1. Dispensatrices à l'ombre de ses ailes: il y a une hiérarchie à
respecter
Dès la création, Dieu a établi la
femme auprès de l'homme afin qu'elle soit pour lui une aide qui lui convienne
parfaitement, pourquoi en serait-il autrement au sein de l'église?
Dans Genèse 2/18: "L’Eternel
Dieu dit: Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide
semblable à lui."
La femme a donc bien son rôle au
sein de l'Eglise en tant qu'actrice et dispensatrice des dons et des talents
que Dieu lui a confiés.
Dans Galates 3/28: "Il
n’y a plus ni Juif ni Grec; il n’y a plus ni esclave ni libre; il n’y a plus ni
homme ni femme; car vous êtes tous un en Jésus–Christ."
Il ne faut pas faire dire à ce
verset ce qu'il ne veut pas dire; Il n'y a, en effet, aucune distinction en ce
qui concerne le salut et les grâces de Dieu, envers chacun. Mais Dieu fait des
distinctions entre tous, il ne renie pas les différences et s'exprime à chacun
selon ses besoins.
L'implication de la femme dans le
service pour Dieu doit donc correspondre aux conceptions bibliques et à la
volonté profonde de Dieu pour elle.
Dieu a créé l'homme et la femme différents et
complémentaires dans leur nature
profonde, c'est pourquoi dans leurs rôles et leurs fonctions au service de
Dieu, cette norme doit aussi être respectée.
La femme, de par sa nature
profonde, cherche l’appui de l’homme, elle a besoin de se sentir protégée et
aimée. Elle s’épanouit lorsque sa sensibilité, son intuition, sa tendresse sont
respectées. Sa fragilité émotionnelle, sa sensibilité intellectuelle, sa douce affection ont besoin de s’affirmer et
de se développer dans un contexte d'amour et de sécurité.
L’homme, de part sa nature
profonde, est plus dominateur, virile, fort et conquérant.
Son dynamisme s’épanouit dans son
rôle décisionnaire de leader, son courage s’affirme dans sa fonction de
protecteur et son esprit de vainqueur
prend toute sa place en tant que chef.
Dieu réserve donc, à chacun la
place qui correspond à sa vraie nature, telle qu’elle fut créée, dans le couple,
comme dans l'Eglise.
L’homme a un rôle, la femme en a
un autre ; les deux sont égaux en importance mais nécessitent des
attitudes et des responsabilités différentes. Chaque rôle ne peut être efficace
sans l’autre car les deux sont complémentaires.
L'Eglise est au maximum de son
efficacité et de son épanouissement quand chacun s’engage totalement dans le
rôle que Dieu a prévu pour lui.
Dans ce cadre établi par Dieu, il
est plus facile de comprendre pourquoi Dieu demande aux femmes d’être soumises
à leur mari, aux chrétiens d'être soumis à leur pasteur, à tous d'être soumis à
Dieu!
Eclairés par la parole de Dieu,
chacun conçoit aisément que la soumission n’implique pas une perte de
personnalité, de capacités ou de talents au sein d’une dictature écrasante.
Mais au contraire, cette soumission aboutit à un maximum d’efficacité et
d’épanouissement, à une libération de talents, d'amour et de grâce sous la
protection de Dieu, du pasteur, voir des époux.
Les rôles de chacun ne doivent
pas être pris à la légère, la réussite de l'œuvre de Dieu en dépend.
Lisons ensemble:
1 Timothée 2/12 à 14: "Je
ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme;
mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite; et ce n’est pas Adam qui
a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de
transgression."
C'est dans ce contexte
hiérarchique vu précédemment, que l'apôtre Paul ne permet pas aux femmes de
prendre autorité sur les hommes au sein de l'Eglise pour les enseigner.
Cette restriction peut paraître
désavantager la liberté d'expression des femmes, pourtant les évangiles comme
les différentes épîtres prouvent que les chrétiennes ont eu un grand rôle dans
l'histoire de l'Eglise et un grand choix de services pour Christ.
La bible donne de nombreuses
indications pour guider avec sagesse, les femmes dans le choix de leurs
activités spirituelles.
Elle définit aussi des rôles
différents selon le statut de chacune.
2. Dispensatrices au temps de Dieu: il y
a un temps pour tout…
Par exemple, l y a une différence
entre une femme mariée et une célibataire:
1 Corinthiens 7/34: " Il
y a cette différence entre la femme mariée et la vierge, que celle qui n’est
pas mariée, s’occupe des choses du Seigneur, pour être sainte de corps et
d’esprit; mais celle qui est mariée, s’occupe des choses du monde, pour plaire
à son mari."
La priorité de la femme mariée
est de s'occuper avec soin de son foyer et de son mari.
Si elle a des enfants, elle doit
aussi les élever, les éduquer… Si elle fait tout cela avec application et
qu'elle y met tout son cœur, elle sera un sujet de bénédiction pour toute sa
famille et un bon témoignage pour les autres qui la voient vivre. La mère de
famille fidèle dans toutes ses tâches doit
considérer son travail comme un service pour Dieu.
Tite 2/5: "Les jeunes femmes doivent apprendre à aimer leur
mari et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins
domestiques, bonnes, soumises à leur mari, afin que la parole de Dieu ne soit
pas blasphémée."
Une femme qui a un mari inconverti doit davantage faire preuve de
sagesse et de modération dans ses œuvres afin de gagner son mari. Certains
maris non croyants ne peuvent comprendre l'engagement de leur épouse pour
l'Eglise et ils ressentent souvent de la jalousie envers ce qui prend le temps
et l'attention de leur épouse.
1 Pierre 3/1-2: " Femmes, soyez de même soumises à vos maris,
afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans
parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste
et réservée."
Une femme qui a un époux engagé dans le service pour Dieu, doit
s'engager à ses côtés pour rester cette aide semblable à lui. (Exemple de
Priscille) Un homme qui se sent compris, épaulé et dont l'épouse s'intéresse
activement à ce qu'il fait, éprouve de la satisfaction, de la sérénité et de
l'encouragement pour continuer sa tâche. Il peut ainsi s'épanouir, et devenir
l'homme que Dieu veut qu'il soit, accomplissant l'œuvre de Dieu sans entrave
familiale, mais au contraire avec l'aide que Dieu lui a donné.
Actes 18/26: " Aquilas
et Priscille l’ayant entendu le prirent avec eux, et l’instruisirent plus
exactement de la voie de Dieu."
Romains 16/3: "Saluez
Priscille et Aquilas, mes compagnons d’oeuvre en Jésus–Christ."
De même, une chrétienne plus âgée doit être un modèle pour les plus
jeunes, selon qu'il est écrit: " Que
les femmes âgées doivent aussi avoir l’extérieur qui convient à la sainteté,
n’être ni médisantes, ni adonnées au vin; qu’elles doivent donner de bonnes
instructions, dans le but d’apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et
leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques,
bonnes, soumises à leurs maris, afin que la parole de Dieu ne soit pas
blasphémée." Timothée 2/3 à 5
Selon qu'elle est célibataire,
mariée, mère, veuve, mariée à un non croyant, à un croyant, à un serviteur de
Dieu, à un pasteur, un évangéliste ou à un missionnaire, vous comprenez bien
que la femme aura une vie différente, avec des priorités différentes et un
engagement différent dans le service de Dieu.
La femme doit connaître ses
priorités et elle ne peut consacrer le même temps à Dieu selon son statut.
Une mère de famille pourra
davantage se consacrer si elle a de grands enfants plutôt que des petits. Mais
elle ne doit pas non plus agir comme si elle n'avait aucun enfant à charge.
Donc tout dépend, de l'âge de vos enfants, du nombre d'enfants que vous avez,
et aussi de la position de votre mari quand à la foi.
Il faut faire preuve de sagesse,
car la parole de Dieu dit clairement que la priorité pour les femmes, c'est de
s'occuper de leur famille.
Ensuite, lorsqu'elles sont
dégagées de leurs obligations domestiques, éducatives et maritales, elles peuvent et doivent consacrer du temps
pour l'œuvre de Dieu.
3. Dispensatrices de dons et de talents.
Tout enfant de Dieu, homme ou
femme reçoit au cours de sa vie divers dons et talents.
Les talents sont des
dispositions, des aptitudes naturelles ou acquises au cours de notre vie, ils
doivent être remis entre les mains de Dieu qui va les sanctifier (les mettre à
part pour lui et les purifier) et les faire fructifier.
Parabole des talents: Matthieu 25
Talents artistiques pour décorer
et aménager l'Eglise, pour des spectacles, pour les programmes d'enfants, pour
confectionner de l'artisanat vendu au profit de l'Eglise…
Talents musicaux ou vocaux…
Talents culinaires pour les agapes
ou pour aider des personnes en difficultés (veuves, pauvres…)
Talents d'organisation, de
secrétariat, de comptabilité pour aider les associations cultuelles ou
culturelles.
Talents pédagogiques ou
d'animations pour les enfants, les ados, des spectacles…
Talents d'écriture pour créer des
contes, des romans, des études, des poèmes spirituels…
Les dons sont des cadeaux
distribués par le Saint Esprit et par la grâce imméritée de Dieu, ils sont
reçus lorsque nous sommes remplis du Saint Esprit et disposés à les manifester
par la foi. Les dons comme les talents doivent être manifestés dans l'Eglise
pour l'édification de tous et dans l'amour, sinon c'est inutile et même
dangereux!
1 Corinthiens 12/7 à 10: "A
chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. En
effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse; à un autre, une
parole de connaissance, selon le même Esprit; à un autre, la foi, par le même
Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit; à un autre, le
don d’opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le
discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre,
l’interprétation des langues."
Les dons consistent aussi à la
libéralité, à l'hospitalité, au don de soi pour soigner et aider les personnes
en difficultés. (Personnes âgées, malades…)
Les femmes ont les mêmes
opportunités que les hommes pour recevoir ces dons et ces talents.
Comme les hommes, elles doivent
être humbles face à ces aptitudes, sachant qu'elles ne sont que des instruments
entre les mains de Dieu.
Elles doivent réaliser que tout
vient de Dieu qui donne par amour à ses enfants pour l'édification commune de
son Eglise.
La femme qui a un cœur bien
disposé pour servir Dieu selon Ecclésiaste
9/10: " Tout ce que ta main
trouve à faire avec ta force, fais-le." Se verra confier des œuvres plus
importantes car il aussi écrit: "Celui
qui est fidèle dans les petites choses sera aussi fidèle dans les
grandes." Luc 16/10. Cf.:
Parabole des talents.
Ainsi une femme qui a été fidèle
dans les soins qu'elle a donnés à sa maison, peut ensuite recevoir la
responsabilité de servir dans l'Eglise.
Une femme qui a été fidèle dans
un service caché peut se retrouver ensuite propulsée dans une œuvre plus en
vue.
Si elle est fidèle dans de
petites responsabilités, il lui en sera confié de plus grandes…
A travers sa relation avec Dieu,
une femme peut recevoir un appel de Dieu à œuvrer dans tel ou tel domaine.
Sa réaction devra être la foi,
l'obéissance, l'adaptation et peut être même la formation pour rentrer dans ce
service, mais en aucun cas elle ne devra faire abstraction de l'autorité de son
mari et de son pasteur durant son service.
Romains 13/1: "Que toute
personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n’y a point d’autorité
qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de
Dieu."
Chaque femme est différente et a
reçu des talents et des dispositions différentes.
Personne ne doit jalouser
quelqu'un d'autre ou convoiter un don qui ne lui appartient pas, car l'Eglise
doit fonctionner comme un corps dont tous les membres sont utiles et attachés
ensemble, obéissant à la tête.
Romains 12/4-5: "Comme
nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont
pas une même fonction; Ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul
corps en Christ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des
autres…"
Les femmes abordent leur service
d'une façon différente des hommes, ce qui permet de les complémenter.
(Sensibilité, intuition, douceur, prévenance, compassion…)
Elles sont plus sensibles au soin
des personnes âgées, des malades ou des enfants.
Ce sont elles qui peuvent amener
de la convivialité, de l'hospitalité, une ambiance agréable au sein de
l'église, par leur accueil, leurs soins (ménage, décoration…).
4. Quelques dispensatrices des temps
apostoliques.
On ne trouve pas parmi elles de
pasteurs ou d'apôtres, ni d'enseignantes mais des femmes qui furent fidèles par
leurs prières, leur témoignage, leurs exhortations, leurs dons spirituels et
leurs œuvres d'amour, jusqu'à partager la persécution, la captivité, et la mort
pour Christ.
- Anne, une veuve vouée à la prière:
Luc 2/36: "Il y avait
aussi Anne la prophétesse; elle était fort avancée en âge, et elle avait vécu
avec son mari, sept ans, depuis sa virginité. Elle était veuve, âgée d’environ
quatre–vingt–quatre ans, et elle ne sortait point du temple, servant Dieu nuit
et jour en jeûnes et en prières."
1 Timothée 5/5: "Celle
qui est véritablement veuve, et qui est demeurée dans l’isolement, met son
espérance en Dieu et persévère nuit et jour dans les supplications et les
prières."
- Priscille, une épouse associée à son mari serviteur de Dieu:
Actes 18/26: " Aquilas
et Priscille l’ayant entendu le prirent avec eux, et l’instruisirent plus
exactement de la voie de Dieu."
Romains 16/3: "Saluez Priscille et Aquilas, mes
compagnons d’oeuvre en Jésus–Christ."
1 Corinthiens 16/19: " Aquilas et Priscille, avec l’Église
qui est dans leur maison, vous saluent bien en notre Seigneur."
Priscille servait Dieu avec son
mari Aquilas et avec Paul, elle instruisait les croyants et avait ouvert sa
maison pour en faire une église.
- Quatre jeunes filles qui prophétisaient:
Actes 21/9: "Philippe
l'évangéliste avait quatre filles vierges, qui prophétisaient."
- Phoebé, une diaconesse, porteuse des épîtres de Paul:
Romains 16/1: "Je vous
recommande Phoebé, notre soeur, qui est diaconesse de l’Église de
Cenchrée."
Phoebé était diaconesse
c'est-à-dire servante de Dieu, au même titre que les diacres Étienne, Philippe,
Procore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas.
Pour avoir une responsabilité en
tant que diaconesse les femmes devaient répondre à certains critères: "Qu’une veuve, pour être inscrite sur
le rôle, n’ait pas moins de soixante ans, qu’elle ait été femme d’un seul mari,
qu’elle soit recommandable par de bonnes oeuvres, ayant élevé des enfants,
exercé l’hospitalité, lavé les pieds des saints, secouru les malheureux,
pratiqué toute espèce de bonne oeuvre." 1 Timothée 5/9
- Jeanne et Suzanne, des femmes servant par leurs biens:
Luc 8/3: "Jeanne, femme
de Chuza, intendant d’Hérode, Susanne, et beaucoup d’autres utilisaient leurs
biens pour les servir."
- Lydie ou Marthe, servant par leur hospitalité:
Luc 10/38 et 40: " Pendant qu’ils étaient en route, il entra
dans un village, et une femme nommée Marthe le reçut.(…) Marthe s’affairait à beaucoup de
tâches…"
Actes 16/15: " Après avoir reçu le baptême, avec toute sa
maison, Lydie nous a invités en
disant : Si vous jugez que je suis fidèle au Seigneur, venez chez moi et
demeurez–y. Et elle nous en a pressés instamment."
·
Dorcas,
servant les veuves de l'Eglise par sa compassion et sa couture:
Actes 9/36 et 39: "Il y avait à Joppé une femme, disciple,
nommée Tabitha ou, selon la traduction, Dorcas. Elle faisait beaucoup
d’œuvres bonnes et d’actes de compassion.
(…) elles lui montraient les tuniques et les
vêtements que Dorcas avait faits lorsqu’elle était avec elles."
·
Junias,
emprisonnée avec Paul à cause de sa foi:
Romains 16/7: "Saluez Andronicos et Junias, qui sont de ma
parenté et qui sont aussi mes compagnons de captivité ; ils sont très
estimés parmi les apôtres, ils étaient même dans le Christ avant moi."
·
Loïs et
Eunice, des mères qui ont élevé leurs enfants dans la foi:
2 Timothée 1/5: "Je garde le souvenir de la foi sincère qui
est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Loïs et dans ta mère Eunice, et
qui, j’en suis persuadé, habite aussi en toi."
Ces femmes ont
tenu leur rôle d'épouse, de mère et de disciple, elles doivent nous servir de
modèle.
N'oublions pas que nous sommes l'ouvrage de
Dieu, ayant été créés en Jésus-Christ pour de
bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les
pratiquions et que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi,
s’il n’a pas les oeuvres?
Dieu connaît nos œuvres et nous
récompensera ou pas selon notre obéissance et notre fidélité à le servir durant
toute notre vie.
Soyons donc attentives à ce que Dieu veut
accomplir à travers chacune d'entre nous.
Répondons à son appel, et demeurons fidèles
à tout ce qu'il nous demandera de faire.
A lui soit toute la gloire.
Sophie Lavie
Sophie Lavie
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