Adelphe, Lia et Aemi et dites pourquoi ils se complètent ?
En quoi se souvenir des promesses que Dieu vous a personnellement faites peut vous encourager ?
Comment comprenez-vous la parabole de l'éponge de mer, des cornichons et de la tasse dans l'océan ?
Que vous apporte la citation de Timothy Keller à propos de la trinité ?
Méditez Jean 15.4 avec le plan de méditation biblique et de prière proposé au début de cette étude.
Pour aller plus loin
Vous pouvez lire : "La raison est pour Dieu"
de Timothy Keller.
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