jeudi 11 septembre 2014

Pourquoi les gens aiment Noël?

 
D'après un article de Nathalie Somers


J’aime Noël !
Chaque année, dès que les températures fraîchissent et que les jours raccourcissent, mes pensées commencent à vagabonder et se projettent aux alentours du 25 décembre.
Aux alentours au sens large bien sûr, car je n’attends pas le 24 au soir pour m’imprégner de cette ambiance unique en son genre. Parce que voyez-vous, moi, dans Noël, j’aime tout !
 
J’aime le froid qui nous fait apprécier la chaleur des maisons, j’aime la neige qui recouvre de blancheur immaculée nos campagnes et qui donnent pendant quelques instants aux villes les plus noires l’apparence  de cités magiques.
 
J’aime que la nuit tombe plus tôt, car elle aussi transforme la rue la plus banale par la grâce de guirlandes multicolores.
J’aime les chocolats parce que c’est bon, et les papillotes à cause de leur nom. J’aime faire les courses dans des magasins magnifiquement décorés, même s’il y a plus de monde, parce que je sais que tous ces gens, comme moi, tendent vers le même but : donner, par de bons petits plats ou des cadeaux attentionnés, un peu de bonheur à tous ceux qu’ils aiment.
 
J’aime les musiques de Noël qui remplissent nos oreilles et nous donnent envie  de sauter sur le traîneau le plus proche en chantant à tue-tête.
 
J’aime les contes de Noël qui finissent toujours bien et qui réchauffent le coeur.
 
J’aime le sapin que l’on décore plus ou moins harmonieusement en famille, et puisqu’on parle de famille, j’aime aussi Noël car il n’y a pas d’autres moments où l’on fait plus d’efforts pour passer du temps avec elle.
 
J’aime  Noël parce que c’est le seul jour de l’année où pendant des guerres mondiales les hommes s’arrêtent de s’entre-tuer.
 
J’aime Noël parce qu’il me permet de retrouver mon âme d’enfant. La première année de mon mariage, j’ai été cruellement déçue en constatant que mon mari ne partageait pas mon enthousiasme.
La préparation des fêtes est beaucoup moins drôle quand on ne peut pas la partager !
Heureusement, les bébés n’ont pas tardé à arriver et m’ont donné l’excuse de replonger avec délice dans tout ça.
Quand je me promène avec eux devant les vitrines ornées de bonhommes de neige et de boules étincelantes, moi aussi j’ai 6 ans, 8 ans ou 10 ans !  Et ceci, sans aucun recours à la chirurgie esthétique !
 
J’aime Noël car il répond à mon besoin de merveilleux, d’innocence et de bonté. Noël répond à mon besoin de justice, de paix et de joie.
Pourtant, si ce n’était que ça, cela me plongerait vite dans la dépression, parce qu’après le 25 décembre, il y a le 26, puis le 27, le 28, etc…Car lorsque les réjouissances sont terminées, que c’est triste !
Nettoyer la maison que remplissent les reliquats de la fête, ramasser les épines qui s’accumulent sous le sapin déssèché, détacher boules, couronnes et guirlandes, et trouver soudain que la maison paraît bien nue et dépouillée…
Enfin, voir la neige fondre et la saleté des villes réapparaître.
 
Mais voilà, si pour moi Noël est tout ce que j’aime, et plus encore, c’est parce que mon Noël à moi a un parfum d’éternité.


Ma soif de merveilleux est éternellement étanchée par l’histoire d’une jeune fille vierge qui donne le jour au fils de Dieu.
 
Ma faim d’innocence, éternellement assouvie par ce bébé, pur à la naissance et qui le restera jusqu’à la mort, jusqu’à cette mort sur la croix qu’il acceptera pour pouvoir me sauver.
 
Mon besoin de bonté, éternellement comblé par l’amour de Dieu qui offre aux hommes le plus beau cadeau qui ait jamais existé : La vie éternelle à travers son Fils Jésus.
 
La justice,  parfaite, je la retrouve à tout moment. Des bergers, les premiers prévenus, aux rois mages, ces étrangers perspicaces, tous sont appelés à venir adorer l’enfant-roi, et à défaut d’or,  d’encens et de Myrrhe, de lui offrir leur coeur. Tous sont appelés, et tous peuvent être justifiés. Il suffit pour cela de le désirer.
 
La paix, si ardemment souhaitée par les anges, est disponible pour tout ceux qui rêvent, dans leur coeur, de la faire avec Dieu. Quand tous les hommes du monde se seront mis d’accord avec Lui, la paix entre les hommes ne sera pas loin.
 
Quant à la joie, elle est présente à chaque détour de cet épisode de l’histoire Biblique. Joie de Marie et de Joseph qui voient enfin l’enfant paraître, joie des anges qui chantent la naissance d’un Sauveur,  joie des bergers, une fois la première frayeur passée, et joie des mages d’avoir trouvé le roi qu’annonçait une étoile. Joie enfin de tous ceux qui depuis des millénaires louent Dieu pour cette espérance.
Alors, même si je sais très bien que l’anniversaire de cette naissance divine ne tombe pas le 25 décembre, je me réjouis de pouvoir commémorer cet événement avec tous ceux que j’aime.  
 
Si on garde le coeur ouvert, tant de choses autour de nous peuvent nous rappeler le sens du premier Noël.
Et même si je ne suis pas naïve au point de ne pas entendre les accents commerciaux qui entourent cette atmosphère de fête, je choisis de voir au-delà, de voir plus loin, de voir jusque dans l’éternité…Parce que voyez-vous, j’aime Noël !

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