A plusieurs reprises, le nouveau testament compare l'Eglise à l'épouse de Christ.
Apocalypse 19/7-8: "Réjouissons
nous et soyons dans l’allégresse, et donnons lui gloire ;
car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée,
et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. Car le
fin lin, ce sont les œuvres justes des
saints."
Pour mieux comprendre l'analogie, laissez-moi vous expliquer comment agissait un juif qui désirait se marier à
l'époque du Christ.
Lorsqu'un juif voulait se marier, il se rendait à la maison du père de sa bien-aimée, afin d'y sceller ses
fiançailles.
// Avec Jésus qui a quitté la maison de son père (le ciel) pour venir vers nous.
Dans cette culture, le concept des fiançailles était différent de celui d'aujourd'hui.
Il s'agissait alors d'un contrat légal, incluant une somme importante, qui était versée par le marié afin d'assurer
que la future épouse soit gardée exclusivement pour lui.
// Avec Jésus qui a payé le prix de notre rachat.
1 Pierre 1/18: "Ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous
avez été rachetés (…), mais par le sang précieux de Christ."
Les deux fiancés étaient considérés comme mari et femme et ils étaient irrévocablement unis.
Pour symboliser cette alliance, les mariés devaient boire une coupe de vin sur laquelle avait été
prononcée une bénédiction de fiançailles.
// Avec la sainte cène.
1 Corinthiens 11/25: "De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe
est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez."
Après
cette cérémonie, le marié retournait à la maison de son père pour une
période de douze mois. Il demeurait
séparé de la jeune femme durant tout ce temps et se consacrait à
ajouter un logis supplémentaire à la maison paternelle, où ils vivraient
tous les deux.
// Avec Jésus qui est parti nous préparer une place dans la maison du père.
Jean 14/3: "lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai,
et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi."
La fiancée ne devait le revoir que lorsque serait venu le temps de consommer leur union.
Pendant cette année de séparation, la responsabilité de la mariée était de se préparer pour le retour de son époux
et pour passer le reste de sa vie avec lui. Toutes ses activités tournaient autour de cet objectif.
// Avec l'Eglise qui doit se préparer pour le retour du Christ.
Matthieu 24/44: "Tenez vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y
penserez pas."
Au
terme de cette année de fiançailles, à une heure et à une date précise
inconnue de la bien-aimée, le futur marié
rassemblait ses amis invités au mariage et munis de flambeaux, ils
parcouraient ensemble le trajet menant à la maison de la fiancée.
// Avec le retour soudain du Christ.
Matthieu 24/36: "Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des
cieux, ni le Fils, mais le Père seul."
Une fois rendus sur place, un des amis du marié devait crier pour avertir celle-ci que son fiancé était de
retour.
// Avec la parabole des 10 vierges.
Matthieu 25/6: "Au milieu de la nuit, on cria: Voici l’époux, allez à sa
rencontre!"
La jeune femme était prête. Elle ne caressait d'autre rêve que celui de voir son futur mari venir la chercher et la
conduire dans la maison qu'il lui avait préparée.
// Avec le retour du Christ et l'Eglise qui est prête.
Apocalypse 19/7-8: "Réjouissons
nous et soyons dans l’allégresse, et donnons lui gloire; car
les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée, et
il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. Car le fin
lin, ce sont les œuvres justes des
saints."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.