jeudi 11 septembre 2014

Désaccord et disputes ne sont pas synonymes

D'après un article d'Agnès Brugnoli et J. Schwerzmann. 

La première fois que j'ai lu la mésaventure de la reine Vasthi, répudiée si brutalement, j'ai refermé ma Bible.
Toute ma sympathie allait à cette malheureuse qui avait tout perdu pour avoir refusé de s'exposer aux regards d'hommes qui avaient probablement trop bu.
Non, décidément, ce texte de l'Ancienne Alliance me semblait dépassé, désormais je m'en tiendrai au Nouveau Testament !

C'était sans compter avec les «coïncidences divines», car le soir même Reona Peterson, oratrice néo‑zélandaise, nous enseignait sur ce passage du livre d'Esther !
Elle nous expliqua comment l'esprit de rébellion attaque nos foyers pour en saper l'autorité, dressant épouses contre maris, enfants contre parents.
Son objectif final est la destruction de la cellule familiale.
Ses fruits révèlent sa véritable identité.

Les conflits existent. Inévitablement, des désaccords surgiront dans nos foyers: tiraillements financiers, retards répétitifs, conflits dans l'éducation des enfants ou encore choix des loisirs.
Comment y faire face sainement ?

Réagir par des remarques acerbes ou faire la tête permet à l'esprit de division de s'infiltrer dans nos coeurs et dans nos foyers.
Le fait d'avoir raison n'est pas un passe‑droit nous autorisant à être agressive ou dure. Exprimer un désaccord ou un problème peut se faire sans attaquer, ni accuser; rien ne l'oblige à rimer avec dispute.
Plus une parole est aimable, plus elle est persuasive, affirme le livre des Proverbes. (Proverbes 15:1)

Que va-t-il se passer pour la jeune reine lorsqu'un conflit grave germera entre elle et son époux ?
Abusé par Haman, son premier ministre, le roi ordonne rien de moins que le génocide du peuple juif.
Comment Esther va-t-elle réagir ?
Elle sait qu'elle ne peut directement contrecarrer la perfide influence d'Haman... Doit-elle révéler ses origines juives...?
Elle sent que la chose n'est pas mûre: l'influence du premier ministre est bien trop forte dans l'esprit du roi.

Elle consulte alors une source de sagesse supérieure, elle va s'appuyer sur Dieu, tout en gardant une attitude empreinte de respect envers son époux.
Est-ce de la faiblesse ? Non, au contraire !
Cette incroyable maîtrise d'elle-même sera la clef qui renversera la situation et sauvera son peuple.
Pourquoi notre jeune héroïne est‑elle si convaincue du principe de la soumission ? Derrière l'autorité humaine, elle voit celle de Dieu. «II n'y a pas d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées par Dieu» (Romains 13:1).
Voir les choses sous cet angle lui permet de garder une attitude paisible face à son père adoptif, à l'eunuque, puis devant le roi, puisqu'en les honorant, elle honore Dieu.

 
La soumission n'est pas à confondre avec l'obéissance d'un enfant face à ses parents.
En fait, il s'agit d'une relation d'adulte à adulte où celui qui se soumet n'est pas infantilisé.
Mais par amour, il choisit, en toute connaissance de cause, de mettre à la disposition de son chef toute son intelligence, toutes ses ressources pour aider ce dernier à réaliser ses objectifs.
Il peut donc y avoir désaccord sur les stratégies à utiliser, mais il y a un profond consensus sur l'objectif final.

«Comme l'Eglise se soumet au Christ, de même les femmes se soumettent en toutes circonstances à leur mari» (Ephésiens 15:24).
L'Eglise est bien «cette fiancée accomplie» (Kala), qui prend des initiatives pour mieux prévenir les désirs du bien-aimé avec maturité et sensibilité.

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