jeudi 11 septembre 2014
La soumission
1.Citations…
« La femme a été créée de l’homme,
pas de sa tête pour être commandée,
ni de ses pieds pour être son esclave.
Elle a été tirée de son côté
afin d’être pour lui une aide,
près de ses bras pour être protégée,
près de son cœur pour être aimée. »
Matthiew Henry
Ephésiens 5/22 : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur… »
Colossiens 3/18 : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur. »
1 Pierre 3/1 : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes… »
2. La soumission dans le contexte néo testamentaire.
Tite 2/3 à 5 : « Que par l’exemple d’une vie correcte et par de sages conseils, Les femmes d’âge mûr, encouragent les plus jeunes et leur apprennent à être des épouses aimantes et de bonnes mères de famille. Qu’elles les incitent à vivre dans la réserve, la discipline et la fidélité conjugale, à tenir leur intérieur propre et ordonné, à être bonnes, aimables et soumises à leurs maris. Ainsi la Parole de Dieu ne sera pas discréditée. »
Les lettres dites pastorales demandent clairement la soumission de la femme au mari.
Dans son épître, Paul demande même aux femmes d’un certaine âge (il semble selon le contexte qu’il s’agisse des femmes ayant au moins 60 ans, ayant une bonne moralité) d’enseigner ce principe aux jeunes épouses afin que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée.
Ce passage se trouve dans un code domestique mentionnant les devoirs de tous les chrétiens.
On peut trouver d’autres codes de ce type dans les épîtres de Pierre.
Tous deux sont d’accord pour insister sur l’importance de la soumission de la femme.
Les motifs de cette soumission ne sont pas seulement d’éviter les critiques des païens hellénistes qui vivaient selon ces mêmes principes et ils ne sont pas liés à une époque particulière.
Dans le contexte néo-testamentaire, les femmes juives comme grecques étaient toutes soumises à leur mari. Cette soumission était même souvent abusive et tyrannique.
Les femmes n’avaient aucun droit, elles ne prenaient aucune décision personnelle importante, elles étaient parfois tenues au rang d’esclaves, prisonnières de leur propre toit.
L’évangile ayant apporté l’égalité et la liberté pour tous, les apôtres inspirés par l’esprit n’ont pas omis de préciser que cette égalité et cette liberté n’étaient pas octroyées pour que les femmes se rebellent et prennent le pouvoir dans leur foyer. Dieu est un dieu d’ordre qui ne souhaite pas que sa volonté initiale pour le couple humain soit renversée.
Galates 3/28 : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. »
Galates 5/13 :«Oui, mes frères, c’est à une pleine liberté que vous avez été appelés. Mais cela ne signifie pas qu’il faille en abuser et laisser libre cours à vos instincts! Que votre liberté ne serve ni de prétexte pour vivre comme des hommes livrés à eux-mêmes et pour assouvir vos convoitises. Qu’au contraire, l’amour vous incite à vous rendre serviteurs les uns des autres. »
Les femmes devaient et doivent encore être soumises à leur mari :
- Afin que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée, outragée, insultée, calomniée, injuriée, ou raillée.
- Afin d’éviter les critiques des païens.
- Afin que les maris se convertissent par l’attitude de leur femme.
- Afin de ressembler à l’église soumise au Christ.
- Parce que l’homme a été nommé par Dieu chef du foyer.
- Parce que la femme fut créée après l’homme, pour l’homme et à partir de l’homme.
Tous ces motifs provenant de la parole de Dieu elle-même devraient nettement suffire à inciter les femmes à cette soumission.
Le terme employé pour « soumission » a pour étymologie le grec « hupotasso » qui se traduit par : « se mettre sous ».
Ce terme a plusieurs significations : obéir à, se soumettre au contrôle de quelqu’un, céder à un avertissement ou un conseil, obéir, être assujetti.
Ce terme employé pour la femme vis-à-vis de l’homme est le même utilisé pour l’église vis-à-vis de Christ.
Ephésiens 5/24 : « Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. »
3. La soumission voulue par Dieu…
La femme, de par sa nature profonde, cherche l’appui de l’homme, elle a besoin de se sentir protégée et aimée. Elle s’épanouit lorsque sa sensibilité, son intuition, sa tendresse sont respectées. Sa fragilité émotionnelle, sa sensibilité intellectuelle, sa douce affection ont besoin de s’affirmer et de se développer dans un contexte sécurisant et amoureux.
L’homme de part sa nature profonde est dominateur, virile, fort et conquérant.
Son dynamisme s’épanouit dans son rôle décisionnaire de leader, son courage s’affirme dans sa fonction de protecteur et son esprit de vainqueur prend toute sa place en tant que chef et tête du foyer.
Dieu réserve à chacun la place qui correspond à sa vraie nature, telle qu’elle fut créée par Dieu.
L’homme a un rôle, la femme en a un autre ; les deux sont égaux en importance mais nécessitent des attitudes et des responsabilités différentes. Chaque rôle ne peut être efficace sans l’autre car les deux sont complémentaires.
C’est pourquoi le mariage est une association où les deux partenaires ne peuvent échanger leurs fonctions.
Le couple est au maximum de son efficacité et de son épanouissement quand chacun s’engage totalement dans le rôle que Dieu a prévu pour lui.
Dans ce cadre établi par Dieu, il est plus facile de comprendre pourquoi Dieu demande aux femmes d’être soumises à leur mari.
Ainsi, éclairés par la parole de Dieu, les femmes conçoivent aisément que la soumission n’implique pas la perte de leur personnalité, de leurs capacités et de leurs talents au sein d’une dictature écrasante. Mais au contraire, cette soumission aboutit à un maximum d’efficacité et d’épanouissement, à une libération de la nature féminine sous la protection de l’époux.
Les rôles de chacun ne doivent pas être pris à la légère, la réussite du mariage et de la famille en dépend. La réussite d’un couple et la bonne éducation des enfants n’est pas fortuite, elles doivent être construites délibérément.
Proverbes 14/1 : « La femme sage bâ !@#$%^&* sa maison, et la femme insensée la renverse de ses propres mains. »
Proverbes 24/3 : « C’est par la sagesse qu’une maison s’élève, et par l’intelligence qu’elle s’affermit. » PVV
4. Retrouver l’ordre divin…
De par leurs natures non renouvelées, leur éducation païenne, certaines personnes ont échangé les rôles au sein du couple.
Comme, nous l’avons précédemment expliqué, le péché a corrompu la nature humaine et l’histoire des peuples confirme cette corruption à tous les niveaux. L’ordre établi au sein du couple n’échappe pas à cela.
Depuis une cinquantaine d’années, la France a particulièrement subi les assauts antéchrist en s’éloignant de plus en plus des principes bibliques concernant le mariage et la soumission de la femme. Le féminisme (philosophie humaniste issue du marxisme) a fait son œuvre destructrice au sein de la cellule familiale. La femme s’est libérée sexuellement, financièrement et elle n’hésite plus à se rebeller, à manifester, à s’émanciper…
Aujourd’hui la « soumission » paraît être un mot désuet, révolu, synonyme d’esclavage… c’est un mot qui heurte les oreilles des femmes et les fait réagir vivement!
Quoi qu’il en soit, lorsqu’un couple semble s’accommoder d’une situation inversée au niveau des rôles, cela n’est qu’apparence.
Tôt ou tard, le mari et la femme souffrent de cette situation.
Personne ne peut pleinement être satisfait et épanoui s’il désobéit aux commandements de Dieu.
Un homme soumis à sa femme ne peut que se sentir frustré, humilié, il est atteint dans sa masculinité.
Une femme établie comme chef du foyer perd sa féminité, elle ploie sous les responsabilités, devient dure, insensible… Elle souffre cruellement d’insécurité.
Si jusqu’à maintenant, vous avez tous deux négligé ou refusé ce commandement de Dieu, il est encore temps de vous repentir.
- Vous devez accepter votre identité d’homme ou de femme et retrouver votre nature profonde.
Ephésiens 4/22 à 24 : «Si donc vous avez reçu le véritable enseignement chrétien, vous avez appris qu’en communion avec lui vous avez à quitter les vieilles hardes de votre ancienne manière de vivre, à vous dépouiller de votre vieux Moi d’avant votre conversion. C’était là votre vieille nature qui allait à sa ruine, se corrompant sous la poussée des désirs séducteurs en suivant les illusions décevantes qu’engendraient les passions. Il faut que l’inspiration de vos pensées soit renouvelée, que votre coeur soit transformé et toute votre attitude mentale et spirituelle changée. Habillez-vous de neuf: mettez les vêtements propres de la vie nouvelle dont Dieu a créé le modèle à son image. Cette vie se manifestera par la vie juste et sainte que produit la vérité. » PVV
- Vous ne devez plus vous comparer entre hommes et femmes. Chacun a son rôle et le pouvoir de s’en acquitter.
- Les femmes doivent accepter d’être une aide qui seconde et d’être soumises.
- Les hommes doivent accomplir leur rôle de protecteur et de chef rempli d’amour.
- Si jusqu’à maintenant vous avez considéré l’aide de votre mari comme allant de soi, si vous lui donniez des ordres, si vous trouviez à redire sur ses paroles et gestes alors qu’il s’efforçait à bien faire, c’est que vous usurpiez le rôle de chef et que vous considériez votre mari comme votre aide. Dans ce cas les rôles ont été inversés. A partir de maintenant, décidez de changer, demandez l’aide de Dieu, demandez lui pardon et reprenez votre place d’épouse. Défaites vous progressivement de votre charge et ne craignez pas que votre mari ne prenne pas les bonnes décisions. Faites confiance à Christ, vos vies sont entre ses mains. Et n’oubliez jamais que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu.
- Si jusqu’à maintenant vous avez trouvé confortable que votre femme prenne les rennes du foyer, si vous êtes resté en retrait à cause de votre tempérament introverti, craintif ou peu entreprenant, c’est que vous avez refusé votre rôle d’homme et de chef du foyer. Dans ce cas les rôles ont été renversés. A partir de maintenant, décidez de reprendre les choses en main avec sagesse et progressivement, avec l’aide de Dieu. Soyez Déterminé à devenir un adulte responsable et un mari comme Dieu le veut. Dieu est celui qui veut transformer votre personnalité, vous épanouir et vous bénir dans le rôle qu’Il a prévu pour vous. Ne craignez pas de prendre de mauvaises décisions, le Saint Esprit est là pour vous guider et Dieu est votre bouclier, si vous marchez dans sa volonté.
Genèse 15/1 : « …Ne crains point; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande. »
- Si votre mari commence à vouloir reprendre sa place de chef du foyer, ne résistez pas, ne craignez pas, ne soyez pas furieuse s’il commet des erreurs, soyez compréhensive car l’erreur est humaine. N’en avez-vous jamais commises ? Encouragez-le et laissez Dieu s’arranger directement avec lui. Ne contrecarrez pas les interventions de Dieu, soyez patiente, laissez Dieu le former.
Ce n’est pas à vous d’être le médiateur entre Dieu et votre compagnon. Ça c’est la place du Christ !
1 Timothée 2/5 : «Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme… »
- Non seulement votre mari doit prendre les décisions finales mais il porte la responsabilité de ses décisions. Si vous lui montrez que vous avez confiance en lui, il s’appliquera avec plus d’énergie à diriger son foyer. Si vous le suivez, il prendra la tête.
- Si vous êtes agressive et autoritaire, il s’effacera devant vous avec amertume.
- Si vous le harcelez pour arriver à vos fins, il finira tôt ou tard par se rebiffer.
- Si vous lui faîtes plaisir, il fera tout pour vous plaire à son tour.
- Si vous vous appliquez à votre rôle de femme, il s’appliquera à son rôle d’homme.
- Beaucoup d’hommes ont démissionné de leur rôle à cause d’une femme acariâtre, exigeante, dominatrice et têtue.
Les plus flegmatiques s’effacent devenant l’ombre d’eux même, tristes, frustrés et apathiques.
D’autres quittent le foyer pour ne pas étouffer et exister réellement.
Certains se révoltent, tiennent tête et cela entraîne des conflits. Dans ce cas, « ça passe ou ça casse » !
- Demandez vraiment à Dieu d’être objective avec vous-même afin qu’Il vous montre tous les domaines dans lesquels vous avez pris sa place.
- Demandez sincèrement pardon à Dieu et à votre mari et ayez une bonne discussion avec lui pour lui expliquer tout ce que vous avez compris et tout ce que vous voulez changer dans votre vie.
- Ensuite, soyez persévérante dans vos efforts de changement car votre mari peut être perplexe, déçu, fragilisé par des années vécues autrement.
Certains couples ont depuis longtemps compris quelles étaient la place de l’homme et celle de la femme au sein de leur foyer, mais l’homme pourvu d’un caractère trop dominateur, autoritaire, possessif a mal géré son rôle de chef. Ce type d’homme au caractère très affirmé doit comprendre qu’un chef, tel que Dieu le conçoit, doit suivre le modèle du Christ.
Il ne doit pas abusé de ses fonctions et traiter sa femme avec dureté, mais faire preuve de patience, de douceur et d’amour. Le chef chrétien n’est surtout pas un tyran ! Son rôle comporte des responsabilités importantes plus que des avantages despotiques.
Ephésiens 5/25 à 32 (PVV): « Pour les maris, cela implique qu’ils portent à leur épouse le même amour que celui dont le Christ a aimé l’Eglise. Il s’est sacrifié pour elle afin de l’amener à une vie pure et sainte. C’est pour cela qu’il l’a mise à part, consacrée, purifiée, lavée à grandes eaux en lui donnant sa Parole. Il a voulu que cette Eglise soit placée à ses côtés comme une fiancée resplendissante de gloire et de beauté, sans une tache, sans une ride, sans aucun défaut: sainte, digne de Dieu et irréprochable. Oui, c’est ainsi que les maris doivent aimer leur femme. Au fond, pour un époux, aimer son épouse, c’est aimer son autre “moi”, donc s’aimer soi-même. Or, personne n’est si insensé qu’il haïsse son propre corps; au contraire, chacun le nourrit de son mieux et l’entoure de soins. C’est exactement ce que le Christ fait pour son Eglise, c’est-à-dire pour nous. Ne sommes-nous pas les membres de son Corps, os de ses os, chair de sa chair? C’est pourquoi l’homme délaissera père et mère pour s’unir à sa femme et les deux ne feront plus qu’un seul être”.
Le mariage est certes un grand mystère, mais derrière ces paroles se cache une vérité encore plus profonde: l’union du Christ et de l’Eglise, dont la réalité humaine n’est que le symbole.
Sous la protection et l’autorité d’un tel chef, la femme s’épanouit et chacun remplit son rôle avec joie, pour la bénédiction de tous.
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