jeudi 11 septembre 2014

Le mariage une alliance de sang


 
1. Chant d’amour – Psaumes 45 /1 à 9 (PDV)


« De belles paroles agitent mon coeur,
je vais réciter un poème pour le roi.
Que ma bouche soit comme la plume d’un bon écrivain!
Tu es le plus beau des hommes, tes paroles sont admirables.
C’est pourquoi Dieu t’a béni pour toujours.
Combattant courageux, mets ton épée à ton côté, 
elle est ta grandeur et ton honneur.
Tends ton arc et bondis!
En route pour défendre la vérité, la douceur, la justice!
Que ta main puissante te montre de beaux exploits!
Tes flèches sont pointues, elles percent le coeur de tes ennemis.
Oui, tout le monde tombe sous tes coups!
Ton pouvoir royal est comme celui de Dieu.
Il durera toujours et pour toujours.
Tu gouvernes ton peuple avec justice.
Tu aimes ce qui est juste, tu détestes le mal.
C’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a choisi.
Sur ta tête, il a versé une huile de fête, te préférant aux autres rois.
De fines odeurs parfument tous tes vêtements.
Pour toi, une musique joyeuse sort de ton palais décoré d’ivoire.
Des filles de roi sont là, elles portent tes bijoux.
Et debout à ta droite, voici la reine couverte d’or pur. »


2. Le mariage à l’époque biblique.
En règle générale, les futurs époux ne s’étaient pas consultés.
Ils devaient se conformer docilement aux décisions prises par leurs parents directs.
L’usage traditionnel exigeait que le père du garçon à marier vienne présenter son projet d’alliance au père de la fille. (Genèse 24/1 à 10)

On distinguait trois périodes avant le mariage : La promesse, les fiançailles et les noces.
La promesse n’était qu’une simple déclaration, elle pouvait être rompue librement.
La promesse pouvait être faite selon un accord tacite entre les parents respectifs, alors que les enfants étaient encore tout jeunes.

Par contre, les fiançailles constituaient déjà un engagement formel qui liait les deux parties prenantes. Ces fiançailles n’étaient dissoluble qu’en certains cas graves et elles jetaient toujours dans ce cas, un aspect défavorable sur la jeune fille.

Le fiancé devait toujours verser une certaine somme d’argent à son futur beau père comme prix d’achat de sa fille. Ce " mohar" faisait l’objet d’un long marchandage entre les deux familles. Il variait selon la position sociale de la jeune fille, selon son aspect physique, selon ses capacités et les coutumes locales.
En plus du "mohar", le fiancé devait faire un cadeau personnel à sa fiancée.
C’était par le don de ce cadeau et par son acceptation que les deux jeunes gens devenaient fiancés. Ce cadeau était fait en présence de deux témoins et scellé par cette phrase dite par le fiancé : « Voici, par cet objet tu m’appartiens selon la loi de Moïse et d’Israël ».
Le cadeau pouvait être une pièce, un bijou ou un manteau… (Genèse 24 /53)
Tant que la jeune fille n’était pas majeure (21 ans), elle devait consentir à la demande.
Après sa majorité, elle pouvait choisir librement son fiancé.
Une période d’un an s’écoulait entre les fiançailles et le mariage.
Il fallait que trois conditions soient réunies pour que le mariage soit validé.
- Que les parents respectifs soient consentants.
- Que les époux, s’ils étaient majeurs, soient consentants.
- Que le garçon aie au moins 18 ans et la fille 12 ans.
Ensuite, il ne restait plus qu’à fixer le jour des fêtes solennelles que l’on appelait noces.
L’union des deux époux était purement laïque.
La célébration du mariage avait lieu le 4e jour de la semaine.
La cérémonie, tout en comportant des éléments religieux, était plutôt un évènement familial.
Les parents et amis de la fiancée venaient la chercher dans la maison de son père, pour l’amener dans la maison de son fiancé ou dans le lieu des réjouissances.
Souvent, les amis du fiancé et de la fiancée se rencontraient pour ne former qu’un seul et même cortège et entrer ensemble dans la maison des noces.

Le moment le plus solennel était l’entrée de la fiancée dans la demeure de son mari.
Les bénédictions des parents et des amis étaient prononcées. On chantait quelques passages du cantique des cantiques et on récitait le Psaumes 45. (Genèse 24/60)
Pendant ce service, les époux étaient placés sous une sorte de dais qui symbolisait à la fois la chambre nuptiale et la demeure spirituelle des mariés.
Le visage de l’épouse était couvert d’un épais voile.
L’époux portait une couronne sur la tête, offerte par sa mère.

La cérémonie était suivie d’un repas de noces. La fête pouvait durer une semaine.

La jeune fille s’était préparée à ce grand jour en prenant un bain et en se parfumant.
Ses amies l’aidaient à se revêtir d’un voile qui la recouvrait entièrement et lui cachait le visage. La mariée ne se dévoilait que dans la chambre nuptiale. On parait la jeune fille de ses plus beaux bijoux. Autour de sa taille, ses compagnes lui passaient une ceinture que seul l’époux était autorisé à dénouer. (Jérémie 2/32)

Selon un cérémonial très étudié, le matin, l’époux se présentait au logis de sa fiancée.
Il arrivait, précédé de tambourins, de nombreux camarades de son âge qui l’escortaient.
Juste avant de quitter sa maison natale, la jeune fille s’inclinait devant ses parents en leur demandant leur bénédiction. Après des pleurs abondants versés par les femmes, la jeune fille s’arrachait des bras de ses parents.
Incorporée au cortège, aux côtés de l’époux, elle prenait la route vers la maison de ses beaux parents. Le cortège était égayé par des danses, de la musique et des chants d’amour à l’attention des fiancées.

Après les festins du midi et du soir, l’époux rejoignait sa compagne tard dans la nuit.
Celle-ci n’avait pas pris part à la fête officielle. En compagnie de ses amies, elle s’était installée dans une pièce reculée du logis. Là, patiemment, elle attendait que l’époux vienne.
A son arrivée, quelqu’un criait : « Voici l’époux ! » Alors les jeunes filles se précipitaient à sa rencontre, une lampe allumée à la main. Quand l’époux entrait, les jeunes filles regagnaient leur domicile. (Matthieu 25/1 à 3)
C’était ce premier soir, des sept jours de noces, qu’avait lieu la consommation du mariage. (Genèse 29/23)
3. Le mariage est une alliance.
Une alliance est un pacte, une union entre deux personnes.
Chaque fois que Dieu a fait une alliance avec un homme, celui-ci scella cet accord par une effusion de sang. (Genèse 9 – Genèse 15- Genèse 17 /11– Exode 24/8 …)
Le mariage est l’alliance la plus intime entre deux personnes, lesquelles font ensemble une alliance avec le Seigneur.
Le plan de Dieu est que l’alliance du mariage entre un homme et une femme soit scellée par le sang ; il a conçu la femme de façon à ce que cette alliance de sang soit visible.
Quand un homme et une femme ont pour la première fois une relation sexuelle, l’hymen est percé et il y a une petite perte de sang. C’est la preuve de la virginité d’une femme.
(Deutéronome 22/13 à 21) Ceci fait du mariage un évènement sacré.

Bien que nous ne puissions pas comparer le mariage occidental actuel et celui des temps bibliques, certaines vérités sont immuables et extrêmement importantes.

L'alliance entre un homme et une femme est reconnue lorsque les lois rituelles du mariage de la société dans laquelle ils vivent ont été respectées. Ainsi, il est évident aux yeux de tous qu’un nouveau couple vient de s’unir d’une manière formelle et officielle.
En France, le seul mariage reconnu est celui célébré par l’officier de l’état civil.

La situation doit aussi être manifeste afin que la jeune mariée ne soit plus convoitée.
Matthieu 5/28 : « Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur. »
(La femme dont il est parlé ici est mariée, sinon on n’emploierait pas le terme d’adultère.)
A la femme samaritaine rencontrée au puits de Jacob, Jésus déclara que l’homme avec qui elle était n’était pas son mari. (Jean 4/18)
Si le fait de vivre en couple et d’avoir des relations conjugales suffisait à considérer qu’un homme et une femme sont mariés, Jésus n’aurait pas prononcé de telles paroles.
Le concubinage n’est pas admis par Dieu comme un mariage car il n’est ni authentifié, ni reconnu par la communauté dans laquelle vit le couple.
Le concubinage est un simple accord entre deux partenaires pour une durée aléatoire.

Le mariage est une alliance voulue par Dieu et cette alliance est valable pour toute la vie.

Matthieu 19/4 à 6 : « N’avez-vous pas lu dans la Bible qu’à l’origine le Créateur a créé l’être humain, homme et femme et qu’il a dit: A cause de cela, l’homme quittera père et mère pour se lier à sa femme, et les deux ne feront plus qu’un; si bien qu’ils ne seront plus deux, mais un seul être. Que l’homme ne dissocie donc pas une unité que Dieu lui- même a créée. » (PVV)

1 Corinthiens 7/39 : « Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut; seulement, que ce soit dans le Seigneur. »

Romains 7/2-3 : « Ainsi, une femme mariée est liée légalement à son mari tant qu’il est en vie. S’il vient à mourir, elle est dégagée de la loi matrimoniale qui l’unissait à lui. Si, du vivant de son époux, elle se donnait à un autre homme, elle serait taxée d’adultère. Après le décès de son conjoint, elle est légalement libre et ne commet donc pas d’adultère en épousant quelqu’un d’autre. » (PVV)

1 Corinthiens 7/10 à 13 : « Quant aux personnes mariées, voici ce que j’ordonne ou plutôt, ce que le Seigneur lui-même leur commande: que la femme ne se sépare pas de son mari. Au cas où elle en serait séparée, qu’elle reste sans se remarier ou qu’elle se réconcilie avec son mari. Le mari, de son côté, ne doit pas divorcer d’avec sa femme.
Pour les autres couples, je n’ai pas d’indication expresse de la part du Seigneur, mais je leur donne mon avis: si un frère chrétien est lié à une femme non-croyante qui consente à rester avec lui, qu’il ne divorce pas. De même, si une femme a un mari non-croyant qui consente à habiter avec elle, qu’elle ne se sépare pas de son mari. » (PVV)



Un homme et une femme qui ont vécu par le passé chacun de leur côté selon un certain mode de vie, expérimentent à travers le mariage une relation nouvelle.
Ils quittent chacun la cellule familiale de leurs parents pour former une nouvelle cellule ensemble. Désormais ils sont un dans leur âme (partage des sentiments, désirs, pensées, projets…), dans leur esprit (partage d’une vie spirituelle) et dans leur corps (acte sexuel et procréation).
L’être humain n’a pas le droit de désunir et de détruire ce que Dieu a uni et édifié.
C’est pourquoi le choix d’un conjoint est d’une importance capitale. Il ne doit pas se faire à la légère car c’est une décision qui a une portée sur toute la vie des deux partenaires mais aussi sur leurs futurs enfants et leur entourage. La cellule familiale est le pilier de la société, son bien-être comme son infortune a forcément des conséquences sur la communauté dans laquelle elle vit.

- Il est fortement conseillé de choisir un conjoint parmi les enfants de Dieu.
2 Corinthiens 6/14 : « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité? Ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres? »

1 Corinthiens 5/9: «N’ayez pas de contact avec les gens qui ont une vie immorale.» (PDV) 

1 Corinthiens 7/39 : « La femme reste liée à son mari pendant tout le temps qu’il vit.
Si son mari meurt, elle est libre de se marier avec l’homme qu’elle veut, mais à une condition: cet homme doit être chrétien. » (PDV)

1 Corinthiens 15/ 33 : « Ne vous y trompez pas: les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs. »


4. Le temps des fiançailles.
Une fois qu’un jeune a clairement compris qu’il avait trouvé quelqu’un avec qui partager sa vie, les étapes qui suivent sont évidemment les fiançailles et le mariage.
Les fiançailles doivent durer assez longtemps pour que les jeunes gens se préparent mais assez brèves pour que la tentation sexuelle ne soit pas trop pressante. (Une durée de 6 à 12 mois est donc préconisée.)

1 Corinthiens 7/9 : « S’ils manquent de continence, qu’ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler. »

1 Corinthiens 7/36 : « Un jeune homme désire fortement sa fiancée. Il pense qu’il risque de mal agir avec elle, et qu’ils doivent se marier. Alors il doit faire comme il veut. Tous deux n’ont qu’à se marier, ce jeune homme ne commet pas de péché. Mais il peut décider fermement dans son coeur de ne pas se marier et de ne pas coucher avec sa fiancée. S’il décide vraiment cela dans son coeur, sans être forcé et en restant maître de ses désirs, il fait bien de ne pas se marier.» (PDV)

La bible nous met en garde contre deux formes de péchés liés au célibat, et qui sont une occasion de chute pour les fiancés : le fait de brûler, et le fait de succomber à la tentation et d’avoir des relations intimes avant le mariage.

C’est pourquoi, il est déconseillé aux fiancés de passer du temps ensemble seuls.

Afin de mieux se connaître (tempérament – goûts…) et d’établir des projets communs, les futurs époux peuvent se rencontrer :
- Dans des lieux publics où ils pourront discuter en toute quiétude.
- Dans leur famille réciproque pour mieux les connaître et comprendre le contexte dans lequel l’autre a grandi.
- Entourés d'amis digne de confiance, pour partager des moments de détente et de joie.

Les jeunes gens devraient pouvoir aborder librement tous les sujets qui les concernent dans le présent et l’avenir. S’ils n’osent pas le faire pendant cette période de fiançailles, pourquoi pensent-ils y parvenir plus tard ? Il est préférable de poser les bonnes questions avant de s’engager plutôt que de souffrir des incompréhensions ou des points de vue complètement opposés dans le cours de la vie quotidienne.

Pensez aux questions sur votre conception mutuelle de :
- La vie spirituelle et votre engagement dans l’église locale.
- La vie professionnelle
- L’argent
- Les relations avec les familles et amis réciproques
- Le logement (déménagement au loin…)
- Le désir d’enfants (combien, quand, contraception…)
- L’éducation des enfants…

Sachez peser le pour et le contre sur tous les sujets, en réagissant en adultes capables de remettre en question certaines habitudes ou pensées liées à votre éducation, l’important est d’être toujours d’accord avec la bible et pour le reste, d’agir avec beaucoup de sagesse et d’amour.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

Lily Bellule et Hippo-Tamtam

  Lily Bellule et Hippo-Tamtam Un conte poétique sur l'hypersensibilité émotionnelle Sophie Lavie (auteure et illustratrice)   Ja...