jeudi 11 septembre 2014

Château de sable

 D'après un article de Cathie Jo Floyd


Chaque année, le comité de notre plage organise un concours de sculptures en sable.
Je suis toujours émerveillée de voir les concurrents exécuter, rien qu’avec leurs mains, une pelle et du sable, des œuvres artistiques réalisées entièrement avec des matériaux naturels.
Ce soir-là, quand tout le monde s’en va, je reste toujours mélancolique à la pensée de la marée montante qui va faire disparaître toute cette beauté.
Je me suis souvent demandé s’il en était de même avec ma vie.
Est-ce que mes espoirs, mes rêves, mes peurs et mes croyances ne sont que du sable?


Quand j’étais enfant, j’adorais faire des châteaux de sable.
Même maintenant que mes enfants ont grandi, j’aime m’asseoir sous le chaud soleil et passer mes mains à travers le sable frais, tout en laissant mon imagination créer le château, ériger le pont-levis et construire les douves.
En grandissant, j’avais remarqué qu’il valait mieux bâtir le château loin de la rive.
Malheureusement, pour que cela tienne, il faut du sable soit mouillé.
Il valait donc mieux bâtir près de l’eau.  
J’avais découvert le dilemme des bâtisseurs de châteaux de sable.
Je regardais mes filles construire leurs petits châteaux de sable.
Elles travaillaient si dur et avec tant de ferveur!
Tout au long du processus, je savais que dans un instant leurs cœurs seraient brisés.
Je savais que la marée commencerait à monter dans deux heures.
Au début, les vagues ne feraient que toucher l’extérieur du château, sans l’abîmer.
Puis en quelques minutes, l’eau se mettrait à attaquer un côté de leurs créations.
Les murs s’écroulaient presque immédiatement et elles se mettaient instantanément à pleurer.
J’accourais aussitôt avec un seau et je faisais tout mon possible pour sauver leurs châteaux.
L’eau semblait entrer plus vite que nous l’enlevions.
Il ne fallait pas longtemps pour que nous ayons à reculer en regardant leurs petites constructions disparaître dans la mer.


Je pensais: “N’est-ce pas comme ma vie?
Que nous l’admettions ou pas, nous construisons toutes nos fondations sur quelque chose.
Certains choisissent de construire leurs fondations sur l’argent, la nourriture ou le shopping, ou encore mettent leur confiance et leur sécurité dans leur ego. Pour moi, c’était l’ego.
Je faisais confiance au Seigneur… jusqu’à un certain point.
Tant que tout allait parfaitement bien, j’étais entièrement à lui.
Ce n’était que quand les vagues commençaient à me toucher que je me reculais.
J’étais tout à fait comme mes filles qui tentaient tout ce qui était possible de faire pour sauver leur château.
Je courrais avec angoisse dans tous les sens en essayant de sauver les murs de ma vie qui étaient en train de s’écrouler.
A la fin, comme pour le château de sable, je ne pouvais pas me sauver moi-même.
Je ne peux pas compter le nombre de fois où j’ai disparu dans les circonstances de ma vie.
Et ce n’est qu’en touchant le fond et en écoutant le seigneur me dire qu’il ne pouvait pas utiliser les bâtisseurs de châteaux de sable, que j’ai commencé à réaliser que je faisais fausse route.


Christ est le rocher solide
Vous voyez, les disciples de châteaux de sable sont ceux qui s’effondrent et qui s’écroulent sous les pressions de la vie.
Si nous mettons notre foi, notre confiance et nos espoirs ailleurs que dans Christ, nous allons tout le temps trébucher. Il n’y a que le Rocher, c’est-à-dire Jésus-Christ, qui va supporter les obstacles qui nous portent atteinte.
C’est Christ qui sera là pour nous, fort et efficace, quand les coups arrivent, nous frappent et nous renversent.
Il est là quand tous les autres se sont enfuis
. Il est là quand il n’y plus du tout d’argent, quand tous les espoirs sont perdus, quand nous nous écroulons dans le chaos que nous avons généré.
Il nous encourage quand les amis et la famille ne le font pas.
Si nous vivons sans se centrer sur Dieu, les pressions extérieures deviennent rapidement plus fortes que notre force intérieure.
Nous devenons alors la proie facile de nos ennemis: le stress, l’anxiété, la maladie, la fatigue et les innombrables destructeurs.
Ceux qui se dévouent aux résultats, aux causes et aux biens ont en fait bâti leurs fondations sur des choses qui sont limitées et changeantes.
Les biens pour lesquelles nous travaillons si fort vont un jour s’éroder, au fil des marées montantes et descendantes.
Une construction n’est jamais plus solide que ses fondations.
Les fondations de notre vie doivent être Jésus-Christ; il est notre fondement, notre raison de vivre. 
Nous devons dès aujourd’hui nous demander sur quelles fondations nous avons érigé notre vie.
Est-ce que nous construisons sur les vraies fondations éternelles ou est-ce que nous construisons nos fondations sur des choses aussi défectueuses que la richesse, le succès et la renommée?
Quand les marées montent et descendent, qu’est-ce qui restera de nos vies?
 
1 Corinthiens 3: 11-13 nous dit: “Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun.”
 
Où en êtes-vous?
Est-ce que vous avez été emportée par les pressions et les demandes de la vie?
Est-ce que vous avez construit vos fondations sur autre chose que Jésus-Christ?
Si c’est le cas, il le sait.
Et il vous ouvre grand les bras, gracieusement, afin de vous accueillir de nouveau.
Pourquoi ne pas prier par la foi, lui demander de reprendre les rênes de votre vie?
 
Dans Matthieu 11: 28, Jésus nous dit: “Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.”
 
Dieu désire être la force de changement de notre vie.
Il veut nous aider à nous sentir mieux à propos de nous-même, plus optimistes  face à l’avenir , plus reconnaissants pour nos êtres chers et plus enthousiastes dans notre foi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

Lily Bellule et Hippo-Tamtam

  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...