Des maux, des mots, démo...

 

"  Le mariage peut être comparé à une grande maison comportant de nombreuses pièces, où le couple pénètre le jour des noces. Ils espèrent pouvoir tous les deux utiliser ces pièces pour leur plaisir, de jouir de leur confort, afin d'y exercer les multiples activités qu'ils partageront. Mais il se trouve que dans beaucoup de mariages, des portes restent fermées, représentant les territoires que le couple est incapable d'explorer ensemble. Leurs tentatives pour ouvrir ces portes mènent à l'échec et à la frustration; ils n'arrivent pas à trouver la bonne clé. Ainsi le couple se résigne à vivre dans quelques pièces d'accès facile, laissant le reste de la maison inexplorée et inutilisée, en dépit des possibilités prometteuses qu'offrent celles-ci. Il existe néanmoins un passe-partout permettant d'ouvrir toutes les portes. Il n'est pas facile à trouver. Ou plus exactement, il doit être forgé par les deux partenaires, tâche pouvant se trouver ardue. Une communication efficace au sein du mariage relève du grand art!"

 

Il est possible, en ne changeant que le ton de la voix, ou les attitudes gestuelles, d'exprimer différents messages en utilisant le même mot, la même déclaration ou la même question.

La communication non verbale inclut l'expression du visage, la posture du corps et les actions. Un exemple à éviter serait de continuer à lire tandis que l'autre vous parle.

Les trois éléments de la communication doivent être complémentaires.

Des recherches dans ce domaine ont permis de déterminer un pourcentage approximatif selon l'importance de chaque composant dans la compréhension du message.

Le contenu 7% Le ton 38% Le non verbal 55%

 Les messages que nous envoyons sont souvent confus, car les trois composantes sont en contradiction. Prenez une minute pour réfléchir à votre propre communication non verbale.
 

LES 5 NIVEAUX DE COMMUNICATIONS

 

Le niveau 5: conversation banale.

Ce mode d'expression est très sûr et n'implique aucun échange personnel. Chacun demeure sur la défensive. Nous utilisons des phrases du style: "Comment ça va?" "D'où viens-tu?" "J'aime bien ton pull."

 

Le niveau 4: Rapport de fait concernant les autres.

Dans ce type de conversation, nous aimons raconter aux autres ce que quelqu'un nous a dit mais nous n'offrons aucune information personnelle à ce sujet. Nous discutons des faits comme des informations d'actualité.

 

Le niveau 3: Idées et opinions.

La vraie communication commence à se révéler. La personne sort de sa coquille et risque d'exposer quelque uns de ses points de vue, tout en restant prudente. Si elle sent que ce qu'elle va dire ne sera pas accepté, elle se rétractera.

 

 Le niveau 2: Sentiments et émotions.

A ce niveau, la personne partage ce qu'elle ressent à propos de faits, d'idées ou d'opinions. Elle dévoile ses sentiments profonds. En persévérant dans le partage de nos sentiments nous accèderons à une conversation plus ouverte.

 

Le niveau 1: Une communication personnelle sans réserve.

Toutes les relations profondes doivent être basées sur l'honnêteté et la franchise totales.

Ceci peut s'avérer difficile puisque cela implique le risque d'être rejeté.

Mais ce genre de communication est vital si on veut qu'une communication se développe.

Il y aura des moments où ce genre de communication ne sera pas aussi ouvert.

 

L'écoute

Lorsque nous écoutons véritablement quelqu'un nous ne sommes pas en train de réfléchir à ce que nous pourrons dire quand il s'arrêtera de parler. Nous ne sommes pas pressés à formuler notre réponse, mais nous nous concentrons plutôt sur ce qu'il dit.

Il arrive que nous n'entendions pas le message parce que son contenu ou le ton sur lequel il est dit ne nous plait pas.
Même si nous ne sommes pas d'accord avec ce que l'autre dit, nous devrions l'écouter au moins pour comprendre ce qu'il dit et pourquoi il le dit.

La véritable écoute devrait nous permettre de pouvoir répéter les propos de l'autre et de nous faire une idée de ses sentiments.

Il est important de devenir de plus en plus exercé en matière de communication.