vendredi 5 septembre 2014
Un porteur de cruches
Un porteur d’eau transportait deux cruches suspendues aux extrémités d’une pièce de bois reposant sur ses épaules.
Mais l’une d’elles avait une fissure. Pendant que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’au village, la première perdait la moitié de sa cargaison en cours de route.
Cela dura deux ans et chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une cruche et demie d’eau à chacun de ses voyages.
La jarre parfaite était fière d’elle car elle remplissait sa fonction sans faille.
Mais la cruche abîmée avait honte et se sentait déprimée parce qu’elle n’accomplissait que la moitié de ce qu’on attendait d’elle.
Un jour elle s’adressa au porteur d’eau au moment où il la remplissait à la source.
« Je me sens coupable, et je te prie de m’excuser. »
« De quoi as-tu honte ? demanda le porteur d’eau. »
« Je ne réussis qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau à cause de cette fissure qui laisse fuir l’eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, mais tu ne livres que la moitié de l’eau. Tu n’obtiens pas le fruit de tes efforts à cause de moi. »
Le porteur d’eau, touché par cette confession, lui répondit :
« Ne songe plus à ça et pendant que nous retournerons à la maison, regarde les fleurs magnifiques au bord du chemin. »
Sur la route, la vieille jarre vit de très jolies fleurs baignées de soleil et cela lui mit la joie au cœur.
Mais elle se sentait toujours aussi coupable parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau.
Le porteur d’eau dit alors à la cruche :
« T’es-tu rendu compte qu’il n’y avait de belles fleurs que de ton côté du chemin, et presque aucune de l’autre côté ? »
J’ai toujours su que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré parti. J’ai semé des graines de ton côté et toi tu les arrosais pendant le parcours. Sans toi, jamais je n’aurais pu obtenir des fleurs aussi fraîches et gracieuses.
Réflexions :
Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées.
Certains d’entre nous sont diminués par la vieillesse, d’autres ne brillent pas par leur intelligence, d’autres trop petits, trop grands, trop gros, trop maigres, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.
Vous devez prendre les autres tels qu’ils sont, et voir ce qu’il y a de bon et de bien en eux.
Alors que nous étions pêcheurs, Christ est mort pour nous !
Souvenez-vous d’apprécier tous les gens si différents de vous, qui peuplent votre vie et qui peuplent ce monde!
Sans son amour pour eux, la vie ne serait pas la vie, notre mission serait sans consistance !
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